Pour plus tard dans la nuit!!!   
On revient avec Rachel ... Maggie ... en tout cas avec elle

Chapitre 74

Maggie regarda tout le monde autour d’elle qui restèrent sans voix devant une telle révélation. Elle attendait les remontrances ou la lapidation.   La vieille se mit à rire.
-Je savais que tu possédais des pouvoirs magiques comme plusieurs  qui vivent ici mais, je ne savais pas que tu étais si puissante, Mag… Rachel. Une des nôtre sait reconnaitre les magiciens par leur énergie et personne ne peut vraiment tout cacher alors … Quand tu es arrivée, on le savait tous.  C’est pourquoi je ne te faisais pas confiance et que je te regardais agir du coin de l’œil.  On attendait seulement le moment où tu te déciderais à tout nous avouer.  Tu n’es pas la seule à posséder des pouvoirs magiques dans ce village.  Lors du sermon de Pierre ce matin, tu as entendu plusieurs parler de leur origine magique.  Ma propre mère voyait l’avenir qui allait se passer et elle ne se trompait jamais.  Je ne possède pas un don si fort mais, je réussi parfois à voir les nombreux chemins tortueux que le futur peut prendre.
-Je ne dois pas attendre la lapidation, ria Maggie qui reprit les traits de Rachel en se secouant sous les yeux surpris de la foule.  Je crois que je n’aurai plus besoin de ce déguisement devant vous à l’avenir.  De plus, appelez moi par le nom que vous trouvez le plus approprié pour moi.


    Alors, la magicienne entendit son fils crié.
-Attention maman!
Elle se tourna vers le prêtre qui courait vers elle avec une seringue dans sa main droite.  Il voulait la piquer avec un produit transparent.  Elle savait que ce liquide lui arracherait ses pouvoirs magiques et elle ne désirait pas les perdre quand elle pouvait de nouveaux les utiliser librement.  Quand l’homme arriva à sa hauteur, elle se pencha et il termina sa course contre le corps de son compagnon qui ne portait pas la tunique du prêtre ordinaire.  La seringue entra dans le bras de celui-ci et le contenu dans sa circulation sanguine.  Celui qui reçu la piqure tomba sur le sol, inconscient.  Trois des quatre prêtres se sauvèrent du sens contraire à la forêt et le quatrième se jeta sur celui qui commençait à gémir de douleur.
-AIDEZ-LE ! cria-t-il.  C’est mon frère!
Rachel comprenant ce que cela voulait dire car, elle possédait elle-même une petite sœur, s’approcha de l’homme qui commença à pleurer.
-Dites nous tout ce que vous savez de cette potion maléfique!
-Madame, je n’en sais pas grand chose.  Les prêtres en chef gardent bien leurs secrets et je ne suis pas de la même caste qu’eux.
-Votre religion ressemble à plusieurs religions ensemble mélangées mais, passons.  Que savez-vous?
-La seule chose que je sais est que cette mixture doit aller dans les veines et celle-ci mange la magie du patient.  Si celui-ci ne possède pas de pouvoirs magiques, il ne se passera rien mais, s’il en possède, il les perdra ainsi que la vie.
-Tout ce que je possède est imprégné de magie et rien ne voudra toucher à ton frère, rétorqua la magicienne en pensant à ses armes inefficaces dans ce cas-là.
-Je pense savoir comment lui enlever cette chose dans les veines, dit une jeune femme blonde et mince qui avança vers les deux personnes accroupi près du malade.
-Comment? demanda le prêtre.
-Je viens d’une grande lignée de non magicien.  Je ne sais pas pourquoi mais, mes ancêtres détestaient tout ce qui touchaient aux arts occultes.  Si je suçais la potion, cela ne me toucherait pas même si j’en avalais, et votre frère pourra s’en réchapper.
-Cela faut la peine d’être essayé, qu’en pensez-vous?, dit Rachel.
-Vous me demandez mon avis? demanda le prêtre surpris.
-Bien sûr!  Cet homme entre la vie et la mort provient de votre famille.  Vous possédez un lien de sang alors, je pense que vous devez dire ce que vous pensez de l’idée de cette jeune personne.
-Je pense que cela aura une chance de fonctionner. 
-Quelqu’un a un couteau non magique, demanda la magicienne. 
À ce moment, le boucher du village tendit un couteau à la jeune femme qui approcha le tranchant de la peau de l’avant-bras recouverte de sueur du pauvre homme qu’elle trouvait beau.  Elle ne le disait pas mais, derrière son geste héroïque, elle espérait sauver la vie de cette personne et que celui-ci lui fasse la cour par la suite.  Rachel fit apparaitre, auprès de la jeune femme, un bol en lui demandant de mettre le liquide sortit des veines du malade dans ce contenant.  La magicienne espérait faire des tests et trouver un autre remède autre que sucer cette potion par une personne qui ne possédait pas de magie.

Pas vraiment non!!! 

Maintenant, on repart avec l'histoire qui touche ton meilleur :  Karl 


Chapitre 75

    Karl continuait son périple.  Il marchait depuis des heures et ne trouvait aucune trace de ce traitre de Pedros Sanchez.  Il marchait sur le bord de la forêt où sa présence pourrait signer son arrêt de mort avec l’enfermement des créatures fantastiques.  Il pensa à tous les endroits où ce pleutre pouvait se cacher mais, il ne voyait pas vraiment. 

    Tout à coup, il se retrouva entouré de gens qui ne semblaient pas lui vouloir du bien.  Avec leurs mines patibulaires, leurs habits déchirés et leurs nombres innombrables d’armes qui cliquetaient sur leurs hanches, Karl revit son passé devant lui.  Des mercenaires, environ une vingtaine, lui barrait le chemin où qu’il regarde.
-Bonjour, dit un homme qui semblait être le chef de la bande.  Vous sembliez perdu dans vos pensées, je ne me trompe pas?
-Vous avez raison.  Maintenant, j’aimerais que vous me laissiez passer.  Je recherche un homme et j’aimerais bien le retrouver rapidement.
-Je ne pense pas que vous retrouverez votre homme mais, votre mort, oui.  Je suis sûr que votre cadavre réjouira bien des gens qui voudront payer une bonne somme d’argent pour danser sur votre dépouille.  Nous savons qui vous êtes cher Roi.  Les créatures de la forêt près de nous voudrons bien nous remercier par des cristaux ou autres objets fabuleux.
-Je ne pense pas que les êtres vivants dans la forêt vous donneront quoi que ce soit pour mes ossements.  Seule Rachel décidera de tout faire pour recevoir mon cadavre mais, elle reste introuvable. 
-Nous la débusqueront si elle peut …
-D’accord, je vois que vous ne m’écoutez pas.  Selon les codes des mercenaires, je peux vous lancer un défi.
-Vous n’êtes plus un mercenaire!
-Je le suis encore mais, je me suis rangé.  Un mercenaire reste un mercenaire jusqu’à sa mort.  Alors, relevez-vous mon défi?
-Est-ce que j’ai le choix?  Si je ne le relève pas, je perdrais tout.
-Voilà!  Un combat à mort à l’épée.  Si je gagne, je recevrais tout ce qui vous appartient et si vous gagnez, vous pourrez disposer de ma dépouille comme cela vous tente.  Ce n’est pas mon corps froid qui vous intéresse?
-Bien sûr mais … vous possédez une épée empoissonnée et je ne survivrais pas longtemps si vous l’utilisez durant notre combat.
-Je l’utiliserai mais, je l’enroulerai d’un écran qui empêchera le poison d’agir.  Nos chances seront égales à ce moment.
-Et pas de tour de magie non plus.
-D’accord.  Vous êtes dure en affaire!
-Je ne veux pas mourir inutilement à cause d’une tricherie de votre part.  Je sais que si vous utilisez votre magie et votre épée, mes chances sont minces de remporter ce défi contre vous.
-C’est pas faux!  Alors quand allons-nous effectuer la danse de la mort?
-Que diriez-vous  de demain?   Nous mangerons, ce soir, le dernier repas d’un de nous.  Qu’en dites-vous? 
-Cependant, je dois …
-Écoutez, si vous mourrez demain, vous ne pourrez plus le chercher réellement.
-Pensez bien que, nous les magiciens, pouvons faire bien des choses malgré la mort!
-J’ai entendu parler de votre femme qui est revenue d’entre les morts sous la forme d’une louve blanche.
-Oui et que de souvenirs dans cette partie de notre vie commune.
-Racontez nous cette histoire.  Vous devez en avoir une panoplie d’histoires bizarres, dit le chef en tendant la main à l’ancien mercenaire. 
Karl les suivit sans prendre la main de l’homme.  La lune commençait son ascension dans le ciel de décembre.  Plusieurs aujourd’hui devait fêter la naissance du Dieu cornu.  Il pensa à sa femme qui lui avait brisé le cœur.  Il se demandait si elle se trouvait, en ce moment, dans les bras de ce jeune homme.  La jalousie étreignit son cœur à nouveau.  Il changea ses idées et s’assit sur le sol, auprès de ces hommes endurcis par la vie, autour d’un feu.  Malgré le froid ambiant de l’hiver, personne ne semblait le ressentir.  Ils mangèrent tous en écoutant les histoires que racontaient Karl.  Les guerres, son amour pour Rachel et toutes ses péripéties qui semblaient si incroyables même pour celui qui les relatait.

Un duel est un duel et il ne peut rien faire contre.  S'il ne veut plus se battre, il perdra tout!!!  Honneur et place parmi ses hommes. 

Retournons dans l'histoire d'Aria qui vit un Noël assez bizarre avec son fils qui fête son  premier Noël. 

Chapitre 76

    Aria coucha Flynn auprès d’elle et elle utilisa le flan de Rainbow comme d’un oreiller. 
-Fais attention pour pas que ta tête tombe durant ton sommeil, ria l’unisus en posant sa tête sur le sol pour dormir.
-N’aie pas peur pour moi, répondit la jeune mère, je suis faite forte.

    Alors, sous la lueur des étoiles et de la lune, les trois s’endormirent.  La journée, forte en événement divers, avait sapé toute leur énergie.   Le vent souffla tranquillement dans cette forêt où la neige ne tombait jamais.  Les fleurs, autour des trois endormis, se balançaient sous le rythme des chants des criquets.  Tous semblaient calmes.

    Alors, sortant de derrière un arbre plusieurs fois centenaires, un wyverne vert s’envola vers les trois endormis.  Le vent le soulevait et il essaya de ne faire aucun bruit.  Cependant, quand il atterrit près de ses futures victimes, celles-ci sentirent les vibrations et se réveillèrent en sursaut. 

    La jeune mère se mit à crier devant une telle apparition.  Elle savait que cette créature mangeait de la viande et que des humains pouvaient apparaitre dans son menu.  Rainbow prit les choses en main et ordonna à Aria d’aller se cacher dans les bois environnants avec son fils.  L’unisus connaissait bien les wyvernes et savait que leur sang ainsi que leur queue contenaient un poison dont  personne ne connaissait l’antidote.  Il s’envola en regardant l’ennemi approché de ses deux protégés. 

    Aria, quant à elle, courait le plus rapidement  possible.  Elle serrait Flynn contre son sein et pria les dieux et déesses de Pierre pour qu’il protège le fruit de ses entrailles. Sa mort ne la dérangeait pas mais, elle voulait que son fils vive une vie longue.  Elle voyait les arbres devant elle qui élevaient hauts leurs branches qui la protégerait de cette créature carnivore.  Elle en savait peu sur cet être volant mais, elle reconnaissait les dents carnassières qui bordaient sa gueule grande ouverte. 

    Alors qu’elle arrivait au bord des arbres, le wyverne s’envola et atterrit entre elle et l’entrée de la forêt.  La jeune femme tourna des talons rapidement pour continuer sa fuite vers l’autre côté du champ de fleurs.  La créature ouvrit la gueule et dirigea sa tête vers Aria. 

    Tout à coup, le wyverne vert reçu un coup de corne dans son œil droit.  Cet objet lui perfora sa pupille et il perdu la vue de son côté droit. Rainbow redressa son vol pour donner un autre coup mais, le reptile le prit de court. Celui-ci ouvrit ses grandes ailes vertes et se lança à la poursuite de cet impudent.  L’unisus manqua un virage et il reçu la tête du wyverne directement dans son ventre.  Il en perdit le souffle et s’écrasa sur le sol.  Une de ses ailes pendait lamentablement sur le côté de son corps et il perdit connaissance.  La jeune femme courut vers son ami et vit qu’il respirait.  Elle sut qu’elle ne pouvait pas laisser ce monstre avaler son protecteur sans rien faire.  Elle prit une branche d’arbre qui trainait près de Rainbow et  la leva pour se protéger.  L’être carnivore se mit à rire et atterrit près de ses victimes sans défense.
-Éoile, dit l’enfant en montrant un point scintillant au-dessus d’eux.
-Je n’ai pas le temps de regarder les étoiles Flynn, je dois essayer de sauver nos vies dans un combat très inégal.
-Je dois dire que je partage ton opinion, grogna la créature en s’avançant vers eux.
Il se léchait déjà les babines en passant à ce repas.  Il ne pouvait plus voir de son œil droit mais, il digérerait ses proies pendant quelques mois.  Il arracha la branche que tenait Aria devant elle et ouvrit sa mâchoire en laissant sortir sa langue bifide.  L’étoile de Flynn entra dans la gueule béante du monstre.  La jeune femme n’en crut pas ses yeux en voyant ce phénomène.

    Alors, elle vit le wyverne reculé et toussé.  Du sang sortait de sa gueule et de ses naseaux.  La mère recula en voyant le sol fondre sous ses gouttes empoisonnées.  Le monstre hurla et tomba sur le sol, raide mort.  Aria vit la fameuse étoile qui s’approcha d’eux. 
-Bonjour, dit une petite voix.
La jeune femme regarda mieux cette lumière et elle remarqua un homme miniature qui portait un pantalon et une chemise découpés dans un pétale de rose.  Il portait les cheveux courts bruns et tenait une petite épée qu’il essuyait avec un tissu étrange.  Le sang du wyverne ne semblait rien faire à cette guenille. 
-Bonjour, répondit machinalement Aria. 
-Je voyais que vous aviez besoin de mon aide.  Je viens de la part de Célesta qui recherchait son fils.  Elle sait qu’il peut se laisser distraire par n’importe quoi.  Cependant, je ne m’attendais pas de la voir évanouit avec une femme qui le protège. 
-Vous connaissez Rainbow?
-Et comment.  Nous avons été élevés ensemble dans la clairière de sa mère.  Je ne compte plus le mauvais tour qu’on faisait aux autres fées et sirènes dans notre jeune temps.  Je fus très triste quand il m’apprit qu’il voulait visiter le monde extérieur.  Je ne pouvais pas le suivre avec mes ailes dans le dos et ma taille. 
-J’avoue qu’on ne voit pas souvent des … fées à l’extérieur de cet endroit. 
-Depuis que Rachel détient le trône, nous pouvons sortir mais, depuis la disparition de notre reine, nous nous cachons à nouveau.  Toutes les créatures trouvées en dehors de la forêt sont enfermées dans les geôles du château.  En tout cas, je ne pense pas que mon histoire  vous intéresse. 
-J’aime bien les histoires mais, je crains que d’autres monstres viennent essayer de manger notre ami commun si on le laisse là trop longtemps.
-Je vais aller chercher des amis pour nous aider à transporter notre inconscient.  Je peux vous laisser seul quelques instants.  Je suis très rapide et je pense bien qu’ils viendront nous prêter main forte.
-Je vous attends.

    Alors, la fée disparut.  Quelques minutes après, la jeune femme entendit des sabots tambourinés le sol.  Elle poussa un cri en voyant, à la frontière des arbres, deux silhouettes moitié homme moitié cheval. 
-Ne criez pas madame, dit une des créature en approchant d’Aria.  Je me prénomme Jo, roi des centaures et voici mon fils, Orion.
-Vous êtes des … des … des.
-Des centaures madame, répondit le plus jeune des deux.
Jo portait des cheveux longs blancs et Orion des cheveux bruns en bataille.  Les deux possédaient un corps de cheval brun.  La mère de Flynn respira un bon coup avant de  se décider à parler.
-Vos majestés, je vous remercie de bien vouloir nous prêter assistance devant notre énorme problème, dit-elle calmement.
La fée revient et ria en voyant les paroles cérémonieuses que prenaient cette humaine.  Elle n’arrêtait pas de le surprendre.  Si seulement elle était née fée, il se serait laissé tomber sous son charme mais, humaine, il ne pouvait rien y faire.  Même si, plusieurs de ses amis franchissaient ce pas, lui voulait marier une vraie fée comme lui.
-Notre ami Actarus la fée, nous disait que nous devions amener des blessés jusqu’au Grand chêne. 
-Rainbow ne peut pas se porter seul, dit-elle en montrant son ami toujours inconscient.  Cependant, moi je peux marcher avec mon fils.
-Orion, tu t’occupes du cheval, dit le vieux centaure.  Pour vous, savez-vous monter à cheval?
-Cela fait longtemps mais, cela ne devrait pas poser de problèmes.
-Vous devrez bien tenir votre enfant.  Un centaure est rapide comparé au cheval humain.  La seule personne qui monte parfois sur mon dos est ma sœur Samantha.
-Une centaure monte sur votre dos?
-Non!  Ma sœur est une humaine.  Ma mère possédait deux jambes comme vous.  Elle est morte en nous donnant naissance.  Rachel l’a accouché.  Depuis, notre père est partit rejoindre celle qu’il n’a jamais oublié et je suis devenu le roi des centaures.  Bizarre de penser que nous avons presque le même âge que celle qui accoucha notre mère.
-Plus rien ne m’étonne ici!  Je crois avoir mon compte avec les affaires étranges, rétorqua la jeune femme.
-Papa, l’unisus est sur le chariot et celui-ci est accroché après mes épaules, dit le fils du centaure.
-Montez madame et accrochez-vous bien!
Aria monta sur Jo qui s’accroupit et les deux centaures partirent rapidement vers le centre de la forêt.  Les étoiles commençaient à blêmir dans le ciel. 

La jeune humaine poussa une exclamation d’admiration en voyant le Grand chêne et sa cour.  Célesta s’élança vers son fils qui reprenait tranquillement ses sens.  Aria et Flynn s’approchèrent du vénérable de cet endroit fantastique. 
-Bienvenu!  Faites comme chez vous!  Je pense que vous tombez de sommeil alors, dormez entre mes racines.  Personne ne vous dérangera.
Les deux humains s’endormirent rapidement.

L'histoire ne le dit pas.  Je pense que les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de la vie de la soeur humaine du roi des centaures.  Moi, je pense qu'elle vivrait avec les hommes mais, tres près de la forêt pour aller rentre visite à son frère de temps en temps.  Mariez avec un homme, elle cacherait sa partie magique pour ne pas perdre l,amour de cet homme     On peut inventer une vie à Samantha comme on veut sans se tromper.  Je ne me suis pas tourner vers elle car, je ne voyais pas l'intérêt d'en parler dans le roman.  Tu trouves que cela manque???

On retourne avec notre chère Rachel(ma préférée)!!!

Chapitre 77

    Le soleil se levait sur le village chrétien.  Rachel chantonnait en se rendant à l’hôpital où se reposait le magicien.  Elle voulait savoir si celui-ci se trouvait hors de danger.  Le frère du malade l’accueillit avec un sourire aux lèvres.  Elle comprit que sa vie ne vacillait plus entre la vie et la mort.  Elle entra dans la chambre et vit, assit sur une chaise, au chevet du patient, la jeune fille qui lui avait sauvé la vie.
-Mon frère va très bien, dit celui-ci.  Il reprend un peu d’énergie de son aventure.  Les trois autres prêtres ont disparu et je resterai ici maintenant.  J’irai chercher ma famille et nous emménagerons dans ce village tranquille.
-Je suis heureuse de vous entendre dire cela.  Cependant, je me posais quelques questions à part l’état de santé de votre frère.
-Lesquelles?
-Un magicien nait, habituellement, d’un magicien.  J’ai entendu quelques cas où des parents sans magie ont eu un enfant possédant des pouvoirs magiques mais, cela est très rare.  De plus, ce jeune homme possède un grand pouvoir.
-Nos parents étaient magiciens.  Nous sommes cinq enfants mais, seulement mon frère a hérité des pouvoirs parentaux.  Je suis devenu prêtre pour que ma famille ne manque de rien.  Mes trois sœurs sont devenues des mères de famille et survivent bien grâce à moi.
-Vos parents possèdent des pouvoirs magiques et vivent parmi les Prieurs?
-Je dois vous dire que chez les Prieurs, nous avons plusieurs niveaux.  Il y a les prêtres en chef qui détiennent tout les pouvoirs de vie et de mort sur chacun d’entre nous.  Il y a ensuite les prêtres qui essaient d’aider tout le monde mais, leur fidélité va surtout vers leur famille.  Nous ne pouvons pas nous marier , ni avoir des enfants reconnus.  Il y a les sœurs.  Celles-ci doivent avoir des enfants autant que les autres.  On dit que c’est le Saint Esprit qui les engrosse mais, tous savent que ce sont les prêtres en chef qui s’amusent avec elle.  Ensuite, il y a les pères et les mères de famille qui meurent, la plupart du temps, de faim et de maladies.  C’est triste.  Il y a aussi les enfants.  Les femmes, quand elles sont en âge d’avoir des enfants, doivent avoir des enfants touts les ans.  Si la femme meurt, l’homme doit se remarier rapidement pour continuer sa lignée.  Vous devez comprendre qu’il n’y a pas assez d’hommes pour toutes les femmes alors, certains hommes ont le droit d’avoir plus qu’une femme.  Le dernier niveau, qui est aussi un niveau à part, sont celui des magiciens.  Ceux-ci sont bien nourris et ne sont pas obligés d’avoir des enfants à toutes les années.  Cependant, ils doivent utiliser leurs pouvoirs magiques aussitôt qu’un prêtre leur ordonne. Ils ne peuvent pas refuser même si c’est la mort qui les attend.  Mon père est mort en effectuant un sort de téléportation pour empêcher ma mère de mourir en la faisant.  Il faut dire que ma mère est très faible.  C’est elle qui devait venir avec nous mais, mon frère s’est proposé pour l’empêcher de mourir par manque d’énergie.  Cependant, en faisant cela, mon aîné devient un magicien en fonction et doit, maintenant, user de ses pouvoirs magiques quand un prêtre lui ordonne.
-Assez horrible comme hiérarchie!
-Vous n’avez pas idées.  Souvent je suis intervenu pour que les prêtres demandent à d’autres magiciens que mes parents. 
-Pourquoi vos parents restaient auprès des Prieurs?  Ils pouvaient venir vivre à Orée! 
-Mes parents sont des déserteurs.
-Des déserteurs?
-Lors de la dernière bataille, ma mère portait mon frère ainé dans son ventre.  Elle craignait que vous perdiez la guerre et elle ne voulait pas perdre son enfant. 
-Je comprends, répondit Rachel.
-Laissez moi vous racontez notre histoire.
-Je vous écoute.  Cependant, on devrait peut-être s’asseoir, dit la magicienne en faisant apparaitre deux chaises  du côté opposé à la jeune fille assit près du lit de celui qui dormait paisiblement.
-Vous utilisez votre magie?  Plusieurs me disaient que vous ne faisiez plus de tour de magie depuis votre arrivée dans ce village.
-Je sens que je peux les utiliser à nouveau.  Avant, j’avais peur de ce que ces gens penseraient de moi en connaissant mon secret.  Je ne savais pas s’il voudrait ma mort.  Maintenant, je sais qu’il m’accepte comme je suis.  Je craignais aussi que les trois autres dragons me retrouvent et détruisent cet endroit.  Je ressens que, de ce coté-là, je ne dois plus les craindre.
-Il faut souvent croire ce que nous dises la petite voix en nous.
-Cette petite voix est une forme de magie.  Notre ange gardien qui nous parle par des paroles sans voix.
-Je vous croie.  J’aimerais bien vous racontez mon histoire mais, je me sens honteux des gestes que mes parents ont fait.  Ces choix n’auraient pas été les miens. 
-Il ne faut pas juger ses parents.  Leurs actes ne sont pas totalement condamnables.  Je dois dire que quand je me tenais devant ses chars d’assauts et ses avions, je pensais aussi ne jamais revoir mes chers enfants. 
-Ma mère ne s’est pas battue.  Elle est restée auprès d’Ashlee pour aider les blesser.  Elle ne voulait pas perdre son premier enfant qui dort à côté de nous en ce moment.  Quand ils se cachèrent tous dans la forêt et qu’ils virent l’impasse devant vous, ma mère et mon père ont décidé de mettre les voiles. Ils craignaient que vous perdiez la guerre et que …  elle voulait voir son enfant naitre et être heureux.  Elle voulait lui donner une vraie vie loin de tous ces problèmes. 
-Je comprends.  Moi-même, ne pas m’être retrouvé dans ma situation, j’aurai eu l’idée de partir pour retrouver mes enfants.  Cependant, je me trouvais devant cette armée et je ne pouvais pas m’enfuir.  Sinon, tous auraient fui.
-Ma mère a pris cette décision et quand elle sut que vous étiez assis sur un trône, que vous aviez gagné la guerre …  elle s’en ait voulu.
-Pourquoi ne pas être revenu auprès de moi dans ce cas?
-Elle craignait votre réaction.  Mon père aussi.  Ils avaient peur que vous les châtié, que vous leur enlevez ce pourquoi ils avaient quitté vos rangs.
-Je n’ai jamais enlevé d’enfant à leur mère.
-Ils ont aimé plus se faire utiliser par vos ennemis que d’implorer votre pitié.  Nous avons souvent demandé à nos parents de nous amener vers vous.  Nous voulions plaider pour eux mais, ils ne voulaient pas. 
-Plusieurs ont eu peur mais, j’ai pardonné à tous car, je sais que j’aurai peut-être fait la même chose dans leurs cas.  Si vous et votre famille voulez, vous pouvez tous venir vivre dans la ville d’Orée quand cette malédiction et tous ces problèmes seront finis. 
-Il faudra convaincre ma mère.
-Nous verrons à ce moment-là.  Je ne puis pas faire beaucoup de promesses tant que je ne sais pas ce qui se passe du côté de mes amis.  J’aimerais tellement qu’ils soient à mes côtés et qu’ils n’essaient plus de me tuer.

Tout à coup, ils entendirent des cris venant de l’extérieur de l’édifice.  Rachel se leva suivit du prêtre.  La salvatrice resta auprès de celui qui lui devait la vie.  Quand les deux personnes sortirent, ils furent aveuglés par le soleil qui représentait midi.  La magicienne ne pensait pas qu’autant de temps avait passé sans qu’elle s’en rende compte.  En bonne compagnie, on ne voit pas le temps passé.  Elle regarda pour trouver ce qui causait un tel émoi dans la population. Elle vit un torse et une tête de femme supportés par un corps de cheval.  Une centaure! 
-Laïla, cria la magicienne en reconnaissant sa bonne vieille amie.
-Rachel, cela fait tellement longtemps.
-Quelques mois, presque un an que je me suis sauvée de mes propres amis et de mon cher mari.
-Ne t’en fais pas avec cela, il y a plus grave.
-Je ne vois pas ce qui pourrait me causer plus de problèmes que cette histoire de fou.
-L’événement dont je viens d’entretenir découle de ce que tes amis ont fait du royaume depuis ton absence.
-Qu’on fait mes chers amis pour détruire tout ce que j’ai construit.  Je sais que leurs gestes sont soufflés par l’homme qui leur a donné une potion mais malgré tout, ils doivent savoir marcher parfois sans lui.
-Cela ne touche pas vraiment le fait qu’il pense par eux ou non.  Le Grand chêne veut te rencontrer pour te parler des nouveautés sur ce sujet.
-Je ne sais pas si je peux m’y rendre.  Les autres auront plus de facilité à me retrouver auprès de mon vieil ami.
-N’aie crainte!  Crois-moi si je te dis qu’ils ne pourront pas te faire de mal avant longtemps. 
-Je te suis.  Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu.
Je peux venir avec toi maman, demanda une voix masculine.
-Pierre, je pensais que tu pourrais rester ici et …
-Je veux revoir les êtres qui peuplaient mon enfance.
-D’accord.  Dinons et ensuite, nous irons visiter un vieil ami.  Tu veux te joindre à nous pour le dîner Laïla.
-Bien sûr ma reine!

    Rachel prit congé du prêtre qui repartit auprès de son frère et elle partit à l’Église pour dîner avec une centaure et son fils.  Elle se sentait revivre.  L’aventure revenait reprendre ses droits sur sa vie et cela la fit sourire.  Elle commençait à ankyloser dans ce village.

Samantha n'a pus vraiment un grand rôle dans l'histoire.  Je dois laisser une place pour l'imagination des lecteurs.     
Pour les parents, ils craignaient tellement la colère de Rachel qu'ils aimaient mieux mourir que l'affronter. Ils pensaient ainsi protéger leur famille mais, quand ils ont compris leur bévue, ils étaient trop faible pour se sauver eux et leur famille. 

On retourne avec ton préféré, Karl.

Chapitre 78

    Le soleil se levait et les mercenaires, déjà debout, formaient un cercle sur le sol à la craie pour les combattants.  Ils savaient tous que deux entreraient mais, qu’un ressortirait et deviendrait ou resterait leur chef.  Il se tenait tous debout autour du cercle et donnait des coups sur leurs boucliers à l’aide de leurs armes.  Karl sortit son épée noire à la lame rougeoyante.  Tous restèrent sans voix en voyant réellement cette arme légendaire et si mortellement belle.
-Vous me certifiez que son poison ne m’atteindra pas, demanda pensivement le duelliste.
-Ne craignez rien d’elle.  J’ai usé de magie pour que le poison quitte sa lame durant notre duel.  Vous voyez,  elle reprend une couleur normale.
En disant cela, la lame prit une couleur argenté. 
-Le rouge indique que le poison coule sur elle et dans le sang de ceux qui la côtoie de trop près.  Quand elle reprend cette couleur anodine, il n’y a plus de danger, expliqua l’ancien mercenaire.
-J’aime mieux cela.  En garde, dit le chef en levant sa propre épée au fil tranchant mais à la garde cabossée. 

    Les deux hommes placèrent leurs épées sur le tranchant de l’autre et baissa la tête en signe de salutation.  Ils sautèrent alors un pas en arrière et se mirent en position de combat.
-Voyons qui saura terrasser l’autre, dit le chef des mercenaires.  J’ai la jeunesse et vous avez la sagesse.
Karl fit une feinte qui laissa son flanc gauche découvert.  Il voulait essayer de faire en sorte que son adversaire l’attaque à cet endroit pour lui donner un coup de l’autre côté.  Cependant, cela ne se passa pas comme il l’espérait.  L’autre attaqua mais, il se déplaça de côté ce qui empêcha l’ancien mercenaire de faire ce qu’il pensait.  Cela se conclue par une blessure sur le flanc gauche de Karl.  Au moins, cette plaie ne toucha que le tissu et l’épiderme.  Malgré tout, le sang tomba sur le sol et son ennemi sourit devant cette parade.
-La vieillesse vous empêche d’être rapide le vieux. 
Le roi ne releva pas la remarque et passa à l’attaque.  Les deux armes se retrouvèrent au centre des deux duellistes et lancèrent des éclairs devant la force de l’impact.  Karl releva son épée et essaya d’attaquer le côté droit de son adversaire qui, le voyant venir se tourna pour donner un autre coup mais, l’ancien mercenaire se baissa et donna un violent coup de poings entre les deux jambes de l’homme qui s’écroula sous la douleur.
-C’est pas du jeu, dit-il en se tenant l’entrejambe.
-Rien ne l’interdit, ria le roi. Alors, suis-je encore si vieux que cela? Je vais te laisser quelques minutes pour récupérer  de ce coup vicieux.  Quand tu te relèveras, on recommencera.
Les autres mercenaires autour d’eux riaient devant cette tournure inhabituelle d’un  tournoi à la mort.  Quelques minutes suffirent au chef des mercenaires pour se relever à l’aide de son arme.  Il leva son épée et pensa à ne pas juger cet adversaire à la légère.  Les deux duellistes se remirent en position de combat.  Karl sauta de côté rapidement durant que l’autre fonçait vers lui.  D’un rapide tour de poignet, il fit une longue estafilade sur le flanc exposé.  Le sang tomba sur le sol.  Ensuite, les deux hommes échangèrent des coups d’épée mais, l’autre arrêtait toujours les coups.  « Défense et, quand tu vois une ouverture, lance toi.  La patience paie toujours. »,  disait souvent Rachel quand il se pratiquait ensemble.  Karl eut un pincement au cœur en pensant à sa femme.  Il ne vit pas le chef des mercenaires levé son épée pour lui couper le bras gauche.  Le roi arrêta son adversaire grâce à son arme mais, une coupure grave en résulta.  Il eut presque le poignet gauche sectionné.  Il regarda cette blessure qui pouvait lui coûter la victoire si ce duel ne finissait pas bientôt.  Alors, il joua le tout pour le tout.  Rachel lui montrait des passes d’armes incroyables et il pensa qu’il devait en essayer une pour se sortir de cette impasse.  Il leva son épée qui captura un rayon de soleil et qui aveugla son adversaire.  Karl fit une slip et coupa son adversaire au niveau des hanches.  Il coupa presque son  duelliste en deux.  Le chef des mercenaires tomba sur le sol.  Son sang se répandait dans l’arène improvisée. 
-Je suis heureux que se soit toi qui m’enlève la vie, souffla le mourant.  Je sais que tu es un combattant émérite. 
-Meurs en paix mon ami.  Je m’occuperais bien de tes hommes.
À ses mots, l’ex-chef expira son dernier souffle.  Karl se pencha au-dessus du mort et lui ferma les yeux.  Tous baissèrent les yeux et gardèrent le silence en signe de respect.
-Nous allons lui donner tout les privilèges dus à son rang et à son courage.  Nous allons l’enterrer et demain, nous partirons à la recherche de Pedros Sanchez, ordonna le nouveau chef des mercenaires.
Personne ne dit un mot et suivirent les ordres sans rouspéter

Je suis d'accord avec toi!!!  À part Rachel, je ne vois personne qui voudrait contredire Karl!!!! 

Retournons voir la magicienne Rachel qui commence à lier avec une autre histoire 

Chapitre 79

    Le dîner finit, Pierre se prépara pour aller se promener dans la forêt de son enfance.  Il se souvint de toutes ses années où il se promenait avec sa mère et qu’elle lui présentait ses amis.  Il connaissait plusieurs créatures et il comprit  pourquoi il ne craignait pas la forêt comme les habitants du village.  Ils sortirent tout trois de l’Église durant que Médora restait dans le village pour protéger les  villageois d’un possible danger.  Laïla ouvrait la marche suivit de Rachel et le jeune homme regardait autour de lui et retrouvait les odeurs de sa jeunesse.  Ils arrivèrent rapidement au milieu de la forêt où trônait le chef de l’endroit ;  le grand chêne.  On voyait les fées qui vivaient dans les branches et les sirènes qui pataugeaient dans l’eau qui entourait l’île où vivait cet être que Rachel avait sauvé à l’aide d’un gland de son aïeul tué par les créatures qui peuplaient le coin maudit.  Les démons et autres monstres ne vivaient plus vraiment à cet endroit depuis la fin de la guerre qui amena la magicienne sur le trône.  Ils se promenaient où ils voulaient et, tant que leurs actes ne faisaient pas de mal à personne, ils pouvaient  les effectuer. 
-Rachel, je ne pensais pas te voir sous ta vraie apparence, dit télépathiquement l’arbre que tous entendirent.
-Les gens du village où je vis m’ont démasqué alors, je peux utiliser ma magie pour autre chose que maintenir cette forme que je n’aimais pas vraiment, répondit la questionnée.
-Je vois que le grand air te fait du bien, dit une licorne en approchant.
-Cela fait longtemps Célesta.  Je pense que je ne t’ai pas revu depuis ma dernière transformation en louve blanche quand les dieux et déesses maintenaient la magie pour que je prenne cette forme.
-Tu sais que je n’aime pas vraiment sortir de ma prairie.  J’aime bien être chez moi mais, des événements horribles appellent mon aide. 

    Pierre n’écoutait plus vraiment la discussion qui se passait.  Il remarqua une femme de son âge qui semblait se cacher de lui.  Ils voyaient des cheveux bruns qui volaient au vent quand celle-ci couraient vers une nouvelle cachette.  Une nymphe ne se cachait pas des magiciens ainsi ni des enfants de ceux-ci.  Il remarqua de quelle côté elle alla et se plaça dans sa trajectoire.  La jeune femme s’écrasa sur son torse.  Elle leva les yeux noisette et Pierre en resta sans voix.
-Tu es morte! s’exclama-t-il en se reculant.
-Pierre, est-ce que ça va? lui demanda sa mère en l’entendant pousser cette exclamation.
-Je ne sais vraiment pas.  Les morts peuvent-ils revenir à la vie?
-Bien des choses sont possibles mais, les morts aiment bien rester morts donc, on ne les achale pas trop.
-Pierre, dit l’apparition, je ne suis pas morte. 
-Mais pourtant … on m’a dit que tu t’étais sauvé et … le désert ne pardonne pas … tu …
-J’aime t’entendre bafouiller mon chéri, dit-elle en s’approchant de cet homme qu’elle aimait.
-Aria, je pensais que tu …  J’ai pleuré ton départ … je pensais que je ne te reverrais plus jamais …
-Aria? demanda Rachel en s’approchant de son fils pour voir ce qui se passait réellement.
-Madame, je sais que vous ne me connaissez pas mais, je me prénomme Aria.  La dernière fois que nous nous sommes vus ne fut pas la meilleure journée pour rencontrer une personne.  Cependant, les truands décidèrent d’amener ce qui illumina ma vie dans les cavernes.
-Madame?  Appelle-moi simplement Rachel comme tout le monde.  Je ne suis pas toute puissante!
-Pour les Prieurs, vous êtes l’incarnation du mal mais, pour moi, vous êtes celle qui a engendré l’homme de ma vie.
On entendit alors un bruit de bébé qui pleura.
- Excusez-moi!  La nature m’appelle, ria la jeune femme en prenant son enfant de derrière l’arbre où il dormait.
-Tu as un bébé!  s’exclama le curé.  Quel âge a-t-il?
-Tu es le seul homme dans ma vie donc, devine de qui il est. 
Pierre s’approcha de l’enfant et reconnu sa couleur de cheveux et les yeux d’Aria. 
-Ppa, dit l’enfant en tendant sa main vers le jeune homme qui se mit à rire.
-On dit toujours que la vérité sort de la bouche des enfants, répondit Rachel en regardant le bambin.  Je ne pensais pas être grand-mère aujourd’hui.
-Gand-maman, dit le bébé en tendant la main vers la mère de Pierre.
-Je pense que je vais aimer ce petit galopin, ria la reine.  Je peux le prendre.
-Bien sûr, dit Aria en tendant le poupon.
-Je vais m’occuper de … de …
-Il s’appelle Flynn.
-Je vais m’occuper de Flynn durant que vous vous retrouver.  Je pense que vous avez écouté le film « Raiponce »?
-Oui avec un certain de vos amis, Daymon.
-Comment va-t-il?
-La dernière fois, il m’a dit de lui lâcher la main durant une téléportation vers la ville Orée.  Le grand chêne va vous en parler, les choses ne vont pas bien dance ce coin de pays.
-Ça va si mal que ça? demanda Rachel en se tournant vers son ami l’arbre.
-Tu n’as pas idée!  Un de nos espions revient de ton palais et les nouvelles ne sont pas encourageantes, répondit le roi de la forêt.  Karl a fait enfermer Éric et Hélène ainsi que Crack pot qui, soit dit en passant, ne possède plus aucun pouvoir magique.
-QUOI?
-Personne ne sait ce qui s’est passé.  Elle est devenue une chihuahua normale.
-Je dois dire que comme je la connaissais avant sa transformation en chienne magique, ceux qui vivent auprès d’elle doivent la trouver casse pied.
-Ce n’est pas tout.  Karl a fait enfermer toutes les créatures qui se trouvaient sur le territoire d’Orée ainsi que celles qui décidaient de s’y rendre.  L’ordre d’enfermer nos amis tient toujours malgré le fait que ton époux se promène quelques parts dans la nature.   Ce sont tes enfants qui tiennent les rênes du pouvoir et ils sont au désespoir car, ils ne peuvent pas détruire les ordres donnés aux gardes avant le départ du roi. Cela ne fait pas beaucoup de temps mais, ils commencent à espérer le retour d’un de leurs deux parents.
-Dois-je entendre d’autres mauvaises nouvelles?
-Excuse moi mais oui. Je déteste être celui qui donne les mauvaises nouvelles mais, il faut bien que quelqu’un se dévoue.   Le peuple des forêts grogne.  Ils sont choqués des actes de ceux qui détiennent le pouvoir.  Ils veulent s’attaquer au palais, te retrouver et te remettre sur le trône.  Ils disent que c’est toi qu’ils ont élu reine et non Karl qui se trouvait là car tu l’aimais.  Célesta, Laïla et moi sommes arrivés à calmer le jeu mais, cela résistera jusqu’à ce que l’été revienne.
-Que puis-je faire?
-Rien, répondit Célesta en voyant le désarroi sur le visage de sa vieille amie.  Mon fils servira de pigeon voyageur …
-QUOI? s’écria Rainbow en trottant vers eux.
Sa mère avait guérit ses blessures et celui-ci venait de se réveiller en entendant l’épellation que sa salvatrice venait de lui donner.
-Un unisus?  Comment?
-Longue histoire.  Cependant, le fait est là.  Mon premier enfant fut cet étalon étourdi qui s’amuse dans le monde des humains avec les petites juments qu’il y trouve.
-J’aime donner un peu de moi à celles qui m’aiment.
-Tu vas me faire devenir plus blanche que je le suis déjà, rétorqua Célesta.
-Il semble un drôle de moineau celui-là, ria Rachel.
-Encore une histoire d’oiseau!  Je ne possède pas de becs à ce que je sache, se choqua le jeune unisus.
- Rainbow, calme-toi, dit Aria en voyant son ami frustré.  Elles rient!  Elles s’amusent à tes dépends.  De plus, tu ne leur fait pas bien peur malgré tes sabots et tes ailes multicolores.
-Elles devraient me craindre.
La magicienne s’approcha de l’unisus et se transforma en louve blanche.  Rainbow se mit à hennir de terreur en voyant cet animal retroussé ses babines et en le regardant avec un air affamé. La jeune licorne noire à la corne torsadée blanche et aux ailes arc-en-ciel  se tourna pour donner un coup de sabots à son agresseur.  Rachel claqua ses doigts de louve et l’unisus ne pouvait plus bouger.
-Je crois que je vais arrêter de lui faire peur sinon il va mourir d’une crise cardiaque, dit la magicienne en reprenant sa forme première.
-Où est le loup? demanda Rainbow paniqué.
-Je voulais te montrer que je ne suis pas une petite fille qui tremble devant une créature comme toi, répondit la reine en caressant les ailes multicolores.
-C’était vous?
-Oui et, depuis mon aventure sous cette forme, je la reprends parfois.
-C’est elle Aurora!, ria Célesta
-La … la championne du grand chêne?
-Cela fait longtemps qu’une personne ne m’a donné cette appellation.
-Au lieu de vous amusez, nous devions décider d’un plan de bataille.
-Je pense que nous devrions attendre.  Je reviendrais quand le printemps montrera ses bourgeons.  Nous ne savons pas vraiment ce qui se passera.  Si Karl est dans la nature et que personne ne sait vraiment ce qu’il fait, cet homme pourra être la cause d’un accroc à nos plans.  Nous devons attendre de savoir ce que l’avenir nous réserva, répondit la magicienne.
-Comme d’habitude, tu parles avec la voix de la sagesse.  Nous ne savons ce  que l’avenir nous réserve.  Nous attendrons le retour des beaux jours pour monter notre plan. Nous nous retrouverons tous au milieu du printemps quand dites-vous
-Bonne idée, dirent la licorne et son amie en même temps.   
   
Rachel se retourna et regarda les deux tourtereaux ainsi que l’enfant qui dormait dans ses bras.  Elle ne pouvait pas les laisser dans la forêt mais, que dirait la communauté en connaissant l’existence d’un bébé conçu par leur curé hors des liens sacré du mariage.  Elle ne pensait pas en mal de son fils et elle se foutait des autres sur ce sujet.  Si Pierre pouvait le dire sans se cacher, tout irait bien. Elle espérait surtout que tous l’accepteraient.
-Aria, dit la magicienne en s’approchant des deux jeunes gens assit sur le tronc du grand chêne en train de s’embrasser.  Je me demandais si cela vous dirais de venir vivre avec nous.  Si Pierre le veut bien.  Nous vivons dans une église mais, il y a de la place pour tout le monde.
-Ce serait super Aria!  On pourrait vivre ensemble et je proclamerais que tu es ma femme perdue et que Flynn est mon fils que je pensais mort.
-Tu as le droit!
-Un curé a le droit d’avoir eu un mariage avant, non!
-À vrai dire non.  Tu devras …, commença Rachel.
-On avisera! 
-D’accord Pierre, c’est toi le chef et je suis ton humble servante, ria la magicienne.

    Alors, Aria prit Flynn dans ses bras.  Les quatre humains repartirent vers le village chrétien.  Le grand chêne et Célesta les regardèrent partirent et espérèrent que les dieux et déesses savaient ce qu’ils faisaient.

pas de problème!!!  On voit ici que les histoires commencent à se croiser. 

On retrouve dans le prochain chapitre notre fugitif. 

Chapitre 80

    Pedros Sanchez tremblait de froid.  Le mois de janvier montrait son nez et la neige recouvrait la totalité du décor devant lui.  Il ne savait plus où ses pas le transportaient.  La dernière nuit, le blizzard le repoussait et il ne trouvait plus son chemin.
Alors que le désespoir l’envahissait, devant lui se dressa une Église.  Il voyait aussi un village autour de cet édifice.  Il remarqua une femme qui portait un énorme anorak et de grosse botte pelletée l’entrée du bâtiment de Dieu.
-Bonjour madame, commença l’homme qui ne portait ni manteau, ni botte d’hiver.
Il ne portait que les maigres vêtements qu’il portait lors de sa fuite.
-Bonjour messier, répondit la servante de Pierre en levant les yeux et en reconnaissant l’homme qui était la cause de tous ses malheurs.
-Je demande asile.  Je suis totalement gelé!
-Je ne sais pas si on devrait laisser entrer le fils du diable.
-Comment le savez-vous?
-Je vous connais Pedros Sanchez!  Vous êtes venus à nous pour demander de l’aide et vous avez donné une potion maléfique à trois des quatre dragons qui se sont tournés vers la quatrième.
-Je …  vous venez de la ville d’Orée?
-Cela fait plusieurs mois que je me terre ici en attendant que les choses se calment.
-Vous … vous … balbutia Pedros en tremblant.
-Je me prénomme Rachel, cela doit vous dire de quelques choses?
-Ra … Ra … Rachel.
-Oui et je vous dois beaucoup de malheur et de problème.
-Vous allez me tuer?  Je suis prêt à rejoindre mes aïeux.
-Non!  J’ai une meilleure idée pour votre cas, dit-elle en s’approchant de lui et en lui touchant l’épaule.

    Quelques heures plus tard, Rachel revint.  Elle déblaya la neige magiquement.   Elle ne dirait ce secret à personne.  Elle était la seule à savoir comment se rendre dans la cachette où se trouvait le jeune homme.  Il pâtirait un peu avant qu’elle aille le libérer.  Chaque jour, de la nourriture et de l’eau fraîche apparaitraient dans cet endroit où il penserait à ses mauvais péchés.  Au moins, il ne tremblerait plus de froid.  Elle sourit en entra dans l’église.  Elle se dit qu’elle pourrait avoir besoin de l’aide de Pedros à un moment donné.

Rachel sait pardonner et elle pense à l'utiliser un jour!!!  Sinon, elle le laissera là pour toujours!!!     Tu verras que cela paye d'être gentille

On continue avec Rachel et le printemps.

Chapitre 81

    Le printemps laissa sortir ses bourgeons.  La neige laissa la place aux vertes pelouses. Les oiseaux chantaient en revenant de leur migration.  La vie reprenait son court et Rachel se sentait revivre au même titre que la nature.  Elle prit une grande bouffée d’air pur auprès de la forêt du Grand Chêne.  Elle ne portait qu’une veste « polar » et elle troqua ses grosses bottes d’hiver pour des souliers imperméables. 

    Tout à coup, la magicienne entendit des brindilles cassées du côté de la forêt qui semblait tranquille.  Elle vit apparaitre ses armes et sortit son épée dont la lame scintilla au soleil de midi.  Elle se mit en position de combat en regardant intensément le couvert des arbres.
-Je ne pourrais jamais arriver sans que tu ne le saches, ria une voix chevaline.
-Laïla, tu devrais faire attention.  Tu auras pu te retrouver avec une épée dans l’abdomen, répondit Rachel.
-Je connais des trucs pour stopper la course mortelle d’une épée et même de la tienne.
-Laïla, jappa une petite chienne grise et tan qui arriva en courant et en trébuchant à cause de ses grandes pattes.
-Médora, toujours aussi maladroite, hennit la centaure.
-Chut, vous allez réveiller le bébé, dit Pierre en sortant de l’Église à son tour.  Comme Aria est partie espionner le palais, je garde notre fils.  Il ne s’endort pas facilement.
-Tu t’en sors comme un chef, ria sa mère.
-Merci maman.  Que nous faut l’honneur de ta visite Laïla?
-Je viens vous voir pour vous entretenir des développements.  Les centaures sont sur le pied de guerre ainsi que les elfes, les griffons et les wyvernes aussi.  Quelques dragons se sont joints à la résistance ainsi que quelques nains.  Les licornes regardent les développements avant de se mettre de la partie.  Les fées respectent trop le Grand chêne pour ne pas écouter leur recommandation.  Les sirènes ne peuvent pas combattre autrement que dans l’eau alors, celles-ci seront tranquilles.  Les nymphes et les ondines ne veulent pas s’en mêler.  Elles craignent trop pour leurs arbres ou leurs étangs pour les quitter.  De plus, une rumeur voyage sur le fait qu’un groupe de dragons veulent voir un vrai dragon sur le trône et non un humain qui contrôle un dragon.  Ce ne sont que des rumeurs mais, fait attention à toi Rachel car, s’ils veulent prendre le pouvoir, ils s’attaqueront à toi avant de s’attaquer aux autres.
-N’aie crainte!  Le lien entre Orée et moi est indestructibles.
-Ne te fie pas trop à cela …

    Laïla se cacha dans les ombres sans finir sa phrase.  Un homme armé arriva.
-Pierre, dit celui-ci en se mettant au garde à vous, des étrangers veulent vous voir.  Ils disent venir en ami et veulent parler à celui qui détient le pouvoir.
-Je pense que cela me correspond.  Je vais aller voir et je t’en donnerai des nouvelles.
-Tu veux que je vienne avec toi.
-Tu possèdes encore plusieurs ennemis maman et je ne voudrais pas qu’un d’entre eux te tuent devant mes yeux.
-D’accord mais, j’envoie Médora au cas où.
La petite chihuahua en entendant son nom se transforma en faucon gris et elle s’envola loin de celui qui pouvait lui redonner sa forme sans le vouloir.
-Je vais m’occuper de votre fils votre majesté, ria l’oiseau.
-Tu es mieux Médora sinon, je couperais ta pâté, ria la maitresse de la chienne.

    Pierre partit suivit du faucon.  Laïla revint. 
-Ne te fie pas trop à ta dragonne cela pourrait causer ta perte!
-Je connais bien Orée et elle pourrait me tuer sans que je ne puise rien faire contre elle.  Elle ne l’a pas encore fait et je ne verrais pas pourquoi, après toutes ses aventures, elle déciderait de m’exterminer.
-Je dois y aller.  Tu connais toutes les nouvelles pour l’instant, je reviendrais pour t’en redonner au court du printemps.  Je dois dire que tu sembles vraiment plus en forme quand la neige disparait et que la nature reprend ses droits.
-Je suis très près de la nature.  Elle me donne force et courage.  Je me sens plus proche de la druidesse que de la magicienne à certains moments.

    Le centaure prit congé laissant Rachel seule à attendre des nouvelles de son fils et des nouveaux visiteurs.

viens réflexes!!!  Du moment où cet homme se trouvait avec les mercenaires!!! 

Maintenant, arrive un nouveau joueur dans l'histoire.  Ce chapitre touchera beaucoup le cinquième roman. 

Chapitre 82

    Loin d’où Rachel vivait, dans une caverne noire, une dragonne rouge regardait éclore son seul œuf qui vivait encore.  Le dragonnet sortit et poussa son premier cri. Il possédait des écailles rouges comme sa mère et commença rapidement à marcher sur ses quatre pattes.  Le père, aux écailles noires comme la nuit, approcha de son bébé. 
-Mon cher époux, voici ta petite fille.  Elle deviendra l’instrument de nos projets.
-Enfin, un de nos œuf a survécu à toutes les épreuves mit sur sa route durant la couvaison.  Elle doit posséder une grande force.
-Ou de la chance.  Les autres dragons sont près.
-Oui ma mie.  Quand ils sauront où se trouve les traitres, ils essayeront de les persuader de rejoindre nos rangs.  S’ils refusent, ile les tueront. 
-Tu crois qu’ils se rallieront à nos idéaux?
-Les dragons devraient posséder le pouvoir sur les autres créatures et non des dragons pantins d’homme comme ceux de la prophétie.  Les humains commandent les gestes et actions de nos compatriotes.  Je suis sûr que ces dragons veulent sortir de leur cocon et vivre leurs nouvelles existences. 
-Je sais cela mais, je ne pense pas que ces dragons connaissent autre chose que cette prison de chair humaine.
-S’ils ne veulent pas nous écouter, nous écourterons leur vie ainsi que celle de l’humain qui les contrôle.  Je vais aller chercher de la nourriture à notre future reine.  Tu sais que certaines autres créatures commencent à penser comme nous.  Ils viendront et se rallieront à notre cause.  Espérons qu’Orée, Éclair, Neige et Noiraud écouteront la raison plutôt que leur cœur ramollit par la présence humaine.

Oui.  Ils trouvent qu,un vrai dragon devrait accupé le trône et non des semblants de dragons comme ils disent!!!  Il va en arriver des événements avec le père, le dragon noir.     Et pas que des bonnes choses en ressortiront!! 

Dans ce chapitre, une vieille connaissance arrive dans le village où vit Pierre et Rachel. 

Chapitre 83

-Madame, madame, dit le même garde qui était venu chercher  Pierre en courant vers elle.  Votre fils vous demande mais, il pense que vous devriez  prendre votre ancienne apparence.
-Mon ancienne apparence? 
-Oui.

    Rachel reprit les traits de Maggie et suivit le garde.  Elle s’étonna de voir tout le monde qui s’écarta sur son passage.  Elle arriva auprès de Pierre et le cœur de la femme manqua un bond en regardant du côté de leurs visiteurs.  Elle reconnut les mercenaires qui ne voulaient pas vivre parmi eux lors de son affrontement avec le géant qui se tenait, d’ailleurs, derrière Maggie pour la protéger si un de ses anciens compatriotes lui voulaient du mal.  Cependant, elle ne s’attendait pas à voir celui qui tenait la place de chef : Karl.  Le curé du village vit l’étonnement dans les yeux de sa mère.  Il savait les sentiments qui devaient se mélanger dans le cœur de sa maman devant son mari qui ne la reconnaissait pas sous son déguisement.  La magicienne regarda dans la forêt et vit le frémissement des plumes du faucon gris.  Cet animal comprenait aussi le désarroi de sa maitresse mais, elle ne pouvait pas s’en approcher à cause de l’aura de Pierre.

    Quand à Karl, il ne savait pas ce qu’il devait penser.  Devant lui se tenait un jeune homme qui lui ressemblait presque trait pour trait dans sa jeunesse avant que ses cheveux deviennent noirs à cause de son dragon.  Il ne possédait pas non plus sa musculature à cet âge mais, il lui ressemblait trop pour ne pas posséder des ancêtres proches. 
-Qui est réellement le chef?, commença le chef des mercenaires.
-Je suis le chef mais, j’ai demandé à un garde d’aller chercher ma seconde, répondit Pierre.
-Je recherche un homme.  Il s’appelle Pedros Sanchez.
Maggie frissonna en entendant le nom de l’homme qu’elle détenait en secret.
-Pourquoi le chercher vous? demanda-t-elle.
-Cela ne vous regarde pas vraiment madame.  Je peux vous dire qu’il ne vivra pas très vieux entre mes mains.  Je pense que je vous connais.  C’est elle dont vous me parliez hier les gars?

De???  Quel bout de l'histoire te fait déglutir à ce point????(lol)   Karl fait vraiment pas de point dans ce chapitre-là!!!! 

On retombe avec Aria l'espionne!!!! 

Chapitre 84

    Aria, ne calculait plus le nombre de fois qu’elle parcourait ses couloirs pour prendre des nouvelles pour Rachel.  Comme elle ne possédait aucun pouvoir magique, personne ne faisait attention à elle. 

Alors, qu’elle tournait un coin, elle entendit trois personnes qui discutaient.
-Que dites-vous?
-Mon prince, les créatures commencent à battre les patrouilles qui s’approchent trop des frontières de la forêt.
-Raistlin, nous ne pourrons pas empêcher une guerre si on ne relâche pas ceux qui croupissent dans nos prisons, répondit une voix féminine.
-Je sais bien sœurette mais, les gardes ne veulent pas nous écouter de ce côté.  Nous possédons les pleins pouvoirs tant que nos ordres ne détruisent pas les derniers donnés par notre paternel.
-Que faisons-nous prince?
-Restez loin de la frontière.  Je sais que cela amènera des malfrats  dans ce coin-là mais, je ne veux pas sacrifier des vies inutilement.
-D’accord.  Je dois aussi vous dire que des rumeurs de guerre contre les créatures circulent dans la ville.  Elles sont très persistantes.
-Je ne peux rien faire à ce sujet.  La seule façon d’empêcher cette guerre inutile serait de laisser les prisonniers repartir chez eux.  Nous le voudrions bien ma sœur et moi mais, les gardiens des prisons ne veulent pas ouvrir les portes.
-D’accord majesté.  Je vous laisse.
-Merci.  Morgane, je crains que si aucun de nos parents ne revienne très vite, la guerre éclatera.  Je sais que nous savons nous battre mais, contre nos anciens amis, je trouverais cela très difficile.
-Laissons leur ce qu’ils demandent et partons d’ici.  Je ne pense pas que nos parents reviendront avant bien longtemps.  Cela fait quelques mois que notre père ne donne plus signe de vie et, je ne parle pas de notre mère.
-Tu voudrais qu’on cause la perte de ce que notre mère a construit avec son sang et celui de ses amis.
-Raistlin, si notre maman aimerait le moindrement cette ville, elle se tiendrait à côté de toi et elle t’aiderait.
-Tu sais bien que ce sont les trois autres dragons qui l’ont chassé et pour ne pas leur faire de mal, elle est partie.
-Je sais mon frère mais, que veux-tu vraiment faire?  Nos choix sont la guerre ou la fuite, dit Morgane en partant de la pièce en furie.

    Aria ne savait pas qui parlait réellement mais, elle savait que cette conversation devrait intéresser Rachel.  Elle tourna les talons quand un homme apparut devant elle.  Elle tomba sur le sol.
- Excusez-moi madame mais, ce n’est pas bien d’écouter au porte.
La jeune femme regarda le jeune homme devant elle.  Il portait une cotte de maille ajusté qui démontrait des abdominaux à faire not allowedé un dieu.  De grande taille et sans gras, les filles devaient courir après lui.  Il souriait à la jeune femme qui montrait des dents blanches et droites.  Il lui tendit la main pour l’aider à se relever.  Elle remarqua ses cheveux châtains clairs et, quand elle regarda ses yeux, elle vit les mêmes que Rachel.  Elle restait sans voix devant cet homme qui portait une épée sur son côté droit et un diadème d’or sur la tête.
-Le chat a mangé votre langue, ria son interlocuteur. 
-Non.  Je … Vos yeux … Ils me font penser à une personne de ma connaissance.
-Rare sont ceux qui possèdent des yeux de cette couleur.  Il y a moi, Morgane et ma mère.  Je ne pense pas que vous connaissiez ma sœur alors, vous savez où se trouve ma maman?
-Je …
-Vous venez de sa part pour nous espionner et lui dire ce que l’ont fait.
-Je …
-Parlez!
-Je …  Rachel et le Grand Chêne me demandent de venir ici.  Comme je ne possède aucun pouvoir, vous ne me remarquez même pas.  Je peux fouiner partout et ressortir sans que personne ne me demande rien.  Cela fait plusieurs fois que je viens et repart sans anicroche.
-Ma mère va bien!
-Rachel est votre mère?
-Oui.  Ce qui m’a fait venir à vous c’est que je sentais l’aura protecteur de ma maman.  Je ressens aussi une autre aura mais, je ne mets pas le doigt dessus.
-Je ne pensais pas voir mon futur beau-frère de cette manière, ria la jeune femme.
-Beau-frère? 
-Oui.  En passant, vous avez un neveu.  Je suis la petite amie de Pierre.
-Pierre, mon frère?  J’ai un neveu?
-Oui et oui
-Comment va-t-il?  Cela fait des années que je ne l’ai pas vu!
-Je sais.  C’est ma faute si les Prieurs l’ont enlevé.  Il voulait me retrouver et me ramener mais, ils ont pris votre frère qui m’a sauvé la vie.  Je l’aimais et je l’aime toujours.
-Je ne vous retiendrais pas trop longtemps.  Je veux que vous transmettiez un message à ma mère. 
-J’écoute.
-Dites lui que Morgane et moi sommes au désespoir.  Que personne n’essaiera de la tuer si elle revient au bercail.  Nous craignons de perdre la ville si elle ne revient pas.
-Je lui dirais.
-J’aimerais aussi que vous passez par les prisons avant de partir pour voir tout le problème dans sa globalité.  Nous ne pouvons pas les libérer car, les gardiens n’écoutent que Karl qui ne se trouve on ne sait où.  Les gardes ne devraient pas vous remarquer avec votre non magie.
-D’accord.  J’irai voir.  Merci.  Je dois dire que ce message vient de …
-Raistlin et je dois vous appeler …
-Aria.
-Comment se nomme mon neveu?
-Flynn et il possède de grands pouvoirs magiques.  Rachel lui montre comment s’en servir sans faire de mal à personne et elle est capable de contenir ses pouvoirs magiques grandissants.
-Allez-y avant que nous perdions la ville.

    La jeune femme dépassa le prince qui se dit que son frère avait du goût en termes de femme.  Aria se dirigea vers les prisons du palais pour voir l’ampleur du problème.

Oui, je n'en doute pas!!!  Cependant, elle devra courir ... mais cela est une autre histoire dans un autre chapitre!!! 

Retournons au village avec Karl, Pierre et Maggie alias Rachel. 

Chapitre 85

    Plusieurs mercenaires acquiescèrent devant la demande de leur chef.
-Donc, ce petit brin de femme à terrasser votre géant qui se trouve derrière elle, ria Karl.  Elle ne semble pas si terrible que ça.
Les mercenaires regardaient mieux Maggie et plusieurs se mirent à rire.  La servante de Pierre observait ces hommes.  Si ceux-ci décidaient de faire du grabuge, il mâterait de son épée mais, comment la cacher è l’homme devant elle.  Au moins, à part rire, ils ne faisaient pas grand-chose.
-Messieurs, dit le curé, nous ne connaissons pas l’homme que vous recherchez et personne ne sait où se trouve ce truand.  Si nous en entendons parler ou si nous le voyons, nous vous le dirons.  Nous ne voulons pas de problèmes.
Karl scrutait Maggie et ne voyait pas grand-chose qui lui faisait penser à sa femme.  Cependant, les mercenaires lui avaient raconté la bataille avec le géant.  La description de l’épée coïncidait trop avec celle de Rachel, reconnaissable entre tous.  Il décida d’essayer de connaitre mieux cette personne.  Les passes d’armes qu’avaient relatées ses hommes ressemblaient trop à celle que la magicienne lui montrait quand il vivait ensemble sous les arbres.
-Madame, dit le chef des mercenaires, j’aimerais vous demander quelques questions.
-Lesquelles? demanda l’interrogée en regardant cet homme dans les yeux.
-Je …, commença Karl.  Vous possédez des yeux bleus raisins?
-Vous voyez mieux que moi les couleurs que sont mes yeux, ria la femme.  Si c’est tout, j’ai des tâches qui demandent à être fait.
-Je … Mes hommes disent que vous excellez dans l’art de l’épée.  J’aimerais savoir si vous pouvez me vaincre. Un deux de trois, cela vous dit.
-Désolé mais, je dois posséder une épée pour relever un tel défi mais, vous devez voir qu’aucune arme ne constitue mon attirail.
-Jo, te me passe ton épée?
-Oui chef, dit l’interpellé en jetant sortant son arme de son fourreau et en la lançant vers son chef.
-Voici madame, dit Karl entendant la poignée de l’épée vers la femme qui la prit.  Vous pouvez maintenant vous battre contre moi.
-Quand voulez-vous que notre duel ait lieu? soupira-t-elle.

Cela tournera dans la rigolade!!  Tu comprendras dans quelques chAPITRES.  pour l'instant, on laisse Pierre piquer une crise(lol) 

Chapitre 86

-Tu n’es pas obligé d’accepter ce duel ridicule, dit Pierre à l’intérieur de l’Église, il va te tuer.
-Non, je connais bien ton père.  Il ne connaît pas toutes mes ruses. 
-Tes ruses?  Tu n’as pas combattu personne depuis ta victoire sur le géant et, de plus, tu t’es servie de ta magie.  Je ne pense pas que tu pourras utiliser tes pouvoirs magiques sans que celui-ci ne le remarque.
- Pardonne-moi mais, avant de m’endormir, je fais quelques exercices avec mon épée.
-Peut-être mais, tu ne te battras pas avec ton épée d’amazone ce coup-ci.  Tu devras prendre cette … cette babiole tout rouillée. 
-Ne juge jamais la lame de par son apparence.  Je sais que mon épée et que celle de ton père sont très jolies mais, tu ne sais pas combien de vies cette lame a prise.
-Je ne veux pas que tu tues papa avec!
-Je sais mais, je peux lui flanquer une raclée dont il se souviendra pour le restant de ses jours.
-Maman, tu es totalement incorrigible.  Cependant, cela fait plusieurs mois que tu n’as pas vu Karl balancer son épée.  Il connait, peut-être, de nouveaux coups qui portent.
-Ne crains rien pour moi.  Si cela se passait mal, tu sauras tirer une flèche au bon endroit pour me protéger.  L’arc que je te passe ne manquera jamais sa cible, dit Rachel en donnant son carquois rempli de flèches et son arc magique.  De plus, tu ne manqueras jamais de flèche.  Il y a aussi un compartiment qui contient des flèches miniatures et empoissonnées.  Fais attention à celles-ci!   L’antidote se trouve à côté dans une fiole et se remplie quand elle est vide.  Il faut que la personne qui se fait toucher par une flèche boive la totalité de la fiole sinon, c’est la mort et elle est rapide!
-D’accord maman!  Je ne toucherai pas aux flèches empoissonnées et je te protégerai!
-Et moi aussi, jappa Médora. 
-Merci à vous deux!
On entendit alors les cloches sonnées midi.
-Je dois y aller, dit la magicienne en reprenant les traits de Maggie.
La chihuahua grise et tan se transforma en faucon pèlerin gris et Pierre mis l’arc dans son dos.  Il se tourna vers celle qui gardait son fils qui dormait paisiblement.  Espérons qu’il ne se réveillera pas avant qu’on revienne, soupira-t-il.  Flynn pouvait réagir bizarrement quand il ne voyait personne de sa famille lors de son réveil.  Cependant, il ne pouvait pas laisser son fils sans surveillance durant son absence.  Il vit Maggie prendre l’épée et ils sortirent tous de l’Église pour se rendre sur l’arène improvisée.