-François-

Le roi de France, après avoir saluait sa fiancée, avait regagnait ses appartements. Etrange, n'est-ce pas, qu'il ait une chambre alors que son arrivée ne fut même pas officialisée ? Tout simplement parce qu'il n'y avait que le maître des lieux qui était au courant de la visite du souverain. En effet, le Français avait prit soin de prévenir Jamies par le biais d'une lettre, quelques semaines plus tôt. Enfin, affaire classée puisque le jeune homme put donc dormir dans un lieu digne de son rang ! Vaniteux ? Peut-être ... Mais tout n'était que question de politique.
En dépit du confort de la chambre qui donnait fortement envie à certains invités de séjourner dans leur lit durant toute la durée des festivités, le souverain était ce qu'on appelle un lève-tôt. En effet, malgré ce voyage pour venir chercher sa fiancée, et assister au passage au mariage du Laird Jamies, le roi ne pouvait pas se permettre de ne pas règler les affaires françaises. Raison pour laquelle il se leva de bonne heure, n'aillant pas le besoin de dormir beaucoup, quelques heures lui suffisant, pour commencer à régler la paperasse ... au grand damne de son conseiller qui aurait bien aimé profiter des draps douillets. L'esprit occupé à ses occupations, François fut dérangés par l'arrivée de son compagnon de voyage et bras droit qui lui annonça qu'un de ses gardes, surveillant Mirianne Howard dû à son nouveau statue de future reine, sortait en cachette du château.

-Bien.

Ce fut le seul mot prononcé par François sur cette affaire, tandis qu'il se leva, toujours aussi stoïque, rangea sa chaise sous le bureau de fortune et sortit de la pièce de son démarche majestueuse, sans pour autant paraître pressé. D'autres auraient sûrement exprimé leur colère par des jurons rageux, mais pas le roi. A quoi pensait-il ? Mystère, son attitude supposément calme ne trahissant pas ce qui lui passait par la tête. C'est donc ainsi qu'il passa les portes de la demeure de Jamies pour ensuite se diriger vers l'endroit où sa fiancée était sensée se trouver.

-Vous me croyez vraiment idiot au point de ne pas vous faire surveiller ?

Demanda t-il, trahissant ainsi sa présence derrière la jeune femme. A cela, il n'y avait pas de hasard, juste de la prévention. Bien qu'il ne se doutait peut-être pas d'une fugue de sa future femme, le roi l'a faisait surveiller au cas où quelqu'un aurait entendu la nouvelle et décidé d'attenter à la vie de cette dernière. Même hors de son pays, les traîtres rodaient toujours ...


-Alice-

Un dernier sourire étirant ses traits, l'adolescente partit à son tour rejoindre sa chambre, enfin celle de sa siamoise et elle, montant assez dificilement les escaliers, sa soeur étant lourde à cause de la fatigue qui se faisait sentir. Enfin, une fois dans ses appartements, elle coucha sa jumelle avant que ce ne soit son tour, et enfin ferma les yeux pour sombrer dans le sommeil ...

(D'acc ! ^^ Je fais pareil du coup ! ^^)

-François-

François ne répondit pas, gardant le silence auquel il était habitué. Mais son mutisme n'était pas synonime d'immobilité, car en quelques pas, il franchit la distance qui le séparait de sa fiancée. Aussi il attrapa le poignet de la jeune femme, sans rudesse mais avec fermeté. Il n'exercait aucune pression pour le moment, mais si Mirianne cherchait à se débattre, peut-être devrait-il resserer l'étau de ses doigts sur le fin poignet de la Lady.

-Mauvaise réponse. Mon intention n'est pas de vous enfermer dans un cachot.

Répondit-il, sortant d'un geste précis un objet de sa veste avant qu'un métal froid ne se pose sur la peau de sa future femme, se fermant dans un cliquetis, pour ensuite en faire de même pour lui.

-Mais plutôt de vous relier à moi pour éviter toute nouvelle tentative de fugue. Les menottes sont toujours utiles, elles peuvent nous permettre d'immobiliser un ennemi détenant trop d'informations précieuses sans le tuer. Ce qu'il faut, c'est savoir les manier, et malheureusement pour vous, avec l'entraînant je suis devenu un expert en la matière.

Expliqua le Français, soulevant sa main, et par la même occasion celle de la princesse anglaise, jusqu'au yeux de cette dernière. Le souverain parlait peu, mais agissait plus, ne prenant la peine d'expliquer ses actions qu'après chose faîte.

Lorelei
~
Elle se réveilla dans l'herbe, à une cinquantaine de centimètres de la rive du lac, l'endroit où elle s'était endormie. Elle se redressa et bailla, puis s'étira, avant de plonger les mains dans l'eau et de se refroidir le visage, afin de se réveiller complètement. Elle réarrangea ensuite ses cheveux, comme le matin précédent, et se leva.

La jeune femme était au bord du gouffre de la crise existencielle. Pourquoi donc tout cela était donc tombé sur elle ? Question à laquelle elle n'attendait aucun réponse. Comme le roi la transperçait de ses yeux bleus, elle planta aussi son regard dans le sien. Ainsi pour lui le seul fautif s'était elle ?!? Quel homme narquoi !

-Vous m'aviez dit me laisser une semaine ! s'exclama-t-elle, se défendant du mieux qu'elle le pouvait même en cette mauvaise posture et même si ces arguments étaient légèrements boiteux.

Son destin était devenu pire qu'elle le pensait : en plus de devoir épouser le roi de France, ce dernier la gardait captive à ses côtés. Elle n'aurait put imaginer pire.

''Bravo ma fille ! Tu t'es mise dans de sales draps ! '' pensa-t-elle.

Être enfermée dans un cachot aurait été bien mieux ... Au moins elle n'aurait pas dû affronter le regard du public. ''Tout gestes de rebellions sanctionnés ... '' Pffff ! Il se croyait vraiment tout permit et supérieur celui-là ! Certes, il était le roi mais il se donnait quand même d'immmense droit pour un homme qu n'était même pas dans son pays d'origine ... De plus la jeune princesse Anglaise, à cause de lui, avait perdu le peu de dignité qui lui restait après l'annonce de son mariage prochain, futur.

-Je ne vous sous-estime pas mais n'aller pas croire que je me soumettrais aussi facilement que certaine femmes beaucoup plus dociles que moi ! De toute façon que pourrais-je craindre de pire ?

En disant cela elle avait détaché judicieusement chacune de ses syllabes. Non, pas qu'elle désirâme s'attirer les foudres du Français mais plutôt qu'elle souhaitait seulement qu'il l'entende. Ne serait-ce que pour lui faire comprendre que les menottes ne serviraient à rien, dans l'espoir secret qu'il le lui retirerait. En vérité l'anglaise ne pensait qu'à moitié ce qu'elle disait et cela devait paraître forcément dans sa façon d'être.

Dernière modification par pensina (2013-05-25 19:54:56)

Si elle ne tenait pas tant que cela à son apparence la jeune femme aurait sûrement grommeler des choses incompréhensible mais elle n'en fit rien.

-Et après ... Que se passera-t-il une fois que je serai à vous ? demanda-t-elle, résignée sans pour autant détourner le regard.

Mirianne baissa les yeux, non pas soumise mais plutôt agacée par le fait que son futur époux n'était qu'une brute qui voulait la contrôler. La preuve, il lui souleva le menton poour approcher son visage tout près du sien et la menacer encore une fois. Si le monarque Français disait puvoir faire pire cela devait bien être vrai ... Elle tourna la tête.

-Maintenant est-ce que l'on peut entrer ? Puisque je suis sûr que vous n'avez certainement pas l'idée d'aller ailleurs ...

Elle changea subitement de sujet car elle avait faite le tour de l'autre.

Dernière modification par pensina (2013-05-25 20:49:27)

Héritier. Il n'y avait vraiment que ce mot à leur bouche !

-Je suppose que je n'ai pas mon mot à dire sur cela non plus ? demanda-t-elle sèchement.

Mirianne soupira avant de rajouter, en serrant les dents :

-Ne vous inquiétez  pas sur ce point ... C'est moi qui vous demande de rentrer. Et de toute manière si je vous disais vouloir rester ici le temps d'une semaine, y consentiriez-vous ? Je ne crois pas, non. Dans ses circonstances j'aime mieux rentrer de mon propre chef que de m'y faire forcer, histoire de conserver le peu de liberté  que vous ne m'avez pas arracher.

''Espèce de MONSTRE !!!! De TYRAN !!!! '' voulait-elle hurler, malgré tout elle réussit à se contenir avec difficulté, elle devait bien l'admettre, les mots lui torturait la langue, ils voulaient s'échapper, même si elle ne dit rien, sa fureur devait forcément paraître dans son regard courroucé et son attitude, hérissée comme elle l'était en ce moment même ... Impossible de ne pas le remarquer. Impossible !

La jeune femme ne pouvait plus se dérober même si le destin se faisait cruel elle ne pouvait plus que l'affronter ... Elle suivit son futur époux vers le château de Jamies (de toute façon elle n'avait pas vraiment le choix, puisqu'il avait commencer à marcher l'entraînant avec lui à cause de ses stupides menottes ...), froide et d'une humeur massacrante. Ils arrivèrent aux portes du palais, elle prit une grande respiration, laissant l'air s'engouffrer d'un coup dans ses poumons, elle n'était pas toute à fait prête à affronter le regard du monde.

-Où avez-vous le projet d'aller, autant le savoir tant qu'à être votre prisonnière ... ? demanda-t-elle évitant le regard du roi et baissant la tête, raide et tendue.

La question étant plutôt : où la traînerait-il ?

Les hommes se croyaient si supérieur ... ! Cela ne la dérangerait pas s'ils traitaient les femmes avec un peu plus de dignité. Mais bon la question égalité femme\homme ne la proccupait pas en cet instant, la seule chose qui occupait son esprit était le contact glacé du métal sur sa peau. Elle avait beau tirer et tirer on aurait dit que la menotte était incassable, seul son poignet s'abîmait. Toute joyeuse, elle s'était rendu à la fête organisée par Jamies pour ensuite finir prisonnière de son froid et impassible fiancé. Ne le gênerait-elle pas dans tout ses travaux de roi ? Si la jeune fille avait été à sa place, ce qui n'était pas le cas et ne le sera jamais, elle n'aurait jamais prit la décision qu'il avait prit la concernant. Si François était décidé à la laisser menottée à lui, il devait lui aussi en assumer les conséquences ... Aussi elle se figea comme une statue, refusant d'avancer ou de bouger.

-Et que ferez-vous me concernant ? Ne croyez-vous pas que ma présence vous gênera dans votre travail ?

Bien sûr la fille de Catherine Howard savait que ces chances d'être de nouveau libre étaient minces mais elle mettrait tout en oeuvre pour retrouver sa liberté.

-Qu'attendez-vous de moi ? Que je me plies à vos moindres désirs ? Que je me soumettes entièrement ? Que je vous obéisse au doigt et à l'oeil ? J'ai plus d'honneur que cela.

La colère et la haine lui nouait les entrailles. Elle avait mal. Il voulait l'épouser de gré ou de force alors se serait de force. Voilà une autre preuve de la détermination (détermination qu'affichait malheureusement aussi François quand il disait vouloir la marier et qu'elle n'avait d'autre choix), du courage et de l'entêtement dont faisait preuve Mirianne.

Dernière modification par pensina (2013-05-28 03:42:50)

Rosald haussa les épaules, bêtement.

-C'est vous qui voyez !

Il laissa Reed partir, décidant qu'il avait assez ''jouer'' avec lui poour cette fois. Il re reprendrait peut-êtr un jour, qui sait ? Le jeune homme mit ces bras sous sa tête et s'étira en baillant avant de céder doucement au sommeil.

«Bonne nuit Rosald, que la nuit te porte conseil. Fais de beaux rêves» se dit-il à lui même avant de sombrer, comme il le faisait chaque nuit, comme une routine.

Rosald se réveilla en sursaut en entendant le bruit de pas près de lui. Ouvrant les yeux d'un coup, il distingua la silhouette d'une jeune fille rousse. Le jeune homme se frotta les yeux avant de se lever sans trop de difficulter malgré que cette nuit n'aavait pas été la meilleure ...

-Rosald ... Moi c'est Rosald, se présenta-t-il à la lady.

Il se demanda où pouvait être passer Reed à cette heure. Reviendrait-il ? Nul ne pouvait le savoir sauf le principal concerné. Personne qu'il n'était malheureusement pas.



Le jeune homme s'éveilla et sortit dehors dans la cours. Une petite partie de lui se maudissait car intérieurement il savait qu'il était revenu dans les jardins de Jamies seulement poour poursuivre sa conversation avec Alice tel qu'il lui avait promit. Edgar s'adossa à la ronce. Y avait-il un espoir de le voir changer un jour ?



En se levant Rain vit à la fenêtre son frère déjà dehors à cette heure. Pourtant Edgar n'avait jamais été un lève tôt. Il haussa les épaules de toute façon cela ne le regardait pas et ce ne serait pas la première fois que son aîné faisait quelque chose d'étrange, qu'il ne faisait jamais d'habitude.

Il sortit de sa chambre.



Will ouvrit les yeux, s'extirpant des vappes du sommeil, d'un coup. Le jeune roi s'habilla puis se dirigea vers la grande salle pour y prendre le petit déjeuner avec tout les autres convives.

Coline, il serait bien que ton perso tombe sur Antonio, il serait temps qu'il se fasse soigner XD

Il se réveilla, et enfila son veston. Aujourd'hui il devait aller annoncer la bonne nouvelle de leur mariage prochain à Lacie (enfin, bonne nouvelle pour lui ... ) mais avant il devait aussi retrouver la jeune fille rousse et rebelle qui pouvait peut-être le soigner. Donc, ce fut avec cette pensé qu'il se mit à déambuler dans les coulois du château puis finit par sortir à l'extérieur.

Dernière modification par pensina (2013-05-26 14:54:53)

Pensi : Antonio ? xD Je l'avais complètement oublié !!
Et Lorelei est sur les remparts, pas en train de marcher à côté de Rosald... Mais bon x) on va faire comme si !

Loreleï
~
Elle descendit des remparts et découvrit du même coup que le mystérieux dormeur s'était réveillé. Plus si mystérieux que ça, d'ailleurs, car il se présenta aussitôt, sans même la saluer.
"Eh bien... Bonjour..."
Puis, estimant qu'elle se devait de se présenter dans les formes, elle reprit :
"Je suis Lorelei."

Antonio pourrait la trouver ? Il la cherche, non ? Ou alors je suis encore à la ramasse... ^^'
je sais pas quoi écrire...

Lorelei
~
Elle allait répondre à Rosald quand quelque chose l'effleura. Elle avait bien entendu des pas derrière elle mais... Qui se serait rapproché ainsi d'elle en se fichant des convenances ? Elle se retourna aussitôt et se trouva le visage à quelques centimètres de celui... d'Antonio ! Elle fit un grand pas en arrière le plus vite qu'elle put, toujours avec un visage impassible, et plissa un instant les yeux, avant de le saluer sèchement d'un petit mouvement de tête.
"Oui ?"

Lorelei
~
Elle jeta un regard oblique à Rosald, qui n'avait pas bougé de son arbre, puis revint à Antonio.
"Eloignons nous."
Elle tourna les talons sans attendre sa réponse.