Il faudra que je discute avec Nono ^^<
J'ai décidé de l'attendre justement pour poursuivre avec Will et Effie

Le jeune homme, bien parti dans son délire, recommença à rire un peu.

-Sûrement ! Bien que cela soit le moindre de mes préoccupation !

Il sourit d'une façon amusé avant de se re-calmer un peu.

-Le fait que je ne choisie jamais une femme fixe laisse les autres avoir de l'espoir ! s'exclama-t-il.

-Quand je serez mort je ne pourrais point regretter ! se moqua-t-il un peu en riant doucement.

Ensuite, quand l'autre lui tourna le dos pour s'enfoncer dans les jardins de Jamies, Rosald se leva et le rattrapa une nouvelle fois.

-Je ne crains que ce marcher soit de nouveau pas très équitable : je vous en ai dis beaucoup plus sur moi que le temps que vous consentez à passer avec moi, déclara le fils de la défunte Jeanne.

Rosald s'arrêta à la hauteur de Reed. Le jeune homme haussa les épaules avec indifférence. L'autre, de part son regard, semblait être plutôt content qu'il l'est rejoint. Ce qui fit sourire Rosald : son interlocuteur ne semblait peut-être pas si parfait et respectueux des moeurs de son époque qu'il le prétendait. Cela lui arracha un petit rire intérieure.

-Vous m'avez posé des questions j'y ai seulement répondu. Je n'ai guère rajouté de contenu superflu, fit-il ensuite.

Le fait que Reed lui dit de ne pas trop l'approcher ne fit qu'accentuer son sourire intérieure.

-Il me semblait que vous aviez décider de me vouvoyer ? lâcha-t-il, légèrement amusé. Signe de rapprochement ? demanda-t-il, après sa précédente question, le jeune homme avait toujours son petit sourire narquois\moqueur\amusé qui n'appartenait qu'à lui sur le visage.

Puis, pour tester le garde des Sinbads, juste pour son propre plaisir personnel et pour observer sa réaction, il plaqua sa main sur l'épaule de celui-ci. Vous aurez compris ausément que le fils de Jeanne Grey adorait jouer avec les émotions des gens et en particulier quand celles-ci étaient fortes et violentes.

-Et ... Qu'est-ce que cela fait quand je fais cela ? Le puissant garde des Sinbads va me transpercer la poitrine peut-être ?

Rosald bien que son rire ne fut pas apparent, ce dernier lui provoqua quelques secousses d'hilaritées. Tout à l'heure il s'était moqué des gardes des Sinbads donc vous comprendrez que sa pseudo-moquerie était en lien avec cette fois.

Dernière modification par pensina (2013-05-22 13:27:52)

Lorsque le roi lui adressa quelques mots avant de se tourner vers sa compagne de retard, Freya se contenta de sourire avec modestie, estimant ainsi son respect envers le monarque que ce dernier ait tout de même prit la peine de s'adresser à elle alors que rien ne l'obligeait. Puisqu'il était le souverain et elle une vassale, mais surtout que ce qui semblait être l'objet de la visite de Will n'était tout autre qu'Effie. Ainsi, aux premiers loges pour une information qui allait certainement avoir un impact sur le futur et sur plusieurs générations, la jeune femme eut donc tout le loisir d'apprendre la plus grande information pour le moment du règne de son suzerain : le mariage de ce dernier avec l'héritière des McAffe. Freya, elle qui cherchait toujours les meilleures informations sur son pays et même sur le monde, se voyait donc bien servie, mais pourtant, elle ne s'en réjouissait pas. La façon dont cette révélation avait vu le jour était brutale, aussi bien pour la fiancée concernée, que pour l'entourage. Il fallut d'abord passer le cap du "le Roi va se marier", donc la surprise, pour pouvoir se permettre de parler. Pourtant, les futurs époux engagèrent une conversation pour le moins corsée, certe il fallut quelques minute savant qu'Effie ne réagisse mais cette dernière reprit finalement contenance, exprimant un refus en quelque sorte. La soeur d'Edward n'eut aucun mal à discerner la colère dans les iris bleue de la belle et future reine d'Ecosse, à présent que son destin était désormais lié à l'Ecosse.

-Permettez-moi d'être la première de vos vassaux à me réjouir d'une telle nouvelle, j'en suis vraiment heureuse pour vous ...

Commença Freya d'une voix douce, parfaitement sincère. Il était vrai que le souverain cherchait une bonne épouse qui se tiendrait à ses côtés sur le trône royal. Ainsi, maintenant qu'il avait trouvé la parfaite élue, le peuple ne pouvait que se réjoîr de ces prochaines festivités et de souhaiter une longue et heureuse vie aux prochains époux. Pourtant ...

-Je sais que je ne puis me permettre telle offense depuis mon simple rang de cadette des Mcinctsoth, et j'accepterai sans rechigner la punition qui me sera infligée selon votre désir. Mais cette annonce n'est-elle pas trop brutale pour Lady Effie ? Ici, au beau milieu du mariage de Sir Norton et de Lady Sheena remplie de monde ... Sa surprise est fort compréhensible à l'entente d'une annonce d'une telle ampleur ...

Ajouta la soeur de Rosalya avec humilité, ses yeux comme le ton apaisant qu'elle utilisait ne reflétant aucune effronterie, aucun défi. Puis, consciente que ses paroles pouvaient être mal interprétée et étaient susceptibles de porter à confusion, la fiancée (sans le savoir encore) de reed reprit.

-Je ne suis pas dans l'intention de prétendre que Lady Effie ne peut supporter une telle annonce, mais peut-être est-elle destabilisée dans l'instant et éprouve le besoin d'un peu de temps de réflexion pour assimiler tout cela sans comettre d'erreur ...

A ces mots, le regard océan de la demoiselle aux cheveux immaculés glissa doucement vers effie pour ensuite se poser sur cette dernière, lui intimant ainsi que ces paroles lui étaient surtout destinée. Dans les circonstances présentes, la McAffe se devait de rester calme et de ne pas céder à la colère qui l'habitait. Affronter le roi dans ces conditions, et surotut maintenant, pourrait se révéler nuisible pour le futur de la belle poupée humaine qui était à présent la fiancée de Sa Majesté Will Dark. Enfin, après ce regard communicatif, un pâle sourire contrit se dessina discrètement sur les lèvres de la soeur d'Edward, signifiant qu'elle comprenait la réaction de l'adolescente à la chevelure d'ébène. Dîtes-moi, qui ne serait pas perdue dans une pareille situation ?

-Quant à vos futurs héritiers, ils ne pourront qu'être à la hauteur de leurs parents, il ne peut enêtre autrement !

S'exclama t-elle pour détendre l'atmopshère, mais avec sa franchise et ses pensées réelles, bien que la tristesse pouvait sur lire au fond de ses pupilles bleus. Sa soeur, la seule personne à qui elle tenait vraiment, s'était mariée contre son gré, tomba enceinte, mais elle et son enfant n'échappèrent pas aux griffes de la mort lors de l'accouchemet ...



Après les paroles d'Edgar, Alice ne répondit pas immédiatement, laissant la magie de l'instant opérer. Il était rare de voir Edgar dépourvu de la froideur qu'arborait sa carapace. Pourtant, dire que la demoiselle brune en profitait serait mal interpréter ses intentions. Elle n'en profitait pas, mais assistait simplement à cet événement qui devait être rare. Puis, ne voulant pas laisser son interlocuteur sans réponse, la jeune femme reprit.

-Et selon votre point de vue ?

Demanda t-elle, sans pour autant paraître curieuse. Enfin après s'être assurée que sa jumelle était confortablement installée, Alice se posa à son tour sur l'herbe, s'asseyant doucement pour ne pas froisser sa robe, dont le tissus était encore intact et pas tâché de sang comme l'était celui de la robe d'Alyss.

-Vos sombres pensées étaient-elles en possession de votre esprit ?

Désoler du flood^^

Edgar haussa un sourcil puis prit une grande expiration, son tempérament normal n'allait pas tarder à revenir ... Il suffisait d'un peu de temps ... Mais en attendant il rétroqua aux paroles d'Alice sans cruauté ou véritable émotion :

-Selon mon point vue ... vous êtes beaucoup trop curieuse.

Quelqu'un de normal se serait probablement exclamer ses derniers mots avec un sourire gentil et amusé pourtant le jeune homme n'en fit rien. Il avait dit cette phrase totalement neutre. Peut-être cherchait-il à éloigner Alice de lui ? Qui sait ? Même son propre frère n'aurait put être au courant des sentiments profonds qui habitait réellement le fiancé d'Alyss.

- ...

Il ne trouva rien à dire à sa seconde question.



Will accorda d'abord son attention à Effie, sa fiancée.

-Je n'ai pas à justifier à ma conduite ! s'exclama-t-il pourtant des plus neutre, encore.

Ensuite Sa majesté Will Dark haussa les épaules, l'air indifférent.

-Peu de personne on autant de fortune que moi dans l'Écosse ! Seul Jamies pourrait arriver à m'équivaloir un jour mais il n'est pas une femme !

Sans prêter plus d'attention il se tourna vers Freya, avec un petit sourire s'étirant aux commisures de ses lèvres roses, alors qu'elle parlait.

-J'admire votre honnêter !

Il baissa la tête, comme s'il regrettait, presque peiné.

-Peu de personne on encore le courage de divulguer tout haut ce qu'ils pensent réellement ...fit-il presque triste.

Le souverain d'Écosse soupira, nosalgique. C'était le bon vieux temps ! Si Freya n'avait pas été fiancé il l'aurait certainement épousé ! Son choix était passé proche de s'arrêter sur la cadette d'Edward et Rosalya, les jumeaux.

Dernière modification par pensina (2013-05-22 18:55:28)

[D'Ah ouais ! En fait Effie c'est la roue de secours, ok ok ! Je, ou plutôt Effie, retiens/t ! XD]


Reed ne chercha plus à comprendre les agissements ni les pensées de son vis-à-vis apparemment beaucoup plus complexes que celles des femmes, ou devrait-il dire, beaucoup plus imprévisibles. Après tout, une personne dotée d'une logique censée n'aurait pas cherché à faire la conversation avec lui, un simple garde et un garde des Sinbad qui plus est. Toutefois, le fait que Rosald lui propose d'entrer à l'intérieur l'intriguait : à l'intérieur, signifiait où exactement ? Et pour quoi faire ?

De plus, Reed s'était évidemment aperçu que son interlocuteur s'était mordillé la lèvre juste avant de parler. Ainsi trahissait un signe d'hésitation mais, pourquoi hésiter pour une demande comme celle-ci ? Toutes ces interrogations embrumèrent un peu plus l'esprit du jeune homme qui finalement décida de ne penser à rien d'autres que répondre.

— À l'intérieur, vous dîtes ? Vous voulez dire le château des Mcintosh ? demanda-t-il, d'un ton penaud.

Certes, ne penser à rien était un bon moyen de ne plus se retrouver avec une migraine toutefois, cela vous faisait aussi bien ressembler à un stupide singe.



Après s'être montré aussi familière envers le roi, Freya se mit enfin à réagir. Il fallait dire que le choc avait dû être aussi terrible pour elle que l'était pour Effie. Imaginez : le roi, l'homme le plus important du pays, habillé de son habit de tous les jours et pourtant si élégant et richement vêtu, arriver à un bal presque ridiculement banal en comparaison pour prévenir une adolescente, en pleine crise d'adolescence comme Effie, d'un mariage à venir. Saurez-vous immédiatement sauter de joie ou porter une haine sans borne contre cet homme ?
Toutefois, la jeune fille venant des terres des McAffe, ayant un temps de réaction plus rapide que la normale, se retrouva sans réfléchir à ruiner le peu de dignité qu'elle avait en tant que femme afin de faire comprendre à Sa Majesté que le mariage n'était pas une chose que l'on décidait simplement sur un coup de tête et seulement pour concevoir un héritier.
Par ailleurs, le fait que le roi d'Écosse avait une personnalité si méprisable aux yeux de la jeune fille n'arrangeait en rien ce qu'il se passait. Elle pensait même que cela ferait courir le monde à sa perte si l'on autorisait une descendance aussi infâme à vivre.
Si seulement Sir Will Dark avait su correctement amadoué Effie, joué avec subtilité plutôt que de lui annoncer sans la moindre préparation, de cette façon sèche et directe leur dit « mariage », peut-être se serait-elle montré plus conciliante et surtout moins ridicule et moins mesquine dans ses réponses.
Néanmoins, Freya avait tout à fait raison. Et cela fit baisser la tête d'Effie, comme si elle eut honte de quelque chose.

"Être aussi imprudente et idiote et réagir au quart de tour n'était pas digne une jeune fille correctement éduquée !" entendait-elle dire de la part de sa nourrice.

Effie se devait tout de même de bien réfléchir, bien et vite car, tout cela n'aurait pas seulement un impact sur sa vie mais également sur toute la portion de territoires que son père possédait et également les personnes qui y vivaient. Effie se sentit si déraisonnable et ignorante aux côtés de Freya qu'elle ne se sentait même pas capable de se tenir près d'elle de peur qu'on veuille la comparer avec. Sa fierté en était si blessée qu'elle aurait pu partir à l'instant par jalousie et par frustration devant le compliment que le roi lui fit (à Freya).
Il était clair que Sa Majesté avait une préférence pour la jeune femme albinos alors, quelle serait la raison pour laquelle on l'eut choisie elle, Effie McAffe ? Était-ce probable que Freya soit déjà fiancée ?

À ce moment-là, Effie se noya qu'un peu plus dans les profondeurs obscures de ses idées noires. Peu à peu et en un rien de temps, une haine commençait à poindre dans le cœur encore innocent jusque-là et inexpérimenté de la jeune femme.

"Alors c'est ça... Je... Parce que je suis... Ha... HA... !" se moqua-t-elle d'elle-même intérieurement. "Quelle chose pathétique tu es, Effie ! Si bête, si crédule !"

Elle se mit à rire peu à peu comme une folle à qui on lui aurait posé une stupide question, elle ne voulait pas entendre la réponse que son « futur époux » et accessoirement son cauchemar le plus réel allait répondre. Quand se mariera-t-elle ? Freya osait encore s'intéresser à cela ! Pour la jeune fille, sa paire était beaucoup trop différente d'elle.
Effie se sentait extrêmement blessée par tant de contrastes entre ces deux personnes qui lui faisaient face. Effie s'arrêta pourtant à un niveau sonore du raisonnable, afin que les autres ne l'entende pas devenir hystérique car son image se devait tout de même de se préserver un minimum. Puisque le roi aimait tant la franchise et l'honnêteté, Effie n'allait pas se déranger à tout garder en elle et lui dire ce qu'elle pensait, à haute voix, de toute cette histoire. Et qu'importe si Sir Will Dark ordonnait aux gardes de l'emprisonner, de cette façon les fiançailles seraient brisées, non ?

— Écoutez... commença-t-elle doucement, relevant lentement sa tête afin de les confronter dans les yeux et passant quelques unes de ses mèches de cheveux derrière l'oreille. Ce fait étant rare puisqu'elle ne le faisait que lorsque la situation lui demandait toute son attention. Je ne sais pas pour quelle raison Votre Majesté m'avez choisi au lieu d'une jeune femme comme Freya mais il est clair que je ne me sentirais en aucun cas honoré par ce mariage de convenance, bien que vous êtes le roi, bien que cela soit tout à notre avantage, nous, les McAffe et bien que vous me l'ayez annoncé de face. Ma fierté et ma dignité de femme m'empêche de me sentir flattée par une telle proposition et malgré le fait que ma position dans cette société ne me permette pas de refuser ces fiançailles, sachez, Votre Majesté, que vous regretterez.

Suite à cette déclaration, elle lui lança un regard noir puis adressa une dernière petite courbette à ses deux interlocuteurs, tout cela contre son gré mais nécessaire, afin de prendre congé. Freya avait certes été une grande aide mais cela ne faisait que empirer la colère et la jalousie qui dévoraient les entrailles d'Effie. Cela ne faisait que contribuer un peu plus au fait qu'elle ne pouvait rien accomplir seule.

"Si idiote, si fragile... Son cœur saigne en silence, elle est... si humaine."

Dernière modification par taemi (2013-05-22 20:08:31)

Non ... Elle ne peut pas aller cogner à la porte mais elle pourrait faire beaucoup de bruit dans les couloirs et .... !

Pas très fière de ma bannière mais bon ... Ça le fera ppour ce coup ! XD

Mirianne, dansait et dansait au milieu de tout ses nôbles. Beaucoup s'exclamait non pas à cause de sa beauté mais plutôt grâce à son élégance et à ses pas de danse parfaits. 1, 2 et on tourne ! 1, 2 et révérence. On change de cavalier ! Et Hop ! Tournoyante parmis les convives, elle n'aperçut même pas que le roi de France avait pénétré dans la salle de toute façon comment aurait-elle put savoir qui il était ? Personne ne l'avait officiellement annoncé ... Ces longs cheveux blonds tournoyait dans les airs, sublimement, ils contrastaient aussi avec sa tenue tout de noir comme si elle se préparait à un enterrement ce qui n'était visiblement pas le cas vus sa jouissance. Jouissance qui allait vraisemblablement très vite se briser ...



Le jeune homme se rembrunit aux paroles de sa fiancée. Même si jusque là il n'avait démontrer aucun de ces sentiments le faire commençait à être difficile ... Le roi ferma les yeux, prit une grande expiration, comme pour se calmer avant de lever de nouveau ces paupières.

-Lady Effie, commença-t-il froidement. Vos propos sont insolents et je ne devrai pas les tolérés plus longtemps. Vous n'êtes pas en position de parlementez ainsi. De plus vous me faîtes des menaces cela est intolérable, je ne puis le supporter plus longtemps. Je pourrai vous faire tuer pour cela ! Mais je ne vous ferai pas ce cadeau. Je suis, malgré, tout désolé de ma froideur si apparente, je ne le devrais pas ... Vous regretterez de ne pas êtres morte quand nous nous marierons. À moins que vous ne retrouviez la raison et que vous vous excusiez pour vos paroles déplacées. J'espère aussi que vos paroles dépassaient de loin votre pensée.

Cela étant dit le souverain Écossais se tourna vers Freya, à laquel il accorda toute son attention. Abandonnant soudainement sa froideur il sourit, content que quelqu'un au moins dans cette salle patage son point de vue sur ce mariage politique.

-Le mariage ... Probablement que dans quelques semains tout ou plus nous seront mariés, déclara-t-il, souriant légèrement.

Ensuite, il répondit aux premiers dires de la soeur de Rosalya et Edward, une fois sa jeune fiancée ayant tiré sa révérence.

-Lady Effie ne se cache sûrement pas derrière un masque mais ... peu importe ... ma relation avec elle ne sera pas facile ...



Rosald haussa les épaules, l'air complètement désinterressé en regardant Reed.

-Vous voulez dire le château des Mackinnion ? le reprit-il en riant doucement de la maladresse de l'autre jeune homme.

Au juste, que s'imaginait son interlocuteur ? Il ne lui avait proposé que de rentrer à l'intérieur pas d'aller ''roucouler'' dans les appartements de ce dernier (les siens puisque lui, le fils de Jeanne Grey, n'avait pas été officiellement invité) !

-Si c'est ce que vous vouliez bien dire : oui, c'était bien ma proposition.



Edgard haussa de nouveau les épaules.

-Je ne suis pas un spectre ... tout n'est pas noir ou blanc, tout n'est ppas que lumière ou ténèbres ... il existe un juste milieu entre les deux ...

Un pâle sourire illumina ces traits pendant quelques secondes, avant de disparaître aussi vite qu'il était apparut.

-Vous êtes bien décidée ...

Dernière modification par pensina (2013-05-23 01:15:29)

Rosald haussa de nouveau les épaules l'ar ennuyé, ennuyé par le refus de Reed.

-Bah ! Ce n'est pas si grave !

Remarquant que son interlocuteur avait plaisanté. Ce qui était assez surprenant vue la tournnure qu'avait prit la conversation, le garde semblait pourtant tant détesté les hommes ... Mais peut-être s'agissait-il simplement d'une impression ...

-Ce que nous y aurions fait ? C'est une bien bonne question ! Laisser moi réfléchir ! s'exclama le jeune homme en souriant de son éternel sourire amusé et moqueur. Il est vrai que je suis passé maître dans l'art de la chasser et de la drague ! Probablement aurais-je tenté e charmer quelques jolies créatures ! plaisanta-t-il bien que ses propos furent étonnament proche de la réalité.

Dernière modification par pensina (2013-05-23 03:57:13)

Totalement inconsciente que sa présence ou même ses paroles avaient put éveiller la colère d'Effie, déjà largement en mesure d'éclater à cause de la façon dont ses fiançailles furent annoncés, Freya regarda la scène en silence. Que dire du comportement d'Effie ? Une personne faisant partie de ces nobles hypocrites, voire même d'un tempérament assez neutre, aurait été horrifié que la jeune femme refuse pareille proposition, en plus de menancer le roi ! Mais voyons, quelle infamie ! Cependant, ce n'était pas les pensées de Freya, loin de là. La soeur de Rosalya admirait le cran de la fiancée du monarque, tenir tête à une personne capable de la faire éxécuter d'un simple battement de cils était uen chose à la fois considérée comme suicidaire à l'époque, mais d'une certaine manière honorable. L'héritière des McAffe révélait ainsi un caractère peu manipulable, une personnalité franche et décidée, mais surtout un courage dont peu de personne oserait faire preuve en ces temps où la lâcheté régnait en maître.
Avant que le roi ne réponde à sa future épouse bien entêtée, Freya se perdit dans ses pensées, son regard se faisant songeur et triste. Si seulement elle avait été Effie, ou du moins avait fait preuve d'autant d'audace sans se soucier des conséquences, sa soeur serait encore en vie. Si elle s'était conforté dans l'idée de rompre ces fiançailles en apparence si bienfaitrices, mais qui furent en réalité un vrai désastre de mort, alors son aînée serait encore vivante, présente dans ce lieu-même et éclairant la fête de son insouciance et de sa joie de la vie.
Malheureusement, de ce soleil autrefois si rayonnant, il ne restait qu'une dépouille enfermée dans un cerceuil et enterrée dans la terre sèche.
Sans le savoir, Effie rappelait à l'albinos, en quelque sorte, sa défunte soeur, bien que les deux femmes étaient totalement à l'opposée l'une de l'autre. L'une révélait un tempérament fonceur tel un magnifique feu, admirable mais dangereux, tandis que l'autre était l'incarnation de la pure innocence et de l'insouciance, ce qui dans les deux cas pouvaient susciter autant l'admiration que la haine. Effie était loin d'être un substitut, mais avait gagné dans l'esprit de Freya une place de respect que peu de personnes avaient atteint jusque là. Effie, la future reine à la superbe chevelure de jais et aux yeux bleus, véritables fenêtres de l'âme de cette demoiselle peu commune, tandis que dans ce corps frèle en apparence se cachait une grâce rare de toutes les personnes de son rang.

-Allons, Majesté, Lady Effie est encore sous le choc, ne lui en tenez pas rigueur. Il est normal que cette révélation ne lui paraisse que trop importante pour être crue ou assimilée dans l'heure la suivant ...

Commença Freya d'un ton posée, sans la moindre trace de défi ou de reproche dans la voix. Pourtant, la fiancée ignorante de Reed n'était pas aussi sûre qu'elle n'y paraissait, en effet, elle ne connaissait certes pas assez la future reine d'Ecosse, mais quelque chose lui disait que cette dernière était loin de se plier. Ainsi, la jeune femme aux cheveux blancs espèrait, pour l'avenir d'Effie, que ces paroles n'étaient dû qu'à une réaction de l'instant.

-Vous savez, je me permet d'être impressionnée par votre fiancée. Si j'aurai été à sa place, il n'y aurait nul doute que je me serai enfuie depuis les premières secondes suivant cette annonce. Le sang froid dont elle a fait preuve, en dépit de ces paroles à votre égard, ne peut susciter que de l'admiration chez une femme de mon rang. Certes, vous la trouvez peut-être trop audacieuse, mais cela pourrait se révéler un côté bienfaiteur pour votre avenir ...

Expliqua t-elle, une expression quelque peu gênée mais sincèrement surprise de la tournure que prenait les événements.

-Par mes mots, je ne cherche nullement à vous critiquer, mais cet événement est d'importance pour elle, et je dirai peut se montrer effrayant. Devenir la future reine, apportant ainsi un prestigieux honneur à sa famille, va susciter une jalousie claire des autres clans. Or, tout membre de la famille peut se révéler aussi une cible pour les coups d'Etats, ce qui implique que sa sécurité ne sera plus aussi certaine que dans le passé. Je ne doute pas que quelques personnes ne cherchent à attenter à sa vie ...

Ajouta Freya, la gravité se lisant dans ses pupilles océans tandis que son visage affichait toujours ce sourire légérement crispé et hésitant. La politique n'était pas vraiment son domaine, sur ce coup là Effie devait certainement mieux s'y connaître, mais les informations dont elle était en possession l'aidaient à comprendre ce monde complexe qu'est la société mondaine.

-Enfin, dire que vous vous mariez pour avoir un héritier potable est assez ... brutal et manque de subtilité, sans vouloir vous offenser. Désormais un lourd poids paisera sur ses épaules et vous donner au plus tôt un héritier pourrait être un frein à la confection de ce futur enfant. Certaine reine se révèle stérile à cause du stress de devoir donner un héritier et cela peut avoir de dures répercutions sur sa santé. Pourtant, lady Effie n'est pas en sucre et c'est ainsi que son caractère sera utile pour le future et pour ne pas céder à la pression de ses futures responsabilités ...

Pour sa part, plutôt mourir que de devenir reine, au sens propre du terme. Elle n'avait pas un mental assez résistant pour cela, mais cela n'était pas le cas d'Effie visiblement, cette dernière révélant un répondant mordant.

-Je me réjouie sincèrement de votre mariage ... Mais il est vrai que la situation sera difficile. Cependant, si vous lui laissez le temps de s'habituer à cet idée, si vous tentez de mieux la connaître pour comprendre quelle précieuse perle se cache derrière ce physique d'ange, alors peut-être se montrera t-elle moins catégorique à votre égard. Le coeur d'une femme est fragile, il faut savoir en prendre soin ... Sur ce, veuillez me pardonner de m'éclipser ainsi, je ne désire point me montrer malpolie, mais je me dois de rejoindre Lady Effie, si toutefois elle accepte ma présence ...

Dit-elle, faisant une révérence à son tour pour ensuite se retourner avec un empressement gracieux, se dirigeant à présent dans la direction où Effie avait disparu. Ne sachant pas si la jeune femme était encore dans les parages ou non, Freya l'appela d'une voix douce, comme à son habitude.

-Effie ?


-François-

D'une attitude froide, peut-être même austère au goût du conseillé, le roi de France se tenant fermement droit, seul son regard bleu parcourant la salle trahissait le fait qu'il n'était pas une statue. Il fallait dire que ce jeune homme, il se dégageait une atmopshère d'autorité que l'on pouvait aisement identifier dans ses gestes précis et calculés. Ainsi, le vassal de ce dernier sursauta lorsque son souverain se départit de son immobilité pour se diriger vers un endroit en particulier : la piste de dance si ainsi pouvait-on dire. La démarche du monarque ne semblait pas pressente sans pour autant paraître lente, en clair elle était empreinte d'une majesté peu commune. Ainsi, slalomant sans peine entre les danceurs, ne quittant pas son but des yeux, François finit par attraper une personne suscitant l'admiration des gens présents autour d'elle : une jeune femme, blonde, dans la façon de danser était des plus envoutantes. Légère, on dirait presque cette dernière l'incarnation parfaite de la musique, ses cheveux l'entourant en flottant lui donnant un air de déesse céleste, ses pieds ne semblant pas toucher le sol.

-Si vous me permettez ...

Déclara le jeune homme dont tout le monde ignorait l'identitée, prenant la place d'un des prétendants de la belle danseuse. De simple danseuse, elle n'avait rien, de créature des cieux, elle possèdait tout. C'est donc dans un geste élégant de la main que le Français prit celle de celle qui était sienne sans le savoir. Débuta ainsi une danse, sous les yeux ébahis du pauvre conseiller qui voyait son suzerain danser pour la première fois en public, avec une inconnue qui plus est ... Enfin, pas si inconnue ... Par sa stricte éducation, le roi avait dû apprendre les mystères de la danse, mais de ses pas parfaitements posés, il ne se dégageait qu'une impression de froideur, comme à l'accoutumée. Il avait apprit les gestes, mais pas la façon de laisser transparaître ses sentiments à travers eux. Sa compagne, en revanche, resplendissait dans cet art qu'elle maitrisait à la perfection, et encore ce beau semblait bien faible pour qualifier Mirianne à cet instant. Les autres nobles étaient émerveillés, et il y avait de quoi car à côté de la froideur de son partenaire, cette dernière devait paraître encore plus rayonnante.

-Je me dois de vous complimenter pour vos performances des plus brillantes en cet art complexe qu'est la danse, vous êtes la lumière qui éclaire ce bal.

Déclara celui qui gouvernait la France en ces temps, de sa voix neutre malgré les paroles prononcés, à la fin de la danse et à l'heure de devoir passer son tour. Pourtant, il n'en fit rien, tenant toujours sans pression la main de la jeune femme, arrêtant d'un autre geste un des prétendants de cette dernière qui voulait pouvoir avoir sa chance avec la fille de Catherine Howard.

-Mais je dois vous entretenir de choses importantes dont vous êtes la principale concernée et présence de ma présence en ce pays. A moins que vous ne désirez le savoir en public, je vous propose de nous retirer près des buffets pour que vous puissiez vous ressouser, ou sur le balcon si votre désir est de profiter de la fraîcheur de la nuit.




-Pourtant dans ce juste milieu existe le bonheur, mais vous ne l'avez pas encore atteint ...

Répondit Alice d'une voix douce avant que son attention ne soit détournée par sa soeur qui s'agita. En effet, nullement réveillée, la fiancée d'Edgar s'étira comme un chat avant de se rouler en boule, se servant des pans de sa robe pour se forger un cocon et de prendre ses aises. Une fois assurée que sa jumelle était toujours plongée dans un profond sommeil, le regard de la brune se reposa sur le jeune homme.

-Ce sourire vous sie à merveille, peut-être devrait-il apparaître plus souvent sur votre visage fermé ...

Ajouta la jeune femme, sur le ton de la plaisanterie bien que ses paroles soient sincères. Edgar était bien mieux en souriant, non pas par rapport à son physique, mais l'aura noire qui entourait ce dernier se dissipait un instant.

(Ah, une série que j'aimerai regarder ! ^^ Sur les Tudors, je n'ai vu qu'un film sur Anne Boleyn (avec sa soeur Marie je crois) et un autre sur Elizabeth, mais je les ai adoré !
Elle est belle la vidéo ! ^^)

-François-

Durant la danse, le regard du roi fut toujours fixé sur la demoiselle, ne regardant pas une fois vers le sol pour voir où il mettait les pieds. Heureusement, et tout comme on pouvait s'y attendre de sa part, il ne commit aucun impaire. Pourtant, ses pupilles bleues n'avaient de cesse de contempler la danse de la jeune fille. Peut-être que si il aurait été plus expressif, François aurait esquissé un petit sourire d'admiration. Pourtant, même à l'arrêt, la jeune femme ne se départissait pas de cette grâce certainement acquise grace à la danse et au prix d'une éducation stricte. Mais si Mirianne dansait ce soir, c'était certainement parce qu'elle aimait ça, sinon ses gestes ne révéleraient pas une telle perfection lorsqu'elle exercait son art.

-Allons donc sur le balcon.

Dit-il, sa voix laissant transparaître une certaine autorité qui lui était habituelle au vue de son rang. Ne lâchant pas la main de sa fiancée, sans pour autant exercer une quelconque pression, il emmena cette dernière sur un balcon non loin mais assez éloignés pour qu'ils puissent tenir une conversation sans que leurs paroles ne soient entendues. Sentant l'air frais, le souverain laissa une légèrement brise ebbouriffer quelques mèches de sa chevelure blonde. Ne se départissant pas de son expression neutre, il lacha la main de la danseuse avant de regarder un instant devant lui, comme songeur et réfléchissant à la manière dont il allait annoncer la nouvelle qu'il s'apprêtait à dire. Enfin, se retournant lentement vers la future reine, sans pour autant paraître mou, le Français fixa à nouveau cette dernière de ses iris glacés, ne représentant aucune émotion.

-Je doute que vous ne soyez au courant de ce je vais vous apprendre, raison pour laquelle je préfère être direct. Au vue de la situation et de l'importance que mes mots ne vont pas tardés à vous, je vous laisserez un délais d'une semaine pour que vous puissiez vous hbituer à cette idée, après quoi je rendrai l'annonce officielle.

Laissant le silence reprendre ses pleins droits, le roi guetta un instant la réaction de son interlocutrice. N'était-il pas magnanime de lui laisser le temps de se faire à la nouvelle qu'il allait lui annoncer ?

-Dès la découverte de votre existence, votre tante Mary et le Roi de France on conclut une alliance dont vous êtes la représentante. Vous Mirianne Howard, Fille du défunt roi Henry et d'une de ses épouse, Catherine Howard, êtes la fiancée du Roi de France. Ma fiancée donc.

Déclara François, plongeant son regard glacé dans celui de sa future épouse. Puis, laissant à peine à la lady le temps d'assimiler ses paroles, il reprit.

-Pour des raisons que vous n'ignoriez certainement pas, je n'ai pas jugé nécessaire de me faire annoncer à mon arrivée dans ce château. Ainsi, il est temps que je me présente, François II, Roi de France.

(Je répondrai avec Alice plus tard, là je dois partir, et pour Freya, j'attends la réaction d'Effie ! ^^ )

[ Bon faudrait que un jour Freya sache qu'elle soit fiancée à Reed en fait :B ]

Lorsque Rosald eut ronchonné, Reed lui jeta un coup d'œil en biais, semblant s'assurer qu'il n'était pas réellement ennuyé par lui. Et puis, de toute façon, qu'est-ce que cela lui aurait fait si son interlocuteur l'était ? Depuis le début, il n'avait attendu que de partir et d'être enfin seul. Toutefois, le garde voyait bien que des sensations et sentiments immoraux lui revenaient à l'esprit, lui rappelant qu'il devait vite partir. Vite et loin, surtout.

En y pensant, c'était la première fois que Reed avait une conversation aussi longue avec un autre homme. Non, en fait, c'était la première fois qu'il avait une discussion aussi longue avec une personne, femmes et hommes confondus. Même Tim, dont la gentillesse n'avait de bornes, n'avait jamais tenu aussi longtemps sans finalement le laisser seul. En effet, celui-ci semblait l'admirer pour son côté marginal, son côté loup solitaire. Il ne savait cependant pas la vérité. C'est pourquoi, il n'agissait jamais comme Reed l'espérait.

"Pourquoi pense-je à lui ?" se demanda-t-il au bout d'un moment.

Il ferma ses yeux et soupira longuement avant de sentir une légère brise qui fit onduler l'herbe sous lui. On lui chatouilla le dos et les bras à travers son pourpoint de lin et il crut que l'air lui fit une caresse chatouilleuse sur son cou.

— Si cela t'ennuie tant, pourquoi ne pas t'en aller ? Tu n'as apparemment pas besoin de moi pour « chasser » répliqua Reed en esquissant un sourire, les yeux toujours clos.



                 « C'est une haine qui ne s'oubliera pas facilement... »

Dans la réception, on entendit les pas précipités d'une jeune fille au teint opalescent résonner sur le sol en marbre du château des Mackinnion. Ses cheveux de jais, flottant derrière elle à l'instar de Médusa et de ses serpents, cherchaient à s'élever toujours plus haut, à chaque rebond sur son dos, comme pour capturer une première victime. Sa robe de velours qui, bien que parfaitement blanche, passait inaperçue et s'agitait sans bruit à chacun de ses mouvements, semblant également pâtir d'une colère peu évidente mais subsistante. Dans la salle, personne ne semblait faire attention à elle et cela était en vérité mieux ainsi. Si ses grands yeux céruléens paraissaient innocents et adorables au premier abord, la demoiselle ressentait pourtant une animosité telle qu'elle n'était comparable à rien d'autre existant en ce monde. Si l'on devait trouver une seule chose qui pouvait trahir ses véritables sentiments, cela aurait sûrement été ses lèvres couleur églantine, se pinçant et se faisant mordillées sans relâche.

— Quel toupet... ! Quel grossier personnage...! marmonnait-elle en continue.

Partie avant qu'elle n'eut pu entendre la fin des menaces de son « futur époux » et à présent, Némésis, Effie se mordilla la lèvre inférieure en silence, semblant déjà regretter ses paroles dites. Roi ou non, Sir Will Dark ne possédait aucun droit lui donnant la permission de traiter une femme de cette façon. Et, bien qu'elle ne fusse pas encore une véritable femme dû à son jeune âge, les pensées d'Effie étaient certainement plus avancées pour son temps que celles d'autres contemporains. On le lui faisait d'ailleurs souvent remarquer, lorsqu'elle assistait à des cénacles organisés le troisième samedi du mois : quelques écrivains et artistes, en majorité, partageaient son avis sans cependant oser le dire à voix haute, de peur de représailles. Quoiqu'il en soit, la jeune fille était sûre qu'elle n'aurait été la seule à se sentir insultée par un tel affront. Par ailleurs, la seule chose dont elle était effrayée à l'instant était son père. Qu'allait-il dire s'il entendait à quel point elle fut grossière devant le Roi ?
Toutefois, en y réfléchissant bien, tout cela n'était pas de sa faute mais celle de Sir Will Dark, parce qu'il n'avait pas su faire preuve de raffinement à l'égard d'une jeune femme, ou plutôt devrait-elle dire, à son égard car s'il n'était pas galant et doux avec elle, il l'était néanmoins avec Freya. Par ailleurs, en parlant de cette dernière, elle semblait trop doucereuse au goût d'Effie : toujours à trouver les bons mots, toujours à penser au Bien et aux bons côtés des choses mais, jamais une autre expression sur son visage qu'un pâle sourire et une voix sucrée.

Effie secoua la tête, se demandant ce qui lui prenait. Freya n'avait aucune raison de se retrouver impliquée dans cette histoire-là et n'avait également rien fais de méprisable si ce n'est que l'aider dans une situation plutôt délicate. Bien qu'étant extrêmement puérile, elle ne devait pas se montrer aussi vile simplement parce qu'elle se sentait ridiculement bouffonne à ses côtés et qu'elle soit une figure qui attirait n'importe quelle personnalité, la faisant passer pour un faire-valoir.

"Même le roi est sous le charme !" se disait amèrement Effie.

Bien que la jeune fille n'était pas spécialement éprise de cet homme aux prunelles grenats, elle ne semblait tout de même pas supporter le fait qu'on la fasse passer en second plan. Voyez comment vous réagirez si, votre supposé fiancé, venu vous faire part d'une nouvelle déjà peu réjouissante, saluait tout d'abord, mielleusement votre bonne amie avant de vous annoncer froidement cette nouvelle, sans une once d'empathie, ni de passion. Juste un visage, certes agréable, mais tout à fait indifférent à la situation. En comparaison, une douche froide aurait semblé nettement plus chaleureuse et acceptable que cette monstrueuse et grotesque scène. Effie ne comprenait pas : comment pouvait-on être si méprisable et si... abjecte en une seule et unique soirée ?

À toujours ressasser ses rancœurs, Effie eut l'arrière-goût amer de la haine envahir son palais et voulut s'asseoir en attendant que sa migraine soit passée.

— Effie ? l'appelait-on d'une voix maintenant familière.

Voilà que désormais, ayant passé le plus clair de son temps à maudire mentalement toutes personnes parasitant sa paisible vie et à essayer de bien agir, elle commençait à entendre la voix claire mais caractéristique de la jeune albinos résonner dans le creux de son oreille. Quoique Effie ne voulut en aucun cas paraître sous les traits d'un abominable personnage, il s'avérait qu'elle pensait aussi que sa consœur, troisième fille d'une grande famille et étant seulement âgée d'un an de plus qu'elle, se trouvait fort bien éduquée mais, bien trop complaisante à son goût. Si elle n'exécrait pas non plus Freya sans une raison de politique ou de cœur, sa gentillesse maladive donnait probablement aux autres, pas simplement à Effie, la forte impression de faire preuve d'hypocrisie, malgré le fait que l'on soit autant sincère qu'elle l'était, si toutefois elle l'était réellement. Et cela, en plus de donner un sentiment d'insécurité, avait la fâcheuse tendance, au bout d'une trop longue discussion, de donner un haut-le-cœur à la personne qui se trouvait en face.

— Outrée... ! Je suis outrée ! s'exclama-t-elle soudainement.

Oubliant déjà son « aliénation », Effie passa outre et essaya de se calmer en s'imaginant vivre dans sa propre utopie, où les femmes seraient égales aux hommes et où le mariage serait le réel symbole de l'Amour. Elle pouvait sentir, dans son Eldorado, une brise qui soufflait doucement dans la nuit fraîche du printemps, créant en parallèle un contraste entre les personnalités présentes au bal et le ciel réconfortant d'un bleu de cobalt. Le hululement d'un hibou lui chantait une mélodie qui apaisait son cœur et un grand chêne l'enveloppait chaleureusement en son sein afin d'en faire autant. En réalité, Effie se trouvait juste dans l'antichambre du château et était confortablement installée sur un sofa orné de lauriers en or fin. Si l'image qu'elle s'imaginait semblait rassurante, sa haine ne parvenait pourtant pas à s'adoucir. Aussi, la jeune fille, supposant que personne ne la verrait, ni l'entendrait, se pensa permise d'extérioriser tout son mépris dans des paroles sans queue ni tête.

— Quelle mauvaise soirée ! Que de malheurs dans ce château ! se lamentait-t-elle. Ma nourrice avait bien raison ! Ce que j'aurais dû faire aujourd'hui, était de rester tranquillement à la maison et veiller sur la santé de ma mère !

Elle poussa un soupir fatigué et ennuyé et croisa les bras comme une gamine contrariée.

Dernière modification par taemi (2013-05-24 23:27:46)

-François-

Le roi ne répondit pas immédiatement aux questions de la jeune femme. Vu la façon dont elle s'était accrochée à la rambarde du balcon, il lui faudrait certainement un peu de temps pour assimiler tout cela, d'où sa décision du délai. Enfin, puisqu'elle semblait s'en être remise un peu, François reprit la parole.

-Il ne me semble pas avoir dit dans mes paroles que le délai vous servirait à savoir si vos m'épouser ou non, mais plutôt que vous ayez le temps de vous faire à cette idée. Que vous soyez consentente ou pas, vous deviendrez mon épouse, je n'ai pas besoin de votre accord. La décision est déjà prise, je vous épouserai quoique sera votre avis.

Répondit le souverain d'une voix neutre, comme à chaque fois qu'il parlait. Il ne semblait pas en colère, ou alors peut-être l'était-il intérieurement mais son visage n'exprimait aucun signe d'agacement, restant toujours dans cette neutralitée figée. Ses yeux bleus, par contre, semblait s'être allumés d'une lumière plus ... intense ? C'était sûrement le mot, car en cet instant, en dépit de son impassibilité, il se dégageait du Français une atmosphère décidée.

-Si toutefois vous émettez de la rébellion envers cette décision, je me verrai obligé de prendre des mesures plus sévères. Rassurez-vous, je ne compte pas en venir à la violence, mais si vos réactions ne cessent de montrer de l'animosité envers notre mariage futur, je devrais passer par cette case, à regret certes. Mais si seule cette solution reste, je ne pourrai faire autrement.

Reprit le suzerain, fixant sa fiancée pour souligner que ce n'était pas des paroles en l'air. François n'annonçait jamais quelque chose pour ensuite revenir sur sa décision. Une fois les paroles déclarées, puisque soigneusement réfléchies, on se voyait obligé de les éxécuter, quelles qu'elles soient. En l'occurence, si il faisait mention de la torture dans ses propos, il ne fallait pas prendre ces mots à la légère, bien qu'il est précisé que ce ne serait qu'en dernier recourt.

-Quant à essayer de me convaincre de prendre une autre épouse que vous, je vous informe immédiatement que vos tentatives seront vaines. J'ai longuement réfléchis à quelle jeune femme je lierai mon destin, et par ailleurs aurait ma future descendance, mon choix s'est définitivement posé sur vous. Politiquement parlant, mais aussi pour des raisons personelles que je ne juge pas nécessaires de communiquer. Aussi notre danse, bien que vous ignoriez encore mon identité, m'a conforté dans l'idée que se serait vous et non une autre.

Rajouta t-il, jugeant utile de faire part de cette précision, au risque peut-être de s'attirer d'avantage de haine de la part de la fille de Catherine Howard. Mais que cela lui plaise ou non, elle était désormais à lui et rien ne pourrait changer cela. François était un homme stricte qui ne revenait pas sur ses paroles, même si il devrait en payer le prix, et en l'occurence, dans cette situation, c'était bien Mirianne qu'il avait choisit d'épouser.

-Toutefois, je tiens à préciser que même en étant reine, la danse ne vous sera pas enlevée. C'est un de vos talents, et je ne tiens ni à la gâcher, ni à vous en priver. Quelles que soient vos pensées, je ne suis pas une brute au point de vous enlever cet art que vous semblez chérir. Par ailleurs, si certaines dames de la haute société vous verront danser, je suis sûre qu'elles ne tarderont pas à vous jalouser.




Les yeux améthyste de l'adolescente d'allumèrent sous la surprise, puis quelques secondes passèrent et ils retrouvèrent leur sénérité habituelle. De telles paroles ne ressemblaient pas au Edgar que tous connaissaient, du moins d'apparence. Mais ces mots, ne ressemblaient-ils pas plutôt à la carapace que le jeune homme s'était forgé au cour des années ? Ne cherchant ni à en savoir plus, ni à juger ou a réfléchir sur le sujet, Alice se contenta de pencher la tête sur le côté.

-Je ne cherche pas à être satisfaite de quelque se soit ...

Répondit-elle simplement, sans remuer le couteau dans la plaie ou autre. Enfin, son regard rivé sur sa jumelle avant de se poser sur le frère de Rain, la demoiselle reprit.

-Savez-vous manier un arc ?

Cette question, surtout dans la situation présente aurait put en désarconner plus d'un, est-ce que le jeune homme ferait partit de ceux-là ? A voir ... D'ailleurs, la brune avait toujours le don pour paraître bizarre sans avoir la véritable intention de changer de sujet ...


-Freya-

Avant de partir, Freya esquissa un sourire entendut aux paroles du roi, signe qu'elle avait comprit. Il ne la brusquerait pas, mais que se passerait-il si Effie ne changer pas d'avis sur ce mariage qui allait changer totalement sa vie et bouleverser tous ses repères ? Nul doute que le souverain savait faire preuve de patience ... mais pour combien de temps ? De plus, l'héritière des McAffe semblait vraiment être loin de se soumettre à cette complexe situation. Cette dernière faisait preuve d'un courage que Freya admirait et redoutait à la fois. Admiré pour des raisons déjà citées, mais redoutait car cela pourrait amener la jeune femme à sa propre perte, car si Sa Majesté ne l'épousait, il n'y aurait certainement pas d'autre personne que lui qui le fera, la porte attendant sûrement la demoiselle aux cheveux de jais à l'autre bout du chemin.
A ces pensées, la soeur de Rosalya et Edward soupira. De sa position de cadette, elle ne pourrait rien faire pour aider Effie, ou lui éviter la mort. D'ailleurs, peut-être que cette dernière ne l'appréciait pas finalement. Car soit elle n'était pas dans les parages, soit elle l'ignorait totalement sans quoi elle lui aurait répondu quand l'albinos l'avait appelé.

-Tu ne te serais pas laissé aussi facilement démontée, n'est-ce pas ?

Demanda t-elle en s'asseyant sur un banc en marbre, se trouvant dans les jardins, tout en regardantles étoiles. Depuis la mort de sa soeur aînée, Freya avait totalement changée. En bien ou en mal ? A savoir. Certes, elle avait gagné cette douceur quasi exaspérante pour ses interlocuteurs, mais en dehors de sa non-attente avec les jumeaux, elle ne démontrait plus aucun signe de réel caractère. Enfant de sa tristesse et de sa douleur lors de la perte de la seule personne qui lui était proche, cette douceur n'était pas un masque. C'était simplement le signe que toute résistance l'avait quitté, que son tempérament de jadis été abolit pour ne laisser qu'une poupée, certes belle physiquement, mais dénuée de désirs. Parce qu'en réalité, Freya était presque un être inanimé sans personnalité propre, la seule chose restante de son passé étant sa curiosité.

-Tu aurais cherché Lady Effie dans tout le palais si il le fallait jusqu'à la trouver et tenter de la rassurer ... ou de manigancer un plan pour annuler ce mariage, même si ton idée était saugrenue et n'aurait jamais aboutie ...

Ajouta la jeune femme aux cheveux blancs, les yeux rivés sur le ciel étoilé, comme en attente d'une répose de l'étoile que son aînée était devenue pour elle.

-François-

Cruel ? Oui, François l'était peut-être, mais le mot exact était-ce cruel, prudent ou encore prévenant ? Sûrement les trois en fat, car il était vrai que le roi de France pouvait révéler de la cruauté, à moins qu'il ne soit seulement dépourvut de pitié. Par de nombreux points, il pouvait paraître pour un être exécrable, mais on pouvait lui faire cette remarque autant de fois qu'on le voulait, le jeune homme resterait stoïque et fidèle à ce qu'il est aujourd'hui.

-Vous avez parfaitement comprit.

Répondit-il, de cette voix toujours dénuée d'émotions. D'ailleurs, pouvait-il ne serait-ce avoir qu'un brin de sentiment au vue de la façon dont il avait annoncé leurs fiançailles à Mirianne ? C'était à découvrir. Certes, tout être humain normalement constitué avait ses faiblesses et ses qualités, mais dans le cas du souverain, les deux restaient à découvrir, car ils étaient vraiment bien enfouis derrière ce visage impassible.

-La date du mariage ne vous sera annoncée que lorsque j'aurai pris la décision de vous en faire part. Pour le moment, je ne juge pas utile de recourir à cette demande. Vous ne serez prévenue qu'en temps utile. Cependant, nous resterons pour le temps de la fin des festivités du mariage de Sir Norton et lady Sheena, et celle du maître des lieux avec sa future épouse.

Déclara t-il, avant de s'approcher de sa fiancée pour lui soulever une main avant d'y déposer un baiser courtois.

-Puisque vous me faîtes par de votre fatigue, je ne vais point vous importuner plus en cette soirée. Sur ce, je vosu souhaite une bonne nuit et espère vous revoir demain, ou devrais-je dire pus tard dans la journée puisque l'aube ne va pas tarder à apparaître.

Répondit-il, dans une attitude toujours aussi glaciale en dépit de ses paroles qui auraient put paraître gentilles si seulement il avait fait preuve d'un peu plus de sympathie, ce qui n'était jamais le cas avec lui. Puis, tournant le dos à sa future épouse, respectant le désir de dormir de cette dernière, il disparu, se mêlant aux quelques rares personnes qui étaient encore éveillées à cette heure tardive.




Alice s'apprêtait à répondre lorsque le fiancé de sa soeur affirma qu'il se "débrouillait" avec un air, mais elle doutait qu'il cachait en vérité un certain talent, mais esquissa un sourire attendu, gardant le silence. Edgar ne semblait pas vraiment disposer à parler plus longtemps puisqu'il proposa de reporter la conversation au lendemain.

-Bien, alors nous nous reverrons demain afin de continuer cette discution ...

Dit-elle au bon de quelques secondes de mutisme. Enfin, elle se releva, chargea tant bien que mal sa jumelle endormie sur son dos avant d'adresser un dernier sourire, étonnant puisqe habituellement elle n'était pas aussi expressive, au jeune homme.

-En espèrant que la nuit vous sera favorable ...