[ Oulala, il y a de plus en plus de personnages '^' ]

Maintenant qu'il était en route pour le château des Mackinnion, Reed sentait de plus en plus le trac lui prendre. Il n'avait encore jamais assisté officiellement un bal en tant qu'invité et n'avait encore jamais porté de tenue aussi solennelle. C'était sa première et il était impressionné. De plus, il allait rencontrer une femme qui allait prétendre être sa fiancée jusqu'au mariage. Du moins, si celle-ci l'acceptait car, lui aussi était réticent et contre ces pratiques. Il ne savait pas ce qui était passé par la tête de son père adoptif : marier un fils adoptif alors qu'il en avait beaucoup d'autres. Quel en était l'intérêt ?

Très peu porté sur la politique, Reed ne comprenait jamais les décisions de son père et ne le contestait presque jamais. Ainsi, il se retrouvait maintenant dans cette situation insensée, dans cet accoutrement ridicule à aller à un bal cossu. Comment allait-elle se comporter ? Allait-elle le rejeter aussitôt qu'elle l'aurait vu ? Allait-elle le trouver laid ? Après tout, il n'était qu'un garde, pas un prince.

Il se mit à soupirer, se trouvant risible à s'inquiéter ainsi. D'ailleurs, qui lui disait qu'elle allait accepter ce mariage si facilement ? De nos jours, il était de plus en plus courant que les jeunes pensent comme lui et pensent que le mariage de convenance est inutile, un sorte d'emprisonnement moral. Reed secoua la tête, déjà déprimé alors qu'il venait tout juste d'arriver. Le château était immense, magnifique et animé. Maintenant qu'il était considéré comme un invité, il voyait le bal autrement à présent.

— Bon... Quand il faut y aller... se rasséréna-t-il en se dépoussiérant.

Et dire qu'hier encore, il était en train de discuter avec un homme étrange, ici même.

[Désolée de ne pas répondre, j'ai pas d'accès a un ordi,  j'essaye d'en avoir un d'ici mardi, bisous]

Salut ! C'est le grand retour pour moi aujourd'hui ! XD

Nono' au fait t'aurais pas un peu oublié Lacie ?

Mirianne voyait noir mais s'efforça de garder son calme.

-Justement ! Mon fiancé pas mon époux ! Quand je vous appartiendrez vous pourrez essayez de me contrôler mais ce sera à vos risques et périel et pas avant ! s'exclama-t-elle, furieuse. De toute façon, bien même voudrais-je parler à votre soeur, je ne le pourrai, elle vienne tout juste de prendre la poudre d'escampette, conclu la jeune fille en pointant Victoire qui sortait plutôt précipitement de la grande-salle.

Un sourire amer se peint sur les lèvres de la danseuse après une qu'elle aille prit une grande respiration.

-Moi aussi, j'ai hâte de voir jusqu'où vous êtes prêt à aller pour me faire franchir mes limites !

Au moins, pour une fois elle comprenait un peu les décisions de son fiancé mais d'un autre côté elle plaignait la soeur de ce dernier et pas qu'un peu !

-Après vous vous demandez pourquoi elle vous déteste ... murmura-t-elle comme pour elle même. Si un jour vous souhaitez peut-être vous réconciliez avec votre cadette se doit être impossible maintenant que vous l'a forcez à épouser cet homme ...

~ Damon ~

Ne trouvant pas sa future épouse, il s'apprêtait à sortir de la grande-salle quand un couple de blonds attira son attention. Ah ! Enfin quelqu'un qui pourrait lui venir en aide ! pensa-t-il en reconnaissant le roi de France. Damon s'aprocha,

-Excusez moi mais vous n'auriez pas vue ma fiancée ? J'ai beau chercher je ne la trouve pas !



À la plus grande surprise de ses gardes qui ne se laissèrent pas déstabiliser pour autant, le roi Will éclata d'un doux rire léger.

-Peut-être bien ... Qui sait ? Mais pour gouverner un pays, la ruse, le chantage et autres méthodes peu orthodoxes sont parfois nécéssaires, ce n'est pas à nier et je ne m'en cache pas, dit-il simplement en haussant les épaules de façon nonchalante.

Le jeune homme roula les yeux l'air ... exaspéré ? Ce n'était pas évident de percer ses émotions alors qu'il paraissait s'amuser de la situation dans laquelle était plongée la jeune fille qui allait devenir sa future épouse.

-Épargez-moi ses histoires à dormir debout, pour l'amour de Dieu ! s'exclama-t-il en lâchant un soupir. La seule chose qui m'intéresse est de savoir pourquoi vous vous êtes enfuie et que vous reveniez gentiment au château de Jamies avec moi où vous serez dorénavant placée sous la surveillance de garde qui veilleront à ne pas vous gêner dans vos activitées tout en veillant à ce que vous ne tentiez pas de vous enfuir à nouveau.

-Et pourtant, votre main me fut donnée, et donc à présent vous m'appartenez. Si il vous faut le mariage pour vous conformer à cette idée, il m'est possible d'avancer nos épousailles autant que je le souhaite, il suffit de me le demander ...

Déclara t-il d'un ton ferme, peut-être un peu trop catégorique pour paraître parfaitement calme en dépit de sa neutralité apparente. Mirianne était comme un étalon sauvage qu'il fallait dompter, à la différence qu'immobiliser son tempérament des plus farouches revenaient à faire preuve d'une patience hors-norme ... Car nulle doute que dans les situations les plus désespérée, la demoiselle, même en se rendant compte que son destin était déjà scellé, allait continuer de se battre. Et nul doute aussi qu'elle continuera encore une fois mariée.

-Cependant, si vous le désirez, je peux reporter nos fiançailles à après demain. Demain je ne le peux pas pour la simple et bonne raison que c'est le mariage du Laird Jamies et que je me dois de faire preuve de respect envers lui, mais rien ne m'empêcher de célébrer nos épousailles en même que lui à la seule différence d'un jour ...

Puis, paraissant ensuite totalement désintéressé et se tournant dans la direction où sa cadette avait disparu, il reprit :

-Je ne souhaite nullement me réconcilier avec Victoire, il n'y a aucun intérêt à cela. En tant que partisane de mes sujets, et ma sœur de surcroît, elle se doit de m'obéir sans répliquer. Ce n'est qu'une femme, je suis roi, ma parole et mes désirs remportent sur les siens. Et c'est pareil pour vous, votre avis ne compte pas. Je vous épouse pour celle que vous êtes, que vous représentez, votre personnalité n'a donc aucun poids pour annuler noter union.

Puis, une jeune homme vint les aborder, avec politesse cependant. Il ne fallut qu'un simple coup d'œil à François pour reconnaître l'individu, son futur beau-frère et accessoirement le fiancé de Victoire. Les traits du monarque blond ne parurent pas plus sympathique, mais il n'était pas non plus effarouché. Non, juste ce manque d'expression habituel, cette rigifité accoutumière ...

-Heureux de vous revoir, mon cher Damon. Ma sœur vient d'apprendre vos fiançailles et ne les accepte pas pour le moment, cependant il est de votre droit d'aller la voir. La connaissant assez pour prévoir ses réactions, je peux vous affirmer qu'elle est en ce moment même dans les écuries, anarchant un cheval et prête à fuir l'Ecosse ...



En effet, et confirmant les dires de François, Victoire scellait elle-même un cheval. Non pas une bête qu'elle aurait volé à l'un des invités présents, mais l'un des siens qu'elle avait prit la peine d'emmener pour son voyage au cas où elle en aurait besoin ... Cependant, ses gestes étaient imprécis, son corps tremblait. La jeune femme savait que son frère n'avait aucun doute sur ses plans, il la connaissait trop bien et c'était donc impossible qu'il ignore ses actions, raison pour laquelle elle faisait le plus vite possible. Qui sait si son aîné n'allait pas envoyer un garde pour l'arrêter ... ou pire, l'enfermer le temps que son prétendu fiancé n'arrive ?



-Ne sous-estimez pas l'entêtement d'Alyss, cela pourrait vous causer des problèmes plus tard ... Si l'une de nous trois est prête à tous les sacrifices pour arriver à ses fins, c'est bien elle. Peut-être vous semblera t-elle enfantine et futile lors de votre rencontre avec elle, mais elle a un esprit des plus aiguisé ... Cela n'est pas une mise en garde, juste un conseil ...

Répondit Lacie, ne paraissant ni mauvaise ni moqueuse. La jeune femme n'était on ne peut plus sérieuse, car si Alyss n'était pas invincible et ses plans pouvaient être détournés, il y avait une chose que l'on ne pouvait pas rompre chez l'albinos : c'était bien sa détermination. Lacie le savait, aussi qu'elle connaissait parfaitement ses sœurs, aussi avait-elle jugé bon de prévenir son geôlier ...

-Vous dîtes qu'une fois reine, je n'aurai aucune pression, pourtant, il me semble que le devoir d'une souveraine, et de toute épouse en général, est de donner un héritier à son mari. Mais je ne veux pas porter d'autre enfant que celui que j'ai perdu. Peut-être ne pouvez-vous pas comprendre cela car jamais vous n'avez porté la vie dans vos entrailles, mais sachez que c'est une chose que je ne peux facilement oublier ...

Puis, fermant les yeux durant un court instant pour chasser les souvenirs douloureux qui lui envahissaient l'esprit, la lady reprit, plus doucement :

-Vous dîtes pouvoir me rendre heureuse, mais le bonheur est une chose qui ne m'ait pas accessible depuis le jour où la vie a failli me perdre. J'ai certes connu quelques instants éphémère de joie, mais jamais plus je ne connaîtrais la vraie signification de la plénitude. Je ne vous aime pas, Antonio, alors pour quelle raison vous acharnez-vous à vouloir épouser une femme ayant de nombreux cadavres sur son chemin, refusant ce mariage et qui ne vous fera même pas cadeau de sa virginité, chose que je n'ai plus ... Il y tant de femmes désirables qui souhaiterez être à ma place, qui vous aimeront réellement et exauceront les moindres de vos désirs, et représentent par ailleurs un meilleur parti politique que moi ...

Enfin, se relevant en voyant les clés entre les mains de son aggresseur, Lacie s'approcha de la porte de la cellule sans pour autant esquisser un mouvement de fuite.

-Et où me mettriez-vous si je viens à vouloir changer d'endroit de prison ?



En entendant la réponse du jeune homme, Freya sembla se statufier un instant ... Alors c'était lui ... Ne pouvant pas bouger durant un certain et court temps, la jeune femme devint progressivement livide au fur et à mesure qu'elle prenait conscience de l'identité de la personne qu'elle venait d'aborder. Cette homme ... C'était son ... fiancé ... L'homme a qui son destin risquait de se lier jusqu'à la fin de sa vie ...

Sortant, assez difficilement, de sa stupéfaction, et reprenant au passage quelques couleurs plus rosées, la Lady reprit ses esprits. Enfin, ses lèvres s'étirèrent en un sourire forcé, bien qu'il ne semblait pas vraiment crispé.

-Oh, veuillez m'excuser, je n'ai pas encore déclinée mon identité ... Je suis Freya Mcintosh, quatri... troisième du nom et par conséquent votre ... fiancée ...

Chose peut honorable face à son rang, elle buta à deux reprises dans sa phrase. Non, elle n'était plus la "quatrième" de la fratrie, plus maintenant ... Quant aux derniers mots, il lui fallut un effort surhumain pour le prononcer, chose qui se remarqua à sa voix, plus basse.

Ensuite, prenant pleinement conscience de la situation, et aussi du fait que son comportement n'était pas forcément des plus polies, elle laissa ses joues rougirent de honte. Puis, secouant doucement la tête en signe d'excuse, elle osa enfin regarder pleinement son futur mari ... et ce fut un choc. Elle qui s'attendait à un homme plutôt aigri et plus âgé, elle se retrouvait face à un individu jeune et semblant en bonne santé. De plus, ce n'était pas le charme qui manquait à ce dernier, il se dégageait de lui une aura de puissance, imposante. Pourtant, loin de paraître bourrin, il avait une beauté sans trop d'artifice. D'ailleurs, la demoiselle albinos n'eut aucun mal à deviner que sous cette apparence chic ne se trouvait pas un corps frêle, mais plutôt musclé par l'entraînement quasi-militaire.

-Je sais que je vais vous paraître brusque, surtout que n'avons pas encore fait connaissance, mais ... hum ... êtes-vous d'accord pour ce mariage ? Je veux dire ... cela ne vous dérange pas de devoir prendre une inconnue pour femme ?

Ce qui pouvait paraître pour de la timidité était en réalité de l'angoisse. Oui, malgré l'apparence plus qu'acceptable de celui qui allait certainement devenir son époux, elle ne pouvait se résoudre à l'épouser. Pour deux raisons à présent : premièrement sa décision prise lors de la mort de sa sœur, et deuxièmement, ce charmant jeune homme ne méritait pas sa haine contre le mariage. Car si ils venaient à devoir définitivement s'épouser ... Freya n'aurait pas d'autres choix que de devenir la pire des pestes pour qu'il annule le mariage et demande le divorce ...

Bonjour ! Bonjour !
J'avais tellement hâte de mettre ma nouvelle bannière d'Antonio ! XD
Et Rosald ... Il est tout seul dans son coin ! Et s'il intervenait dans la petite discussion de Freya et Reed ? :)

-Je me demande pourquoi vous gardez votre calme et êtes courtoise jusqu'à me filer des conseils alors que n'importe qu'elle autre femme aurait suppliée et hurlée en espérant que je la libère ... fit-il pensif en souriant légèrement.

Une barre plissa son front, lui donnant un air sceptique et un peu colérique, fustré, chose étrange vue le sourire léger qu'il abordait toujours.

-Beaucoup d'autres femmes ont perdus des enfants et cela ne les a pas empêchées d'enfanter de nouveau ... Vous dîtes ne pas être le meilleur partie politique mais pourtant vous gardez votre calme en tout temps même dans une situation qui devrait vous mettre hors de vous et de plus vous ne voulez gouverner, ce qui me laissera le champs entièrement libre pour gouverner comme bon il me semble sans vous avoir dans les pattes !

Antonio fronça les sourcils, Lacie aurait-elle dit quelque chose qui aurait déplu à l'Espagnol ?

-Vous ne m'aimez pas. Je n'en doute pas, pas une seule seconde mais je ne vous demande pas de m'aimer à vrai dire je ne vous demande rien sauf votre consentement à ce mariage histoire de ne pas déclencher une guerre en vous y forçant. Et pourtant voilà quelques jours à peine, quand nous nous sommes rencontrés, vous affichiez la facette, vous aviez revêtit le masque, de qquelqu'un d'heureux. Si j'ai su une fois implanter ce sentiment en vous, je réussirai bien une deuxième fois. Pour ce qui est de votre virginité que vous ne possédez plus, cela ne me dérange pas mais sachez une chose : Il est encore trop tôt pour parler de descendant, je ne suis pas prêt à devenir parent et vous non plus d'ailleurs. Je ne suis même pas encore monter sur le trône, pardieu ! Et vous verrez, avec le temps, vous finirez peut-être par m'apprécier plus.

Il se mit à jouer distraitement avec les clefs de la cellule de la jeune femme quand elle lui demanda où il l'a mettrait si elle demandait à changer de prison. Le jeune prince parut pensif pendant quelques secondes avant de répondre à la question de la triplette.

-Hum ... Le palais de Jamies possède beaucoup de tours ...

Son sourire s'aggrandit.



Après avoir été déjeuner en vitesse, prenant quelque morceaux de viandes et tranches de pain seulement, Rosald était retourné dans la cours du château. Traînant par-ci et par-là, sans aller nul part et sans faire grand chose, ne faisant que divaguer et observer les alentours, son regard finit par se poser sur son interlocuteur de la veille qui était en compagnie d'une jolie jeune femme. Un étrange sourire apparut soudainement sur son visage. L'air amusé il s'approcha.

-Je croyais que vous étiez partis ?

Son air moqueur revint à l'assaut.

-Est-ce pour moi que vous êtes revenu ? Non, il ne fallait pas c'est trop ! s'exclama-t-il en riant doucement.

Son regard se posa de nouveau vers la jeune et ravissante femme.

-À qui ais-je l'honneur ?




Si elle ne tenait pas autant à la vie qui était si courte, Mirianne se serait probablement jeté sur son fiancé sans verogne, lui tordant le cou jusqu'à ce que toute forme de vie l'ai quitté. Les paroles qu'il venait de prononcer l'horrifiait et la dégoûtait totalement, la ballerine avait du mal à comprendre comment on pouvait être aussi horrible.

-N'espérez-vous donc pas un jour vous faire aimer de moi ? car partit comme vous l'êtes jamais je ne pourrai vous montrer la moindre once d'affection. Un jour ou l'autre n'espérez-vous donc pas avoir des descendants ? et tout le monde le sait : pour valider un mariage les draps tâchés de sanf doivent êtres promenés dans tout le palais en chantant vos louanges alors pourquoi tenez-vous donc tant à vous attirer ma haine ? Vous tenez tant que cela à me forcer à vous épousez de la manière la plus crue et cruel possible ? lâcha-t-elle avec colère ne pouvant plus se contenir encore bien longtemps.

Ainsi, la danseuse se vidait le coeur au lieu d'exprimer ce qu'elle ressentait par le biais d'actions violents qui auraient fait trop plaisir à son bourreau.

-Enlevez moi la danse et tout ce que vous y obtiendrez c'est une jeune femme déprimée en pleine dépression qui se morfondra et ne tentera absolument rien contre vous, noyée dans son changrin et sa nostalgie, continua-t-elle disant tout ce qui lui passait par la tête au roi pour bien lui faire comprendre sa colère et sa frustration. Alors, quand je vous appartiendrai pour de bon, c'est ainsi que vous comptez agir ? Vous n'avez aucun égard pour moi et avez d'ailleur toujours ignoré mes sentiments.

La coupant dans son monologue un jeune homme qu'elle connaissait bien, s'approcha et poliment leur demanda où se trouvait Victoire. François lui répondit avant qu'elle n'aille pu dire quoi que ce soit.

~ Damon ~

Il hocha la tête puis éclata d'un franc rire amusé.

-Mais de quoi a-t-elle peur ? Je ne vais pas la manger ! Et même si elle quitterait l'Écosse se serait pour aller où ? L'Angleterre est mon pays d'origine, la France est le votre, elle ne peut rester en Écosse car je m'y trouve, il ne lui reste que l'Espagne où elle pourrait se réfugier mais c'est beaucoup trop loin pour y aller à cheval ! s'exclama-t-il avec un amusement non-dissimulé.

Le jene homme n'avait pas encore rencontré sa fiancée mais déjà il pouvait affirment qu'elle était un sacré numéro !



-Je connais bien la poésie, je l'ai étudié longtemps, des années durant mais en présence de la cour royal, des autres rois, des gardes j'ai des responsabilité et je ne peux me permettre de laisser mes sentiments m'emballer. Peut-être que quand vous montrerez une allure moins effarouché je pourrai vous montrex ce que je sais sur le sujet mais pour l'instant je ne dois pas laisser les sentiments influencer mon jugement, cela ouvrirait des failles et dévoilerait mes faiblesses - ce que je ne peux me permettre, dit-il avec un léger sourire à peine visible.

Il hocha la tête, l'air dubitatif mais cela ne dura qu'un court instant.

-Vous me fuyez, je m'en doutais, je suis loin d'être sot, vous savez. La prochaine fois que vous tenterez de fuir bien que je souhaite qu'il n'y aille pas de prochaine fois, ne me prenez pas pour un idiot, dit-il une lueur de colère brillant dans ses prunels avant de redevenir de marbre avec un sourire toujours aussi léger. Je suis peut-être un homme important mais de quoi aviez-vous peur ? Avant de vous touchez, j'attendrai le mariage, je vous le promet.

Son sourire s'élargit et il ordonna aux gardes de lâcher lady Effie, ses derniers s'exécutèrent et rendirent à la jeune fille son semblant de liberté. Will semblait satisfait.

-Peut-être que si vous me montriez un air moins appréhendant face à moi, me montrerais-je plus complaisant. Dès que je vous ai annoncé la nouvelle de notre mariage avenir, vous êtes devenu blême et avez pris la fuite. Quant à épouser Freya, je dois admettre y avoir pensé mais mon choix s'est porté sur vous car Lady Freya était déjà fiancée à une autre et je ne voulais défaire cette union de plus, vous êtes toute aussi jolie qu'elle, dit-il sans mentir, préférant la vérité au mensonge, cette fois. Et peu importe le nombre d'effort que vous y mettrez, je vous épouserai, mon choix d'épouse étant déjà fixé, conclut-il.

Il s'approcha de sa fiancée puis lui saisit le poignet.

-Venez, nous rentrons maintenant, nous avons déjà perdu suffisament de temps ainsi.

Freya, stressée par l'attente de la réponse et ne pouvant s'empêcher de replacer sans cesse une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille dût à l'impatience, nota la brève hésitation de ce dernier. Par cela, ce qui aurait put sembler à une erreur parmis les politiques rassura un instant la demoiselle : il n'était pas de ces rustres trop sûrs d'eux qui se pavanaient en vantant leurs exploits sans mérites ... Des individus dont la jeune femme avait prit l'habitude de côtoyer et apprenaient ainsi beaucoup de renseignements utiles. Cependant son ... fiancé ... ne semblait pas ainsi ... A moins que ce ne soit un masque, une façon de la mettre en confiance pour l'amadouer ? L'albinos n'en savait rien, et de ce fait, s'obligea à n'avoir aucun jugement sur le sujet ...

Aussi, pendant le court silence de ce dernier, la demoiselle prit soin de l'étudier à nouveau par curiosité. Non, il ne semblait pas avoir de tendance rustre ... Et il dégageait un charme bien particulier, les dames devaient se battre entre elles pour avoir ne serait-ce qu'un regard de lui. Celle qu'elle était avant la mort de sa soeur n'aurait exprimé aucune résistance à ce mariage et aurait été flatté que pareil Appollon soit son futur mari ... Malheureusement, elle n'était plus cette adolescente rêvant au romantisme depuis que la seule personne qui comptait vraiment pour elle était partie ... Malgré tout, Freya n'était toujours pas de ces femmes insensibles, au contraire, son sentimentalisme avait aussi été accru depuis le drame, seules ses convictions anti-mariage pour défendre la mémoire de sa soeur la tenait à ses voeux d'aujourd'hui : à savoir le célibat et rester vierge à vie, ne prenant ainsi aucun risque d'avoir un enfant ...

-La richesse que je convoite n'est pas matérielle ...

Répondit-elle avec un sourire quelque peu énigmatique malgré son air à présent parfaitement calme, voire peut-être un peu trop pour l'être réellement.

-Les hommes riches ne m'intéressent pas et ma soif n'est pas celle du pouvoir. Je suis plutôt curieuse et je préfère avoir des informations plutôt que de manigancer des complots politiques. La tranquillité est mon amie ... Non, ce n'est donc pour aucune de ces raisons pour lesquelle j'ai tenu mes précédentes paroles. La richesse, la beauté, même si sur ce point je doois bien l'avouer vosu n'avez rien à envier aux autres, et le pouvoir ne sont pas parmis mes objectifs. Si l'idée de me marier m'est difficile, cela est simplement pour des raisons personelles ...

Puis, de peur d'en révéler, elle se tut. Etrangement, à ce même instant, une personne des plus curieuses en raison de ses yeux dissemblables et de ses propos vint faire son entrée dans la conversation. L'albinos acceuillit cette intervention avec autant de remerciement que de surprise ... Avant de se sentir de trop, et quelque peu genée de déranger par sa présence les deux hommes. Aux dires du nouveau venu, ils se connaissaient ...

-Désirez-vous que je me retire pour vous laisser converser en paix ?

Demanda t-elle avec sincérité, prête à partir si tel était le cas avant de revenir avec étonnement sur l'homme aux yeux vairons.

-Heureuse de vous rencontrer, je me nomme Freya Mcintosh, et vous, qui êtes vous ? Enfin, si cela n'est pas trop indiscret ...



(Elle est magnifique la nouvelle bannière d'Antonio *.*)

-Vous savez, je n'ai pas grand chose de différent des autres Lady. Je constate simplement que dans l'état actuel des choses je suis en position de faiblesse, il me faut donc attendre que les choses changent ... A quoi cela me servirait-il de perdre des forces à hurler pour retrouver ma liberté alors que je sais très bien que cela se terminera par un échec ou que la situation s'envenimera ? Ici, personne ne peut m'entendre. La possibilité de fuite n'est pas un risque à prendre, vous me retrouverez et avec la pression de Mary sur mes soeurs, je suis dans une impasse. Cela serait déshonneur de se voiler la face et de pas regarder les choses telles qu'elles sont ... Quant à l'espoir, j'ai vécu assez de chose pour savoir que cela ne me ménera à rien ...

Déclara t-elle, sans paraître hautaine ou autre, juste neutre, paisible, comme si rien ne pouvait éveiller sa colère.

-En effet, les femmes peuven enfanter de nouveaux ... Soit parce que leur mari ne les force, soit parce que le destin maternel est plus fort que tout, ou encore car leur amour pour leur mari les rends fanatique à vouloir mettre un enfant au monde ... Je ne vous aime pas, je ne désire pas enfanter, ces propositions ne me concernent pas ... Il ne reste alors que la force, chose que je n'espère pas ...

Sur ces mots, son regard se fit plus douloureux, ses yeux écarlates n'exprimant aucune animosité, aucun défi ... Juste cette souffrance morale persistant depuis des années.

-Je ne serai certes pas dans la politique, mais ces raisons que vous exposez, peut-être changeront-elles dans quelques années, voire quelques mois, une jeune femme finira bien par s'emparer de votre coeur et votre attirance temporaire pour moi alors s'essouflera. Vous désirerez épouser cette belle dame, alors je deviendrai un problème, il n'y aura alors que deux solutions : le divorce, ou me tuer ...

Puis, toujours en écoutant celui qui voulait devenir son mari, elle ferma un instant les yeux, semblant réfléchir ou alors se reposer.

-Ce non-consentement n'est pas que dans mes intérêt, mais aussi le votre d'après les arguments que je viens de vous énoncer. Après notre mariage, le soir même, vous souhaiterez de moi que je vous appartienne corps et âme ... Or, ce que des époux se doivent de faire le soir de l'union, je ne peux pas le faire, la seule chose que je vous demande est de ne pas me toucher ... Quant au masque, il ne me sera en effet pas difficile de le revêtir, mais ce ne sera que ce qu'on attends de moi, pas mes véritables sentiments ....



Pour la première fois depuis leur rencontre, le regard de François s'assombrit dangereusement sans qu'il ne prenne la peine de le cacher. C'était un bien grand risque de le voir ainsi, car une fois les orages de la colère passée, il ne restait de son passage en général que des pleurs de toutes récentes veuves attristées ou des expressions d'horreur ...

-Dame Mirianne, au cas où vous ne l'aurez pas encore compris, je suis le roi, personne de conteste de mes ordres. Mes décisions sont toutes mûrement et avec des intérêts précis, je ne prends rien à la légère. Je vous ai donné ma parole que je ne vous toucherez pas sans votre consentement, et en ce qui concerne ma descendance, il n'en est pas encore question, mais il me semble vous avoir déjà donné une solution. Quant à cette tradition, vous devez savoir que les rideaux sont fermés lors de l'acte, il nous suffit donc d'une mise en scène, quant au sang, il nous suffit de vous faire une discrète entaille et vous prélever un peu de liquide vital. A moins que vous ne désirez que je rompe ma promesse pour respecter la tradition, ce que je doute ...

Puis, laissant un lourd silence plâner pendant quelques instants, il reprit :

-Je ne désire pas votre coeur, c'est une chose pouvant être bien trop facile à obtenir dans les circonstances présentes. Je veux que vous soyez aussi insensible que du granite lors de la révélation sur la véritable raison de notre mariage, et pour obtenir une telle insensibilité, il n'y a que la haine. Que je sois monstre ou ange, je me dois de prendre les bonnes décisions pour mon peuple, la vie personnelle ne doit nullement compter, raison pour laquelle il n'y aura jamais d'amour entre nous.

Ensuite, sa neutralité reprit le dessus et ses traits se fermèrent une nouvelle fois.

-Soyez dépressive, cela ne me concernera désormais plus. Il suffira de secouer un peu les choses qui vous entourent et je peux vous assurer que votre sang fera vite un tour ... Les cendres de votre colère sont d'une facilité étonnantes à être à nouveau ravivée ...

Enfin, détournant son attention de sa chère mais pas tendr fiancée, il porta son attention sur son futur beau-frère :

-Vous êtes l'homme qui a tué son aimé, même si elle ne vous en tient pas responsable, elle ne pourra regarder en face le dernier visage qu'aura vu son ancien fiancé, fiançailles qui n'aboutirent pas à un mariage je vous l'assure et qui n'a donc pas été consommé ... Ma soeur est une personne fort sentimentale qui laisse parler ses émotions trop facilement. Ce comportement de fuite est bien futile, mais lui laisser l'espoir de s'enfuir pour la rattraper au dernier moemnt avant qu'elle ne franchisse les portes de ce château lui créera un effet de surprise et vous n'aurez qu'à la ceuillir comme une fleur ... Elle ignore encore votre résence en Ecosse ...

(Je n'arrive pas à mettre la bannière de Gabriel ) -Gabriel-

-Vous savez, vous n'avez pas besoin de baisser les yeux. C'est un geste de soumission, je ne suis point votre père ni votre roi, je ne m'accorderai jamais telle importance, vous ppouvez donc me regarder sans éprouver un quelconque sentiment de honte ou de gêne !

Déclara t-il avec un sourire, remarquant que sa belle fiancée avait tendance à baisser le regard quand elle jugeait faire une erreur. Puis, les paroles de cette dernière ne surprirent :

-Vous tenez vraiment à voyager ? Je veux dire, me suivre dans mes missions d'ambassades ne sera pas un poids pour vous, une obligation ?

Dernière modification par nonomewtow (2013-07-06 20:55:01)

[ Jolie bann' pour Antonio, j'aime particulièrement les... ailes ? Mais ça fait un peu vide au milieu~ '^'
J'ai envie de pleurer pour Effie ;w; ]

La jeune femme ne sut à cette réponse si elle aurait préféré entendre la vérité ou un autre mensonge pour lui épargner une douleur telle que celle-ci. Elle n'était qu'une remplaçante. Il était évident qu'elle n'aurait jamais été le premier choix d'un Roi ou d'un quelconque homme politique. Trop chétive, trop ennuyeuse bien que jolie. Le pire était que Sa Majesté la considérait comme une affaire d'état. On ne mélange pas ses sentiments avec son travail. Seulement, avait-il oublié qu'elle n'était pas un outil de plus à sa disposition ? Effie se sentit nauséeuse et le fait qu'on la relâcha enfin n'y fit rien.

Il n'avait pas l'intention de la toucher avant le mariage ? Grand bien lui fasse ! Cela ne la rassérénait guère car à présent, elle savait pertinemment qu'elle n'était plus en droit de tomber éprise de qui que ce soit d'autre. À l'instar d'une rose épanouie masquant ses épines, ces fiançailles lui montraient petit à petit les libertés qu'elle perdait en se retrouvant liée à quelqu'un. Le roi ne comptait même pas attendre son consentement. Il prévoyait juste d'abuser d'elle et de l'engrosser avant de se sentir enfin satisfait. S'enfuir ? Il n'y avait plus d'issue. En tout cas, elle n'en voyait plus.

Maintenant que son vis-à-vis avait rempli sa part du contrat, Effie n'eut pas d'autres choix que de rentrer au château sans un mot. Sa Majesté lui avait empoigné le poignet mais, cela n'arracha qu'une grimace fugace de dégoût qu'elle masqua avec sa chevelure. Avant toutes ces histoires ignobles, la jeune femme aurait sûrement été heureuse qu'un homme aussi important l'effleure. À présent, ces gestes ne relevaient que de la torture.

— Le temps est fait pour se perdre..., déclara-t-elle sèchement.

Innocence et ignorance disparaissaient peu à peu de sa vie. Elle comprit bientôt mieux l'injustice qui écrasait les gens belliqueux comme elle car la passion n'avait de place et devait s'éteindre en silence afin de se muer dans un semblant de quiétude. Effie voulait pleurer. Cependant, elle se mordit la lèvre pour ne pas le faire.

— ...car sinon, on le passe à haïr, chuchota-t-elle pour elle-même.




[ Problèmes en vue. xD ]

Reed parut presque étonné de ce que la jeune femme lui confia. Elle récoltait des informations ? Elle manigançait dans le dos d'autres ? À son allure, il ne l'aurait jamais cru. Comme quoi, il ne fallait jamais se fier à l'apparence. Toutefois, ce qui le surpris le plus fut le fait qu'elle lui dise qu'il « n'avait rien à envier des autres ». Bien que cela puisse faire partie de ses ruses ou d'une flatterie fausse, il se sentait passablement heureux d'entendre une Lady de son genre le complimenter de la sorte.

Toutefois, cette joie et cette stupéfaction fut de courte durée. En effet, alors qu'elle venait d'achever ses paroles, une autre personne fit soudainement irruption dans leur conversation. C'était une figure qui ne lui était pas étrangère et qui le rendait honteux de l'avoir rencontré. Rosald. Toujours aussi agaçant et sans-gène. À la lumière du jour, ses cheveux et ses yeux paraissaient encore plus étranges et lui faisait se rendre compte qu'il n'avait pas été victime d'une hallucination. D'ailleurs, en repensant à la veille, son cœur faisait de nouveau des bonds désordonnés et incompréhensibles. En vérité, il ne voulait pas les comprendre.

— Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton. Je ne vous connais aucunement, Monsieur, préféra-t-il nier en soupirant discrètement de côté.

Que faisait-il là ? Pourquoi devait-il gâcher une rencontre si importante que celle-ci ? Reed parut désappointé et soudainement fatigué. Voilà que sa... fiancée voulait s'en aller. Elle pensait probablement que Rosald était une de ses connaissances mais, ce n'était pas le cas.

— Vous n'avez pas à partir, Lady Freya... Je ne vois pas de quoi cet énergumène parle.

(Merci Pensi' pour la bannière de Gabriel ! ^^ Je ne sais pas pourquoi, moi le lien pour l'afficher ne marchait pas ...

Taemi : J'avoue qu'Effie est un personnage fort, aussi bien dans son caractère que dans ses actions et je suis un peu triste pour elle T.T Pour Mirianne aussi d'ailleurs, mais je me dois de faire un François insensivble et cruel, c'est parfois dure, surtout que j'ai envie de révéler la raison de leur mariage XD
Pour Reed, j'attends la réaction de Rosald avant de jouer Freya, ça ne te dérange pas ? :o)



-Cette guerre, je ne vois en qui vous pouvez voir un adversaire. Vous êtes seule sur le champs de bataille, car en rien je ne vois de victoire à gagner. Dans cette histoire je suis déjà gagnant, peut importe les armes que vous utilisez, elles ne sont que futiles. Pour vous donner une image de la présente situation, vous vous apprêtez à gravir une montagne seulement vêtue d'une légère robe ... Le froid aurait tôt fait de vous tuer avant même que vous n'ayez pu faire un quart du chemin à gravir ...

Répondit François avant de regarder le fiancé de Victoire s'éloigner après quelques paroles. Enfin, le regard du monarque se porta à nouveau sur sa promise.

-Ce masque, ce n'est nullement pour moi que vous le porterai, mais pour votre famille. Voudriez-vous qu'ils s'inquiètent de votre santé et que je doive prétexter un quelconque problème de votre fragile santé ? Car nul doute qu'il me sera légitime de prendre congé avec ma femme après la cérémonie, vous pourrez être malade et qu'en bon mari je ne désire pas vous infliger le poids des festivités ... A vous de faire le choix : paraître heureuse ou ne pas avoir les plaisirs de la fête organisé en l'honneur de notre union ...

Puis, loin de paraître destabiliser par la sorte de menace de sa future femme, il s'approcha de cette dernière sans brusquerie mais sans douceur non plus, plongeant son regard froid dans celui noisette-bleu de la princesse.

-Il est évident que vous resterez en vie ... Mais sachez que si nos fiançailles sont annulés, vous ne serez pas sans reste : le roi du Portugal vous attends toujours ... Et si ce n'est pas la lui, la liste de vieux prétendants puissants est longue et déjà faîtes. Quant à Mary, préférerez t-elle que j'oblige sa jeune soeur à faire un acte qu'elle ne désire pas ? Tout cela m'est égal, car il vous tenez vraiment à ce que le mariage soit consommé, alors il en sera ainsi. Cependant, si vous supportez à peine le contact de ces menottes alors que nous nosu tuchons pas directement, alors je ne crois pas que vous tenez vraiment à ce qu'il se passe quelque chose de plus intime ... La seule chose que vous devez faire dans cette histoire est de vous marier et de me haîr, c'est si simple que cela, seul votre esprit complique les choses.



Quelques minutes avant que Damon ne se décide à aller la chercher, bien qu'elle l'ignore, Victoire avait griffonné quelques mots sur une feuille qu'elle remit à un serviteur en lui donnant une explication hative. Puis, une fois ce dernier hors de vue, la jeune femme termina de sceller les sangles de la selles et commença à avancer, tête basse vers la sortie avant de voir les traits sombres d'une forme humaine, d'une ombre. Aussitôt, la princesse releva la tête, la frayeur se lisant sur ses traits. Elle avait compris ... Il était trop tard ...

-Vous ...

Murmura la française, posant son regard glacé sur l'indivu lui barrant le passage avant de faire plusieurs pas en arrière, tournant la tête avec peur en cherchant une autre sortie. C'était peine perdue, pas d'autres issues ... Il ne restait plus qu'une seule autre solution ... D'un geste précis, elle monta sur son cheval avant de donner un cou dans le flanc de ce dernier pour le lancer au galop. Si l'homme tenait à sa vie, il allait certainement devoir reculer pour ne pas se faire écraser et perdre minablement la vie ...



En voyant la prise d'assurance de la demoiselle, Gabriel lui adressa un sourire encouageant avec un léger hochement de tête pour lui signifier qu'il n'y avait rien à craindre. Puis, en entendant les paroles de la jeune femme, il rit un instant avant de s'expliquer :

-Je vous en remercie, mais je ne parle pas que de ma compagnie. Vous savez, les bâteaux bougent beaucoup et durant la traversée, il n'est pas rare que l'un des meilleurs guerriers sur terre ne finisse par devenir aussi innofensif qu'un papillon ... le mal de mer est impitoyable ...

La jeune homme lui adressa un sourire, ainsi qu'un hochement de tête d'encouragement. Lili sourit, timidement, les joues toujours un peu rouges. Bien sur, on lui avait appris comment se tenir, comment bien répondre, mais jamais on ne lui avait dit que les sentiments pouvaient compliquer les choses. Elle tenta de reprendre ses esprits, et répondit :

- Je suis déjà montée dans une barque, je ne sais pas si c'est de même... Mais peu importe ! Une demoiselle se doit d'être forte pour suivre son fiancé où qu'il aille !

Coucou j'aimerai bien m'inscrire mais j'ai une question.

Voilà j'ai bien compris qu'on vivait tous en Ecosse mais je me demandais car dans le temps il arrivait qu'un mariage arrangé se faisait entre deux pays en guerre.

Pour ne pas passer pour une idiote j'ai fait des petites recherches et j'ai vu qu'il y avait eu notamment des mariages arrangés entre l'Ecosse et la France.

Donc je me demandais: est-il possible de faire une fille française mais qui vit en Ecosse en vue d'un futur mariage arrangé qui scelle la fin d'une guerre? Ou alors il ne faut faire que des écossais et des guerres de clans entre écossais?

Non non je ne suis pas chia***

(Taemi : Merci de ne pas m'en vouloir XD

Mimi' : Je ne vais pas répondre à la place de Pensi', mais oui, on peut faire des perso' d'une autre personnalité, temps que cela se passe en Ecosse ! ^^ Par exemple, pour les Français   justement, j'ai François (II), roi de France et Victoire de France (soeur de François, ils ont tous les deux 18 ans mais ne sont pas jumeaux : François est né en début d'année et sa mère est tombée enceinte un mois après l'accouchement, et c'est en fin d'année que Victoire est venue au monde ...) mais ils ne sont pas fiancés à un(e) Ecossais(e) ... Du coup, à mon avis tu pourras faire un perso' français ou autre ! ^^ )




-je semblais être une personne qui vous semblait sympathique, mais je ne le suis pas. Les apparences sont trompeuses, il ne faut jamais baisser sa garde temps que l'on ne sait pas à qui on a affaire ... Vous n'avez pas écoutez ce dicton, je ne suis donc en rien responsable si vous vous êtes fait des illusions à notre rencontre.

Répondit François sans aucune émotion. Puis, à la demande de la danseuse de quitter la salle des convives, le soouverain prévint un serviteur qu'ils changeaient d'endroit. D'ailleurs, puisque la faim de la jeune femme s'était appaisée, le monarque n'avait donc plus besoin de  perdre plus de temps : si sa missive était en retard, le messager viendrait l'apporter dans son bureau, ou du moins le bureau que le Laird Jamies avait mit à sa disposition le temps de son séjour.

-Vous savez, notre mariage est aussi politique. Notre union scellera et mettra une fin à la guerre ancestrale de nos ancêtres, soit entre l'Angleterre et la France. Je doute que Mary ne prenne la peine de rompre nos fiançailles juste car nos épousailles n'ont pas été consommé. Encore une fois, je peux prétendre que vous étiez malade et que votre état ne permettez pas de conclure notre union sans aggraver votre santé. Il existe tant d'excuse qu'il suffit juste de réfléchir pour en élaborer une.

Déclara le roi tandis qu'il montait les marches menant à l'étage.

-Quant à abandonner, je doute que votre lassitude soit permanente. A mon avis, vous ne tarderai pas à retrouver votre habituelle fougue ... Vous êtes lassée aujourd'hui, mais quand sera t-il demain, les prochains jour ou les semaines suivantes ? Cette décision d'accalmie ne tiendra pas longtemps, j'en suis convaincu ...



Il était vrai que les apparences étaient trompeuses et que les paroles de la jeune femme pouvaient porter à confusion bien qu'elle avait précisé qu'elle ne complotait pas dans le dos des gens. Non, Freya était simplement curieuse et se plaisait à écouter les ragots, les rumeurs, cherchant à déméler le vrai du faux, un peu comme un détective ... Sauf que toutes les informations qu'elle récoltait, jamais la demoiselle ne les partageait volontairement.insi, lorsque la soeur des jumeaux Mcintosh avait fait un compliment à son fiancé, ce n'était pas par hypocrisie ou cherchant à le charmer, juste par sincérité, une constatation du réel.

-Je vous suis reconnaissante pour ce compliment, Sir Rosald.

Répondit-elle avec un sourire aimable, ne voulant pas vraiment s'incruster dans la conversation, si pouvait-on dire ainsi, des deux hommes. La réaction du jeune garde était étrange, pourquoi niait-il le fait de connaître Rosald ? Enfin, si ce dernier disait la vérité ... Car le nouveau venu pouvait très bien fabuler et inventer une excuse, à savoir être une connaissance du fiancé, pour s'approcher des deux jeunes gens ... Cependant, cette situation était bien trop intriguante pour que l'albinos décide d'avoir un avis sur le sujet ... Il vallait mieux attendre ce que les prochaines minutes leur réservaient ...

-Je doute fortement que Sir Reed m'oublie d'ici demain, enfin, j'espère que je ne disparaîtrai pas de sa mémoire si tôt ...

Reprit la fiancée de Reed avec un petit rire qui ne semblait pas vraiment moqueur. Ensuite, l'attention de la lady se porta sur la main que tendait Rosald. Reed allait-il la serrer ? Telle était la question, fort peu cherchée j'y consent, de la jeune femme ...



-Cette situation est amusante en soit. Chaque argument que je tente de vous exposer pour vous faire changer d'avis provoque le contraire de mes intentions. Vous êtes vraiment une personne décidée ... Je me dois bien de le reconnaître. Cependant, je ne peux toujours pas me résoudre à vous épouser. Cette personnalité ... Je ne l'aime pas, non pas que je veuille vous vexer, mais si le miariage parvient à se conclure, nous serons en continuel conflit. Car je doute qu'une fois marié vous allez me laisser en paix ...

Tout en continuant de parler, Lacie planta son regard écarlate dans celui d'Antonio avant de se mettre à arpenter la cellule, en faisant plusieurs fois le tour avant de revenir vers la grille, tel un lion en cage.

-Vous avez vous même dit que votre pateince n'est pas sans limite. Ne trouverez-vous pas lassant au bout de quelques mois que nous soyons en total désaccord pour chaque sujet. Avec vous, je n'ai rien de commum. Vous m'épouser seulement pour ma soit-disant beauté, mon calme, et mon désir de vivre en paix que part ce mariage vous refusez. J'ai beau être moi aussi calme pour le moment, je suis humaine, j'ai aussi mes propres limites. Tôt ou tard cette situation m'agacera, notre mariage me sera trop lourd à porter, et je risque de faire une chose que je regretterai certainement mais qui sur le coup me paraîtra trop tentante pour résister, et rassurez-vous je ne parle pas de meutre ...



Voyant que l'homme ne bougeait pas de place au risque de mourir, et aux arguments qu'il lui présenta, Victoire se vit dans l'obligation de tirer les rennes, ne serait-ce que pour répondre aux parole qui lui étaient adressées.

-Qu'est-ce qui vous assure dans l'idée que la mort ne me serait pas préférable ? Vous n'êtes pas sans savoir que vous avez tué l'homme que j'aimais, alors qu'est-ce qui m'empêcherait de vouloir le rejoindre dans la mort ? Mourir exécutée sera certes une disgrâce pour une personne de mon rang, mais le fait d'échapper à un destin que je refuse pourrait combler personnellement ce déshonneur ... Et puis, une fois morte plus rien ne m'atteindra, cette affaire n'aura donc aucune conséquence pour moi ...



Une lueur amusée traversa le regard noisette de l'Ambassadeur qui esquissa un sourire en entendant les paroles de la demoiselle.

-Les barques ne sont rien par rapport aux bateaux, surtout si la mer est déchainée ! Cependant, peut-être n'avait vous pas le mal de mer ou que votre détermination vous rendra assez forte pour supporter la traversée ... Dans tous les cas, nous n'y sommes pas encore et venons à peine de nous rencontrer, nous aurons donc tout le temps de reparler de cela ! Cependant, je suis honoré d'être le sujet de votre détermination.

Répondit-il avec un sourire aimable tout en remarquant le rouge aux joues de la jeune femme. Elle était très bien disciplinée, il n'y avait aucun doute, même prête à le suivre dans ses missions, mais le voulait-elle vraiment ? A première vue, pour les voyages, oui puisqu'elle exprimait le désir de voir d'autres horizons, mais concernant leurs épousailles ?

-Cela ne vous effraie pas d'épouser un homme que vous connaissez à peine, de ne pas choisir vous même la personne à qui vous voulez lier votre destin ?

Dernière modification par nonomewtow (2013-07-07 16:54:26)

(nono ma fille est la fille du frère d'Henri II donc cousine de tes perso si ça ne te dérange pas, si tu ne veux pas tu le dis et je change, je vais inscrire le gars un peu plus tard, sinon j'espère que c'est bon.)

[b]Pseudo: mimichousse[/b] 
[b]Nom et prénom: [/b] Mélodie de France
[b]Familles: [/b] Famille royale de France
[b]Statue(Laird,femme de couvent,garde,lien de parenté avec quelqu'un de la famille(préciser lequel)): [/b] Elle est la fille de Charles de France, le frère d'Henri II, ce qui fait d'elle la cousine du roi actuel(si cela ne dérange pas nono)
[b]Âge(entre 13 et 25 ans): [/b] 17 ans
[b]Sexe: [/b] F
[b]Histoire: [/b] Mélodie a toujours un environnement stricte où elle devait respecter le protocole, donnait une bonne image d'elle et de sa famille, après tout elle était la cousine du Roi même si elle n'a aucun pouvoir, il ne fallait pas faire tâche dans le joli portrait de famille. Même si cette femme a été éduquée de sorte à être une bonne épouse, Catherine rêve qu'un jour les femmes puissent contrôler leur propre vie, elle a une vision assez utopique des choses et très avancée pour son époque mais reste réaliste.

La jeune femme dés son plus jeune âge sait qu'elle sera promise à un mari écossais afin de fortifier la paix entre les deux pays. Elle ignore tout de son époux et est parti vivre en Ecosse afin de le rencontrer. Cette idée ne l'enchante pas du tout et pourtant elle y fait face comme toujours.

Cette femme forte de caractère mais aussi douce ne laisse rien transparaître et fait tout son possible pour ne pas être le déshonneur de la famille. 

Elle fait son devoir envers sa famille même si elle n'est pas très proche de ses cousins...

Cette jeune femme est aussi très curieuse envers les autres cultures, elle aime élargir ses connaissances même si selon son père cela ne lui servira à rien vu qu'elle est né juste pour épouser un homme...

[b]Image ou description:[/b] http://nsa33.casimages.com/img/2013/07/07/130707065623231818.jpg

[b]Pseudo:mimichousse[/b] 
[b]Nom et prénom:[/b] Gregory Nathaniel
[b]Familles:[/b]  les Gregory
[b]Statue(Laird,femme de couvent,garde,lien de parenté avec quelqu'un de la famille(préciser lequel)):[/b]  Laird
[b]Âge(entre 13 et 25 ans):[/b]  18 ans
[b]Sexe: [/b] M 
[b]Histoire:[/b] 

Nathaniel est le laird de la famille Gregory suite au décès récent de son père alors il reprend les rennes des affaires familiales.  Dans un sens cela arrange le jeune homme car il n'est plus obligé d'épouser la fille que son père lui avait montré. Le jeune homme n'étant pas encore prêt pour le mariage préfère se consacrer tout d'abord aux affaires familiales.

Nathaniel est un garçon avec un grand cœur, c'est un vrai romantique s'il tombe amoureux et fera tout pour la courtiser mais quand il s'agit de "politique" le jeune homme sait se montrer ferme et ne se laisse pas marcher sur les pieds après tout maintenant il est chef de son clan.


Concernant les femmes, il n'est pas coureur de jupon et ne tombe pas amoureux facilement. Même si pour l'instant trouver une épouse n'est pas sa priorité, il a sa petite idée de la femme idéale: une fille belle, simple ne se prenant pas la tête peu importe si elle vient d'une grande famille ou non.

[b]Image ou description:[/b]

http://images.ados.fr/bd-manga/photo/9295308929/garcons-manga/prince-blond-306702781e.jpg