Lorelei
~
Elle s'autorisa un petit sourire satisfait et emballa soigneusement le flacon qu'elle venait de remplir dans un carré de toile, avant de monter de nouveau sur son petit cheval.

[Temps mort ! Si elle est soeur de femme au couvent, elle peut pas se marier ? Je peux changer alors :3 (oui, je veux qu'elle se marie x)) Merci, en tout cas ^^]




Seiko bailla. Il cligna des yeux, puis, lentement, s'étira, les bras au dessus de la tête. Assis sur le sol, adossé contre un mur, il leva les yeux vers le ciel. Il resta un moment, sans bouger, fixant le soleil à en devenir aveugle. Il se demanda s'il devait rejoindre les autres, s'il devait accompagner sa fiancée, ou quelque chose dans le genre. I ne trouve pas la réponse, il ne bougea pas. Et même s'il l'avait eu, la réponse, il n'aurait pas bougé, non, il était bien, là, au soleil. Et puis seul. En fait, il s'en fichait, de ce qu'il devait faire ou non. Il était bien ici, alors pourquoi bouger ?

Dernière modification par Qoo. (2013-06-11 15:48:14)

Qoo : je crois que pensi a comprit que ton perso était femme de couvent, et pas seulement sœur d'une femme de couvent... non ?

(Je veux bien créer un garçon pour le perso' de Qoo si il n'y a pas d'autre personne qui propose de le faire ! ^^)

-François-

-J'en sais effectivement plus que je ne le devrai, mais la connaissance absolue est impossible. Cet événement est récent, avec le temps j'en saurai la raison, il ne me suffit que patience et cette affaire ne sera plus un mystère pour moi ...

Répondit-il, enchaînant lui aussi les pas. Puis Mirianne reprit la parole, sa phrase ayant été entrecoupée lorsque François l'entraîna vers l'arrière. Enfin, même si la dance fut reprise, le roi ne prononça plus aucun mot durant quelques secondes avant de sortir de son mutisme temporaire.

-Mon attention n'est pas de dompter cette haine mais plutôt de l'attiser ... Pourquoi vouloir éteindre ces flammes ardentes qui vous animent ? Autant vous laisser flamboyant ainsi, puisque cela est dans mon intérêt ...

Expliqua le français, son regard glacial se perdant dans le vague durant un instant, comme absorbé par des souvenirs, restes en ruine du passé. Mais quel passé ? Cela reste encore à deviner ...

-Je ne tiens pas à vous voir sans vie. Je sais ce que vous donnerai en étant défunte, je n'ai pas besoin de le voir une nouvelle fois ...

A nouveau, les yeux électriques du jeune homme laissèrent apercevoir cette courte absence de son esprit partit dans les abysses de sa mémoire ... à moins qu'il ne réfléchisse, ou alors imitait très bien une personne songeuse ? Pourtant, ces mots qu'il venait de prononcer étaient des plus étranges ... Comment avait-il vu Mirianne morte ? Serait-ce une métaphore ou alors un simple fait de son imagination ? Car après tout ... à quoi pensait François ?

-Votre vie est bien trop précieuse pour que je vous permette de la perdre, même accidentellement. Vous êtes ma future femme et je tiens à mener ce mariage à bien ...

Puis, la musique s'arrêta peu à peu, les notes devenant plus douces, moins entrainantes, et s'éparpillant dans l'air jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucune à écouter. Sur ce, la danse se finit lorsque sa fiancée déclara qu'elle avait faim.

-Il n'est pas si rare que vous le dîtes qu'une royal personne se fasse assassiner. C'est même très courant ... Mais peut-être ne le savez vous pas ... Nombreux sont les frères cadets tuant leurs aînés pour avoir accès au trône, ou encore par tué par l'un de ses sujets voulant se venger à cause d'une erreur de ce roi en question ... Il se peut même que ce soit la propre femme de ce dernier qui lui prenne la vie, comme votre tante Margaret l'a fait en étouffant le roi du Portugal dans son sommeil ... 

Enfin, congédiant les musiciens d'un geste de la main sans prendre la peine de les remercier, le monarque se dirigea un instant vers son bureau, s'assurant que les papiers les plus urgents avaient été traité, avant de se retourner à nouveau devant sa promise.

-Ceci n'est pas dans mes plans actuels, mais il me faut toujours prévoir pour des raisons dîtes précédemment. Quant à tout autres raisons que les officielles, je ne vois pas l'utilité de répondre ... Votre estomac ne vous fait-il pas savoir qu'il est temps d'aller le remplir ? Allons manger ...

Sur ces propos, il se remit en marche, prenant congé de son conseiller qui était toujours présent même si le suzerain semblait parfois oublier sa présence. Et n'ayant pas attendu l'autorisation de la jeune femme, François était à présent dans les couloirs, se dirigeant vers la salle où la plupart des convives étaient présents ...

[Merci beaucoup Nono !
Ah pardon, je le pensais adossé au mur du... château ? Maison ? des Sinbad :)]

Oki Qoo j'attend de voir si Coline veut bien créé un nouveau gars avant de jouer Joey ! Et en passant, si tu veux bien t'intégré la majorité des perso son au château de Jamies pour célébrer le mariage de Norton et Sheena et celui futur de Jamies et Rosalya.

Le regard de la jeune fille devint noir.

-Croyez moi, vous ne voulez pas vous attirez ma colère plus qu'elle ne l'est déjà ! fit-elle, furieuse. On ne sait jamais, tante Margaret pourrait déteindre sur moi ...

Mirianne sentit la pression qu'exerça François sur sa main liée à la sienne. À croire que quelque chose lui avait déplut dans ses paroles. Restait à savoir quoi. Elle se hérissa encore plus bien que sa conscience lui dicta de ne pas aller plus loin vue le sentiment négatif qui semblait avoir prit possession du roi.

-Vous êtes ignoble ... souffla-t-elle simplement, d'une voix presque inaudible, quelque chose que l'on pourrait interprêter comme de la peur ou de la terreur obscurcissant son regard noisette aux reflets bleutés .

La fiancée du monarque avait prit légèrement peur, voilà la raison de son tons qui avait baissé. Seul les résultats comptent ... Cette phrase était bien dénudée de compassion et de pitié ...

-Autrement dit, vous vous fichez de ce que je peux bien penser et seul les résultats politiques de notre mariage vous importent, siffla-t-elle, trouvant le moyen de ramener ses paroles à lui.

L'anglaise aurait bien put dégager sa main de celle de François mais si elle ne voulait pas que les autres nobles lui posent des questions, s'interrogent ou remarquent la présence des menottes, il y avaient des sacrifices à faire ... Comme le fait de ce montrer en publique au bras du monarque français, parfait étranger, puisque personne omit le laird Jamies et le roi William ne connaissait sa véritable identité.

Suivant des yeux le geste de politesse de son promis, la lady pénétra la première dans la grande-salle et se dirigea directement vers la table réservée aux invités de marques.

-François-

-Vos premiers mots sont faux puisque mon intention est justement de m'attirer vos plus grandes foudres.

Répliqua François, nullement énervé, semblant calme. Calme oui, mais pas paisible et tranquille, son regard se faisant plus sévère, renforçant cette barrière de glace qui cachait ses véritables sentiments ou émotions. Une carapace d'acier qui est désormais des plus dures à briser ...

-Sachez que si les tendances meurtrières de votre tante vous ont été transmise, j'ai appris des erreurs de mes prédécesseurs et congénères royaux. Je ne ferai pas l'erreur de me laisser faire durant mon sommeil, et je suis toujours sur mes gardes, peu importe ma fatigue ...

Au nouveau mot que Mirianne avait trouvé pour le qualifier, à savoir "ignoble", le roi ne releva pas, ignorant superbement cette remarque. Ou alors n'avait-il pas entendu. Mais dans tous les cas, si il avait daigné répondre, ses propos aurait sûrement été "Vous avez parfaitement raison, mais gouverner un pays revient à le devenir.". Oui, le français avait tendance à utiliser beaucoup le terme "Mais gouverner un pays ..." comme si cela était une charge qui lui paraissait lourde mais importante à la fois. Comme si cette tâche était désormais toute sa vie ...

-C'est presque cela, Lady Mirianne, à la différence que mes raisons ne sont pas que politiques. Cherchez-bien, peut-être trouverez-vous la réponse par vous-même, il y a toujours des indices que l'on oublie de cacher. Il vous suffit simplement de faire attention à ce qui vous entoure et de savoir analyser ...

Déclara le jeune homme d'un ton neutre, ne regardant cependant pas sa fiancée. Enfin, cette dernière entra la première dans la salle remplit d'invités. Evidemment, le couple menotté, contre le gré de la danseuse précisons-le, fit aussitôt l'objet des regards, bien que nombreuses étaient les personnes n'ayant pas remarqué les menottes. La raison de cette attention commune ? Ils n'étaient pas en avance, mais c'était surtout le fait que Mirianne soit au bras d'un homme ... sans danser. Pour une grande partie des invités, et une partie aussi des prétendants de la future reine, les voir ensemble était quelque chose ... d'étrange. En effet, que faisait la belle ballerine avec un homme si ... froid ? Et donc l'origine était en apparence inconnue.

Malgré tout, un inconnu, semblant absent la veille et ayant l'air de s'être incrusté parmis les convives, s'adressa à eux (enfin, si seulement c'est bien à eux que s'adresse Seiko, Qoo ? Si j'ai mal compris, je changerai mon message ^^). Ce dernier eut l'air d'éveiller un minimum d'intérêt chez François qui daigna le regarder. Car oui, le roi de France était un individu bien hautain qui n'attirait que peu d'attention aux personnes l'entourant ... Enfin passons, ce nouveau venu possédait des cheveux noirs et était légèrement plus grand que François. Petit détail qui agaçait peut-être le roi à la façon dont ses pupilles bleus s'assombrirent un instant ...

-Le buffet ? Faîtes attention et vous le trouverez par vous-même.

Wouaaah ! Quelle charmante réponse ... m'enfin, c'était François non ? Un être odieux, ignoble et des plus exécrables parfois ... Chose dont la pauvre promise de ce dernier, la fille de Catherine Howard, pourrait volontiers témoigner si le cœur lui en disait. D'ailleurs, n'était-elle pas la principale victime des machinations du blond en ce moment même ?

Oki^^ 
Mais avant je préfère envoyer un Mp à Sophie pour être sûre qu'elle ne viendra plus ! Pure précaution !

-Mais ... Pourquoi ??? demanda-t-elle, l'incompréhension se lisant dans son regard noisette. Pourquoi me faire endurer tout cela si c'est pour me faire vivre un enfer ? (Elle baissa la voix comme si les mots qui allait suivre n'était pas destiné à François) Tout cela est ridicule personne ne veut s'attirer les foudres de quelqu'un seulement pour s'amuser ...

Mirianne tenta de se calmer. Après tout, tout ce que voulait François c'était de la voir enragée,presque folle, non ? Alors ... Si elle faisait preuve d'un calme à toute épreuve (chose difficile pour elle qui avait tendance à s'emporter facilement) peut-être son fiancé renoncerait-il à ses projets machiavéliques. Qui sait ? Mais pour l'instant, elle attendrait d'avoir une réponse à sa première question avant de feindre la tranquillité d'esprit complète. Pourquoi cela ? Pour une raison toute simple : Personne n'allait e jouer d'elle comme une araignée faisant rouler sa toile sur une mouche déjà prise au piège ! Personne ! Nobody ! Comme l'aurait-elle dit dans sa langue natale. Et surtout pas François très certainement pas lui déjà que, entraînée malgré elle dans ses machinations, elle faisait office de la mouche ... Car bien sûr, la jeune femme était déjà, de toute évidence, la ''prisonnière'' du monarque français et ce dernier semblait se plaire à resserrer l'étau autours elle ... Le piège se refermait et bientôt, elle n'aurait plus aucune liberté .... Mirianne le sentait et son instinc ne l'avait jamais trompé jusqu'à maintenant ... Mais bon pour l'instant, la fille de Catherine Howard ne ferait qu'oublier tout cela car ça ne pouvait que lui rajouter un poids de plus sur les épaules, une crainte de plus, un trouble de plus ....

-Contente de l'apprendre ... fit-elle sarcastiquement avec un brin de sécheresse venant obscurcir son tons qui aurait put être seulement moqueur et narquois. De toute façon si je vous tue, il ne me resterait pas assez d'heures à vivre pour célébrer ma victoire ... rajouta-t-elle, amère.

Ensuite, une lueur de défis peut-être même mélangé à de la victoire éclaira son regard.  La fiancé du roi avait eu raison ! Elle avait eu raison sur toute la ligne ! La jeune personne était aux anges bien qu'elle ne le démontra pas pour les raisons mentionnées plus haut. Elle devait attendre sa réponse ...

-Alors vous voyez que j'avais raison : Il y avait bien d'autres raisons que des stratagèmes politique ! s'exclama-t-elle avec amertume et un tout petit peu de colère. Oubliés ... ? Alors le puissant monarque avoue ne pas avoir totalement bien caché son jeu ?!? fit-elle sarcastiquement avec une pointe narcissique, une autre narquoise et au final un brin surprise par cette étrange révélation si on pouvait l'appeler ainsi. Vous pouvez y croire : S'il y a un moyen d'apprendre tout ce que je veux par mes propres moyens, je le ferai !

La future reine ignora les regards qui s'étaient posés sur elle et son fiancé (détestable, précisons-le), superbement. Jusqu'à ce que ... un homme de grande taille aux cheveux noirs et aux pupilles écarlates leur adresse la parole, il était trop tard pour se dérober ... L'anglaise s'avança un peu de façon à ce que, subtilement, les pans de sa robe cachent les menottes argentés qui la reliait, contre son gré, aux souverain de France. Suite aux paroles extrêmements charmantes du Dauphin qui était en l'occurence son futur époux, elle ne trouva rien d'autre à dire au convive qui leur avait adressé la parole. Aussi, elle haussa lamentablement les épaules.

Dernière modification par pensina (2013-06-14 02:40:02)

-François-

-Croyez-vous vraiment que je vais donner une réponse à vos questions ? Si cela est ridicule à vos yeux, alors il est aussi ridicule de chercher une raison à cette situation, non ? La seule chose que vous pouvez, non que vous devez, faire est de me haïr et me le prouver, c'est bien suffisant.

Sur ces mots, François détourna son attention de sa fiancée pour balayer la salle du regard, semblant analyser et enregistrer dans sa mémoire toutes les personnes qui étaient présentes à cet instant. Il y en avait beaucoup, signe que la richesse n'était pas un problème pour le Laird des Mackinnion qui pouvait s'estimer par cela heureux de ne pas avoir ses caisses vides.

Puis, l'espace de quelques secondes, le roi de France ferma les yeux. Nul ne savait à quoi il pensait, si c'était des souvenirs ou alors le présent, des affaires d'Etats ou encore sa future femme ? D'ailleurs, Mirianne contrariait-elle seulement le souverain ? Lui qui affichait toujours un calme étonnant devant toute situation était-il seulement capable de ressentir de l'agacement ? La réponse était oui, comme tout humain. Mais la question était de savoir jusqu'où allaient ses limites ... Peut-être Catherine de Médicis était une des clés pour jouer avec les nerfs du monarque, comme sa réaction d'auparavant l'avait montré, mais outre cela, y avait-il autre chose ? Tout en était que sur le moment, le Français reprit la parole.

-Si je tenais à vous faire vivre un vrai enfer, comme vous le dîtes, ce ne serait certainement pas de cette façon dont je m'y prendrai. Pour commencer, je ne vous aurai pas proposé de danser. Car la première chose à faire pour vous destabiliser est de vous priver de tout ce que se rapporte de près ou de loin à la danse, y comprit la musique.

Chose étrange, comme si ses précédentes paroles n'avaient aucune importance, il sortit d'un geste précis sa montre à gousset, cachée dans l'une des poches de son habits. Ses pupilles bleues rivées sur le cadran, François rangea cet objet tout aussi soudainement, ne faisant aucun commentaire sur cette action ou sur le temps écoulé. Geste mystérieux, ne donnant aucun indice sur ses intentions ...

-Ces paroles sont exact. Si vous me tuez, vous serez non seulement executée mais vous déclencherez par cela une guerre, touchant principalement l'Angleterre et la France, mais si les alliés de nos pays s'en mêlent, cela risquerait bien de faire des dégats dans tout le continent.

Une courte durée de mutisme, et il ajouta :

-Je ne vous sous-estime pas, et je me demande si vous serez attentive à ce qu'il se passe autour de vous, et donc à ma personne même pour découvrir ce que je refuse de vous dire. J'espère que vous ferez preuve de perspicacité ...

Enfin, le suzerain tourna à nouveau la tête pour fixer l'homme en face de lui. Cet individu aux yeux écarlates avait beau être légérement plus grand que lui, si ce dernier venait à l'attaquer, ne serait-ce que le menacer, il se retrouverait certainement avec des épées sous la gorge et nul doute que François n'aurait aucun remord à l'exécuter. Chose tout à fait légitime puisque ce dernier aurait tenté d'attenter à la vie d'une des personnalité les plus puissantes d'Europe. Autre point que seuls les conseillers français savaient, François avait participé lui-même à certaines des guerres qu'il dût entreprendre. Seiko aurait peut-être put lui porter quelques coups bien placés, mais sa vie ne serait plus certaine. Sans compter que le grand-père de l'actuel Dauphin de France, François I, avait réussit à gagner lors d'un tournoi de lutte contre le père de Mirianne, Hery VIII. Et oui, malgré les années écoulées depuis cette altercation, les Français en bon vaniteux de réputation ne se gênaient pas pour rappeler cette anecdote.

-Non, elle ne vous l'accordera pas, je ne lui en donne pas l'autorisation. Lady Mirianne est mienne, non la votre.

La voix du roi était toujours aussi neutre, voire même détachée malgré les propos qui étaient des plus possessifs. Il lui aurait été si simple de dire que la danseuse ne pourrait pas danser à cause d'un soucis technique appelé "menotte". Alors pourquoi ne pas l'avoir révélé au lieu de paraître aussi vaniteux ? Soucis de possessivité ou alors pour ne pas entâcher l'honneur de la demoiselle, ayant précisé plus tôt que ce ne serait lui qui attirerait l'attention sur les liens qui les réunissaient ? A ça, c'était à voir ... Enervant le François n'est-ce pas ? Et bien Seiko venait de faire la connaissance du bourreau de la princesse anglaise, charmante présentation n'est-ce pas ?

Dernière modification par nonomewtow (2013-06-15 15:22:25)

(J'attends la réaction de Seiko avant de répondre avec François ... Pendant ce temps j'en profite pour répondre (enfin) avec les autres XD)



-Ce sont de belles paroles que vous dîtes-là ...

Déclara Alice, levant les yeux vers le ciel. Elle ne faisait pas de compliment pour s'attirer les bonnes faveurs ou par hypocrisie, juste pour exprimer ses pensées. La demoiselle était toujours ainsi : elle ne dévoilait ses émotions presque jamais de façon faciale, son visage ayant toujours l'air rêveur et complètement détaché, mais en contrepartie, elle disait toujours la vérité quand elle parlait. Si la brune devait mentir ou cacher la vérité, elle se contentait de rester dans un silence profond, parfois impossible à déloger si ainsi pouvait-on dire.

-Les histoires ont toujours un fond de vérité ... Elles sont nées de l'envie d'un auteu de partager un sentiment qu'il ressentait, ou tout simplement d'essayer de comprendre la signification de ce sentiment en construisant une histoire sur une base réelle ...

Ajouta la soeur d'Alyss d'un ton sans émotion, mais doux. Nullement en colère. Puis, détachant son attention du bleu du ciel pour le poser sur son interlocuteur, elle plissa légérement les yeux, signe qu'elle écoutait ce dernier avec attention.

-Expliquée de cette façon, l'histoire prend un point de vue différent mais n'étant pas faux pour autant ... La véritée est toujours là ... Vos paroles sont belles, mais mélancoliques. Il est vrai que la beauté d'un geste, même si il aménera la souffrance plus tard, reste toujours gravé dans la mémoire ...




Ne semblant nullement impressionée par le ton que venait de prendre l'héritier d'Espagne, Lacie resta de marbre. Elle n'esquissa aucun geste pouvant trahir une certaine peur, ni au contraire de l'arrongance. Elle était de ce qui il y avait de plus neutre, une statue sans émotion ... Lorsqu'elle reprit enfin la parole.

-Peut-être la mort me paraît-elle plus douce que de vivre à vous côtés ...

Déclara la captive, ne lançant aucun défi ni menace dans sa voix, parlant juste avec douceur sans paraître exaspérante. Tristesse ou douleur ? Entêtement ou peur ? Quels sentiments traversaient en cet instant l'esprit de la belle aux cheveux d'ébènes ? Mystère ...

-Peut-importe l'endroit où vous m'emprisonnez, ma situation est toujours la même. Que puis-je y faire ? Et pourtant, deux choix se présentent à moi : devenir votre femme ou mourir avec mes soeurs. Car dans les deux cas, je ne tiens pas à les faire plus souffrir que ce qu'elles ont dû traverser ... Mais vous ne comprenez assurément pas cela, n'est-ce pas ? Pourquoi m'épouser moi alors que vous trouverez femme plus docile et sûrement moins horrible que mon âme ? Je ne suis pas un ange, j'ai tué de nombreuses fois sans remords, je suis habitée par la haine, alors pourquoi tant d'entêtement à choisir un être aussi vil que ce que je suis ?

Puis, les paupières de la princesse anglaise se fermèrent à demi, tel un chat moqueur assistant à une situation qui lui était comique.

-Agréable, vous ? Permettez-moi d'en douter ... Et je ne vous sous-estime pas de faire preuve d'une cruauté semblable à celle de ma famille et par conséquent la mienne aussi. J'avais très bien compris que c'était ma tante qui s'en chargerait, je ne suis pas idiote ...

-Peut-être estimez-vous que vous ne devez tirer aucun mérite de vos mots, mais le simple fait d'être vous-même peut importe la situation sans céder à la tentation de l'hypocrisie est honorable ...

Répliqua doucement Alice, son regard rivé sur un brin d'herbe, comme si c'était au petit végétal à qui elle parlait et non à l'être humain à côté d'elle. Enfin, relevant les yeux elle remarqua l'étrange défilé de sentiments différents qui passait dans les pupilles d'Edgar. Cependant, n'ayant ni envie de se mêler de se qui ne la regardait pas, elle n'en demanda pas la raison. Que se serait-il passé sinon ? Le jeune homme se serait-il mit en colère ou alors aurait-il plongé à nouveau de la mélancolie ? Alice ne le savait pas et ne tenait pas à le savoir. Si son interlocuteur voulait parler, qu'il le fasse elle serait là pour l'écouter ...

-Parce que vous êtes vous et non quelqu'un d'autre ...

Répondit simplement la jeune fille, ses yeux améthystes rivés sur ceux incandescent du fiancé de sa soeur. Il n'y avait aucune note de défi ou de mystère dans la voix de l'adolescente, elle était franche, sans plus oumoins d'intention. Puis, fermant un instant ses paupières, elle sentit le vent souffler doucement dans sa longue chevelure brune avant que ses pupilles ne s'ouvrent à nouveau, à demi comme l'avait fait Lacie précédement mais sans l'air moqueur que la captive eut auparavant.



-Pensez-vous vraiment que j'agirais sans la permission de mes soeurs ? Elles savent chaque chose qui me concerne désormais. En apprenant que Mary se mêlait aussi à tout cela, Alyss était prête à se jeter des remparts ... C'est pour cela que je vous dis qu'en m'épousant vous aurez trois femmes à surveiller. L'une de nous trois pourrait très bien décider de quitter ce monde du jour au lendemain ... Alyss est instable, il est dur de la raisonner à moins de lui proposer une vengeance qui l'arrangera ... Alice quant à elle est plus calme, elle tempère notre soeur mais c'est celle aussi qu'il faut surveiller le plus, elle est moins attirée par la vengeance et a tendance à prendre le mal des autres sur ses épaules pour les soulager, ce qui la rends imprévisible dans ses décisions ... Voyez, nous sommes une fratrie bien complexes ...

Répondit Lacie, un sourire de compassion sur le visage. De compassion, c'était bien cela, mais pourquoi ? Car Antonio risquait de vivre un enfer et de ne plus savoir où donner de la tête avec les triplettes ? Car il était clair que si l'une était emprisonnée, ce n'était pas le cas des deux autres qui pendant ce temps avaient elles-mêmes leur propre affaire. Puis, se levant de son lit de fortune, elle s'avança vers la porte grillagée et posa son front contre le métal froid, plantant son regard écarlate dans celui de son bourreau.

-Encore quand même bien voudrai-je changer de cellule que cette requête ne me sera pas accordée. Pourquoi vous acharnez-vous à me torturer ? En retrouvant mes soeurs, je désirais enfin vivre en paix et de tout problème politque mais vous désirez m'obliger à m'épouser, vous un futur roi. Le poids de devenir reine pésera sur mes épaules, je ne désire aucunement cela. Le rôle de donner un héritier me sera imposer et je ne veux nullement porter d'autre enfant que celui de l'homme que j'aimais. Mais je les ai perdu tout les deux, l'un à cause de la maladie et l'autre car on a désiré me tuer par poison mais c'est mon enfant qui est mort à ma place ... Cela ...

Reculant d'un pas, la douleur et la tristesse se lisant dans ses iris écarlates avant qu'elle ne ferme les yeux et son regard redevint à nouveau neutre.

-Cela, vous ne pouvez le comprendre. Je désire la paix, mais la seule chose que je demande, vous me le retirez par pur caprice de votre part ...



-Rosalya-

Fatiguée, la jeune femme eut un sommeil profond et fort calme, comparé à la nuit précédente où Jamies s'était vu réveillé en pleine nuit à cause d'un des cauchemards récurrents de sa fiancée. Raison pour laquelle, et c'était étrange qu'on ne l'ai pas réveillé avant, elle sortit de sa douce torpeur à une heure fort tardive. Se levant doucement, et ne regardant pas si son futur époux était déjà levé ou non, ce qui était en autre fort probable puisqu'il ne semblait pas vraiment être un gros domeur, la jeune femme regagna sa chambre.

Ses longs cheveux bouclés étant en désordre, son premier reflexe fut de les coiffer, les faisant redevenir ainsi bien briller avant de les attacher en une queue pour pouvoir s'habiller sans problème. Ce fut en se regardant dans le miroir, et ainsi les cheveux attachés, qu'une idée lui vint. A ceci, un sourire se dessina légérement sur ses lèvres roses tandis  qu'une lueur d'excitation traversa ses yeux bleus océans ...

-----------Un peu plus tard ----------

Alors qu'un certain roi de France et Mirianne Howard était dans une situation peu enviable pour la jeune femme, Edward, arborant un air doux, se dirigeait vers le buffet. Edward ... En êtes-vous sûr ? Il était clair que ses vêtements et sa carrure étaient ceux d'un homme, ainsi que sa démarche, mais pourtant ... Sous l'identitée d'Edward, c'était en réalité Rosalya qui tenait place dans cette salle et non le véritable Laird des Mcintosh (pardon si c'est pas le bon orthographe, mais j'arrive jamais à l'écrire correctement XD). Quoique, véritable ... C'était elle qui prenait cette identitée le plus souvent ... Car oui, si Rosalya se faisait passer pour son frère, l'inverse était aussi le cas, ils étaient jumeaux, se ressemblant en tout à part ce qui faisait d'eux une femme et un homme, mais avaient apprit à cacher parfaitement ces seules différences. Non mais, 19 ans à vivre constamment ensemble, ce n'était pas pour rien !

-Bonjour ...

Dit-il à l'intention de celui qui était son fiancé en réalité mais à l'instant celui qui devait être son futur beau-frère. Pauvre Jamies ... Avec tout ce qui se tramait autour de lui, il y avait de grands risques pour qu'il devienne fou !



-François-

-Peut-être vous semble t-elle les plus efficaces, mais elles sont aussi les plus faciles. Je suis pourtant certain que votre cerveau est capable d'élaborer des plans bien échafauder pour me faire payer la façon dont je vous traite ...

Répondit François une expression toujours aussi neutre sur le visage. Son regard quant à lui exprimait cette fois autre chose que la froideur. De la ... lassitude ? Oui, c'était sûrmeent ça. Dans tout les cas, il semblait ne pas sous-estimer la demoiselle et cherchait à la pousser à réfléchir. Peut-être même que cette "façon" de s'attirer les foudres de sa fiancée était la plus efficace : la pousser à faire une chose qui pourrait lui paraître tentante mais qui semblait arranger le roi. N'était-ce pas un plan complexe et ... machiavélique ? Car dans tous les cas, il ne cachait pas qu'il manipulait ainsi l'esprit de Mirianne en l'obligeant presque à se venger, se servant de la haine de la princesse à son égard.

-Il y a toujours une faille, même dans la plus infaillible des murailles. Cherchez, ce n'est qu'une question d'observation et d'interrogations bien posées ... Selon vous, que pourraient être mes points faibles, car il est certain que j'en possède. Aussi puissant suis-je, je suis humain, même si à vos yeux je représente le plus ignoble des individus. Mais même dans ce terme pour me qualifier, il y a peut-être un indice ... Analysez bien. Certe je suis l'une des personnes les plus puissantes de ce continent, mais si mes faiblesses ne sont pas physique ou morale du présent, il y a d'autres chemins qui mènent à la vérité ...

Cherchait-il à embrouiller la demoiselle avec tous ces mystères ? A voir ... Dans tout les cas, son attention était à présent posée sur son interlocuteur aux yeux écarlates, le roi attendant une réponse de ce dernier ... Ou alors voulant simplement que ce dernier parte de leur chemin pour les laisser discuter en paix, ce qui était fort probable venant de Françosi qui ne portait pas d'intérêt à des gens au rang plus faible que lui. Enfin, normal, on ne pouvait pas plus haut que celui de gouverner un royaume ...

-Ce que je cherche ? Une chose que seule vous pouvez faire ...

Répondit le monarque, son regard se perdant un instant dans le vague tandis qu'une lueur poignante traversa son regard si froid habituellement. Ce n'était pas de la colère, ou du moins pas directement, c'était bien plus profond que cela ... De la douleur, des regrets, de la haine ? Encore une fois, aucune réponse ne sera donnée.

-Vous êtes intelligente, il ne vous faut que trouver la façon dont vous vous y prendrez, de la patience et rien ne vous arrêtera ... Les pièces du puzzle se montreront étrangement facile à assembler ...

Il semblait à la fois mener sa future femme sur une piste, mais brouillait les indices en même temps ? Voulait-il qu'elle trouve la raison d'un tel comportement ou désirait-il simplement la mener en bâteau avec un mystère qui n'existait même pas ? Mais Françosi avait toujours était ainsi, rusé mais avec un but précis, manipuler les gens sans difficilcuter n'était pas un problème pour lui. Il était le stéréotype même du souverain calculateur, certes bon pour le peuple dans ses manoeuvres, mais bien trop rigide pour être aimé de ses sujets. D'ailleurs, cherchait-il à se faire haïr ou aimer ? Lui qui peut faire tourner les gens en bourrique avec la facilité qu'il avait à attraper une plume ...

-Peut-être les deux ... Qu'en pensez-vous ?

Dernière modification par nonomewtow (2013-06-16 18:26:40)

(Nous allons voir sa réaction tout de suite XD)



-Edward-

Perdu dans ses pensées, Edward ne remarqua pas immédiatement que la masse à côté de lui s'agita. Ce n'est seulement que lorsqu'il parla que le frère de Rosalya se rendit compte que le Laird s'était réveillé ... Ce qui indiquait aussi qu'à partir de cet instant, le jumeau devrait imiter sa jumelle jusque dans les moindres mimiques de cette dernière. Sauf qu'il y eut un petit imprévu ...

La connexion du cerveau d'Edward est momentanement interrompu, veuillez nous excuser pour ce désagrément ...

Son honneur était bafoué ! Bon, d'accord cela faisait des années, presque depuis sa naissance, qu'il se travestissait, mais jamais, ô grand jamais, il n'avait eut à subir ... ça. Le problème ? Son futur beau-frère, ignorant que ce n'était pas Rosalya mais Edward, venait de l'embrasser ... L'embrasser vous vous en rendez compte ! Enfin, dans toute cette histoire, il n'y avait pas que sa fierté qui venait d'en prendre un coup, celle de Jamies aussi, bien que ce dernier n'était pas au courant ... Et il vaudra certainement mieux qu'il ne l'apprenne jamais d'ailleurs ...

"Rosalya, tu me dois une petite explication !"

Pensa le fiancé de Winter, en colère pour l'une des rares fois de sa vie. Pour le moment, il était tétanisé, incapable de bouger ... Malheureusement, il ne put garder son immobilité car Jamies le prit par la main avant de l'entraîner dans la salle des convives. Une salle journée en somme : sa soeur vint le réveiller avec une merveilleuse gifle pour le tirer du sommeil, le menaça de dire à Winter qu'il aimait broder et danser plutôt que les arts du combat, et de s'arranger pour lui pourrir son mariage. Charmant n'est-ce pas ? Autrement dit, il se vit dans l'obligation d'accepter, et enfin ... CA ! Non, Rosalya ne s'en tirera pas comme ça, non de non !

-Hum ... Jamies ... Pouvons-nous aller moins vite, je vous pris ? Je me sens encore un peu étourdie d'être sortit du sommeil ainsi ...

Déclara le pauvre homme, entraîné malgré lui dans une affaire qui était son pire malheur ... Enfin, chose dont il pouvait se féliciter, il avait imiter la voix de sa soeur à la perfection, et sa manière de baisser les yeux avec gêne était parfaite ... oh non, Rosalya n'était pas timide habituellement ... M**de ! Enfin, c'est sur ce charmant mot que la prétendue Rosalya releva ses pupilles et sembla effarouchée ... Au moins, sa colère qui était nettement visible servirait à mieux paraître Rosalya !



Au rire sarcastisque de son interlocuteur, Alice ne répondit rien, se contentant de rester silencieuse. Par contre, son attention était rivée sur le jeune homme. Les traits de la demoiselle était indéchiffrable, nul trace de ce que pouvait être ses pensées. Enfin, un sourire étira aussi ses lèvres, un amusement sans moquerie cependant, se lisant dans ses pupilles améthystes.

-Raison simple venant d'une personne simple. Je ne cherche pas vraiment les complications ...

Répondit-elle, la douceur transparaissant sur son visage. C'était là l'une des rares émotions qu'elle affichait volontairement. Puis, loin de prendre une teinte ironique, ses traits furent éclairés par un rire joyeux, sans pour autant être casse-oreille ou criare.

-Peut-être parce que je ne suis pas aussi insupportable que je n'y parais ?



-François-

-Et bien faîtes preuve d'un peu plus de concentration ! Imaginez-vous en train de danser, tentez de trouver le sentiment qui vous emporte lorsque vous exercer votre art favoris, alors peut-être vos idées vous paraîtront plus claire et rangées ... Apprenez à faie le tri entre les choses importantes et celles qui le sont moins ...

Peut-être que François ne se doutait pas des pensées de sa promise, mais tout en était que la très catholique demi-soeur de cette dernière serait présente lors de la cérémonie. Comment Mary réagirait-elle en voyant Mirianne tenter de faire une tentative de meurtre, ou du moins menacer, le roi de France dans un des lieux les plus sacrés pour elle, reine d'Angleterre réprimant sauvagement les protestants ?

-Pourquoi ne pas vous dire directement mes intensions ? Je préfère que vous soyez vraiment haineuse au point de ne pas pouvoir être attendrie par quoi que ce soit ... Et puis, il est toujours plus amusant de vous voir chercher par vous-même, vous ne trouvez pas ?

Demanda t-il, son attitude neutre soulignant le côté moqueur de ces paroles. François était vraiment ... exécrable vous ne trouvez pas ?

-Et pourtant, je peux vous assurer que vous seule êtes capable de faire ce que j'attends de vous. Rien ne vous ai demandé d'autre que de me haïr et de me rendre la monnaie de ma pièce.

Ajouta t-il, soudainement plus froid, plus ... distant. Son regard n'était plus seulement sans émotion, il était glaciale. Le souverain semblait se murer une nouvelle fois derrière une muraille mentale. Une barrière ne laissant passer aucun sentiment, aucune pensée ne serait-ce qu'une des plus futiles.

-Mes yeux ne peuvent vous rappeler quelqu'un. Vous avez raison, ce n'est simplement qu'une coïncidence comme vous le dîtes.

Comme pour confirmer les paroles de sa fiancée, François regarda une nouvelle fois sa montre, avant de regarder sa future femme en haussant un sourcil.

-Vous venez de nous trahir devant cet homme qui tient absolument à danser avec vous ...

Sur ces propos, le monarque porta à nouveau son attention sur cet individu qui semblait absolument vouloir danser avec la ballerine. Chose qui, évidemment, n'était pas pour plaire au français. Puisque désormais, même si Seiko ne semblait pas avoir remarqué les mots de la fille de Catherine Howard sur le rang du blond, François reprit la parole.

-Peut-être ne vous adressez-vous pas à moi, mais cette jeune personne est ma fiancée. Permettez-moi aussi de vous la présenter à l'occasion, Mirianne Howard, fille du défunt roi Henry VIII et de Catherine Howard. Par son sang, elle est la demi-soeur de la reine Mary d'Angleterre et de la princesse Elizabeth d'Angleterre. Et tout récemment, elle est devenue future reine de France, ma future femme. A mon tour de me présenter, François II de France. Maintenant à votre tour, à qui avons-nous l'honneur ?

Possessif, arrogant et majestueux, voilà ce qu'était François en cet instant. Mais derrière cette élégance, que l'on pouvait qualifier de vaniteuse dans les circonstances présentes, le ton du suzerain avait prit quelque chose de menanaçant.

Dernière modification par nonomewtow (2013-06-16 23:29:25)

Seiko - Juste pour préciser pour pas que tu louppe ! ^^ Nono a répondu à ton dernier message en éditant le siens juste avant le tient !

-Je ne voulais pas parler de ça ... Ma concentration fonctionne très bien en votre présence ! Je voulais dire qu'il n'y a pas moyen d'échaffauder un bon plan quand vous êtes à côté de moi en permanence et que vous surveillez tout mes faits et gestes !

Hum ... Mirianne ignorait comment Mary réagirait à sa tentative de meurtre mais c'était bien un détaille qui ne la préoccupait pas !  Elle n'avait rien à y perde après tout ! Si François réussissait à l'arrêter, il la forcerait à l'épouser. Si Mary se mettait en colère et menace de la faire éxécuter, François s'en mêlerait forcément et elle s'en sortirait bien qu'encore une fois forcée d'épouser le souverain. Et dernièrement, si son plan fonctionnait, il fonctionnait et elle était libre ! Vous voyez ? L'anglaise n'avait rien à perdre !

Avez-vous remarquer que le roi avait ignorer ses paroles sur la faille qu'elle avait trouvé dans la muraille ? Eh, bien elle aussi l'avait remarqué. La jeune fille en déduisit qu'il n'avait pas prévu ce revirement de situation et qu'il aimait avoir toujours le contrôle sur tout ce qui l'entourait et que quand il le perdait, cela ne l'amusait pas du tout, mais alors pas du tout !

-Parlez pour vous ! répliqua-t-elle sèchement même si elle savait que c'était sans doute exactement la réaction que le Dauphin attendait d'elle, mais après tout ... Que pouvait-elle y faire ? Elle s'emportait facilement, c'était dans sa nature, rien de plus naturel.

Mirianne était plutöt têtue et même si elle essayait (je vous jure qu'elle essayait) elle était incapable de calmer ses ardeurs de colère et de haine. La danseuse était alors, bien malgré elle, entraînée dans une bien étrange situation. En vérité malgré ses air farouches, la ballerine avait peur ... Elle avait peur de succomber et de finir par faire exactement  ce que son fiancé attendait d'elle. Elle avait peur de ne pas être assez forte pour lui tenir tête ... Elle avait peur de passer le restant de sa vie priver de toute liberté ... Elle avait, aussi, peur que sa détermination ne finisse par la conduire à passer le restant de ses jours toujours enchaînéeà François, que la situation ne semblait pas déranger le moins du monde. Alors ... pour toute ses raisons la jeune femme était craintive sous sa carrapace de colère, de haine qu'elle essayait de maîtriser pour ne pas faire plaisir au souverain.

-Je vous l'ai déjà dit : Je ne ferai rien ! s'exclama-t-elle, répétant les mots qu'elle avait prononçé quelques minutes au paravant. Mirianne était décidée et fonceuse du moins ... temps et aussi longtemps qu'il y aurait de l'espoir ... Non ! Je ne vous ferai pas ce cadeau ! Vous ne méritez pas que je me fâche contre vous ! Vous ne méritez pas ma haine ! Je ne vous donnerai pas ce que vous désirez si ardemment même s'il s'agit de la plus étrange des requêtes que je n'ai jamais entendu !

La princesse leva les yeux vers ceux bleus du jeune homme, le défiant du regard quelques instants.

-Je ne crois pas vraiment aux coïncidences ... ''Rien n'arrive pour rien'' cita-t-elle.  Tout à une raison d'être, d'exister ... Mais ... cette fois il ne doit s'agir que du hasard qui me joue des tours.

Selon elle, l'inconnu aux pupilles écarlates était beaucoup trop près d'elle. Même si cela était du respect, la jeune femme se recula et par la même occasion se rapprocha de François ... à son grand not allowed ! Elle avait la poise ou quoi ?!? Si elle reculait, elle se nichait près du français et si elle avançait pour se distancer de ce dernier, elle tombait dans les bras du nouveau venu et dévoilait les menottes à quiconque regarderait la scène ! Elle n'avait vraiment aucune chance ... Seiko et François se ressemblait bien finalement ... Les deux étaient neutres et déterminés ... Que faire, quand ont est prise entre les deux ? C'était la question qu'elle se posait bien qu'elle sembla demeurer sans réponse. Si les circonstances auraient été autres, elle aurait garder le silence ou aurait accepter la danse que lui proposait le jeune homme (cela si les menottes n'avaient pas été là) mais là ce qu'elle allait dire s'imposait, surtout quand elle comprit que il ne leur lâcherait pas les basques tant qu'il n'aurait pas eu sa réponse de sa propre bouche, à elle.

-Monsieur ... Je suis désolée, mais je n'ai pas encore manger et mon ventre crie famine, j'aimerai aller me restorer avant de faire quoi que ce soit d'autre ... Elle baissa les yeux, gênée.

Sa y est, elle avait fait quelque chose qu'elle avait crue ne jamais faire dans sa vie. Elle avait refusé une danse. Maintenant que son prétendant avait essuyé son refus, elle espérait qu'il les laisserait en paix. Ensuite, suite à sa ''trahison'' puisqu'elle avait laissé échapper la véritable identitée de François, ce dernier fit les présentation. Avant de rajouter quoi que ce soit, Mirianne préféra attendre de connaître le nom du jeune homme aux pupilles rouges.

-Et au final ... Que se prépare-t-il ? demanda-t-elle, se tournant vers François, du quel elle s'était rapprochée, trouvant l'autre trop près. Bien entendu la jeune fille parlait de sa montre et du temps qui s'écoulait.


(Je fais mes autres persos demain, là j'ai pas trop le temps A+)

Dernière modification par pensina (2013-06-17 04:41:09)