(Tous compte fait, je ne sais pas lequel est le pire XD C'est vrai que François est vraiment ... Sadique ? Oui, peut-être que tu as raison en fait XD Je ne prévoyais pas de le faire execrable jusqu'à ce point, mais ça semble parti pour X)  )




François ne releva pas quand Mirianne lui déclara qu'il ne devait pas s'habituer à recevoir de compliments de sa part. Si il était une personne joueuse et s'amusant facilement avec l'ironie, il aurait certainement répondu avec un sourire en coin que cela restait à voir mais que si jamais les compliments se faisaient rares, ils auraient alors deux fois plus d'importance à ses yeux ... Seulement, il ne répondit rien et se contenta d'écouter simplement.

-En tirant ainsi sur vos chaînes, vous n'allez certainement pas réussir à vous libérer. Je doute que vous ignorez cela ... J'en conclus donc que vous vous débattez ainsi pour prouver une quelconque rebellion, mais sachez que cela n'a aucune importance à mes yeux. La seule chose que vous gagnerez est que votre peau va certainement s'abîmer, peut-être même jusque saigner, et que la douleur de cette blessure vous sera cuisante ...

D'après ces mots, on pourrait même croire qu'il allait la laisser souffrir ainsi et ne même pas prendre la peine d'appeler un médecin pour soigner les plaies qui ne seront pas "importantes" selon lui. D'ailleurs, vu qu'il ne mentionna pas du tout une potentielle envie de soigner la demoiselle dans ce cas-là, on pourrait vraiment se demander si il allait rester si indifférent ...

-Oui, toute chose est logique donc mes décisions le sont parfaitement. Je n'ai jamais déclaré que me gifler serait une façon réfléchie de me prouver votre haine envers moi. C'est assez puérile, n'importe qui peut le faire. Mais vous n'êtes pas une banale personne. Vous êtes une Tudor, ce qui implique un niveau d'intelligence acceptable. De plus, je ne crois pas avoir déclaré de vous venger avec des choses si simples ... Non, je veux que vous réfléchissiez et que vous exploitez tout ce qui vous entoure de manière subtile ... Des plans intelligents, je ne doute pas que cela vous est possible à réaliser ...

A croire que même dans les situations où il se voulait faible, le roi parvenait encore à maitriser la situation, à pousser les gens à faire ce qu'il voulait ... Et si pousser Mirianne à réfléchir était une façon de baisser ce niveau d'entêtement qui faisait en grande partie la force de la demoiselle ? Ou alors, il désirait vraiment que la jeune femme lui montre tout son potentiel ...

-Les sentiments ont causé la perte de bien des personnes autour de moi. Ils ont causé la perte de votre propre mère. Car si elle ne s'était pas amouraché de cet homme qui la conduira plus tard involontairement à la potence, peut-être aurait-elle vécu plus longtemps ...

Aïe ... Le voilà qui utilisait un argument qui pouvait faire mal ... Cruel ? Oui, peut-être en fin de compte ...

-Pour quelle raison me comparez-vous avec celui que j'étais dans mon enfance ? Entre ce monde d'innocence et d'ignorance et celui des adultes, il y a de grandes différences. Ici, tous les coups sont permis, même les plus vils, et si on veut se protéger, nous n'avons pas d'autres choix que de devenir des monstres, comme vous le dîtes. Vivre dans les souvenirs n'a rien de bon ... Mais peut-être est-ce un indice, y aurait-il quelque chose qui m'aurait poussé à renier les rêves, ou même me briser mes rêves, pour me donner une opinion si basse de l'espèce humaine ?

Enfin, le roi se leva après avoir terminé sa lettre avant de jeter un bref coup d'œil à sa montre à gousset. A l'heure qu'il était, Damon était certainement avec Victoire ... Restait à savoir si sa chère cadette se montrait coopérative ou non. Personnellement, le monarque penchait plus pour la négation à cet instant ... Enfin, un serviteur arriva en trombe, essoufflé et une lettre dans les mains. Une fois la missive entre les mains du souverain, le pauvre homme fut congédié.

-Et bien, par amitié avec le Roi d'Ecosse, je vous annonce que la première cérémonie de notre mariage aura lieu ici même en Ecosse dans l'un de mes palais secondaires. Les festivités plus approfondies auront lieu en France lors de notre retour, mais pour le moment, il n'y a plus aucun obstacle à nos épousailles.

Nathaniel sourit avant de s'exécuter, il alla donc s'asseoir auprès de la demoiselle. Quand il entendit la manière de parler de son interlocutrice à propos du maître de ses lieux et de sa fiancée il crut y déceler peut-être de la jalousie derrière ce ton amer? Il ne comptait pas lui demander de peur de la froisser.

C'est bien regrettable j'avais des choses importantes à lui mais bon du coup cela attendre. Je suis en si bonne compagnie dorénavant. Vous êtes ici depuis longtemps? demanda-t-il se doutant qu'elle était en visite, bien loin de son pays.

Nathaniel croyait que la jeune femme était sincère, elle ne semblait pas jouer la comédie. Pour dire vrai, en fait il ne cherchait pas à savoir. Le plus important pour lui c'était de se faire un peu connaître vu qu'il avait toujours vécu dans l'ombre de son père.

L'Angleterre, il paraît que c'est très jolie mais je n'ai jamais eu la chance d'y mettre les pieds. Je suppose que vous êtes une Tudor? Excusez-moi de mon impolitesse je ne me suis même pas présenté, je me nomme Nathaniel Gregory.

(Hum... Les gardes ?! Mais... tu imagines un peu la scène ?! Si les menottes n'ont que 8 centimètres de distance environ la poigne des gardes sera... étrange ? Je crois que je préfère les somnifère, de plus il me semble que ça ressemble plus à François, non ?
Pour le mariage, on pourrait dire que c'est Jamies lui-même qui à proposé à François de célébrer son mariage en même temps que le sien ?)



Mirianne ne releva pas les premiers propos du monarque, monarque très proche d'elle, trop à son goût. Elle se contenta plutôt de le fusiller du regard. Son physique ?! Mais... il était fou, sa parole ! Que cherchait-il, au juste ? Il y avait de quoi se rendre fou d'une telle histoire ! De plus, son fiancé semblait s'amuser de la situation, rien qu'à voir la lueur d'amusement qui dansait au fond de son regard bleu.

-Parfaite ? Je n'en suis pas...

Mirianne s'arrêta net quand le roi lui mit sa montre à gousset juste sous le nez, sachant pertinemment que, presque contrainte à une immobilité complète, elle n'avait pas d'autre choix que de fixer la montre devant ses yeux.

-Mais... Qu'est-ce que... Mais... mai c'est... moi ?

La danseuse ne comprenait pas ce qu'elle voyait. Sur cette photo, aux couleurs délavées, se tenait François l'air... plus heureux. Comme un fantôme de ce qu'il avait autrefois été. À ses côté, trônait une jolie jeune fille dont les cheveux blonds et long entourait son jolie minois. Mais cette fille... c'était elle. C'était impossible ! La ballerine n'avait jamais pris cette photo et elle avait perdu le contact avec François vers ses 7 ou 8 ans. Mais si ce n'était pas elle... Qui était cette femme ? Sa jumelle secrète ? Non, elle n'avait pas de sœur en tout cas, une chose était sûr : elle avait rendu le roi heureux. Tranquillement, les pièces du puzzles s'assemblèrent dans sa tête, la photo était la pièce maîtresse de l'assemblage. Bien entendu, tous n'était pas encore tout à fait clair, il restait toujours de grandes tâches sombres à éclairer. La Tudor ne comprenait pas encore tout mais ce ne saurait tarder...
Ensuite, après avoir jeter un énième regard sur l'horizon, François s'attaque à ses origines. Non pas que ce point fut particulièrement sensible mais la jeune femme s'hérissa tout de même.

-Vous croyez que mon père n'est pas Henry ? Si vous auriez eu le moindre doute sur mes origines vous ne m'auriez pas pris comme épouse puisque les raisons politiques n'auraient plus été valable ! Alors, je vous prierai de vous taire sur le sujet ! siffla-t-elle.

La princesse se défendrait ongle et bec contre le monarque ! Jamais elle ne capitulerait ! La date de leur mariage était donc si secrète ? Mais ! N'était-elle pas la futur mariée ?! Il lui semblait que la date pouvait au moins lui être partagé, non ?

-Et quand sera le bon moment ? demanda-t-elle sèchement.



C'était étrange mais ce jeune homme ne lui disait rien. Elle ne l'avait jamais aperçus et pourtant la jeune comtesse avait toujours le nez fourré partout et connaissait la plus part des invités avec leurs petit secrets personnels !

-Oui, l'Angleterre est magnifique ! Je suis effectivement une Tudor, Marie Tudor, pour être plus exacte, la fille de la reine Mary, se présenta-t-elle avant de rendre sa main au gentleman pour qu'il lui fasse le bise-main coutume. Enchantée.

La jeune fille sourit, cette fois, c'était sincère si jamais son autre sourire avait été faux.

Dernière modification par pensina (2013-07-31 20:29:34)

(Go pour les somnifères, alors ? Mais franchement ... On fait vraiment tout voir à la pauvre Mirianne, une véritable marionnette ! Quoique ... Honorable marionnette puisqu'elle ne se laisse pas faire non plus XD
C'est une bonne idée, un peu comme pour créer un "lien" entre les deux hommes ! ^^ Jamies étant l'un des Lairds les plus puissants d'Ecosse et François l'un des monarques principaux d'Europe, ça pourrait le faire comme "raison symbolique" pour que ç asoit valable ?)



-Question inutile puisque vous en connaissez la réponse. Non, ce n'est évidemment pas vous. Comment aurai-vous put faire un portrait avec moi sans en avoir la souvenance ?

Etrange ... Dans ces mots ci, François semblait plus catégorique, sa voix ayant l'air plus tranchante. Telle une lame froide et glaciale sans pitié ... Chercherait-il à défendre, même inconsciemment ce sujet ? Nul doute que cet époque révolue avait compté pour lui ... Mais pourquoi, jusqu'où, qui était cette double fantomatique de Mirianne, était-elle toujours de ce monde, qu'est-ce qui avait bien put arriver ? Voilà bien des questions ...

-Miriam.

Lâcha enfin le monarque après un long moment de silence, sa voix étant à nouveau parfaitement neutre.

-C'était son nom.

Puis, comme si cette discussion prenait fin sur ces mots, le souverain fit à nouveau face à sa promise, qui ne pouvait toujours pas bouger.

-Vous ressemblez bien trop à votre mère, il est donc difficile de savoir si vous êtes ou non du roi des Tudors. En l'absence de preuve, nous ne pouvons ni affirmer que vous êtes bien légitime de cette famille ou alors d'une autre de noblesse plus basse ... A supposer qu'il y ai noblesse ... Votre mère a prouvé qu'elle pouvait tromper Henry, alors qu'est-ce qui vous confirme qu'elle n'a pas commencé à l'époque de votre conception ? Comme déjà dit, nous sommes en manque de preuves, mais des suppositions sans confirmations peuvent toujours être faîtes ... Il y a l'officiel, comme votre titre d'héritière des Tudors, et l'officieux qui est la vérité cachée ...

Répondit la roi sans aucune trace de défiance, mais ni de sympathie ou de repentir. François était ainsi : une statue sans émotion qui n'affichait pas même ses victoires. Quoi de mieux que de ne pas paraître arrogant pour destabiliser l'ennemi ? Rester stoïque dans tous les moments était efficace pour dissimuler ses pensées ...

-Lorsque je l'aurai décidé, ce qui n'est pas le cas.

(désolée d'avoir prit tant de temps à répondre, mon ordi s'est fermé tout seul et j'ai tout perdu ! :(

Nono' Oui va pour les somnifères ! XD Ouais une marionnette honorable, elle en voit vraiment de toutes les couleurs, la pauvre ! Au moins, nous ne sommes pas encore rendu à la violence ! Mais les menaces de François lors de leur première rencontre ne vont certainement pas tarder à se réaliser vue le comportement de Mirianne ! Ok, va pour le symbolique ! )



Miriam... La ressemblance, le prénom, tout était frappant. Mais qui était cette femme exactement ? Elle l'ignorait... Du moins, elle n'était pas dupe, Mirianne le voyait au visage du Français sur le portrait et à la manière tranchante dont il en parlait, il avait bien changé depuis ce moment, le moment où il était avec cette fille. Mais, cependant, quelque chose la chiffonnait toujours : S'il avait été autrefois tant heureux avec cette dénommé Miriam pourquoi ne l'avait-il pas épousé ? En tout cas, pour charmer une telle femme, à moins d'être masochiste, il avait dû être quelqu'un de bien et non un homme froid et impassible. Par contre il avait bien dit "C'était son nom", non ? Donc, il en parlait au passé.

-Était-elle morte ? Me voir doit vous rappelez de mauvais souvenirs...

Pourquoi la prendre pour fiancée si cela n'était que pour ce faire du mal soi-même ? C'était tordu... Ensuite, le roi tenta de la piquer de nouveau en s'attaquant à ses origines. Lasse de se faire remettre en question, la danseuse roula les yeux.

-Si mon père n'est pas Henry, moi même, je ne puis le savoir. Personne ne saura probablement jamais et cela ne sert à rien de s'éterniser sur un sujet dont personne n'apportera de preuve pouvant lui donner raison.

Mirianne soupira. Elle ne saurait donc jamais la date de son mariage ?!

-Alors, vous me préviendrez quand vous aurez décidez, que je puisse faire mon deuil du... peu ? Non... oublié cela vous l'avez déjà toute prise, cette liberté.

En regardant par la fenêtre, elle pouvait voir l'après-midi qui touchait à sa fin.



Dommage... Il n'avait pas pu retenir Freya plus longtemps... Elle était partit... Bah, il trouverait bien un autre moyen pour énerver Reed ! Non ?

-Satisfait ? Ouais, un peu, je dois dire ! dit-il avec sons sourire moqueur et amusé qui n'avait prit que quelques dixièmes de secondes pour revenir à l'assaut.

Le jeune homme répondit à sa deuxième question :

-Ce que je fais ici ? Eh bien, hier, moi, je suis resté contrairement à vous !

Pourquoi avait-il insisté sur le fait qu'il le connaissait. Eh bien, c'était simple, trop simple même !

-Pourquoi l'avez-vous nié ?

Le fils de Jeanne suivit le garde dans l'escalier.


(pas de soucies ! ^^)

-Ma part d'obscurité est certainement plus sombre que la votre... commença le roi. Ce masque d'indifférence, comme vous l'appelez, me permet de garder mes intentions secrètes, mes rivaux ainsi que mon peuple ne doivent pas être au courant de mes futurs projets, je ne veux pas être contrecarré.

Effie baissa la tête, signe de soumission. Avait-il gagner ? Déjà ? Une chose était sûr, il approchait dangereusement de son début... Le jeune homme approcha doucement sa main et la déposa sur la tête de sa fiancée avant de l'a laisser glissé le long de la chevelure somptueuse et épaisse de la jeune fille.

-Je vous promet que vous serez heureuse... avec moi. Quand nous serons mariés, vous conserverez la plupart de vos libertés et serez libre d'aller où bon vous semble. Cela tant que vous ne vous éloignez pas trop et que je puisse avoir un œil sur vous car, vous n'êtes pas sans savoir, que lorsque vous deviendrez reine, pas rare seront ceux à vouloir votre mort.

D'un doigt, il releva le menton de la jeune fille.

-Vous aussi, vous êtes encore jeune, vous avez encore tout le temps d'apprendre mais moi... mon temps d'apprentissage est terminé depuis longtemps, je n'ai pas droit à l'erreur et se montrer sensible, démontrer ses émotions est une erreur. Lorsqu'on vous pense bon, les gens s'attende à ce qu'on le soit toujours mais je ne veux pas avoir à me montrer à la hauteur de personne, je ne peux me permettre d'anéantir les attentes du peuple, se serait une faille, une faiblesse.[/b, fit-il d'une voix douce.



La jeune femme sourit puis reprit le contrôle de sa main. Marie hocha la tête.

-[b]Oui, l'écosse est très belle, dit-elle finalement.

(désolée pas trop inspirée)

Il se pourrait qu'à partir de dimanche jusqu'à la rentrée (c'est-à-dire jusqu'au 2 Septembre à peu près) je sois absente car je vais sur la Côte-d'Azur~ Donc si vous ne me voyez pas, c'est tout à fait normal, faut pas s'inquiéter. XD
Mais si j'ai internet j'essaierai de passer °D ♥

Pour la réponse de Sire Will Dark, ça arrive~

L'autre continuait encore de se moquer de lui. Cependant, Reed préféra garder son calme, tentant de comprendre les agissements de Rosald. Pourquoi voulait-il tant l'agacer ? Lui avait-il fais quelque chose qu'il n'aurait pas dû ? Mis-à-part nier leur rencontre — ce qui n'était pas si grave en soi pour le garde —, rien ne lui venait immédiatement à l'esprit.

— Cette rencontre a été fortuite et ne devait pas avoir lieu. Puisque cela s'est passé durant la nuit, je considérerais cela comme un rêve, un lointain songe aux airs de réalité. Nier vous connaître est sage d'après moi parce que je n'ai aucun intérêt à vous connaître. Par ailleurs, vous commencez déjà à me nuire en commençant à faire fuir ma fiancée.

Le mot de « fiancée » écorcha la langue de Reed qui grimaça furtivement en entrant dans la salle du bal. Cela lui rappelait les soucis qu'il aurait à faire face ensuite mais, là n'était pas le problème. Pourquoi l'autre restait au bal s'il n'était pas invité ? Personne encore n'avait remarqué qu'il ne l'était pas ?

— Et vous, pourquoi prenez-vous plaisir à... jouer avec mes nerfs ? demanda-t-il en se postant dans un coin vide de la salle.

La réponse l'intriguait, c'est pourquoi, Reed regarda son interlocuteur en face.

(Oui, bonne vacances, Ta' ! ^^ La côte d'azur ? Wouah ! C'est super beau là-bas !
Je te répond dès que tu postes le message d'Effie !)


(XD Tu as raison ! Nos deux tourtereaux ne font que se piquer et s'haïr (enfin, du côté de Mirianne) depuis le début ! Ton François renfermé ses transformé en François dictateur et tyrannique! lol Au fait, pour le somnifère, il ne faudra donner qu'une petite dose à Mirianne pour qu'elle puisse se réveiller une fois le transport terminé. XD J'ai trouvé l''équivalent manga de François et Mirianne: Gilgamesh et Saber de Fate ! C'est fou ! Ils ressemblent même à nos deux persos :
http://hpics.li/61908b1
http://hpics.li/f664d26
Ils sont même, dans la même situation que nos persos ! Gilgamesh veut Saber pour femme mais cette dernière refuse ! Je trouve cela marrant !)

De nouveau dans le silence, silence presque pesant et lourd, Mirianne se remémorait les évènements de la journée. Parfois, elle n'avait vraiment pas de chance dans la vie... Sa tentative de fugue échouait lamentablement, François l'a menottait à lui même, il l'a faisait nager en plein mystère avant de l'attacher sur une chaise. Une fantastique journée ! Ironie, bien sûr, puisque personne ne pourrait être véritablement heureux d'une telle situation. Son fiancé finit par lui répondre enfin... répondre... c'était un grand mot... Disons seulement qu'il avait placé des mots après ça question qui lui répondait en moitié. Attendez, le souverain à déjà eu des sentiments ? C'était toute une nouvelle...

-Alors pourquoi avoir voulu tant me prendre pour femme si tout cela est du passé et derrière vous ? Ce n'est pas hasard su je lui ressemble tant et que je suis condamnée à être votre fiancée, non ?

Essayait-elle de le piéger ? Une chose était sûre; elle faisait marcher ses méninges. Voilà une chose qui devrait faire plaisir au Français !

-Liberté d'esprit ? Vous ne pourrez jamais me prendre cela ! Vous ne pouvez vous emparer de mon esprit !

Par contre, le fait qu'il puisse lui enlever la liberté de paroles l'a fit frissonner jusqu'à la moelle épinière. En fait, ce n'était pas tant de ne pouvoir s'exprimer qui l'effrayait mais plutôt le fait qu'il puisse lui faire tout ce qu'il désirait sans qu'elle ne puisse par aucun moyen se défendre. Personne ne l'entendrait crier... Le pire dans tout cela, c'est qu'elle le savait capable de mettre en exécution ses menaces.... Tout à coup, les choses à propos de la violence qu'il lui avait dit à leur premières rencontre lui revinrent en mémoire...

Comprendre ? Mais il n'y avait rien à comprendre au comportement habituel de Rosald ! Il agissait toujours sur un coup de tête, sans trop penser, impulsivement et, la plupart du temps, ses actions étaient en réalité une distraction le temps qu'elles durent. En gros, il était tête brûlé et ne faisait qu'énerver les gens autours de lui pour s'amuser, histoire de rendre la vie mondaine plus intéressante.

-Alors, dois-je en comprendre que à chaque fois que vous rencontrez un obstacle vous préférez le considérez comme un songe et vous arrêtez tout droit sur votre route,  bloqué ? De mon côté, je fais l'effort de me rappeler de chaque seconde passer en vie, de un parce que nous n'avons qu'une vie à vivre et s'en rappeler en son intégrale est bien et de deux parce que, parfois, des détailles utiles pour le futur peuvent nous échapper si des instants même infimes glissent dans les abîmes de notre mémoire, expliqua le jeune homme sans se départir de son sourire habituel soit moqueur, narquois mais surtout amusé.

Rosald restait au bal parce qu'il était de sang royal et aussi parce que cela lui faisait un toit pour la nuit ainsi que de la nourriture à volonté. De plus, une multitude de proies d'une nuit se baladait dans le château... Le rêve pour un gars un peu player comme Rosald.

-Bah, parce que ça fonctionne ! s'exclama-t-il comme si la réponse était évidente et allait d'une seconde à une autre sauter au visage de Reed.

Il se plaisait à jouer avec les émotions et les nerf des gens pour les étudier et les tester, c'était un passe-temps comme un autre, pour lui.



Marie à la proposition du jeune homme, sourit et hocha la tête, lui disant qu'elle y passerait peut-être un de ses jours. Quand il se leva, elle le regarda en silence. Ainsi, il pensait l'importuner ?Hum... Soit il ne s'y connaissait pas en femmes soit il avait autre chose à faire qu'il l'attendait et cela n'était qu'une excuse pour prendre congé d'elle. Marie décida de la jouer polie et bien élevée :

-Mais vous ne m'importunez aucunement ! À vrai dire, votre présence me divertissait puisque je suis venu ici seule.



Will resta impassible au contact de la main d'Effie sur la sienne. Ce masque d'impassibilité... Le souverain avait mit d'innombrable années à l'acquérir et voilà que maintenant il devait le fissurer ! Comme quoi les choses pouvaient, parfois, prendre d'étranges tournures... Le jeune homme soupirs puis se mit à caresser les doigt de la jeune fille qui lui avait saisit la main en la refermant sur la sienne. Au son des premiers propos de sa fiancée, un court rire s'échappa d'entre ses lèvre, rien de moqueur ou de narquois juste un rire doux et maîtrisé, comme quoi le roi n'aimait pas perdre le contrôle sur rien.

-Je verrai ce que je peux faire mais je ne puis rien promettre; je suis ainsi depuis trop longtemps pour espérer changer en un claquement de doigt, fit-il d'une voix toujours aussi douce et apaisante.

La question suivante de la jeune femme le déconcerta un peu mais il n'en laissa rien paraître et se força à aborder une position clame et décontracté, il ne souhaitait pas, non plus, s'enfoncer trop dans le sujet car il savait que tout cela finirait sûrement sur un débat sur l'égalité  des sexes. Tout ce qu'il détestait...

-C'est sûr que vous serez plus informée que vous ne l'êtes maintenant mais là non plus je ne peux rien vous promettre, seul l'avenir nous dira comment les choses vont finir, je ne suis guère devin.

Voilà que la charmante Effie était revenu à la normal. Sa victoire n'avait peut-être pas durée longtemps mais elle lui avait au moins démontrer qu'il n'était pas impossible, loin de là, de battre sa fiancée à ce genre de jeu complexe qui n'en était pas un. Will finirait par triompher, un jour ou l'autre,  il se le promit intérieurement.

-Vous auriez pu tomber sur pire comme mari, comptez-vous chanceuse, nombreuse sont celles qui auraient aimés être à votre place mais mon choix s'est tout de même poser sur vous. Je suis le roi et encore je suis humain et bientôt votre époux, j'aurai le pouvoir de vous rendre heureuse ou, au contraire, de faire de votre vie un véritable enfer, j'ai choisi de vous rendre heureuse tant que votre esprit à un minimum de bon sens.

Il aurait pu être vexé de paroles d'Effie mais il n'en était rien.

(Alors là, c'est un pur hasard ! Je ne connais même pas ce manga ! Comme quoi, il existe des mangakas avec des idées aussi tordues que les notres XD C'est vrai qu'ils se ressemblent sur la première image (la deuxième aussi, sauf les cheveux du gars, je les trouve un peu bizarres XD) Et bien ... Nos perso' peuvent se rassurer (surtout Mirianne XD), ils ne sont pas les seuls dans ce cas là alors !)

Il était clair que la jeune femme avait vraiment eut une journée de rêves ... Rêves plutôt cauchemardesque et qui étaient malheureusement la triste réalité. Elle ne pouvait pas s'échapper physiquement de cette chaise ... Seules ses pensées pouvaient s'envoler et l'amener en d'autres lieux plus propices à sa liberté ... Mais même, François trouverait toujours le moyen de la faire revenir à elle par diverse moyen à moins qu'elle ne plonge dans la folie ... Une douce folie remplient de songes irréels ...

-Je vois que vous commencez à réfléchir. En effet, cela n'est pas le fruit du hasard. Peu de choses sont dûes au hasard et certainement pas les événements importants comme notre mariage ...

Dit-il simplement avant de regarder fixement un petit objet rond dans sa main, qu'il trancha en petits morceaux pour ensuite pour réduire en bouillis en frappant frénétiquement dessus.

-A voir le frisson qui vient de parcourir votre corps, vous semblez penser aux moyens avec lequel je vous priverez de la parole. Rassurez-vous, je ne vais pas encore utiliser la violence, le temps n'y est pas encore. Il existe bien plus de moyens pacifiques que vous ne pouvez le soupçonner. En dépit de l'idée que vous avez de moi, je suis certe cruel par mon insensibilité, mais pas au point d'aimer voir les gens souffrir.

Tsss, et c'est lui qui tenait de telles paroles ... Mais c'était la stricte vérité : il ne ressentait aucune satisfaction en voyant quelqu'un souffrir ou mourir. Insensible, oui, tyrannique sanglant, non. Etrange personne qu'est ce roi, ne trouvez-vous pas ?

-Bien, assez parlé, que dîtes-vous de dormir quelques temps pour soulager vos nerfs. Avant toute chose, sachez que ce n'est uniquement que par besoin que j'execute ce que je m'aprête à faire ...

Sur ces mots, il eut un geste rapide qui pouvait porter à confusion sur ses intentions, avant de poser ses lèvres sur celles de sa fiancée, ne lui laissant pas le choix et l'obligeant à avaler quelque chose.

-Dormez en paix à présent.

(Oui, c'est vrai, connaître tous les mangas c'est comme avoir le savoir du monde entier : c'est iimpossible XD

Et bien oui, c'est un premier baiser à la François : non romantique, pas prévenant, se fiche de l'impact que ça aura sur Mirianne et ne le fait que part pur intérêt ... J'y ai réfléchi longtemps quand même (en fait dès que tu as parlé des somnifères XD) et j'ai pensé que c'était le bon moyen d'introduire leur premier baiser ... Mais comme j'ai des idées bien bizarres, ce n'est que mon point de vue XD )

François regarda la jeune femme perdre conscience peu à peu, n'esquissant ni un geste pour la rassurer d'une quelconque manière, ou ne serait-ce que par un mot et lui dire qu'il ne la toucherait pas, et n'aggravant pas non plus la situation. Froid, impassible, insensible ... C'était François.

-Bien, il est temps de l'emmener dans un endroit plus confortable.

Assise ainsi sur une chaise, elle risquait de s'abîmer le dos ... De la compassion ? Non, juste de la prévoyance pour leur mariage qui aura lieu le lendemain (si je ne me trompe pas dans la chronologie). Et il était temps qu'elle perde conscience, car la voilà qui commençait à poser des questions sur les rapports qu'il entretenait avec son peuple. Oui, seuls peu de Français l'avait vu en chair et en os, mais la nouvelle des fiançailles avaient été envoyée à un hérault pour que ce dernier annonce les faits officiellement sur le territoire de France, raisant cependant la date du mariage officielle.

-Les français ne savent pas que nous nous marions demain, je dois garder cette information secrète pour le moment. Il y a les officielles et les plus courants : les officieux, ceux qu'on ne dit pas. N'oubliez pas ceci ...

Drôle n'est-ce pas que de parler à une femme endormie ? Mais François était lui-même une personne complexe difficile à comprendre ... Enfin, si seulement on pouvait le comprendre, ce qui n'était pas une chose certaine.

Enfin, pour parler de ses gestes, il réussit à porter la jeune femme telle une princesse dans les bras de son chevalier, malgré les menottes ... Romantique image contraire à la réalité n'est-ce pas ? Car en vérté c'était la princesse captive portée par le roi au bord de la tyrannie ...

Bref, tout ça pour dire que le souverain termina son chemin jusqu'à sa chambre pour ensuite y déposer le corps inerte de sa promise sur le lit. Elle allait se réveiller dans peu de temps ...

Nathaniel la vit rougir et préféra ne pas lui faire remarquer de peur de la mettre mal à l'aise même si à ses yeux le fait qu'elle rougisse lui allait bien et la rendait plus attirante. Il n'était du style à draguer comme ça, c'était un gentleman après tout.

Ne vous en faîtes pas, je n'ai jamais connu d'aussi gentille, sympathique et jolie compagnie jusqu'à ce jour. Je suis ravi de vous avoir rencontré.

La respiration de la jeune fille s'accéléra de peu et reprit un rythme normal et contrôlé alors que, doucement, elle s'échappa des vapes du sommeil. Ses paupières clignèrent et Mirianne finit par ouvrir les yeux. Elle se sentait légèrement faible et endormie. La ballerine commença à détailler la pièce dans laquelle elle se trouvait, ne reconnaissant pas l'endroit. La chambre était luxueuse et bien meublée. Elle n'appartenait donc pas à un invité normal, il s'agissait de quelqu'un de marque. Remarquant que l'un de ses fins bras pendait mollement dans le vide, la danseuse le suivit du regard jusqu'à tomber sur les menottes, en suivant la petite chaîne, elle tomba finalement sur la silhouette - pas tout à fait claire - d'un jeune homme blond. Quand sa vision ce fut totalement replacée, elle finit par distinguer un personnage blond qui n'était autre que François. Elle se raidit, sur la défensive. Soudainement, les souvenir des évènements récents lui revinrent en mémoire. Ses yeux noisettes croisèrent les siens.

-Vous m'avez droguée, commença-t-elle sur un ton d'accusation.



La rougeur de ses joues s'accentua un peu.

-Merci beaucoup, il en es de même pour moi; les bonnes compagnies se font rares dans le monde mondain ! Si vous rencontrez quelqu'un de gentil, il s'avère être menteur, joueur et hypocrite, le monde aime se cacher derrière des masques...

Dernière modification par pensina (2013-08-10 02:15:57)