Pas encore.  Il faut que Rachel et ses amis montent leur plan pour faire que le dragon noir tombe dans leur filet.  Tu verras que je joue maintenant avec une autre sorte de créature magiques(pas les sirènes mais presque).

Chapitre 36

-Rachel, tu es certaine ? demanda Éric toujours incertain.
-Je vous appellerai si j’ai besoin de vous.
-Promis !
-Oui, promis.

    La magicienne se dirigea vers un plan d’eau où une nymphe se dorait au soleil, couchée sur une pierre.  Elle possédait des cheveux bleu tels les eaux du lac où elle vivait.  Sa robe, composée de nombreuses gouttelettes, vaporeuse et bleue, lui coulait à la peau.  Elle semblait fragile. 
-Chère nymphe, commença Rachel en s’avançant vers elle.
-Que veux-tu humaine ? demanda-t-elle en ouvrant ses yeux bleus.
-Puis-je te demander un service qui te sauvera la vie par la même occasion ?
-Lequel ? demanda-t-elle en se levant  soudain inquiète.
-Je veux prendre ton apparence et t’emprunter ton lac.  Un homme passera dans quelques heures tout au plus et c’est un tueur de créatures. 
-Tu veux mourir pour moi ?
-Non.  Je veux lui tendre un piège et cela fait parti de mon plan.  S’il-vous-plaît.  Ensuite, tu reprendras ta place sans problème.  Tu peux même rester sous l’eau quand ils arriveront. Je veux qu’ils me voient et m’amènent à leur camp. 
-Tu es folle !
-C’est ce que je n’arrête pas de lui dire, soupira Éric.
-Le veux-tu nymphe ? demanda Rachel en ne relevant pas le commentaire de son ami.
-Si je peux rester et me cacher dans mon lac, je ne vois pas de problèmes.  De plus, ils n’essayeront pas de me tuer avec toi comme appât. 
-Merci. 
Rachel se métamorphosa devant les yeux d’Éric.  Ses jambes devinrent longues et  fuselées.  Une robe bleue recouvra son corps à la peau bleuté.  Ses seins, mis en valeur par le décolleté plongeant, étaient plus ronds et gros.  Son visage pris des traits plus fins et jolis.  Cependant, ses cheveux restèrent la couleur de l’or et ses yeux bleus raisins. 
-C’est la première fois que je vois une nymphe aquatique aux cheveux ors, rétorqua Éric.
-Il a bien raison, dit la nymphe.  Attends ici, dit-elle en plongeant dans les profondeurs du lac.
Elle revint avec une perruque bleue. 
-Que faites-vous avec des perruques ?demanda la magicienne.
-Bal costumé !
-Merci.  Au moins, mon déguisement est plus réaliste. 
Rachel utilisa sa magie pour que cette perruque ne tombe pas jusqu’à la fin de sa mission suicide.

Maintenant la rencontre.  Je connais grandement la réputation des nymphes d'eau et des autres sortes qui habitent un peu partout dans les bois.  Elle charment les hommes et on ne les revoient plus jamais. Cependant, celle-là veut connaitre et combattre son ennemi et elle n'est pas une vraie nymphe.

Chapitre 37

    Karl et ses hommes arrivèrent en vu de l’effroyable forêt. 
-Pierre, choisis deux autres hommes et nous allons faire un tour de reconnaissance durant que les autres monteront le camp, ordonna le dragon noir.
-Oui chef, Jack et René vont aller avec vous et je vais coordonner l’installation du camp dans cette prairie à l’orée de la forêt maudite.
-Bonne idée.  Nous ne serons pas sur le territoire de ces créatures.  Venez vous deux, on va faire un petit tour et, avec de la chance, tuées quelques créatures.

    Karl et les deux autres hommes s’enfoncèrent dans la forêt et suivit le chemin que Rachel avait prédit qu’ils suivraient.
-Chut, souffla le chef, il y a une créature dans cette eau.
-Lalalala, chanta la créature en se brossant  ses longs cheveux bleus. 
-Allez à droite et j’irai à gauche.  Ne la tuez pas, je la veux vivante.  Elle pourra nous révéler des informations importantes sur cet endroit.

    Alors, les deux hommes allèrent du côté dit par leur chef et le dragon noir décida de sauter sur cet être surnaturel.  Il tomba sur le sol devant la nymphe qui poussa un cri de terreur.
-Par les dieux, qui êtes-vous ? demanda-t-elle en voyant approcher deux autres hommes vers elle et qui l’encerclait.
-Suivez nous euh…, commença Karl en se relevant.
-Je me prénomme Rachel monsieur, je suis une nymphe.  Ce lac est ma maison.  Je ne veux pas partir d’ici et laissez mon chez moi sans surveillance, dit l’intéressée en soufflant vers le chef.
-Venez, continua-t-il en sortant son fusil, sinon vous mangerez du plomb dans votre joli corps bleu pâle.
-D’accord, si vous le prenez ainsi, je viens.  Je crois que je n’ai pas le choix de mon destin.  Je veux vivre et c’est le choix le plus judicieux.

    Alors, les deux hommes montrèrent le chemin à la nymphe suivit de Karl qui pointait toujours son fusil dans le dos de la créature aquatique. 

    La vraie nymphe sortit alors de son lac et alla tout raconter aux amis de la fille.  Ceux-ci commencèrent leur recherche de l’endroit où ils se cachaient.  Un griffon trouva leur camp à l’orée de la forêt mais, ils pouvaient tous se cacher derrière une colline qui surplombait leur minable camp constitué de tentes, 40 en tout.  Au centre, une tente plus grande portait un étendard montrant un dragon noir.  Quand les amis arrivèrent, ils virent que la colline se trouvait sous les arbres et qu’ainsi, la forêt les cachait de la vue de ces mercenaires sanguinaires.
-J’espère que Rachel n’a pas de problèmes avec ce rustre, soupira Éric.
-N’aie pas peur pour elle, jappa Crack pot, elle sait se défendre.  Tu ne l’as pas connu dans le temps où l’armée américaine courrait après pour la comprendre.  Elle sait comment se tirer de situation pire que cela.
-J’espère que tu as raison Crack pot.
Éric continua à chercher son amie des yeux mais, il ne la voyait nulle part.  Il était certain qu’elle se trouvait dans la grande tente au centre du camp de leur ennemi.  Il pria les dieux et déesses que Rachel lui avaient parlés pour qu’ils protègent celle-ci.

Bien sûr!!!
Tu le saura bien assez tôt ce qui se passe dans cette tente où ils ne vont que ... parler.

Chapitre 37

    Karl et ses hommes arrivèrent en vu de l’effroyable forêt. 
-Pierre, choisis deux autres hommes et nous allons faire un tour de reconnaissance durant que les autres monteront le camp, ordonna le dragon noir.
-Oui chef, Jack et René vont aller avec vous et je vais coordonner l’installation du camp dans cette prairie à l’orée de la forêt maudite.
-Bonne idée.  Nous ne serons pas sur le territoire de ces créatures.  Venez vous deux, on va faire un petit tour et, avec de la chance, tuées quelques créatures.

    Karl et les deux autres hommes s’enfoncèrent dans la forêt et suivit le chemin que Rachel avait prédit qu’ils suivraient.
-Chut, souffla le chef, il y a une créature dans cette eau.
-Lalalala, chanta la créature en se brossant  ses longs cheveux bleus. 
-Allez à droite et j’irai à gauche.  Ne la tuez pas, je la veux vivante.  Elle pourra nous révéler des informations importantes sur cet endroit.

    Alors, les deux hommes allèrent du côté dit par leur chef et le dragon noir décida de sauter sur cet être surnaturel.  Il tomba sur le sol devant la nymphe qui poussa un cri de terreur.
-Par les dieux, qui êtes-vous ? demanda-t-elle en voyant approcher deux autres hommes vers elle et qui l’encerclait.
-Suivez nous euh…, commença Karl en se relevant.
-Je me prénomme Rachel monsieur, je suis une nymphe.  Ce lac est ma maison.  Je ne veux pas partir d’ici et laissez mon chez moi sans surveillance, dit l’intéressée en soufflant vers le chef.
-Venez, continua-t-il en sortant son fusil, sinon vous mangerez du plomb dans votre joli corps bleu pâle.
-D’accord, si vous le prenez ainsi, je viens.  Je crois que je n’ai pas le choix de mon destin.  Je veux vivre et c’est le choix le plus judicieux.

    Alors, les deux hommes montrèrent le chemin à la nymphe suivit de Karl qui pointait toujours son fusil dans le dos de la créature aquatique. 

    La vraie nymphe sortit alors de son lac et alla tout raconter aux amis de la fille.  Ceux-ci commencèrent leur recherche de l’endroit où ils se cachaient.  Un griffon trouva leur camp à l’orée de la forêt mais, ils pouvaient tous se cacher derrière une colline qui surplombait leur minable camp constitué de tentes, 40 en tout.  Au centre, une tente plus grande portait un étendard montrant un dragon noir.  Quand les amis arrivèrent, ils virent que la colline se trouvait sous les arbres et qu’ainsi, la forêt les cachait de la vue de ces mercenaires sanguinaires.
-J’espère que Rachel n’a pas de problèmes avec ce rustre, soupira Éric.
-N’aie pas peur pour elle, jappa Crack pot, elle sait se défendre.  Tu ne l’as pas connu dans le temps où l’armée américaine courrait après pour la comprendre.  Elle sait comment se tirer de situation pire que cela.
-J’espère que tu as raison Crack pot.
Éric continua à chercher son amie des yeux mais, il ne la voyait nulle part.  Il était certain qu’elle se trouvait dans la grande tente au centre du camp de leur ennemi.  Il pria les dieux et déesses que Rachel lui avaient parlés pour qu’ils protègent celle-ci.

mon erreur.  Je n'ai pas bien regardé hier ou ayant en tête le chapitre précédent, j'ai mis le même.  Voici la suite sous la tente!!!

Chapitre 38

-Alors, demanda Karl, que contient cette satanée forêt ?
-La liste est longue et vous vous endormirez avant que je la finisse, répondit la nymphe ficelée sur une chaise par des cordes et les mains attachées dans le dos.
-Parle ou je pourrais faire en sorte que tu pries pour mourir.
-Demandez et je vous répondrez !
-Gentille.  Voici mes questions ville créature !  Que contient cette forêt de malheur ?
-Je vous l’ai dit que la liste est longue.
-Connais-tu toutes les créatures de cet endroit ?
-Non.  Seulement celles qui passent près de ma source ou celles que les autres me parlent.  Les arbres sont de bons colporteurs de potins, vous savez.
-Les arbres ?  Ils parlent ?
-Seulement certain. 
    Karl regarda sa prisonnière et son regard dériva vers le décolleté de la robe de la nymphe.  Elle possédait un beau corps et il sentait son instinct crié.
-Y-a-t-il des centaures ?
-Oui, deux troupeaux à ce que j’ai entendu mais, il ne possède qu’un chef.
-Des griffons, des wivernes, des nains, des elfes ?
-Oui.  Les griffons en haut de la plus haute montagne, les wivernes en bas de cette même montagne.  Les elfes, dans les bois entre les montagnes qui délimitent cette jolie forêt.  Les nains sont presque une nation en voie de disparition. 
-J’aimerais savoir si vous connaissez …  si vous savez s’il y a une magicienne ou des magiciens.
-Oui.  Ils sont arrivés depuis peu à ce que m’ont dit les arbres.  Leur chef est une femme, c’est une magicienne très puissante.  Elle est arrivée, en volant, avec deux êtres vivants.  Ensuite, elle est partit et est revenue seule.  Sept jours après elle est repartit et elle est revenue sous la forme d’une dragonne d’or.
-Dragonne d’or ?
-Oui. 
-Cette femme, habite-t-elle la forêt ?
-Oui.  Elle est un membre respecté de tous.
-Qui habite avec elle ?
-Un homme couvert de poil blanc, un chihuahua parlant, une belle jeune femme qui peut avoir des serpents à place de ses cheveux parfois, un cheval blanc avec des ailes, le jeune homme et une nouvelle jeune fille qui les a rejoints.  J’oublie aussi un être moitié femme, moitié oiseau de proie.
-Belles collections.   Une gorgone, un pégase et une harpie.  Comment sais-tu tout cela ?  Tes arbres ne peuvent t’avoir dit tous cela.  Malgré ta grande beauté, ils doivent avoir autres choses à faire.
-La vie est tranquille.  Seulement les hommes s’entretuent. Nous, on s’entraide.  Je pourrais vous demander une question ? demanda la nymphe en remarquant le gant qui recouvrait la main gauche de son tortionnaire.
-Demande et je te répondrais si cela m’intéresse.
-Pourquoi avez-vous un gant sur la main gauche mais pas sur la main droite ?
-Pour cacher une cicatrice.
- Laissez-moi rire !  Vous affichez toutes vos cicatrices avec fierté pourquoi celle la serait-elle différente ?
-Je la cache, c’est tout.
-Je peux la voir.
-Non, dit-il en regardant la créature avec une nouvelle lueur dans le regard.
-Que se passe-t-il ?  Votre regard est fiévreux.  Vous êtes malade ?
-Je ne peux pas me retenir toute ma vie et j’ai le droit de vie et de mort sur vous, cria-t-il.

    Tout à coup, il sauta sur la nymphe qui ne pouvait pas se sauver étant attachée. La chaise éclata sous l’impact et Rachel se retrouva libre, sans lien.  Cependant, elle savait ce que voulait son bourreau, elle connaissait cette lueur qui brillait dans ses yeux.  Elle ouvrit un canal de télépathie avec Éric : « Éric, ne fait rien et dit le aux autres.  Vous allez m’entendre crier et hurler mais, c’est pour que mon sortilège est l’air vrai. J’espère que mes talents de comédienne sont toujours aussi bons. »  Le jeune homme fit passer le mot et ils commencèrent à entendre leur amie crier et hurler de douleurs.

    À l’intérieur de la tente centrale, Rachel lança un sortilège qui faisait croire à son tortionnaire qu’il la violait.  Elle hurla et cria pour que les hommes dehors croient en cette histoire.  Après, nue avec les vêtements déchirés par ses soins, elle se colla sur le bord du lit, seul autre meuble de la tente, à part la chaise cassée sur le sol.  Elle pleura et Karl sourit de son exploit. 
-Pourquoi ? hurla la nymphe entre deux sanglots.
-Parce que j’en avais envie.  Je vais chercher une autre chaise pour t’attacher à nouveau.  Je ne voudrais pas que tu te sauves.  De plus, je recommencerais bien cette gymnastique avec toi ma beauté, ria-t-il en sortant et en hélant Pierre.  Garde un œil sur elle durant que je vais essayer de trouver quelques choses pour pouvoir l’attacher.

    Pierre en entrant fut étonné de voir la nymphe à moitié nue collée sur la toile de la tente qui se trouvait sur lit.
-Que vous a-t-il fait ? s’épouvanta le nouvel arrivant.
-Qui êtes-vous ?  Je sens quelques choses de différent en vous et mes sens ne m’ont jamais trompé.
-Je peux vous renvoyer la question.  À ce que je sais des nymphes, elle ne possède pas le pouvoir de lire dans les gens.
-Elle possède de grands pouvoirs mais, j’y rajoute un peu des miens.  Je me prénomme Rachel et j’ai pris ce déguisement pour m’approcher du tueur de créature sans mourir.  Je veux savoir avant d’en dire plus, qui vous êtes ?
-Je me prénomme Pierre.  Je suis le second de Karl, le dragon noir.  Je suis le premier à avoir rejoins son  armée pour l’empêcher de faire trop de mal aux créatures mais j’ai échoué lamentablement.  J’ai tout perdu pour pouvoir aider un ami.
-De quoi vous parlez ?

    Karl arriva dans ces entrefaites.   
-J’ai trouvé un mât, je vais m’en servir pour t’attacher. J’espère que la position debout ne te dérange pas, ria à nouveau l’homme.
-Je ne vous laisserai pas me toucher à nouveau.  Je n’ai plus rien à porter et je ne veux pas être nue devant votre regard concupiscent. 
-Tu parles quelle langue ?  ‘
-Je reste là et je ne bougerai pas d’ici.  Vous n’aurez qu’à laisser votre chien me garder comme si j’étais un troupeau de moutons.
-Bonne idée !  Je vais aller manger.  Faire …en tout cas, j’ai faim !  Tu peux me la garder à l’œil, second.
-Bien sûr chef ! répondit Pierre.

    Karl sortit de la tente et Pierre se tourna vers la nymphe sur le lit.  Elle souffla un bon coup avant de prendre la parole.

si on veut.  Je ne pensais pas ainsi quand je l'ai créé pour l'histoire mais, c,est vrai que quand on y pense bienCatitiz_PDT_18

Chapitre 39

-Regardez, chuchota Jellyfish, le méchant a quitté le nid.
-Si je pouvais j’irais y mordre le postérieur à ce … commença Crack pot à côté d’Éric qui semblait perdu dans ses pensées depuis le message de son amie.
-Éric, demanda Gustave, ça va ?
-Oui, dit-il.  Je me demande ce que veut Rachel réellement.  Elle est bonne comédienne mais, que fait-elle ?  On devrait déjà avoir fini cette folie et jugé ce tueur.  Qu’essai-t-elle de faire en restant plus que nécessaire.
-Tu penses qu’elle a des problèmes, jappa la chihuahua blonde.
-Je pense plutôt qu’elle aime le danger.  Plus elle reste là et plus le danger de se faire démasquer est grand.  Rachel est trop téméraire pour sa propre survie.
-Elle a toujours eu des idées folles mais, pas suicidaire.
-Je crains, Crack pot, que ta maîtresse joue trop avec le feu.  En espérant qu’elle ne se brûle pas.

le dragon noir ne connait pas encore les puissants pouvoirs qui courent dans ses veines.  Pour les dragons, je me base sur les livres des "lancedragon".  Je ne sais pas si tu les as déjà lu(bon livre en passant), les dragons blancs et argents crachent de la glace et le noir, de l'acide. De plus, ce qu,il crache ne leur font rien mais, celui lancé par un autre dragon (qui ne crache pas la même chose) peut être mortelle pour celui qui le reçoit.  En tout cas, j,en aurai beaucoup à dire mais, à la mesure qu'une personne lit, elle apprend à mieux connaitre les différentes sortes de dragons.
Maintenant, apprenons l'histoire de Pierre, le second de Karl.

Chapitre 40

-Avant que Karl finisse notre conversation, que voulais-tu dire par : « J’ai tout perdu » ? demanda Rachel.
-Je …  Tu ne me laisseras pas rien dire.  Tu veux savoir ?
-Oui, ensuite je te révélerai ma véritable identité.  Que dis-tu de ce marché ?
-D’accord.   Cependant, si tu pourrais t’habiller mieux, j’aimerais bien.
-Pudique en plus, ria la nymphe en reformant la robe sur son corps bleu pâle.  C’est mieux pour tes yeux chastes ?
-Oui, ria le jeune homme.  Je dois remonter le temps avant ma naissance pour que tu comprennes ce que voulais dire mes paroles.  Ma mère, une elfe, avait décidé de quitter la protection des arbres de la forêt pour faire le tour du monde des humains.  Elle cacha ses oreilles pointues par un sortilège et partit pour un long voyage. 
    Un jour, elle fut attaquée par des truands qui voulaient y voler ses bijoux elfiques.  Un homme, l’entendant crier, alla la secourir.  Il chassa les voleurs mais, ma mère tomba dans les pommes sous la tension.  Il la ramena chez elle et la soigna.  Il vit alors ses oreilles pointues à cause que son sortilège pour les cacher était tombé en même temps qu’elle était tombée inconsciente. 
    Quand elle se réveilla, elle vit cet homme à son chevet et en tomba éperdument amoureuse.  Il lui demanda comment elle allait et elle se jeta sur lui pour l’embraser sur la bouche.  L’homme se laissa faire car, lui aussi compris qu’il aimait cette inconnue. 
    Un an plus tard, je naquis.  Mes parents étaient subjugués de bonheur.  Cependant, mon père fut tué devant ma mère et moi quand j’avais environ deux ans.  Ma mère se sauva dans sa forêt chérie où elle mourut de chagrin peu de temps après notre arrivée.  Mes grands-parents m’élevèrent.  Presque tous les elfes me détestaient car, j’avais hérité des oreilles de mon père et quelques autres caractéristiques humaines comme tu peux le remarquer.
-Je ne savais pas du tout que du sang d’elfe coulait dans tes veines.
-Je n’en doute pas.  Je ressemble trait pour trait à mon père.  Ma mère l’a dit à ses parents avant que la mort l’emporte.  Voyant cela, notre souveraine de l’époque me demanda de me rendre dans le monde des hommes et de tuer le tueur de créatures.  Cependant, quand il m’embaucha et fit de moi son second, je ne pu finir ma mission.  Ainsi, je perdis l’espérance de vie des elfes pour celle des humains.  J’ai aussi perdu des pouvoirs magiques et des aptitudes elfiques aussi. J’ai renié totalement mon héritage maternel.
-Ton histoire est tellement triste.  Je peux, si tu le veux, parler à la reine des elfes pour toi.  Elle est demi-elfe comme toi, tu sais ?
-Non.  Je serais heureux de pouvoir renouer avec mes anciens amis.
-Je parlerai en ta faveur.  Tu dois vouloir savoir qui je suis en te disant que je connais ta nouvelle reine ?
-Je m’en doute mais, je veux te l’entendre dire ?
-Moi aussi, dit une voix masculine derrière les deux nouveaux amis.

    Rachel vit avec horreur Karl entrer dans la tente avec, dans les yeux, un éclat de fureur. 
-Je ne vous laisserai pas y faire du mal, dit la nymphe en se mettant devant Pierre.
-Je ne veux pas faire de mal à un si bon second mais, toi, tu vas souffrir pour ce que tu caches.
-Vous croyez que vous pourrez me faire mal.
- Dis-moi ton nom ?
-Je me prénomme réellement Rachel.  Je n’ai pas pensé changer de nom.
-Si tu n’es pas une stupide nymphe, qui es-tu ?
-La réponse sera plus longue à dire alors, je vais vous montrer, dit-elle en frappant le sol de son pied.

    Le dragon noir vit avec fascination la nymphe devenir femme.  Rachel redevint la magicienne guerrière qu’elle était avec ses habits et ses armes d’amazone.  La perruque bleue tomba sur le sol et montra les cheveux couleurs d’or qui se trouvaient en-dessous.
-Jolie, s’esclaffa Karl.  Que penses-tu faire contre 40 hommes ?
-Comme vous, répondit-elle.
Elle rugit comme une dragonne mais sans en prendre la forme.

Voici la découverte du secret de Karl. 

Chapitre 41

-Le signal, hurla Éric. 

Les six elfes qui avaient suivit les centaures se mirent en haut de la colline et bandèrent leurs arcs.  Un elfe ne manque jamais sa cible quand il devient un guerrier et ceux-là ne trahissaient pas cette règle.  Leurs six premières flèches tuèrent six mercenaires de l’armée du dragon noir. 

    Les six centaures, plus rapides que les autres du groupe, furent rapidement dans la mêlée. Les trois nains levaient leurs haches de guerres et frappaient tous ceux qui s’approchaient d’eux. La harpie volait et fonçait sur les hommes en les tuant avec ses serres mortelles.  La gorgone, enlevant ses boucles d’oreilles, monta sur le dos d’Hector qui lui disait quand ouvrir ses yeux magiques.  Elle transforma trois hommes en pierre.  Gustave se battait comme un ours grâce à sa force surhumaine.  Crack pot courait après les mercenaires déroutés pour leur mordre le derrière.  Hélène et Éric, ayant appris de leur mentor Rachel comment former des boules d’énergie, les utilisaient pour toucher les ennemies qui criaient de douleurs. Le griffon et le wiverne attrapaient des hommes au vol et les mangeaient sans scrupule.   Ce combat inégal ne prit que quelques minutes avant que cette armée se dissipe.  Une dizaine d’hommes se sauvèrent de ce carnage, plusieurs blessés, sans demander leurs restes.

    Éric, malgré le fait que toute trace de bataille était finie, entendait de la tente centrale des épées s’entrechoquées.
-Rachel ! s’exclama-t-il.

    Tout à coup, tous reculèrent en voyant Karl traversé le camp et une jeune femme qui sauta dessus en mettant son épée sous le menton de ce tueur de créatures. 
-Alors dragon noir, hurla-t-elle, demandes-tu la vie ou la mort ?
-Ma mort, que penses-tu ?  Tu as détruit tout ce que j’avais construit. Cela m’a pris des années et tu détruis tous en quelques minutes.  Regarde ce capharnaüm autour de nous.
-Attends avant de le tuer, dit Pierre en sortant de la seule tente encore debout.
-Pourquoi ?
-Karl, arrête de faire le fou, j’ai vu ce que tu as sur la main et cela ne ressemble pas à une cicatrice, dit le second.
-Je mourais avec cette marque du diable.  Tais-toi !
-Éric, demanda Rachel, peux-tu lui enlever ce gant qui nous cache son secret.
-D’accord chef, ricana le jeune homme en s’approchant du mercenaire qui essaya de se dégager.
-Si tu bouges, je te découpe en rondelle et je commence par des parties que tu voudrais garder, rétorqua la magicienne exaspérée.

    Éric arracha rapidement le gant.  Rachel hurla en voyant, sur le dos de sa main, deux écailles : une argent et une blanche.  Les centaures, les elfes, les nains, Jellyfish, Hélène, Hector et Crack pot formaient un cercle.  Les êtres ailés, Ocypétès, le wiverne et le griffon survolaient la scène.  Tous furent consternés par cette découverte.
-Pourquoi les dieux ont choisi un tel monstre pour le quatrième dragon, hurla la jeune femme en relevant l’homme et en se dirigeant vers leur camp.
Rachel ne pouvait plus le tuer car, l’homme devant elle n’était autre que le dragon noir, le quatrième dragon de la prophétie.  Tous la suivirent en silence, comprenant tous le dilemme de la jeune femme.  Cependant, tous gardèrent un œil sur le tueur de créatures et l’empêchèrent de se sauver.  Arrivés au campement, tous les autres qui étaient restés regardèrent avec stupeur cet homme qui devait déjà être mort.

Rachel a trouvé une nouvelle astuce mais, cela lui coûtera cher.

Chapitre 42

-Rachel, tu es complètement folle ! s’exclama Éric.
-C’est une idée murement réfléchie.  Tu seras le juge de ce jugement contre le dragon noir.  Hélène, l’avocat de la couronne et moi, l’avocat de la défense.  Le jury sera constitué de deux personnes de chaque race sauf le griffon et le wiverne qui seront dans le jury et deux des nôtres aussi. 
-Tu veux faire un procès à un homme qui devrait plutôt se balancer au bout d’une corde.
-Tu sais bien que l’ont ne peut pas.  Les dieux ont des idées saugrenues.  Étant le quatrième, nous devons le protéger et lui apprendre à utiliser ses pouvoirs et comment devenir dragon.
-Rachel, il ne pourra jamais devenir un homme civilisé.  Il est cruel et …je ne trouve pas les mots pour dire ce que je pense de cet être détestable.
-Respire Éric.  Un juge ne doit pas écouter ses intérêts personnels.  Il doit être impartial et regarder les faits que lui donnent les avocats. 
-Je sais tout cela mais, ce sera dur de ne pas voir ce que je sais sur lui.
-Je te quitte, je dois aller voir mon client avant de me coucher, ria la jeune femme en saluant le symbolisme.  On se reverra demain dans le palais de justice.
-Tu parle, une salle de justice en plein air.
-Je ne peux pas faire une salle fermée avec un wiverne à l’intérieur.
-Je sais mais…
-Rachel, coupa Pierre en se rendant vers les deux amis.
-Pierre, je pensais que tu étais déjà parti pour te rendre chez les elfes.
-Les elfes ne veulent pas manquer le procès, même s’ils pensent que c’est une perte de temps.  De plus, ils m’ont demandé de prendre une de leur place pour le jury.
-On se verra là alors.  Je dois aller …
-Attends Rachel, je dois te dire quelques choses mais … en privé, dit-il-en regardant Éric.
-Je sais quand je suis de trop, grommela celui-ci en s’éloignant.
-Je pense que nous serons plus tranquilles dans mon endroit secret, même si tout le monde le connaît, dit Rachel en prenant la main de Pierre et en l’amenant vers son endroit magique.

Le procès est, pour Rachel, une façon de sauver la vie du dragon noir, en tout cas, elle l'espère.  Cependant, on ne parle pas tout de suite du procès et de ce qu'il en ressort.  Tu verras que plusieurs péripéties se passent avant!!!

Chapitre 43

    Pierre n’en cru pas ses yeux.  Cet endroit, où passait tranquillement le bras de rivière dans leur camp, semblait sortir d’un conte de fées.  Des fées voletaient dans tout les sens et des sirènes sautaient dans l’eau en riant et en éclaboussant les berges.  Autour d’eux, il vit des fleurs sauvages qui embaumaient un parfum entêtant.  Les grands arbres cachaient le camp derrière par leurs grandes branches qui touchaient le sol.  Rachel déplaça une branche pour entrée dans ce sanctuaire de nature et de fraîcheur. 
-Les fées et les sirènes viennent depuis mon aventure avec les autres créatures de la forêt et mon tatou de chêne or.  Tous savent mes péripéties.  Avant l’histoire de la nymphe, je leur aie raconté mon long rêve.  Je pourrais te le raconter un jour quand le temps ne nous sera pas compté.  Que me veux-tu ?
-Tu as du remarqué que je portais une épée sur le côté mais que je ne m’en suis jamais servi.
-Je n’avais pas remarqué.  Nous ne nous sommes pas beaucoup battus toi et moi, ria Rachel.
-Je sais.  Je ne pense pas que j’aurai réussi où Karl a échoué.
-Je ne sais pas.  Tu veux essayer ?
-Non.  Ne te transforme pas en méchante amazone, bouffa Pierre.  Je devais te parler de cette arme.  Karl a toujours voulu la posséder mais, il ne pouvait pas encore car, il n’était pas prêt mais, maintenant qu’il connaît son destin, il pourra en avoir besoin.  Je viens t’en parler.  Tu seras la gardienne de cette épée et …
-Attends un peu !  Si je comprends bien, tu veux que je donne cette épée à Karl.  Ce n’est pas sérieux !
-Je dois te raconter l’histoire avant.  Peu de temps après que les elfes m’est donné comme mission de tuer le tueur de créatures, je tombai très malade.  Une déesse est venue me voir avant que je meurs et me demanda si je voulais vivre. Tu devines ce que j’ai répondu ?
-Que tu voulais vivre.
-Oui.  Elle me demanda de prendre cette épée et d’attendre qu’elle revienne me voir pour savoir ce que je devais en faire.  Le lendemain, je me levai de mon lit de souffrance et rejoins le dragon noir. 
-Et ?
-Hier, durant mon sommeil, la déesse est revenue me voir.
-Qui est-elle ?
-Je ne connais pas son identité mais elle m’a dit que cette épée revenait au quatrième du cercle maître.  Quand Karl l’aura, l’arme prendra ses pouvoirs.  Tu possèdes des armes prodigieuses mais, les autres aussi en auront.  Tu ne peux pas toujours les protéger.  La magie ne peut pas être la seule arme de tes amis car, bientôt la guerre arrivera et tu ne seras pas toujours là pour leur sauver la peau.
-Quelles sont les pouvoirs de cette épée ?
-Je n’en sais rien.  Je ne suis que le messager, pas l’exécuteur.  Je devais te la donner pour que tu décides quand Karl sera digne de détenir cette épée maléfique.
-Maléfique ?
-C’est une farce !  Je voulais savoir ce quelle serait ta réaction !

    Pierre sortit l’épée noire de son fourreau et la montra à Rachel qui la trouva vraiment belle.  La noirceur de l’intégralité de cette œuvre était du grand art.  Les glyphes sculptés sur le manche et la lame protégeaient et donnaient un charme unique à cette arme meurtrière.  Le jeune homme la remit dans son fourreau et donna le tout à la magicienne qui la prit avec précaution. 
-Tu la donneras à Karl mais seulement quand tu le jugeras apte à se promener avec une épée sur son côté.
-Je ne sais quand cela arrivera mais, je te le jure qu’il l’aura à ce moment.
-Merci Rachel, dit Pierre en tassant les branches des arbres pour sortir de cet endroit magique.

D'accord avec toi.  là, Karl va fesser un bon coup même s'il est emprisonné. 

Chapitre 44

    Rachel, peu de temps après que Pierre l’eut quitté, décida de faire de la méditation durant quelques instants.  Elle s’assit en tailleur sur le sol près de l’eau, mis l’épée noire sur ses genoux et ferma les yeux.  Elle savait qu’elle devait encore aller voir Karl avant de se coucher pour la nuit et le soleil commençait déjà sa descente vers l’horizon.  Bientôt la nuit reprendrait ses droits.  Elle se souvint que quand elle avait eu le temps de regarder le camp depuis son réveil, elle avait été étonnée. 

    Une grande palissade en bois rond entourait la totalité du camp.  De plus, ce mur possédait des marches pour monter sur une plate forme qui faisait le tour pour voir au loin.  Une grande porte empêchait les ennemis d’entrer.   Rachel avait demandé de faire aussi une sortie de secours.  Une petite porte avait été perforée dans le mur arrière, vers la forêt, au cas où il devrait se sauver sans être vu. 

    Dans les 20 arbres qui constituaient le camp, quinze pouvaient abrités des cabanes au nombre de trois maximum.  Les cinq autres pouvaient en supporter qu’une. Tous les arbres portaient leur nombre maximal et des ponts de cordes et de bois reliaient ce labyrinthe inextricable.  Rachel s’y perdait.  Toutes les cabanes se ressemblaient.  Un trois pièce avec des murs en bois rond.  Une chance que les licornes de la forêt faisaient en sorte que l’hiver ne touchait pas cet endroit.  Sur le sol, à part la grande cabane où vivait Rachel, quatre autres cabanes avaient été construites.  Une servait de réfectoire et de cantine.  À l’heure des repas, tous se rendaient dans cette cabane pour se chercher de la nourriture dont un chef et plusieurs aides cuisiniers faisaient le menu.  Cette cabane se trouvait juste devant le coin enchanteur de Rachel, à droite du camp. La deuxième servait de forge.  Des armes et des objets divers y étaient construits pour plus de commodité.  Elle se trouvait au fond du camp.  La troisième était les latrines.  Pour se laver ou pour aller au petit coin, on se servait de cette cabane très grande pour se sentir propre et pour ne pas salir inutilement la forêt par nos déchets intérieurs.  Elle se trouvait à droite de la cabane de Rachel et l’échelle de corde descendait dans cette cabane-là.  La dernière servait d’entrepôts.  Tous les objets qu’on ne savait pas où les mettre se trouvaient là.  Cette cabane se trouvait juste à droite de la grande porte de la palissade.  De plus, sur le sol, Rachel avait commencé un jardin qui s’agrandissait rapidement.  Tous voulaient aider à cette œuvre qui leurs donnaient des fruits et légumes frais.  Cette parcelle se trouvait à gauche du camp et s’étendait sur toute la longueur du camp et plusieurs demandaient d’agrandir encore le jardin.  Rachel avait aussi planté des arbres fruitiers tout autour du jardin.  Ces arbres faisaient maintenant parti du jardin à cause des agrandissements successifs.

    Les gens qui vivaient dans le camp étaient très hétéroclites.  Les moines tibétains, durant le long sommeil de la magicienne, avaient envoyé leurs réfugiés.  Plusieurs moitiés de créatures fantastiques faisaient parti des nouveaux amis de Rachel.  De plus, après la fuite de la jeune femme face au pape, plusieurs humains avaient cherché la cachette de cette personne extraordinaire.  La persécution du pape contre les gens qui s’intéressaient de trop près à la magie, avaient fait en sorte que ceux-ci avaient décidé de se réfugier auprès de la formidable magicienne qui les protégeait.  De plus, des créatures fantastiques faisaient aussi parti du camp. 

    Rachel se leva et décida de se rendre à la cabane de débarras où une cellule avait rapidement été aménagée pour le tueur de créatures que personne ne pouvait tuer malgré tout ses crimes horribles. 
-Tu daignes enfin me rendre visite, répondit une voix masculine à son entrée.
Elle regarda le prisonnier.  Il affichait toujours un sourire cruel en voyant la jeune femme qui semblait exténuée par sa journée.  Il portait toujours les mêmes vêtements que quand il était arrivé.  Une chemise et un pantalon noir.  Ses armes, sur le sol l’autre côté de la grille qui lui servait de porte de prison, ne servait plus à personne.  Pour plus de sécurité et ne connaissant pas les pouvoirs de leur ennemi, la magicienne avait demandé qu’on forge des menottes de cuivre qu’on avait mis à Karl aussitôt.  On ne devait pas les lui enlever peu importe ce qu’il disait.  Personne ne gardait l’entrer car, Rachel avait confiance à tout ceux qui vivait avec elle dans ce camp.  De plus, personne ne voulait la perte d’un des dragons même si celui-ci était un être tyrannique.
-Tu ne réponds pas.  Ton symboliste t’a peut-être mangé ta langue.
-Karl …
-Dragon noir pour toi.
-Tu m’épuises.  Je dois t’aider demain pour pas que tu te fasses pas tuer.  C’est étrange car, je devais te tuer pour garder ce monde en paix mais, tu arrives avec tes écailles et …
-Pauvre petite que tu fais pitié.
-J’en ai assez que toutes nos discussions se finissent en querelles.  Peux-tu pour une fois être gentil et m’écouter ?
-Cela fait une semaine que je croupis dans cette cellule fait maison et tu voudrais que je sois gentil avec toi.  C’est à cause de toi que quand le soleil se lève, je vois que des brouettes et tous autres objets inutiles.  Sais-tu comment on se sent quand on a eu beaucoup de pouvoirs et qu’on se retrouve avec une petite fille geignarde qui vient pleurer pour tout ce qui lui arrive ?  Je ne veux pas te parler et toi, tu veux me demander des niaiseries.
-Je crois que notre discussion sera toujours aussi stérile.
-Tu crois pouvoir faire de moi un bon gars mais, je suis le plus vil et cruel homme que cette terre ai porté.
-Sais-tu pourquoi je dois te garder en vie ?  J’aimerais pouvoir enrouler mes mains autour de ton cou et serrer jusqu’à ce que ton visage devienne bleu mais, je ne le peux pas.
-Car tu es faible.  Seulement les couardes ne peuvent enlever la vie aux autres.
-Je respecte la vie.  Toi, tu la détruisais pour le plaisir et pour l’argent.
-Il faut bien vivre, non.
-Vivre en détruisant autrui.  Je n’appelle pas cela vivre, j’appelle cela le chaos.
-Tu appelleras cela comme tu veux beauté mais …
-J’en ai assez de tes paroles venimeuses, cria Rachel hors d’elle.
-Enfin, je vois  le monstre en toi.
-Tu ne souhaite pas le rencontrer, je te le garantie.  Orée n’est pas aussi gentille que moi et elle te fera  brûler en moins de deux minutes.
-Tu ne peux pas me tuer.
-Non mais, je peux te faire souffrir assez pour que tu veuilles mourir.  Des fois la souffrance est pire que la mort elle-même.
-Tu n’oseras pas, tu es trop faible, ria Karl.
Rachel se dirigea vers l’extérieur de la remise et se transforma en dragon tant elle était hors d’elle. Cet homme la poussait à bout.  Tous entendirent le rugissement de la dragonne d’or qui s’envola sous les étoiles. 
-Rachel, cria Éric en la voyant s’envoler loin dans le ciel.
-Je vais aller la chercher, jappa Crack pot en s’envolant avec ses petites ailes blanches.

    Éric se rendit vers la cabane qui servait de remise pour parler au prisonnier.
-Qu’as-tu fait ? hurla-t-il en entrant.
-Rien.
-Je n’ai jamais vu Rachel aussi choquée.  Elle s’est transformée en dragonne et elle vole en ce moment je ne sais où.
-Allez la chercher.  Tu ne peux pas te transformer ?
-Non, Rachel est la seule qui est capable pour l’instant.  Elle croit en toi quand nous on pense que tu ne devrais pas avoir une seconde chance.
-Je me demande bien pourquoi ?
-À cause de la prophétie !  Un dieu est venu voir les ancêtres des créatures magiques pour leur prophétiser notre arrivée.
-Intéressant et les petites écailles sont apparues à cause d’une vieille prophétie qui remonte à des siècles.
-Je comprends pourquoi Rachel est sortit de ses gonds.  Tu n’es vraiment pas facile à vivre.  Je plains la pauvre Rachel.
-Pourquoi ? 
-Cette prophétie parle aussi des histoires de cœur de chacun d’entre nous.
-De pire en pire.  Elle doit dire que je vais sortir avec toutes les filles les plus belles et sexy de la planète et …
-Arrête de délirer ! 
-Tu n’aimes pas mes idées.
-Non.  En disant des folies tu brises ce que je pensais pouvoir trouver au fond de toi.  L’humanité est totalement morte en toi quand tu es devenu un mercenaire.  Je dois t’avouer que je te déteste et ce, au moment où je t’ai vu.  Je ne sais pas ce que Rachel a pu détecter en toi mais moi, je ne vois que de la noirceur.  Tu es le digne représentant du mal, dragon noir, cracha Éric hors de lui d’entendre pleins d’inepties.
-D’accord j’arrête.  Je veux savoir pourquoi tu plains notre grand gourou .
-Tu dis encore des folies.
-Je me tais mais réponds moi.
-Je dois tomber amoureux d’Hélène qui se trouve à être mon âme sœur.
-Bravo et ?
-Cela est arrivé.  Nous … en tout cas je passe.  Pour Rachel, qui soit dit en passant est spéciale côté cœur, elle devrait avoir un faible pour toi.  Il est dit que tu sauras trouver le chemin vers son cœur. 
-Quoi !  Tu veux dire que Rachel deviendra ma petite amie, beurk !
-Tu la trouves laide.
-Non.  Je ne veux pas me … m’engager avec une femme qu’importe qui elle est.  Je ne pense pas qu’une vieille prophétie peut dire la vérité à ce sujet.
-Je vais te laisser penser dans ton coin.  Je vais voir si notre ami chihuahua a trouvé sa maîtresse.
- Ce demi-chien est le chien de Rachel ?
-Oui.  Un conseil si tu veux vivre, ne dit jamais cela à Crack pot, elle est très susceptible.

    Éric ressortit de cet endroit pour laisser Karl dans le noir, ruminer ses propos.  Il espérait que Crack pot ait retrouvé sa maîtresse car, dans un tel état, il ne savait pas ce qu’elle pourrait faire.

On va voir ce que le demi chien devient en cherchant sa maîtresse qui s'est sauvée un peu en furie.  Le dragon noir est un manipulateur mais, il changera graduellement.

Chapitre 45

-Rachel, où es-tu ? jappait frénétiquement la petite chihuahua qui ne voyait rien dans le noir.
-Miam, un petit encas, rugit une voix.
-Rachel, c’est toi ? demanda Crack pot avec une petite voix incertaine.
Devant elle, elle vit une paire de dents claquées.  La petite chihuahua comprit qu’elle faisait parti intégrante du petit repas et elle se mit à voler aussi vite que ses ailes blanches le pouvaient.  Elle vit que le soleil commençait son ascension et, en regardant derrière elle, elle remarqua que le prédateur qui voulait l’avaler était un dragon d’or.  Elle pensa alors que sa maîtresse avait déjà parlé du cas où elle laisserait sa dragonne libre, sans entrave.  Comment s’appelait cette foutue dragonne ?  Elle regarda une forêt en dessous d’elle et le déclic se fit.
-Orée arrête, je suis une amie, s’écria-t-elle en se mettant en vol stationnaire.
-Comment sais-tu mon nom futur repas ? demanda la dragonne en volant devant cette petite chienne qui se remit à respirer.
-Tu ne me reconnais pas ?  Cherche dans les souvenirs de Rachel et tu me reconnaitras.
-Par les dieux !  Si je t’avais croqué, Rachel m’aurait enfermé pour le restant de ses jours.
-Contente de voir que ma maitresse ne m’oublie pas.  Pourquoi ?
-Tu te demandes pourquoi je ne t’ai pas reconnu et pourquoi Rachel m’a laissé libre.
-Oui. En passant, je ne voudrais pas avoir l’air trop faible mais, je commence à fatiguer dangereusement.  J’ai du voler rapidement pour sauver ma peau. 
-Je comprends. Posons-nous sur la montagne là-bas.  Les humains ne pourront pas nous voir et nous serons tranquilles.  Seulement les oiseaux et les insectes pourront s’inviter et ils devront craindre pour leurs vies, souri la dragonne en montrant ses crocs acérées.

    Crack pot se posa sur un rocher qui surplombait de la hauteur d’une dragonne le somment rocheux de  ce mont.  Orée engloutit un oiseau en descendant vers la petite chihuahua qui se mit à trembler.  Sur la montagne on voyait de belles fleurs parsemées le sol qu’Orée écrasa de sa lourde constitution.
-Tu me crains, dit la dragonne yeux dans les yeux avec la chienne.
-Non, je …
-Tu trembles.  Je peux souffler un feu si tu veux.  Tu sais que tu es très importante pour Rachel et je ne veux pas qu’il t’arrive un problème.
-Je veux tout savoir, dit la chihuahua en arrêtant les tremblements.
-Savoir quoi ?
-Comment fonctionne la …
-La symbiose. 
-Oui, jappa Crack pot.
-Tu sais que nous sommes deux âmes dans le même corps.
-Oui.
-Rachel et moi partageons tout. Ce qu’elle connaît  je le connais sauf exception de ce qu’elle me cache.  Cependant, elle ne m’a jamais rien caché et moi non plus.  Nous sommes deux personnes dans un corps dont Rachel possède les rênes.  Quand elle se transforme en dragonne, elle dirige toujours l’opération mais, je lui dicte se qu’elle peut faire pour avoir le résultat qu’elle veut obtenir.  Aujourd’hui, elle n’a pas pu s’empêcher de se réfugier en elle et elle ne me parle pas même quand je lui pose des questions.  Je ne sais pas du tout comment la sortir de cet état catatonique.  Je sais que Karl en est la cause mais, je n’en sais pas plus. 
-À cause de la prophétie !  Elle déteste l’être qu’elle doit aimer.  Elle ne veut rien savoir de cet être méprisant et réellement méchant. Cependant, la Rachel que je connais ne se sauve pas de ses problèmes, elle les affronte, hurla la petite chienne pour que sa maitresse l’entende.
-Ce n’est pas les problèmes que je fuis Crack pot mais, ce que les dieux ont décidé, répondit la dragonne.
-Rachel, tu …
-Elle est repartie dans son coin, répondit Orée désespérée.  Bientôt se sera le jugement de Karl et je ne peux pas me rendre en dragonne pour parler pour un humain. 
-Je sais mais Rachel …  Orée, ma maitresse peut te demander de prendre sa place quand elle le veut mais, peux-tu faire la même chose ?
-Tu penses qu’en laissant la place à Rachel, elle sera obligée de se montrer et de reprendre les rênes. Tu es petite mais, tu as de la ressource.
-Merci.
-Essayons.  Cela ne coûte rien.

    Alors, la grande dragonne reprit sa forme humaine et Rachel tomba sur le sol pierreux du mont.  Crack pot regarda sa maitresse et vit qu’elle se releva, furieuse.
-Crack pot, tu n’as pas honte d’avoir donné cette idée à Orée !
-Je ne voulais pas toujours parler à un dragon, j’aime trop ma maitresse même si elle se cache parfois sous les traits d’une grosse dragonne dorée.  Tes problèmes ne sont pas si insurmontables.  Laisse le temps faire son travail.  La prophétie peut se tromper à votre sujet.  Les dieux ne sont pas si fous.
-La prophétie ne s’est pas trompée pour les deux tourtereaux.
-…
-Allons-y ma petite Crack pot, on a un méchant à défendre, ria Rachel en ouvrant des ailes dorée.
-Désolé mais je suis un peu fatiguée.
-Viens dans les bras de maitresse, comme dans le bon vieux temps, je vais te transporter.

    La petite chihuahua blonde sauta dans les bras de Rachel en s’élançant de son perchoir.  La jeune femme l’attrapa à mi-chemin et partit vers le camp.  Sa chienne avait raison, elle ne devait pas fuir ses responsabilités et jouer à l’enfant gâtée.  Les dieux devaient savoir ce qu’ils faisaient.  Qui était-elle pour leur demander des comptes ?

J'aimerais savoir pourquoi ce lien.  Le film d'où est sorti cet extrait est celui dont je connais les histoires par coeur.  Je l'aime bien ce film.  J'essayais d,arrêter de verser des larmes quand le père de Simba mourrait(lol). 
Pour suivre l'histoire, on arrive un peu avant le jugement.  Il s'installe pour entendre les témoignages et tout le tralala.  Et Karl n'en manque pas une.

Chapitre 46

    Éric scrutait le ciel à la recherche de Rachel et de Crack pot.  Il fut heureux de voir une jeune femme aux cheveux or descendre vers lui avec des ailes dorées dans le dos.
-Où est Crack pot ? demanda-t-il soudain anxieux.
-Dans mes bras, elle dort.  Je vais aller la coucher dans mon lit ensuite, je te rejoins au tribunal.  J’espère que vous m’avez attendu pour le jugement.
-Bien sûr mais, fais vite, le jury s’impatiente !
-Je pense qu’il va falloir que je mange sur le pouce, ria la magicienne en se dirigeant rapidement vers sa cabane pour déposer sa petite chienne endormie.

    Un elfe attendait les gens à l’entrer du tribunal. Il décidait qui rentrait et qui restait dehors.  Cependant, tous pouvaient entrer.  La pièce, remplie de chaises pour s’asseoir, trouvaient toutes preneur.   En avant, un haut bureau brun faisait face à deux bureaux plus bas et à l’auditoire.  Les chaises formaient un couloir qui conduisait vers ces bureaux.  Un des deux petits bureaux était déjà occupé par Hélène qui sourit en voyant Rachel arrivée en courant.
-Je pensais que j’allais gagner par défaut, ria l’avocate de la couronne.
-Tu crois que j’allais te laisser gagner, répondit l’avocate de la défense.
-On commence déjà à se chicaner, ria Éric en grimpant sur une grande chaise derrière le haut bureau.
-C’est juste pour s’échauffer, rétorqua Hélène en regardant son amoureux.
-Je pense que le juge n’est pas impartial, sa petite amie préside dans la salle, ria Rachel en regardant ses deux amis échangés des œillades amoureuses.
Le jury pris place à leur tour.  Deux allées de bancs superposés leur servaient de chaises.  Placé à côté de l’avocat de la défense, ils voyaient et entendaient bien les prestances des deux avocates en herbe.  À gauche, le wiverne s’assit en dehors des bancs car, il ne rentrait pas.  Cependant, il ne perdait rien de la scène.  Le griffon, lui, était placé à droite, lui aussi en dehors des bancs.  Les deux elfes, dont Pierre faisait parti, s’assit à côté du wiverne, suivi des nains et des humains.  Les deux centaures, quant à eux, s’assirent devant les bancs car, eux aussi avaient de la difficulté à s’assoir entre deux planches de bois.
-Je devrais penser à un autre concept si on juge de nouveaux avec des gens qui ne s’assissent pas comme nous, songea Rachel.

    L’assistance se tut quand deux humains costauds entrèrent avec le prisonnier entre eux,  Karl, plus fort que les deux gardes réunis, ne fit aucun geste pour se sauver.  Il regarda seulement Rachel devant lui en souriant.  La magicienne ne comprenait pas pourquoi il agissait de la sorte.  Plusieurs se mirent à crier des insultes au jeune homme qui ne les releva pas, il ne faisait que regarder son avocate.  Derrière les petits bureaux, Rachel avait placé une chaise du côté d’Hélène et deux de son côté.  Karl arriva près d’elle et s’assit en continuant de la fixer.
-Pourquoi me fixez-vous ainsi ? chuchota Rachel à l’intention de son client.
-Je sais pour la prophétie !
-Quoi?   demanda la magicienne interdite par cette révélation.
-Notre grand juge a jugé bon de me dire pourquoi vous faites ce que vous faites pour moi.  Je dois avouer que vous être très jolies et puissantes mais, je suis un homme d’un soir ma beauté!
-Écoutez moi bien, je vais essayer de vous sauvez de ce mauvais pas et ensuite on parlera des histoires de cœur, d’accord.
-Oui ma chérie.
-Je … grrrrr.
-On peut commencer Rachel ou vous voulez continuer à parler au prisonnier, demanda Éric.
-Commençons pour que je puisse rejoindre ma chienne, suggéra la jeune femme qui se sentait mal en sachant Karl assis à ses côtés.

C'est vrai que vu ainsi, je n'y avais pas pensé. 
Pour Karl, c'est un être malfaisant et maléfique mais, il est le mal.  Cependant, Rachel va trouver une idée pour pouvoir travailler sur Karl sans qu'il puise se défendre.

Chapitre 47

    Rachel savait que son client était coupable de tout se qu’on lui reprochait mais, elle ne voulait pas que la mort soit sa sentence.  Durant qu’elle parlait au jury, elle cogitait sur une sentence pénible mais pas mortelle.  Elle trouva enfin la solution.
-M et Mme les jurys, je sais que mon client est coupable et je ne jurerais pas que son passé a fait de lui une victime mais, je pensais à une sentence autre que la mort pour le punir de ces actes.
-Rachel, tu sors du cadre, rétorqua Éric.
-Laissez la parler, rugit le wiverne.  Continuez vos propos m’intéressent.
-La mort est finale donc, il ne pourra pas penser à ces méfaits.  S’il vit sans punition, plusieurs crieront à l’injustice alors, durant ce procès, j’ai pensé.  Je suis une magicienne au même titre que le prisonnier et je pensais que si on m’enlevait mes pouvoirs, je voudrais mourir.  Cependant, on ne peut enlever les pouvoirs d’un magicien sans le tuer mais, on peut former un mur pour l’empêcher d’utiliser les dits pouvoirs.  Si les pouvoirs de l’exécuteur de la sentence sont plus puissants que celui de mon client, le mur pourrait rester indemne jusqu’à la fin des jours du prisonnier. 
-Ton idée est bonne, grogna le wiverne.  Nous allons cogiter sur ta proposition.  Je pense que nous détenons toutes les preuves et tous les témoignages.   Nous allons nous retirer et penser à la sentence car, nous savons que cet homme est coupable de toutes les ignominies et les atrocités entendues durant ce procès mais, nous devons nous concerter pour la sentence et qui l’exécutera.