Lili sursauta lorsqu'un jeune homme lui parla. Elle se retourna, levant les yeux vers le nouveau venu. Il connaissait son nom, et elle ne douta pas une seconde qu'il était son fiancé. Elle avait était très curieuse de le rencontrer, sans l'avouer car c'était un vilain défaut. C'était donc la première fois qu'elle le voyait, et elle était un peu intimidé. Elle fût heureuse qu'il ne soit pas un vieillard laid. Bien que plus âgé qu'elle, elle pensa qu'il était très beau, et semblait honnête. Elle lui fît la révérence et déclara :

- Oui, Monsieur, c'est bien moi. Et je suppose que vous êtes Gabriel Mackinnion, n'est-ce pas ?

Désolé de ne pas être venue plus tôt mais j'ai eu quelques soucies de connexion internet et aussi pas eu trop le temps de passer avec les exams ...
Bonne chance pour le brevet Nono ! :)

-Tant mieux pour vous, alors ! répondit la jolie blonde sèchement.

Les propos suivants du souverain la clouèrent sur place. Était-il vraiment capable d'une telle horreur ? Elle frisonna, un grand courant froid lui traversant l'échine. François était ... il était ... Immonde ! Voilà un nouveau qualificatif à rajouté aux termes qu'elle employait pour désigner son abominable fiancé.

-Je vous déteste !!! cria-t-elle sans pour autant déranger les invités encore présent dans la grande-salle.

Sur ses charmantes paroles, la danseuse écrasa son pied sur celui de François.

-Vous vouliez que je me venge ... eh, bien maintenant apprécier et laisser moi tranquille ! fit-elle, laissant libre cours à la rage et colère qui bouillonnait en elle, Mirianne mit plus de pression sur son pied.

D'un geste vif mais délicat la jeune femme retira son pied puis planta son regard noisette aux reflets bleutés dans les yeux couleur mer du roi, le défiant du regard. Le sien étant remplit de colère, de haine ... et de regret. Du regret parce qu'elle n'avait pas tenté de son contrôler et avait fait exactement ce qu'attendait le Dauphin d'elle, enfin, c'était ce qu'elle croyait ... Comment en être totalement sûre ? Mystère ... Maintenant, elle remettait sérieusement en question ses ''convictions'' : est-ce que François valait vraiment mieux que Seiko le supposé ''tueur'' ? Elle l'ignorait, une chose était sûr : les hommes de sa société étaient tous pareils, de sal*s manipulateurs, égoïstes, colérique et trop sûr d'eux. Des brutes ! Bien entendu la demoiselle se doutait bien que en quelque part dans le monde, il y avait bien quelques hommes bons mais ceux qu'elle rencontrait présentement étaient tout le contraire ...

-Une chose n'est pas beaucoup ...



-Bien, répliqua-t-elle sèchement au monarque qui avait employé un ton froid pour lui répondre.

La jeune femme sourit puis reporta son attention sur son fiancé.

-Je sais ... dit-elle en jouant avec une de ses mèches de cheveux, la tournant en boucles autours de son doigt avec un air faussement triste qui se mua soudainement en un sourire provocateur, ... Mais je m'en fiche ! Venez, éloignons-nous d'eux, nous n'avons plus rien à faire ici !



Alors qu'il s'apprêtait à partir, Edgar se retourna au sons de la voix d'Alice.

-Qu'est-ce qui vous laisse croire que je voulais y aller en votre compagnie ? demanda-t-il avec dans son tons un mélange étrange de froideur et de neutralité.

Après un soupir, écoutant le silence, le jeune homme se retourna et rejoignit la grande-salle, pour se fondre dans la masse. Le moment qu'il venait de passer avec la siamoise était-il déjà du passé ? Impossible à deviner, seul le principal intéresser connaîssait la réponse et il ne semblait pas prêt à la dévoiler ...



Le jeune homme sourit, un sourire appaisant.

-D'accord, je vois ... Mais si quelque chose ne va pas, faîtes moi donc signe ! déclara-t-il en tapotant la cuisse de la supposé Rosalya. Je ne voudrais pas à avoir à courir encore partout pour retrouver votre corps !

DSL le message de Jamies est vraiment court mais j'ai pas le temps d'écrire plus je m'en vais en vacances ! Heureusement il y a internet là-bas ! XD Bye !

Je crée le garss supplémentaire dès mon retour ou dès que j'ai un peu de temps ! A+

Dernière modification par pensina (2013-06-22 17:44:30)

(Merci Pensi ! ^^
C'est pas grave, j'espère que tes examens se sont bien passés, et bonne vacances alors ! ^^

C'est plus fort que moi, ton message avec Mirianne est une occasion en or pour faire apparaître Victoire, je ne peux pas m'en empêcher XD )



-Ne criez pas si fort, vous allez finir par attirer l'attention sur vous ... Je ne suis pas certain que vous souhaitez entendre des murmures dignes des plus grandes commères sur votre compte. Vous savez que les rumeurs se répendent vite dans un tel lieu. Et pure ironie du sort, c'est le plus souvent les personnes de la gente féminine, vos congénères, qui se régalent des moeurs de la cour ...

Déclara François après que Mirianne venait de lui trouver un nouveau terme pour qualifier ... Immonde, elle ne l'avait pas encore sorti celui-là, comme quoi, son vocabulaire des mots du champs lexical de l'horreur était varié tout de même ... Ah, voilà maintenant que la belle furie eut la soudaine idée d'écraser sans retenue ni pitié le pied du monarque. En lui-même, ce geste était un outrage, un crime de lèse-majesté. Mais étrangement ... François affichait un air satisfait bien que son visage était toujours dénué de sourire. Immonde disait l'Anglaise, n'était-ce pas encore trop gentil ?

-Vous voyiez, vos nerfs ne sont pas aussi forts que vous le prétendez. Votre détermination à ne pas me satisfaire a faillit, votre colère est bien plus débordante que vous ne voulez l'admettre. Cependant, loin d'avoir la soif vengeresse et effrayante des tigresses, vous ressemblez plutôt à un chaton vexé. Je suis certain que vous êtes capable de faire mieux ...

... C'était à se demander si le roi de France était stable mentalement ou si il n'était pas fou ... Mine de rien, la danseuse avait de quoi se poser des questions et d'être inquiète sur la santé mentale de son futur époux.

-Victoire-

Ce fut d'ailleurs à la suite de ces paroles qu'un rire criare et moqueur à souhait se fit entendre. Si l'on se tourner dans la direction d'où provenait ce rire, on pouvait tomber sur une jeune femme à la longue chevelure noire qui retombait sur ses hanches en ondulant, retenus au sommet de sa tête par une queue de cheval haute très bien soignée. Le noir de sa robe faisait ressortir les yeux bleu glace de l'inconnue. Des yeux amusés et emplit de haine, ressemblant érangement à ceux du souverain français. Les bras croisés sur sa poitrine, son visage lui donnant l'air d'un chat moqueur, la demoiselle reprit la parole.

-Alors mon cher frère, vous vous attaquez à présent à de frèles jeunes dames ? Et bien François, tu es tombé fort bas ! Et de plus, de toutes les belles femmes de ce monde, il fallut que tu choisisses celle-là en particulier ... Evidemment, que suis-je bête, sa mort te pèse sur la concience n'est-ce pas ? Et Charles, mon tendre Charles, son âme te hante t-elle aussi ?

Ricana la soeur du suzerain blond, une lueur mauvaise traversant ses prunelles froides tandis qu'elle déplia ses bras avant de s'approcher du couple menotté. Un sourire de haine étirait les lèvres de la cadette aux cheveux d'ébènes alors que tel une panthère se rapprochant de sa proie, elle s'adressa à Mirianne.

-Ma chère, je suis désolée de voir que mon ... non, pas mon frère je ne peux considérer cette ordure comme ayant le même sang que moi ... ce détestable individu ait laissé tombé son choix d'épousaille sur vous. Bien que je comprenne parfaitement les raisons à cela ... Enfin, passons, je ne devrai pas même lui apporter de l'intérêt ... Je me présente, Victoire de France, et votre future belle-soeur. En dépit des circonstances, je suis heureuse de vous rencontrer, et je vous souhaite la bienvenue dans la famille, j'espère que nous deviendront amie ... Ma mère, Catherine de Médicis, vous transmet ses plus sincères salutations et est honorée que la fille de son ancienne amie devienne un membre de sa famille ... Et pour ma part je dirais que ce sont dans des circonstances tragiques ... Donc toutes mes condoléances, votre bonheur passé va peu à peu se transmet en malheur avec ce ... cette chose à forme humaine ...

(Je réondrai plus tard avec Alice et Edward ...)

Dernière modification par nonomewtow (2013-06-22 22:35:11)

[Si quelqu'un a besoin d'un ou une fiancé(e), je peux créer des perso, hein :)]






La jolie petite blonde lui proposa de s'en aller, elle eu l'air faussement triste, quelque chose du genre. Seiko leva la tête vers le plafond, ferma les yeux et poussa un soupire. Il resta quelque instants sans bouger, immobile. Puis, il rouvrit les yeux, baissa la tête et fixa la jeune Joey avec un air étrange. Il ne parla pas, il secoua simplement la tête, doucement.







Le jeune homme s'inclina pour déposer un baiser sur la main de Lili. Celle-ci le put s'empêcher d'être gênée. On avait beau lui apprendre comment se comporter, c'était plus facile à apprendre qu' à appliquer. Décidant de se reprendre au plus vite, elle tenta de tenir une discutions. Souriant, elle lui dit :

- On m'a dit que vous étiez ambassadeur. Avez-vous fait beaucoup de voyages ?

Dernière modification par Qoo. (2013-06-23 13:43:52)

Seiko se dégagea. Il avait le regard dur, noir, menaçant. Il fixa la jeune fille avec un rictus haineux sur le visage. Il ne bougea cependant pas. Restant à la fixer, comme ça, les dents et les poings serrés. Son coeur battait vite et sa poitrine se soulevait rapidement. Mais il ne bougea pas, non, il ne fît pas un seul geste.

(Alors là ... Tu as vraiment fait fort Pensi' avec ce noouveau personnage ... Victoire se retrouve  fiancé à celui qui a tué l'homme qu'elle aimait ... Alors là, je ne m'y attendais pas du tout XD C'est une idée qui risque de créer une alliance entre Mirianne et Vic' XD Et oui, je suis d'accord ... Encore une fois, ça promet ! ^^)



-Les rumeurs ne m'attendront pas, contrairement à vous. Je suis de ces personnes qui ne portent pas d'importance à la réputation que l'on nous forge dans notre dos. Bon nombres de moeurs dont je fais l'objet son ébruité dans les cours, une de plus une de moins, en rien le résultat ne changera ...

Répondit-il, ce sujet étant banale voire même inutile à ses yeux. Oui, les rumeurs sur son compte étaient bien nombreuses, mais jamais le souverain n'avait relevé, pour lui s'était comme s'abaisser à avouer un crime que l'on n'avait jamais fait. Oh, il devait bien y en avoir quelques unes qui étaient vraies ... Mais lesquelles ? La plupart des commères ne prenaient pas la peine de savoir si ce qu'elles disaient ou non était réel ou non ... La seule chose qui les intéressait était de se rendre intéressantes et attirer l'attention avec une nouvelle que personne d'autre ne savait ... L'imagination humaine était parfois cause de mensonge ...

-Victoire, je constate que notre séparation ne fut pas bien longue. Vous languissez vous autant de moi pour me suivre ainsi jusqu'en Ecosse, vous qui détestez pourtant les trajets en mer qui vous retournent l'estomac ? Mais passons, votre présence m'est bien utile, cela m'évitera de vous envoyer un coursier en France.

Un instant, tandis qu'il prononçait ces mots, le souverain passa une main gantée, celle libre, dans son veston avant d'en ressortir une lettre, la tendant ensuite à sa cadette. A cette seconde précise, les deux regards à la couleur identique, seule preuve de leur lien de parenté, se rencontrèrent. Durant cette seconde, et pour toute personne faisant attention à ce détail, une atmosphère lourde s'installa entre le frère et la soeur qui se guettaient en chien de faillence. Un silence pesant accompagnait cette entrevue, pourtant chargé de reproches non-dîtes et de haine respective. Ce fut la jeune femme qui rompit cette tension palpable en arrachant l'enveloppe des mains de son aîné ...


-Victoire-

Une fois l'enveloppe entre les mains, Victoire afficha un sourire haineux avant de lancer un regard en coin à son frère pour ensuite prendre la parole.

-Ne comptez pas sur François pour vous révéler quelque chose à moins que vous n'acceptiez un de ses marhés, chose que je vous déconseille de faire si vous tenez à votre dignité, ce serait  vous rabaisser que de porter ne serait-ce que de l'attention à une de ses propositions ... Quand à ce que François sait, je détiens aussi les informations et nul doute que je vous les révélerai d'ici peu de temps ...

Puis, à la suite de ces paroles, non sans lancer ouvertement un défi à son aîné, la princesse française se tourna à nouveau vers sa future belle-soeur. Seulement, au lieu d'afficher cet air triomphal qui lui était propre, un mince sourire mélancolique étirait ses traits.

-Par respect en la mémoire de quelqu'un, je ne peux révéler la principale raison de vore mariage avec le premier fils de ma mère, devant tout ce publique. Cela arrange certe votre agresseur, il n'en est pas autrement à mes yeux, mais une personne innocente est aussi une grande cause dans cette affaire, je ne peux salir son nom ou ternir les souvenirs que l'on avait d'elle ... Quant à Charles ...

Cette fois, la douleur transparut dans son regard glacial avant qu'elle ne parle à nouveau.

-Charles était l'homme que j'aimais, et que j'aime toujours, encore aujourd'hui même si le revoir m'est impossible. Il était un homme charmant, attentionné, toujours présent à mes côtés quand nos obligations respectives ne nous empêchaient pas de nous voir. Un beau jour, en dépit de mon rang, il était le premier général de l'armée du monstre qui vous sert de fiancé, il m'a demandé ma main, chose que j'ai immédiatement accepté ... Mais François .... Ce tyran n'a pas accepté cela, n'est-ce pas cher frère, tu n'as pas accepté mon bonheur d'avoir quelqu'un à aimer. Il fallut que tu l'envoies sur le champs de bataille pour qu'il se fasse tuer ... Tu savais ce qui allait se passer, tu as tué mon aimé !

Sa voix avait haussé le ton dans ses derniers, où quand folle de rage et de douleur, elle s'adressa directement à son aîné. Enfin, comme pour passer ses nerfs, elle décacheta la lettre pour ensuite la lire ... Mauvaise idée ... Son visage pâlit au fur et à mesure de sa lecture, avant que, livide, elle pose une nouvelle fois son regard, cette fois emplit d'horreur, sur le monarque de France.

-Tu savais ce qui allait se passer ... Et aujourd'hui tu remus le couteau dans la plaie ... Monstre ... Sale monstre ! J'espère que le diable t'emportera dans les profondeurs de l'enfer, ordure !

Cria t-elle, se fichant des personnes présentes autour d'elle, mais de toutes façon ces dernières ne lui portaient aucune attention. Avec vivacité, non sans avoir giflé son frère au passage, la brune se retourna et fit volte-face, disparaissant dans la foule d'un pas pressé ....


-Gabriel-

A la façon dont sa fiancée engagea la conversation, Gabriel eut un sourire poli. Mi-attendri, mi-surpris à vrai, ne s'attendant pas à ce que la demoiselle évoque ce sujet dès les premiers instants de leur rencontre.

-Exactement j'étais, et je suis encore, un Ambassadeur au service de notre roi. J'ai voyagé dans de nombreux pays, un peu partout en Europe à vrai dire, mais le royaume dans lequel j'ai le plus résidé est la France. J'y ai passé mon enfance, et les coûtumes des Français me sont aussi attachées que celle des Ecossais dont je fais pourtant partis ... Et vous, avez-vous déjà eut l'occasion de voyager ?

La jolie petite blonde ne sembla pas avoir pas peur. Elle avait raison, elle n'avait pas à avoir peur. Seiko se détendit d'un seul coup. Il frotta ses mains contre son visage. Il poussa un soupire, puis regarda Joey. Il eut un petit sourire et caressa doucement sa joue, avec une certaine tendresse. Mais pas celle d'un amant, non, plutôt celle d'un frère. Il secoua une nouvelle fois là tête et murmura :

-Désolé.






Le jeune homme lui répondit avec politesse. Lili écouta tout aussi poliment. Non pas parce que ça ne l'intéressait pas, au contraire. Lorsque Gabriel lui posa une question, elle sourit et déclara joyeusement :

- Oh, non ! Mes parents ont absolument voulu s'occuper de mon éducation !

Elle se mit à rire, sans raison valable, surement dû au stress. Mais elle se calma presque immédiatement, et repris, toujours aussi enthousiaste :

- Les livres m'ont fait voyager ! Vous connaissez Du Bellay ? Et le poète Ronsard ?

Dernière modification par Qoo. (2013-06-25 09:55:52)

(Bon, je passe vite pour faire un petit résumé (je peux pas résister XD) mais ... Tu t'étais arrêtée à quel moment à peu près ?
Will Dark, Rosald et Freya n'ont pas tellement bougé depuis, il y a juse Rosald qui a rencontré Loreileî (le perso' de Coline') alors qu'elle était en haut de la muraille, ils se sont tenus quelques mots mais c'est tout, après elle est parti pour chercher le remède au poison qui tue petit à petit Antonio ...)

Bon retour, Taemi ! Si tu veux nous rattraper Effie n'a qu'à aller déjeuner dans la grande salle, Will l'y attend déjà XD et Freya s'y trouve aussi.

Elle pencha la tête légèrement sur le côté (sans pour autant modifié la position de ses mains), ne sachant pas trop quoi penser. La confusion pouvait aisément se lire dans son regard bleu (eh, oui sans le savoir puisque cela n'existait pas encore, Joey était une véritable petite Barbie ! Sexy, jolie, désirable, poitrine généreuse, cheveux blond et yeux bleus). De son air toute mimi elle détailla son futur époux de la tête au pied, sans bouger autre chose que les pupilles puis, un sourire moqueur et amusé étira tout doucement ses traits fins.

-C'est un exploit ! Vous avez réussi à esquiver toutes mes questions ! s'exclama-t-elle en le regardant dans les yeux, croisant son regard écarlate.  Elle se fit un minimum plus sérieuse et prononça les paroles qui vont suivres avec un petit sourire en coin : Faîtes moi le plaisit de répondre à ses deux dernières questions, au moins  ! La première : Pouquoi êtes-vous donc désoler ? et la deuxième : Saviez-vous que nous étions fiancés ou étiez-vous dans l'ignorance jusqu'à présent ?

Questions posées. Elle n'attendait plus que les réponses avenires, un brin impatiente.

Bon ... Alors attention au roi en colère XD !

Cela faisait plus d'une heure qu'il guettait l'arrivée de sa fiancée pour le petit déjeuner mais cette dernière ne se pointait pas pour il-ne-savait-quelle-raison-sensée. Bientôt, il en eut assez et perdit patience. Au début,  le jeune monarque avait voulut attendre que la lady se réveille, fasse toute les petites choses qu'elle avait à faire puis vienne déjeuner tranquillement mais là il l'a trouvait un peu longue. Aussi, il envoya une servante chercher Effie. La dame partie chercher la jeune fille, le souverain ne put s'empêcher de penser à la soirée de hier : avait-il été trop brusque ou trop froid avec elle ? Mais non, voyons ! Il était le roi et quand on était roi il n'Y avait pas de place pour les regrets ! La dame revint et lui annonça que Lady Effie était introuvable, probablement était-elle partie. Le problème ? Son carrosse était toujours là ! Donc, il ne s'agissait pas d'un départ officiel de toute façon qui serait ainsi parti sans saluer ou prévenir qui que se soit ? Will se leva de table furibond mais il se contrôlait et n'afficha pas sa olère aux autres convives. Il s'excusa poliment puis sorti de table. Accompagné de la servant il appella des gardes et leur ordonna d'un ton sévère de retrouver la demoiselle qui allait devenir sa future épouse. Quelques gardes s'affairaient encore dans le cchâteau alors que les autres fouillaient les alentours. Une jeune fille à pied se ne pouvait pas aller bien loin ! Bien entendu, une troupe de gardes dépêchée pour l'occasion finirent par retrouver la jeune fille. Ils lui replièrent les bras dans le dos et l'empêchèrent de bouger. Ensuite ? Ensuite, ils attendirent le roi.

Le suzerain finit par arriver sur les lieux, colérique.

-Où avez-vous crue aller ainsi ? lui demanda-t-il froidement en fixant sa fiancée droit dans les yeux, glaçial.

Les gardes forçèrent la jeune lady à s'agenouiller.

( Oulala, il est pas douillet XDD
MAIS EFFIE AUSSI KRKRKRKR. )

Alors qu'Effie se pensait en sécurité, loin de tout soucis et de violence, la voilà qu'elle se retrouvait entourée de gardes royaux, forcée à se mettre à genou. Que se passait-il encore dans ce pays de fous ? Le roi — ou plutôt son futur époux — fit son entrée avec une mine furieuse à son visage, lui parlant encore une fois froidement puisque Freya ne se trouvait plus dans le coin. Cela ne présageait rien de bon. Elle qui avait pensé que sa sortie se ferait discrète, cela se révélait comme un échec cuisant.

— Est-ce ainsi que l'on traite une jeune fille en Ecosse, Sire ? se moquait-elle, un sourire narquois masqué par ses cheveux longs.

Bien que n'étant pas en position de force, Effie agissait encore de façon arrogante car, en tant que femme, elle n'avait ni la force de se battre contre une armée, ni le pouvoir de se soulever. Toutefois, ne voulant pas s'avouer vaincue, elle pensa que quitte à s'agenouiller et à salir sa robe blanche, autant lui cracher des répliques acerbes mais, masquées malgré tout. La mettre à terre, et puis quoi encore ? Ne pensait-il pas qu'un humain, qu'il soit du genre masculin ou féminin, avait tout de même une fierté, une dignité et une âme ?

— Pour vous répondre, votre Majesté, j'avais voulu me changer les idées. La veille, vous m'aviez annoncé que trop brutalement ces fiançailles. Je devais nécessairement me retirer afin d'assimiler ces nouvelles. Voyez, je suis fiancée à l'homme le plus important du pays et pourtant... Et pourtant, le monde n'a pas cessé de tourner. Alors, j'ai pensé que marcher dans le même sens que tourne l'univers ferait comme arrêter le temps. Après tout, je ne puis prendre congé sans en avertir les autres convives, n'est-ce pas ?

Elle lui mentit sans vergogne, usant de son don oratoire pour tromper le roi et le monde. Effie lui avait posé la question sur un ton mielleux, un ton qui disait qu'il n'avait que réagi excessivement pour une simple fuite. Ainsi, elle espérait que les gardes prennaient conscience de la situation actuelle car, tout cela était simplement ridicule, presque burlesque.

— La jeunesse... continuait-elle à voix basse. Ma jeunesse et la Votre seront perdus avec ce mariage, pourquoi vouloir à tout prix se faire empoisonnés, Sire ? Pourquoi vouloir me priver de mon seul bien ? Vous êtes Roi, vous êtes important et vous êtes riche et jeune. Et moi ? Qu'ai-je ? Mon père a voulu ces fiançailles car il a voulu votre richesse. Vous savez tout aussi bien que je ne vous apporterais rien d'autre qu'un enfant, et ensuite ? Je ne ferais que grignoter, petit à petit, votre habit d'or. Voulez-vous réellement cela ?

Effie avait commencé sa tirade en se montrant pathétique, voulant tirer la pitié des gens qui l'entouraient puis, elle poursuivit sur un ton déterminé dans le but de montrer son insurrection imminente. Elle ne se laisserait pas faire, elle haïrait l'homme qui lui faisait face jusqu'en Enfer.


[ Euuuuh, bah on peut les faire rencontrer maintenant si tu veux, ça me dérange pas. 8D
Par contre, je crois qu'il est rentré. XD ]

Dernière modification par taemi (2013-06-26 21:51:32)

~ Damon ~

Le jeune homme entra dans la grande-salle du château de Jamies. Une expression froide sur le visage et un sourire en coin, légèrement moqueur. Du regard, il chercha la silhouette ou la tignasse noire d'une certaine Victoire qui était aussi sa fiancée, de surcroît.

-Lady Victoire, susurra-t-il pour lui même. Où êtes-vous ?



-Vous êtes mon fiancé, et seulement ça ! Vous ne pouvez contrôler ma vie comme vous le voulez ! s'exclama-t-elle, enragée.

Le seul fait que François veuille l'empêcher de rentrer en contact avec Victoire, suffisait à la faire ragée et à la conforter dans l'idée de devenir amie avec cette femme ne serait-ce que pour contredire le souverain.

-Votre soeur m'a dit de ne pas accepter vos soit-disant ''marché'', je vais l'écouter. Si je vous ai écrasé le pied, c'est seulement que j'ai perdu le contrôle mais sachez que si vous voulez une autre preuve de cruauté envers votre personne, venant de ma part, vous devrez me pousser à bout car temps et aussi longtemps que je me contrôlerait je ne ferai plus rien ! affirma-t-elle en levant le menton.

Les paroles suivantes du suzerain lui glaçèrent le sang.

-Ma curiosité est assouvie mais avez-vous fait exprès de fiancer votre soeur à cet homme ?


Elle n'avait rien contre le dénommé Damon, en tuant Charles il n'avait que fait son devoir envers son pays, Mirianne le connaissaît même ! En tant que chef de commandement de l'armé Anglaise, il était au service de Mary qui était sa demie-soeur. Probablement, avait-elle même déjà jouer avec cet homme étant plus jeune !



Le roi continua de fixer sa fiancée, comme sourd à ses protestation.

-Vous mentez mal, dit-il tranqillement.

Il fit une pause avant de poursuivre, neutre.

-Vos yeux. Ils reflètent vos pensés véritables. Mais après tout, rien de plus normal ! (un sourire décontracté fit son apparition sur ses lèvres roses pâles) Même moi, après des années d'entraînement, je n'arrive pas contrôler mes iris !

Will retrouva bien vite son air sombre et noir, il s'approcha de la jeune fille, toujours maintenue à terre par les gardes, puis lui toucha le menton avant de lui lever un peu pour avoir ses yeux à la même hauteur que les siens.

-Maintenant, vous allez me dire la vérité ! ordonna-t-il d'une voix autoritaire et froide. Pourquoi vous êtes-vous enfuie, dîtes moi ? Vous vouliez fuir qui ou ... quoi ? demanda-t-il en transperçant la jeune fille du regard.



Que pensait réellement Edgar ? Son visage, quant à lui, était ilisible. Une tonne d'émotion contradictoire se mélangeait de façon inexpliquable en lui. Le jeune homme fronça les sourcils, perdu et peu habitué à ressentir se genre de chose. En secouant la ête, il entra dans la grande-saller avant de prendre place à la table du laird, ce qui était un honneur.

-Ah ... Qu'est-ce que j'ai fais ... ? se demanda-t-il à lui même d'une voix basse pour que seulement lui puisse l'entendre.