Nartrach !

L'adolescent se retourna , observant le visage de celui qui venait de l'appeler .
Oh c'est vous Shizuo . Qu'y a t-il ?
- Votre Père vous demande .

Nartrach tourna ses iris clairs vers l'adulte quelques instants avant de soupirer , quittant la pièce d'un pas rapide .
Derrière lui , Shizuo poussa un soupir de soulagement . Il avait eu le plus grand mal à ne pas reculer devant l'adolescent . Ses yeux étaient vraiment effrayants ! Enfin , ce n'était pas comme si le laird allait le tuer car il avait peur de Nartrach , de toute façon personne ne l'aimait !


Nartrach , sans se douter des sombres pensées qui agitaient son serviteur , entra dans le bureau de son père et inclina la tête en entrant .
C'est moi Père . Que puis-je pour vous ?
Ce dernier se tourna vers lui et l'observa quelques instants avant de lâcher d'un ton sec .
J'ai besoin que tu ailles au mariage de Sheena """ . Ton frère , Strauss , y est déjà . Vas-y , et vite !

Nartrach acquiesça en s'inclinant à nouveau avant de reculer , ressortir et disparaître .

(oups, désolée, j'avais pas vu qu'il y avait un "Répon" pas fini dans mon précédent message, c'était parce que j'allais mettre "Répondit-elle" mais j'avais changé ma phrase, du coup, je l'ai enlevé )



Aux paroles d'Antonio, l'inconnue eut un sourire amusé. pour un mourant, il ne manquait pas de joie de vivre ! Enfin, peut-être étais-ce parce que ses jours étaient comptés ... En tout cas, la jeune dame ne connaissait l'héritier d'Espagne que sous ce comportement assez joyeux, alors pourquoi tenter de ressasser le passé pour le moment ?
-Me too ...
Répondit-elle en anglais, ce qui signifiait "moi aussi" dan son language natale, car oui, Persona de son faux nom était d'origine Anglaise. Enfin, commençant à se diriger vers CastleMackionnion, toujours en étant accrochée au bras de son interlocuteur, la demoiselle reprit.
-Si je puis me permettre, je dormirai sur le sol, ne vous en faîtes pas pour cela ...



-Rosalya-

Loin de deviner les pensées de son fiancé, concernant la future position de Rosalya dans le rang entre les deux, la jeune femme finit par s'endormir profondément, incapable de résister plus longtemps aux appels incessants du sommeil. Pourtant, une chose était sûre, la jeune mère serait de nouveau d'attaque le lendemain, et avec elle, son ironie habituelle. Non mais, ce n'est pas parce qu'elle était faible quelques heures, bon d'accord, une journée, qu'elle se montrerait soumise. Oh que non ! Dès son réveil, Rosalya risquait d'être d'une humeur massacrante, et surtout, elle se consacrerait à cette Marie qui projetait de lui prendre son fiancé. Bon, la comtesse avait des raisons plus légitimes d'avoir Jamies : elle l'aimait vraiment au contraire de Rosalya qui éprouvait juste un peu de sympathie pour ce dernier, mais quand même !



-Je ne perds jamais mon temps ...
déclara Alice après qu'Edgar soit parti. Ce qui lui valut une remarque moqueuse de sa soeur, mais cette dernière se tut face au regard assassin de sa jumelle. Oui, dans l'instant présent, la douceur d'Alice envers Alyss n'était pas la priorité de la brune. Enfin, descendant du rempart, les soeurs ne tardèrent pas à rejoindre facilement leur tour, dont la chambre était presque ensevelie sous les livres de tout genre et s'endormirent, telles deux plombs tombant sur le sol. Enfin pour Alyss, car pour la brunette, ce fut un peu plus difficile, mais au final, elles trouvèrent toutes les deux les bras de Morphée.

-D'accord, merci pour la traduction !^^)



-Je vous fais confiance, alors !
Répondit la demoiselle dans un sourire, alors qu'elle entra dans la chambre. Naïve ou bie tout simplement très fatiguée ? Mystère ... Dans tout les cas, la jeune femme leva les yeux vers le plafond.
-N'aurai-je pas en face de moi une bourrique ayant prit le corps du prince d'Espagne ?
Demanda t-elle, les bras croisés avant de s'allonger à son tour ... sur le planchet froid. Il fallait qu'Antonio sache une chose : il était têtu ? Et bien la demoiselle en face de lui aussi, raison pour laquelle elle ne lâcha pas le morceau.
-Good night ...
Murmura t-elle, le dos tourné à son interlocuteur, avant de fermer les yeux, toujours cachés par le masque. Masque qui, un peu plus tard dans la nuit, finit par glisser alors que l'inconsciente à cet instant était plongée dans le plus profond des sommeils. En tombant, le masque immaculée révéla le vraie visage de l'interlocutrice de prince d'Espagne : un visage aux traits presques parfaits, dont les yeux fermés étaient bordés par de fins cils. Les sourcils bien tracés lui donnaient un air d'innocence tandis que la lumière lunaire éclairait cette peau si blanche ... Un visage alors identique à ceux des jumelles Tudor ...



-Rosalya-

Plongée dans un profond sommeil, sa fille aussi endormie contre elle, Rosalya bougea légèrement lorsque Jamies se coucha à son tour, mais elle ne se réveilla pas. Inconsciemment, elle serrait la petite Ange, comme si elle ne voulait pas la lâcher. D'ailleurs, la soeur d'Edward ne faisait pas debeaux rêves, la sueur perlant sur son front, et ses paupières papillonnant doucement sans s'ouvrir. Cependant, elle n'émit aucun bruit malgré l'affreux cauchemard qu'elle vivait ... Et encore, affreux n'était encore qu'un terme doux ...

Dernière modification par nonomewtow (2013-04-14 20:58:56)

Les cils fins de l'inconnue paipllonèrent un instant avant qu'elle n'ouvre les yeux, dévoilant ainsi deux prunelles écarlates, scintillantes de surprise lorsque le regard de la demoiselle se posa sur le masque devant elle. Serait-il tombé durant son sommeil ? Elle l'ignorait. Se redressant vivement, elle le réajusta, ignorant que le prince avait déjà vu son visage.
-Bonjour ... Avez-vous bien dormi ?
Demanda t-elle, avant de passer une main experte dans sa chevelure corbeaux pour la lisser, au cas où cette dernière serait ébourrifée.



-Rosalya-

Encore inconsciente, la jeune femme sentit juste une chaleur humaine avant de replonger plus profondément dans le sommeil, ne rêvant pas cette fois -ci, ou plutot ne cauchemardant pas.
-Hum ?
Fit-elle, se demandant qui la prenait dans ses bras. Relevant la tête, elle tomba nez à nez, au sens propre, avec son fiancé.

Nartrach sortit rapidement du château avant de filer vers l'écurie .
L'adolescent détestait les carrosses . Le bruit des roues contre la pierre et les sursauts le mettaient mal à l'aise , c'est pourquoi il se déplaçait toujours à cheval .
Gêné par ses longs cheveux noirs qui ne cessait de tomber devant ses yeux , masquant ses yeux si clairs tranchés par ses pupilles de chat , il les noua négligemment en une queue de cheval avant de rejoindre son compagnon de route .
Naito !

Un hennissement agacé lui indiqua que son cheval savait déjà qu'il était là . Avec un léger sourire , Nartrach entra dans sa stalle , s'émerveillant comme toujours de la beauté de son ami .
Le pelage noir luisant sous la lune , une de ses pattes portait une courte balzane et un assemblage de poils blanc formait un pentacle en forme d'étoile sur son front . Ses yeux , aussi clairs que ceux de son maître , ressemblait à des fragments de lunes et sa crinière noire mi-longues étaient tranchés par quelques barres blanches .
Naito ne se laissait approcher par personne . Personne sauf Nartrach . Ils étaient les meilleurs compagnons de la contrée et l'adolescent comprenait toujours ce que l'étalon désirait .
Nartrach caressa le chanfrein de Naito avant d'aller chercher sa bride bleue et sa selle noire avec un soupir . Il aurait très bien pu le monter sans mais cela n'aurait pas été acceptable .
Il arnacha le cheval et le fit sortir de l'écurie avant de l'enfourcher pour filer vers le lieu du mariage dans la nuit noire .

-Hum...si vous voulez tout savoir j'ai effectivement vue votre visage...

Effectivement,il l'avait bien vue dans la noirceur.Il avait craint que en lui disant cela elle se fâcherait contre lui.

-Je crois que je préfère la tranquilité aujourd'hui.Allons plutôt dehors.

Il espérait que son interlocutrice ne se vexe pas à cause du choix qu'il avait fait.Les grands bouleversements il pouvait s'en passer pour les jours avenirs...



-Non.

Enfouissant sa bouche dans ses cheveux blond pareille à ceux d'Ange et de son jumeaux il répondit.

-Vous faisiez un cauchemar.

Elle l'avait réveiller mais ce n'était pas rellement de sa faute.

Dernière modification par pensina (2013-04-14 22:42:47)

Loreleï
~
Elle choisit de ne pas répondre à la méchanceté du jeune homme qu'elle venait de surprendre : il n'avait tout simplement pas comprit qu'elle n'était pas venue pour lui, mais à cause de la lumière tremblotante de le flamme sur les eaux. Sans qu'elle ne sache pourquoi, le feu avait toujours éveillé en elle la plus grande fascination. Aussi, quand le jeune homme s'éloigna, elle s'avança pour observer la lumière, mais fut happée par les deux jeunes filles étranges qui la tirèrent jusqu'aux portes du château. Quand elle la lâchèrent, elle se contenta de faire demi-tour et de retourner près du lac. Elle chercha la petite flamme des yeux, mais ces derniers ne rencontrèrent que la noirceur indéfinissable de la nuit...
Certaine qu'aucune chambre ne lui serait attribuée au château, elle trouva simplement un coin plat et herbeux, où elle s'alongea. Elle avait passé tant de temps en vadrouille pendant son enfance qu'elle ne comptait plus ses nuits à la belle étoile. C'était d'ailleurs plutôt agréable...
Elle se retourna longtemps avant de parvenir à trouver le sommeil.

Au fait, je me suis rendue compte que je n'avais jamais fait de description de Loreleï...
Donc :
Loreleï a de longs cheveux bouclés bruns-roux, une peau plutôt pâle, mais pas maladive, avec quelques taches de rousseur sur les pommettes et de grands yeux verts bordés de longs cils sombres. Elle est toute fine et n'est ni grande ni petite, ce qui trompe souvent les gens sur ses capacités : ayant passé toute sa tendre enfance à s'entraîner au combat, elle n'est pas aussi démunie qu'elle n'en a l'air...
Certaines personnes remarquent parfois chez elle un air rebelle, sans trop savoir quoi exactement : ce sont en fait ses yeux qui traduisent de temps en temps ses idées contre la supériorité des hommes. Sinon, elle n'a rien qui puisse trahir sa divergence d'opinion...

(Et voilà la nouvelle bannière, dévoilant le vrai visage de Lacie ! ^^)



-Un nourrisson à sa première seconde dans ce monde ...
Répondit Lacie avec amusement, son fidèle sourire ni moqueur ni joyeux qui lui donnait un air un félin, mystérieux, et cachait ses émotions par la même occasion. Puis, repoussant une mche ébène d'un rapide geste, la jeune femme regarda une tour au passage. La tour où se trouvaient ses soeurs ... Comme elle aimerait les revoir, mais c'était trop tôt. Les malfrats qui en avaient après les jumelles n'avaient pas encore révélés leurs vrais visages, eux.
-Une herboriste capable de vous guérir ? En voilà une bonne nouvelle ! Vous m'en voyez heureuse pour vous !
S'exclama Lacie, un sourire joyeux sur les lèvres, un sincère pour une fois. Antonio était une personne qui méritait de vivre, pas comme d'autres qui eux, méritaient la mort ...  Puis, en entendant les derniers mots de son interlocuteur, Lacie se figea. Alors qu'une légère brise fit flotter sa longue chevelure, le visage de la soeur des siamoises se ferma, balayant toute émotion de ses traits. Quant à son regard, il exprima un sentiment inexpliquable, mélande de froideur, de haine et de douleur, mais aussi de regret, et peut-être même de déception.
-Voilà une demande soudaine que je ne peux accepter ... Vous m'en voyez désolée ...
Répondit-elle avec un petit sourire contrit pour lui fare comprendre le message, que ce n'était pas une blaque et qu'elle refusait vraiment.



-Rosalya-

-Veuillez pardonner ma méfiance, je n'ai plus vraiment l'habitude de me retrouver dans les bras d'un autre qu'Edward, mais si cette personne est officiellement mon fiancé ...
Gromella t-elle, sans pour autant d'être de mauvaise humeur. En réalité, elle se maudissait pour se retrouver dans une situation pareil. La dernière fois, c'était Jack, et cela ne sétait pas bien passé ... Ce dernier avait été retrouvé mort au petit matin par l'un des servants, alors que Rosalya était partie dans la nuit, se lavant de tout soupçons. Le constat du médecin fut une crise cardiaque, mais la vérité en était toute autre ... A cette pensée, la jeune frissonna et ferma les yeux, chanssant ces mauvais souvenirs, tentant de se persuader que Jamies n'était pas comme son bourreau, qu'il était différent ... Mais au fond d'elle, une petite voix lui soufflait que tous les hommes étaient pareils qu'ils ne voudraient d'elle que des hériters, même si cela la conduisait au trépas, qu'ils s'en fichaient ...

Lacie comprit immédiatement que sa réponse ne plaisait pas à son interlocuteur quand le sourire de ce dernier disparu, laissant plcae à une expression plus sombre, constratant parfaitement avec l'air joyeux passé du prince.
-Qu'avez-vous en tête ?
Eut juste le temps de demander la princesse avant d'avoir sa réponse lorsque l'éritier lui plaqua une main sur la bouche, ne lui laissant que quelques secondes pour laisser échapper un petit cri de surprise, vite étouffé par la paume de celui qui devenait son aggresseur. A cet instant, la haine à l'état pure traversa les pupilles écarlates de la jeune femme alors qu'elle lancait un dernier regard à la lune, n'ayant plus aucun doute sur les intentions d'Antonio. POurtant, Lacie n'essaya pas de se débattre, sachant que cela ne se réusmerait qu'à des veines tentatives qui lui épuiserait ses forces et ne feraient qu'effaroucher plus son kidnappeur, car c'était bien la situation dans laquelle elle se trouvait : elle se faisait kidnapper, puisqu'on l'emmener quelque part sa son accord. Enfin, l'accord de cette dernière, le noble bronzé devait s'en contrefiche complètement puisqu'il la traînait avec disgrace jusqu'au cachot avant de la jeter sans douceur dans l'une des cellules crasseuses. Mais Lacie ne tomba pas. Dos tourné face à la porte grillagée, la demoiselle garda un instant le silence avant de prendre la parole, d'une voix froide, menaçante, tandis qu'elle se retournait lentement, ce qui n'avait rien de rassurant.
-Vous jouez sur les points sensibles de ma tante, mon cher ...
Déclara la captive, nouvellement emprisonnée, un sourire effrayant étirant ses traits. Sans longue chevelure noire se mêlait à l'obscurité du lieu tandis que ses iris rouges flamboyaient d'un étrange sentiment. Ressemblant ainsi, elle pouvait amener certains prêtres à croire à une incarnatio maléfique. Belle, magnifique même, mais une beauté des Enfers pour mieux tromper les Hommes.
-En effet, je ne m'attendais pas à cela de votre part. Vous comprendrez donc que je ne suis pas en mesure de vous faire de compliments. Après tout, vous révélez vous aussi votre vrai visage ... Celui des êtres perfides comme les autres, vous n'avez aucune distinction par rapport aux autres rapaces politiques. C'est vraiment un comportement peu digne d'un futur souverain de votre rang ...
Répondit Lacie avec un geste dédaigneux, tournant le dos au prince alors qu'elle lui parlait, comme si elle se sentait supérieur à lui, ce qui équivalait à une insulte en cet ancien temps. Puis, s'sseyant gracieusement, la jeune Lady le dévisageait de ses prunelles écarlates qui semblaient briller dans la pénombre du lieu, s'accordant parfaitement aux ténébres des prisons. Pourtant, dans ces fameuses orunelles, il n'y avait plus de haine, et encore moins de la rage, juste une expression calme et posée, tandis qu'en ayant la tête relevait, elle ne perdait rien de sa fierté. Le prince s'attendait-il à une explosion de colère, à voir Lacie devenir une vraie bête en cage ? Et bien c'était peine manquée, car la demoiselle semblait ignorer ce qui l'entourait.
-Serais-ce une sage décision de m'épouser sans me connaître ? Laissez-moi vous en apprendre un peu plus sur ma personne. A l'heure qu'il est, je devrais être morte depuis bien longtemps. Voyez-vous, la mort est une bonne amie que je cotoie souvent depuis mes dix ans où je l'ai rencontré alors qu'une épée manqua mon coeur de quelques millimètres ... Plus récemment, j'ai perdu un enfant à la suite d'un empoisonnement et ma facultée de procréer n'est plus certaine. Etes-vous sûr de prendre le risque de vous marier sans pouvoir avoir de descendance ? Vous n'êtes pas sans savoir que le divorce pourrait vous apporter de grave ennuie avec le Vatican, et le Pape lui même, le propre père de la reine Mary en a fait les frais ...
Expliqua Lacie d'une voix douce, peut-être même trop mielleuse pour être écoutable, compte tenu de la mauvaise position dans laquelle elle se trouvait.



-Rosalya-

-Je crois qu'en effet mon c orps a beosin de nouvelles ressources !
S'exclama t-elle sur le ton de la plaisanterie, sortant de ses sombres pensées. Elle aussi ignorait ce qui se passait au même instant dans les cachots, et peut-être fallait-il qu'elle l'ignore encore un moment pour ne pas que la rage envers la gente masculine ne reprenne le dessus au risque de lui causer une nouvelle crise. Puis, à la suite de ces mots, la jeune femme se leva après Jamies pour se diriger elle aussi vers la porte à petit pas ... espèrant presque que Marie passe par là pour qu'elle les voit les sortir ensemble de la chambre ... Mais au fait, ils n'étaient pas que deux ! D'un regard inquiet, la soeur d'Edward balaya la pièce du regard, ne trouvant pas sa fille. Ce fut seulement en se rendant dans sa propre chambre, en face, qu'elle comprit que la petite avait "déménagé" dans la nuit, se réveillant certainement, pour retourner dans la chambre maternelle, laissant ainsi les deux adultes seuls. A la vue d'Ange encore endormie, la jeune femme n'empâcha pas un sourire apaisant de se dessiner sur son visage.



Des pas ... Un endroit sombre, seulement écairé par quelques bougies vacillantes, les torches ne ressemblant plus qu'à des tas de cendres. Une main sur sa bouche l'empêchait de crier, d'appeler à l'aide, et pourtant, elle ne ressentait pas le besoin de le faire au risque d'énerver plus l'homme qui la maintenait ainsi.
La haine, la rage, la douleur passée ...
Et ce visage dont elle ne distinguais que difficilement les traits, mais pourtant qu'elle connaissait sans pouvoir s'en rappeler ...
Cette voix ...
Aussitôt, avant même de pouvoir comprendre les mots prononcés, Alice ouvrit brusquement les yeux, le front perlant de sueur et la peur lui enserrant les entrailles. Ce cauchemar ... Tout en se levant, la jeune fille s'approcha de la fenêtre, toujours attachée à sa jumelle mais ne réveillant nullement cette dernière. Regardant par la fenêtre, elle dût plisser les yeux pour apercevoir légérement les formes floutées par le brouillard. La fraîcheur de la brise matinale venant caresser doucement sa peau, et faisait flotter ses cheveux la calma un peu.
-Lacie ...
Murmura la cousine de Jamies, la douleur transperçant ses iris violettes. Sa soeur lui manquait et pourtant, elle avait l'impression qu'elle était toute proche, plus proche qu'auparavent, pourtant les yeux fermés de la petite fille aux cheveux ébènes de dix ans lui revinrent en mémoire.
-Toi aussi ...
Ajouta sa jumelle, se levant du lit pour la rejoindre à la fenêtre. Mais dans le regard d'Alyss, c'était la détermination et la rage qui se lisaient. Puis, soudainement, l'adolescente aux cheveux blancs se dirigea d'un pas résigné vers la porte. A cet instant, un servant lui demanda de retourner dans sa chambre, lui disant que le Laird ne les avait pas encore autorisé à sortir, mais la demoiselle n'en avait rien à faire et bouscula ce dernier sans même lui adresser un regard. Dévalant les escaliers d'un pas précipité, les siamoises commencèrent à courir dans le château, se faufilant dans les couloirs, connaissant le chemin par coeur, jusqu'à la porte des cachots. L'ouvrant sans bruit puis la refermant derrière elles avec autant de discrétion, elles descendirent les marches à pas feutrés ...

-Je n'ai qu'une chose à dire : je me suis fais avoir une fois, mais pas deux ...
Répondit la jeune femme en souriant, une lueur indescriptible dans son regard écarlate. Est-ce que cette situation la dérangeait ou la laissait totalement indifférente ? Difficile de savoir, rien en son apparence ne pouvait la trahir. La moindre émotion, le moindre millimètre de ses lèvres étirées en un sourire, était calculé à la perfection. Cette jadis enfant si joyeuse n'avait-elle pas juré au monde entier qu'elle serait la meilleure comédienne que cette planète est connue ?
-Everytime, you kissed me ...
Commença à chantonner la jeune femme, tout en étudiant sa prison, et ignorant complètement l'Espagnole, ne lui adressant même pas un regard alors qu'il partait. Enfant capricieuse ou simple peste ? Dur aussi de savoir, cependant l'esprit de Lacie n'était plus dans ce monde, plongé dans de profondes pensées sans que ses traits ne dévoilent même un indice de ce qui se passait dans sa tête. Puis, alors que son kidnappeur n'était plus présent dans la prison, elle eut un petit rire moqueur avant regarder sa main dont trois doigts étaient levés.
-Pauvre petit prince, il ne sait même pas parler sans dire de bétises ... Comment pourrais-je être la seule à savoir cette beauté alors que nous sommes trois, n'est-ce pas mes soeurs ?
Déclara t-elle tout en se levant, marchant lentement jusqu'au barreau avant de poser son front sur le métal froid, passant ses bras entre la grille pour ensuite enserrer deux corps chauds qu'elle connaissait si bien.




-Lacie !
S'exclamèrent deux voix à l'unisson, parfaitement accordées jusqu'à la dernière note, une fois Antonio partit, et petit détail, ce dernier ne semblait pas avoir remarqué la présence des jumelles cachées dans un coin sombre, plus précisément derrière l'étalage des armes servant à la torture. Dès que Lacie s'approcha de porte grillagée, les siamoises se jetèrent contre les barreaux, se laissant câliner par leur triplette qu'elles croyaient disparu. Alyss était en larme, s'accrochant désespérément à la robe de la jeune femme aux cheveux noires, tandis qu'Alice se contentait de sourire, la joie illuminant ses traits à présent rayonnant. Durant ce temps, les trois soeurs échangèrent des regards, des signes, que nul ne pouvait comprendre à par elles seules. Même séparées pendant des années, croyant même Lacie morte, cela n'avait pas suffit à détruire le lien particulier qui les reliait. D'un commun accord, elles se séparèrent, certaines qu'à présent, elles pouvaient à nouveau sentir les pensées les une des autres, même malgré la distance. Un étrange sourire était figé sur les lèvres de jumelles alors qu'elles déanbulaient à présent dans les couloirs. Que s'étaient-elles dit ? Mystère ...



-Rosalya-


-Voyons, ils pourront bien attendre, le repas de la veille n'a pas suffit à calmer leur appétit ?
Demanda t-elle sur un ton amusé, s'accrochant aux bras de Jamies tandis que sa répartie refaisait à nouveau surface, lentement mais sûrement. Puis, quelques temps avant d'entrer dans la salle des convives, Rosalya déclara.
-Ce qui n'empêche que vous risquez de piquer du nez durant la journée du à votre manque de sommeil ...
Un sourire moqueur se dessinait sur ses lèvres, même si il ne comportait pas de méchanceté ...

Hop, un peu d'action ^^

Loreleï
~
Elle s'éveilla en même temps que le soleil et déambula dans les jardins, profitant du levé de soleil, que peu ce ces gens maniérés et fainéants entassés dans ce château n'auraient jamais l'occasion de voir.
Puis vint l'heure du petit déjeuner, et elle se dit qu'elle allait attendre la fin du repas pour aborder Jamies. Mais que faire en attendant ? Une idée lui traversa l'esprit. Etant assez aventureuse, elle se dit que les cachots du château ne devaient pas être si mal que cela, peut-être y trouverait-elle quelques petites choses intéressantes...
Après avoir demandé son chemin à plusieurs serviteurs qui la regardèrent bizarrement quand elle leur indiqua l'endroit où elle souhaitait se rendre, elle finit par descendre les escaliers sombres et tortueux.
Arrivée en bas, un sourire s'épanouit sur ses lèvres : comme elle le pensait, il y avait des tas de choses intéressantes, ici... Soudain, elle se figea. Une respiration calme et posée parvenait à ses oreilles. Après tout, peut-être les cachots contenaient-ils en ce moment même un prisonnier ? Curieuse, ele s'approcha des barreaux. Elle écarquilla les yeux en appercevant une très jolie jeune fille, qui ne devrait sûrement pas être ici, au vu des vêtements qu'elle portait.
"Mademoiselle ? Vous allez bien ?
...Attendez..."
Loreleï se pencha et sortit le petit poignard qu'elle avait, en bonne combatante, dissimulé dans ses bottes. On n'est jamais trop prudent... Elle quelques mouvements habiles, elle fit sauter la serrure et ouvrit la porte, sans savoir si l'inconnue avait une raison d'être là, ce dont elle doutait. Elle garda tout de même son poignard à la main, par mesure de sécurité.
"Qui vous a enfermé là ? Vous n'êtes pas blessée ?"

(Aïe, les choses se compliquent ^^')



Assise sur le lit de fortune de la cellule Lacie, droite et fière malgré sa mauvaise position, fixait le vide, son regard et son visage dénué d'émotion. Lorsqu'un cliquetis, signe que la porte des cachots s'ouvrait, attira son attention, elle leva les yeux avant d'apercevoir un étrange spectacle, enfin quelque chose de peu commun : une jeune femme, totalement libre qui descendait dans les prisons.
-Qui êtes vous ?
Demanda la jeune femme aux cheveux couleur ébène tout en plissant les yeux pour apercevoir les traits de la visiteuse. Mais malgré la pénombre qui l'empêchait de regarder cette dernière correctement, la demoiselle semblait pourtant bien belle. Mais que faisait-elle en ces lieux ? Lacie se leva lorsque cette dernière lui ouvrit la porte, ce qui rendait la soeur des jumelles Tudor méfiante. Cependant, cette libération fut de courte durée lorsqu'Antonio d'Espagne réapparut de nouveau, enfermant la nouvelle venue dans la cellule suivante.
-Elle n'a rien à voir dans cette histoire, lâchez-là.
Déclara Lacie, son ton froid se faisant autoritaire. Mais que ... Le voilà qu'il la ligotait comme la plus infâme des prisonnière ! Que devait-elle faire, se débattre ? En effet, elle aurait dû mais elle n'en fit rien. La dame encore masquée quelques heures auparavant ne sembla pas réagir, les yeux fermés, on aurait put croire qu'elle s'attendait à un quelconque acte de violence et se préparait metalement ... Mais en réalité, ce n'était pas le cas, mais ça, personne ne pouvait le savoir.
-Vous croyez-vous capable de me soumettre ? Je ne suis pas ainsi, la mort même ne m'a pas dompté, ce n'est donc pas un mortel qui le fera !Déclara la captive, un étrange sourire sur le visage tandis que ses yeux écarlates flamboyaient, des flammes dansant presque dans cet océan rouge, les flammes des affaires selon certains croyant.
-Libérez cette innocente, elle n'a rien à voir dans cette histoire.



-Rosalya-

En voyant l'un des deux invités imprévu de la veille s'adresser à son fiancé en plein milieu du repas, Rosalya fronça les sourcils. Son instinct lui soufflait que quelque chose de louche se préparait, et qu'elle n'était pas si étrangère aux personnes qui allaient subir, ou subissaient déjà, cet événement inquiètant. Pourtant, ignorant tout, elle fit semblant de s'intéresser à autre chose, comme si cela ne la concernait pas. Mais en réalité, elle était toute ouïe à ce que les deux hommes se disaient. Une fois le prince espagnol partit, rosalya se tourna vers son fiancé, la froideur ayant prit à nouveau possession de ses traits.
-Cette pratique est des plus traîtresses ...
Dit-elle simplement avant de détourner le regard vers les autres convives, faisant mine de chercher une personne en particulier, son jumeau par exemple, ce qui pour une fois, lui servait d'excuse. Bon .. pas vraiment puisqu'Edward fait toutjours parti de ses principales préoccupations, mais c'était la moins urgente dans l'immédiat.




Ces mots ... Cette personne enfermée, mais surtout le contact des chaînes sur sa peau la firent frissonner, même si d'apparence il n'en était rien ... Mais deux personnes pouvaient comprendre le mélange d'effroi et de haine qui habitaient son coeur. Elle savait que c'était peine perdue, que cela ne servait à rien de se débattre, mais au moins il fallait que son agresseur libère cette jeune femme qui n'avait rien à voir dans cette histoire. Et pourtant ... en y pensant bien, son coeur souffrait, mais était presque donkeyéché depuis la mort de son aimé et la perte de enfant ... sans ses soeurs, à quoi sa vie rimée t-elle ?

Pour toute personne se trouvant sur les remparts en cette brumeuse matinée, un cri de rage et de désespoir vint troubler la paisible tranquilité des lieux. Debout, face au vide, une silhouette dans le vent fouettait les longs cheveux blancs se tenait la tête, les larmes brûlantes roulant sur ses joues.
-Je les déteste ! Je les haîs ! Qu'ils aillent à l'échafaud !
Hurla Alyss, son corps en apparence faible parcourut de violent sanglot. Son manteau immaculé accentuait la vision d'un ange aux ailes déployées s'apprêtant à prendre son envol, vision qu'elle représentait quand on la voyait de loin. Mais pourtant, un peu plus bas, une tâche brune, la tête levée la regardait, tentant de lui parler.
-Alyss, calme-toi ...
-Non je ne me calmerai pas ! C'est leur faute ! Pourquoi ils ne peuvent pas la laisser en paix ? Tu sais ce qu'elle va faire, tu sais qu'ils vont se servir de nous comme moyen de pression !
-Je ne l'ignore pas, mais ce n'est pas comme ça que l'on trouvera une solution ... Redescend, je t'en prie ... Pour Lacie, si tu fais ça, si nous faisons ça, tu sais qu'elle nous suivra d'une manière ou d'une autre ...
Le ton d'Alice était suppliant, trahissant sa douleur, la souffrance facilement notable dans sa voix entrecoupée.
-Mais j'en ai marre Alice, je n'en peux plus ! Elle nous a protégé durant toute ces années et voilà que le malheur frappe à nouveau ! Je n'en peux plus de ce monde hypocrite, de ce monde sans coeur et d'égoïsme ... On venait à peine de la retrouver, je ne la perdrai pas une deuxième fois, je ne le pourrai pas ... Même Jamies, même lui a fini par nous trahir, je suis sûre qu'il a donné son accord pour l'enfermer ainsi ...
-Je le sais tout autant que toi Alyss ... Je le ressens aussi, mais notre heure n'a pas encore sonnée ... J'ai aussi peur que toi de l'avenir, mais s'il te plaît, ne fais rien d'incensé ...
A la suite de ces mots, la demoiselle albinos consentit à s'assoeir, bien que le risque qu'elle ne balle en arrière soit toujours présent, pour venir se réfugier dans les bras de sa jumelle.
-Je te le jure Alice, ils me le payeront tous ... Les Tudor, cette dynastie maudite, cet Antonio ... Je les enverrai tous en enfers un par un, sauf Elisa ... Mais tous ceux qui nous ont ait du mal, ils souffriront ... Et que Jamies ne s'approche même pas, lui ou les autres ou je leur ferai la peau, je ne me retiendrai pas, et ce n'est pas toi qui me l'en empêchera ... Qu'il n'approche pas ou je saute ...
Déclara t-elle avec haine, crachant presque ces paroles alors que ces derniers mots n'étaient plus qu'un faible murmure ...

Concentrée à regarde le mur à sa droite, Lacie ne faisait nullement attention à Antonio. Pour elle, il parlait dans le vide et surotu pour ne rien dire. A le voir ainsi, il était vaniteux et sans intérêt, un paon se servant de son rang pour justifier ses actes. Pourquoi faire attention à cet homme si pathétique ? La jeune femme enchaînée avait un autre sujet qi attirait plus son attention, en tête : la demoiselle de la cellule voisine. Comment allait-elle réagir dansune situation pareille ? Céderait-elle à la colère ou alors garderait-elle son sang froid pour avoir les idées plus claires ?
-Au fait, comment vous appelez-vous ?
Demanda la captive aux yeux écarlates à l'intention de sa voisine de cachots. Autrement dit, en ignorant totalement le prince. Oh que oui, elle lui en voulait à cet individu, raison pour laquelle elle lui adressa enfin la parole :
-Je suppose que vous êtes fier de votre plan, mais j'ai déjà vécu plusieurs fois ce genre de choses, et vous manquez incroyablement d'originalité, sans penser aux conséquences ... Si jamais Jamies apprends votre geste, il risque de ne pas être de bonne humeur. Et pour Mary, je connais déjà le contenu de sa lettre, disons que je ne fais que gagner du temps avant de finir entre vos mains ...
Déclara Lacie d'un ton posé, peut-être même énervant surtout dans la mauvaise passe où elle était.




A la vue de Rain, un éclair de rage traversa le regard améthyste d'Alyss. Cette dernière serra les poings et les mâchoires en le voyant arriver, et surtout en entendant ses paroles.
-Tsss ... C'est vous qui allez m'en empêcher peut-être ? Laissez-moi rire ...
Déclara t-elle d'un ton sarcastique et franchement moqueur. Que ça soit lui, Edgar, Jamies ... Peu importe, qui tenterait de décider encore de son sort risquerait vraiment de le regretter, que ça soit par sa mort à lui ou celle de la demoiselle en rage.
-Ce qu'il se passe ? Je veux vivre en paix avec mes soeurs, ce n'est trop difficle à comprendre ça ? Mais non, que suis-je bête, ça ne vous plaît pas vous les hommes, vosu allez faire quoi, m'enfermer moi aussi dans un cachot, comme si Lacie a envie qu'on la rejoingne, déjà qu'elle en a assez avec l'autre Antonio, ce sale manipulateur ...
Ajouta l'albinos d'un ton dédaigneux, regardant son interlocuteur comme si il n'avait plus aucune valeur à ses yeux.
-Et vous allez me faire croire que vous êtes différent des autres ? Qu'on va trouver une solution ? Ne perdez pas votre salive à essayer de m'embobiner, c'est fini ça, je ne suis plus si naïve de croire qu'un espoir existe toujours ... Et vous, Rain, qu'est-ce que vous êtes en réalité sous cette apparence d'homme calme et poète qui aime la nature ? C'est bien la question que je me pose, tiens ! Il y a quoi sous votre masque à vous ? Une brute qui va aussi nous enfermer pour nous obliger à l'épouser ? Ou alors que vous allez faire comme Jamies, nous faire croire qu'on compte pour vous, que l'on forme enfin une famille, pour ensuite nous poignarder dans le dos ?!
Cette fois, les larmes coulaient sur ses joues blanches tandis qu'elle s'était écartée de sa jumelle pour se remettre debout sur la pierre froide, laissant le vent lui fouetter le dos.
-Parce que quoi qu'on fasse, Mary va menacer Lacie de nous torturer pour qu'elle épouse ce stupide héritier d'Espagne ! Parce qu'il n'y a que la politique qui compte ! Parce que cette f**tue société exige que les femmes se plient aux hommes sans rien dire, parce qu'il sont sois disant plus forts, mais en vérité, ce sont tous des mauviettes qui se cachent derrière un masque pour nous brutaliser et nous tuer !
Hurla t-elle de rage, incapable de pouvoir garder son calme. D'ailleurs, du calme, cela ne servait à rien dans cette situation présente. Un rapide coup d'oeil derrière elle et l'adolescente aux cheveux blancs reporta son attention sur Rain.
-Mais moi, puisqu'on me manipule, je vais mettre fin à tous ça et à tous ces plans égoïste ... On veut me garder en vie parce que je représente beaucoup à leurs yeux, que ma mort ferait tomber de nombreux plans et risque de créer une nouvelle guerre ... Et bien, si c'est ça, je mourirai ...
Reprit-elle d'une voix douce, mielleuse, qui contrastait avec la haine brillant dans ses yeux, tandi qu'un sourire mélancolique s'était dessiné sur ses traits si semblablesà ceux de ses soeurs.

-Folles ? Nous aimerions bien l'être pour pouvoir tout oublier ... Tout effacer de nos mémoires et vivre en paix ...
Murmura Alice en serrant les mains de sa jumelle dans les siennes, signe qu'il ne fallait pas compter sur elle pour arrêter Alyss, qu'elle était totalement solidaire et dévouée à ses soeurs.