Je n'ai pas pitié de vous, je me suis d'ailleurs inquiétée. Je ne vous laisserai pas perdre la vie, il n'y a que moi qui ai ce droit sur vous comprenez-vous? Alors arrêtez de faire votre gamine ou que sais-je encore et occupons-nous de votre état avant que cela ne s'empire.

Il la déposa délicatement au sol. Le jeune homme arracha un morceau de son habit pour comater la blessure et empêchait que cela ne saigne davantage. Il était doux dans ses gestes pour ne pas lui faire de mal.



Ce n'est pas votre faute alors ne vous sentez pas responsable...Je risque de vous apporter beaucoup d'ennui....déjà ma nationalité ne plaira pas à tout le monde...Ne vous sentez pas fautif j'aurai pu avoir pire époux, vous m'êtes très agréable vous savez... dit-elle pour le rassurer.



Le jeune homme ne voulait pas importuner la jeune femme, d'ailleurs si elle s'était éloigné de lui c'est qu'elle avait sans doute ses raisons. De toute façon il avait bien la ferme intention de faire une offre plus importante auprès de la famille de cette dernière pour qu'elle puisse ensuite vivre sa vie comme elle l'entend. Il avait la certitude de bien faire et était certain qu'elle lui en serait reconnaissante.

Le jeune homme soupira et décida de se promener un peu dans le domaine.

La jeune femme détestait le mariage tout court car une épouse n'a le droit de rien faire ni dire, elle doit juste écouter et obéir à son mari en étant une simple marionnette. Déjà qu'Aelide détestait que ses parents lui dictent ce qu'elle devait faire alors un inconnu ce n'était même pas la peine.

La jeune femme restait dans sa chambre quand son père frappa à la porte, il entra et lui annonça qu'elle devait partir tout de suite pour rencontrer son futur époux, la jeune femme attendit que ce dernier parte pour soupirer.

Mimi, j'ai du mal m'exprimer mais la blessure d'Aliisa est interne, elle crache du sang seulement, sinon c'est un gros bleu qu'elle a dans le dos. Mais pour ne pas te faire modifier ton message, on va dire qu'elle a été un peu ouverte à cause du choc avec l'animal

Aliisa lui lança un regard noir lorsqu'il parla. Le droit sur elle?! Hum pour qui il se prenait? Elle cracha du sang devant lui pour lui faire comprendre à quel point l'idée lui était désagréable.
A: Vous ne me laisserai pas perdre la vie parce que seul vous pouvez décider si oui ou non je vis? Je vais me faire le plaisir de vous prouvez le contraire.
Lâcha-t-elle froidement.
S'il pensait qu'elle lui appartenait il se fourvoyait complètement, Aliisa était prête à aller dans les extrêmes pour lui prouver le contraire.

Mais il avait tout de même réussi à la calmer un peu, elle se laissait faire au niveau des soins. Il fallait dire que le garçon faisait un effort pour s'en occuper gentiment, même si elle ne comprenait absolument pas les raisons qui le poussaient à agir ainsi.



Darren lui adressa un regard triste même s'il souriait. Il déposa un baiser sur le front de la demoiselle après avoir écarté une mèche de cheveux à l'aide de sa main, qui effleura doucement sa joue.
D: On verra bien, les ennuis ne me font pas peur. Je suis un soldat brave et courageux, alors ils peuvent bien me tomber dessus.
Dit-il en plaisantant.
Il préférait bien sûr éviter les gros problèmes, il ne pensait pas qu'Elvide pourrait lui apporter ce genre d'histoire, mais il était très loin de se douter de sa véritable identité.

Aliisa lui tourna le dos, l'ignorant un instant tandis qu'elle inspectait le travail minutieux qu'il venait de réaliser. C'était bien fait, pour une fois il n'avait pas été si méchant que ça, ou plutôt brutal. La jeune femme siffla son chien qui arriva en trottinant près d'elle, il était content de la voir un peu mieux.
A: Aller voir un spécialiste?
Répéta-t-elle sans regarder Adam.
Un médecin? Hors de question, elle ne leur faisait aucune confiance. Leurs traitements étaient bien trop aléatoires et douteux.



Darren était vraiment très loin de se douter du secret que lui cachait Elvide. S'il savait qu'elle était la voleuse téméraire qu'il avait croisé comment réagirait-il? La situation n'était pas envisageable.

Les questions d'Elvire surprirent quelque peu le soldat qui ne savait que répondre à la jeune femme. Les sentiments n'avaient rien à voir dans une relation de la sorte alors ça tiendrait du moment qu'ils le voulaient. Et puis pour Darren c'était jusqu'à la mort, il n'était pas question de se séparer et amener le déshonneur sur les familles.
D: Du moment que chacun fait des efforts, une relation peut très bien marcher sans sentiment. De toute façon nous allons juste vivre ensemble, il suffit de se supporter pour tenir.
Répondit-il en restant très neutre, il ne mettait pas d'opinion là-dedans.

Aliisa serrait son chien contre elle, se refusant à regarder Adam même si elle savait que c'était très mal vue de faire quelque chose pareille. la jeune fille restait silencieuse, elle n'avait rien à dire pour l'instant. Après une minute elle finit par tourner la tête en direction du garçon.
A: Je n'ai aucune confiance en la médecine. Alors il est hors de question qu'une des ces personnes s'approche de moi.
Dit-elle très sérieusement.
Il fallait l'avouer, c'était cinquante, cinquante, les chances de guérir ou de mourir de leur traitement étaient les mêmes.



C'est vrai que Darren ne s'attendait pas à ce qu'elle aborde aussitôt le sujet des enfants. Il n'imaginait même pas encore en être à ce stade là avec elle. Déjà que le soldat était gêné de lui tenir la main, s'imaginer dans une situation aussi intime le mit ma à l'aise. Darren rougit légèrement sans le vouloir.
D: Hum….ce n'est pas comme si on était obligé de faire ça tout de suite…
Dit-il en bégayant par moment.
D: Je ne pensais pas encore à ce genre de chose, un héritier. Je ne suis pas prêt à être père, et pour le moment je n'envisage même pas la possibilité.
Ajouta-t-il.
Cela n'avait sans doute rien de rassurant pour Elvide, mais c'était le mieux qu'il pouvait faire dans l'instant.

-Pour que vos chaînes se brisent, il vous faudrait mon accord et que je les défasse par moi-même, ce qui n'est pas encore le moment approprié ...

Ces mots étaient à prendre tant bien au sens propre qu'au sens figuré. Sens propre pour les menottes qui les reliaient toujours, et sens figuré car le mariage était demain et alors Mirianne serait emprisonnée par des chaînes que seul le pape acceptant le divorce pourrait briser. N'était-ce pas les durs lois de la vie ? Et puis, une Tudor se risquerait-elle encore à se mal voir du Pape alors que son père l'avait déjà assez contrarié et que la chère Elizabeth emprisonnée soutenait encore les Protestants alors que sa soeur, la reine Mary, était purement catholique ... Enfin, une bataille de religion de l'époque tout cela pour dire qu'une fois le mariage conclu, c'est à dire dans même pas 24 heures, la jeune femme sera définitivement condamnée à rester jusqu'à la fin de sa vie avec son affreux fiancé ...

-Allons dormir. Nous accorderez-vous une trève le temps de nous reposer ou allez-vous encore lutter inutilement et ressembler à une pauvre paysanne demain car votre beau visage sera couvert de cernes ?

Vraiment un sale type, ce gars. Un tyran en puissance ... "Vive la vengeance de Mirianne", se dit Nono' ...



(C'est vrai que c'est super ressemblant XD J'adore la tête de Rin, on dirait qu'elle prépare un mauvais plan, comme Rosalya XD)

-Oh, et bien, il me semble que derrière cette apparence de Laird très terre à terre se trouve en réalité une âme imaginative ...

Déclara Rosalya, un sourire en coin semblable à celui de son fiancé, sur les lèvres. Peut-être que oui, les choses risquaient fort bien d'aller ... Ou au contraire, de se dégrader, nous verrons bien. En tout cas, l'ambiance pour le moment était très ... Hum ... électrique si je puis dire ...

-Tant que vous ne me faîtes pas mal, je serai entièrement à vous ...

"Tout comme vous serez à moi" pouvait-on lire dans son regard. Puis les paroles du Laird la firent réfléchir, elle adopta donc une expression pensive. Etrangement, au fond de ce regard si farouche et dédaigneux à son arrivé, une semaine plus tôt, on pouvait désormais y lire une lueur plus douce, comme de l'affection.

-Si il y a un homme dont je peux m'éprendre, il n'y a que vous, n'ayez aucun doute là dessus. Et si mon coeur ne vous appartient pas tout de suite, sachez au moins que vous aurez toujours ma fidélité ...


(Désolée de mon (encore) absence ToT Mais cette fois je vais vraiment tout faire pour passer plus souvent >.<
Je peux créer un nouveau perso' Pensi' ? C'est pour le personnage féminin d'Espérance ! ^^

Pseudo: Nonomewtow
Nom et prénom: Louis (bha quoi ? Faut bien un Louis dans la famille royale XD) De France
Familles: Famille royale de France
Statue(Laird,femme de couvent,garde,lien de parenté avec quelqu'un de la famille(préciser lequel)): Prince héritier ( pour l'instant) de France, frère de François et de Victoire, futur beau-frère de Mirianne et aussi principal adversaire de François.
Âge(entre 13 et 25 ans): 17 ans
Sexe: M
Histoire: Louis est le troisième fils de la famille régnante de France. En tant que second fils, il a reçu une éducation aussi stricte que celle de son frère ainé mais n'a pas reçu autant d'attention que ce dernier.
Aussi, durant son enfance, il a toujours été jaloux de son frère aîné et de sa soeur, et ne participait pas à leurs jeux, ces derniers ne se quittant jamais et vivant dans leur monde. Ainsi, au fil des années il s'est forgé une personnalité plus hautaine et dédaigneuse, décrétant que puisqu'on ne faisait pas attention à lui, il ne prêterait aucun intérêt aux autres. Seuls ses jeunes frères et soeurs bénéficient d'un peu de compréhension de sa part, et il n'est pas rare qu'il joue avec les deux petites dernières, des jumelles, dont la santé fragile les condamne à rester enfermées.
Bref, bien hautain et dédaigneux, il ne s'est pas privé de conquérir bien des coeurs à la court pour ensuite les jeter comme des mal propre. Ce jeune homme s'amuse de l'hypocrisie des autres et se plaît à faire souffrir ces dames qui cherchent en vain un rang meilleur.
Lorsque son frère est monté sur le trône, Louis est devenu l'héritier le temps que François n'est pas encore de fils, et ce rang lui convient tout à fait pour gêner les plans de son frère. A la mort de Charles, le premier fiancé de Victoire, il s'est un peu rapproché de cette dernière puisqu'ayant désormais un objectif commun : se venger de leur aîné.
On peut bien se demander pourquoi ce prince est allé demander la main d'une fille d'un noble écossais qui ne comptait pas parmi les plus puissants, et bien tout simplement car il savait ce dernier ambitieux et que conquérir une demoiselle qui d'après les rumeurs était bien farouche se révélerait amusant. Et aussi parce que cela empêchera François de se servir de lui pour une alliance qui lui serait bénéfique à ses plans ...
Image ou description: http://th01.deviantart.net/fs70/PRE/f/2 … 477wa9.png

(ton perso nono est aussi cousin de melodie du coup mdr, le truc familial de ouf)



Aelide n'était pas du genre à faire des manières et à aimer la galanterie, elle considérait qu'elle pouvait faire les choses elle-même, que ce n'était pas parce qu'elle était une demoiselle qu'elle était une incapable même si cette pensée était assez en avance sur son époque.

La jeune femme regarda à peine son futur époux. Mouai il ressemble à un futur mari, rien de plus pensa-t-elle.

Enfin, elle se devait d'être courtoise car sa famille la recadrait.

Enchantée monsieur dit-elle n'en pensant pas un mot.

François était vraiment insupportable ! Mirianne était vraiment à bout, elle sentait qu'elle pourrait exploser à tout instant. Mais elle essaya, tout de même, de conserver son calme. De toute manière, quand bien même voudrait-elle le divorce et se risquerait-elle à envoyer une lettre au pape, son affreux fiancé la laisserait-elle vraiment poster cette lettre ? Bien sûr que non,, Mirianne était presque sûr qu'il l'intercepterait avant qu'elle ne puisse même quitter les murs du château. Et le roi avait raison, elle ne pouvait se permettre de se faire mal voir du pape.

-M'obstinez ne m'avancera à rien, pour ce soir, je serai docile mais ce n'est que partie remise, annonça-t-elle en baissant la tête puis en suivant le roi sans opposer de résistance.

Elle pensa, avec un sourire, que le maquillage servait bien à cela : cacher les cernes.



Une idée plus que perverse traversa la tête du laird, une idée qui lui plaisait et, qu'en plus, ne ferait pas en sorte de sortir des règles strictes de l'église Catholique.

-J'ai envie de vous et je ne souhaite pas entendre, je ne peux vous retirer votre innocence maintenant, mais rien ne m'empêche de profiter un peu de votre corps, dit-il avec un sourire en coin avant d'embrasser Rosalya à pleine bouche.

Jamies était persuadé que la jeune fille était la femme qui lui fallait et que leur futur serait heureux. Comment pourrait-il en être autrement, après tout ? Le laird souleva soudainement la jumelle d'Edward dans ses bras et poussa la porte de son bureau pour en sortir avec son fardeau. Il se dirigea vers l'aile des chambres luxueuse et plus particulièrement vers sa suite.

(C'est d'accord pour ton nouveau perso ^^ Oui, ça risque d'être un beau tableau familial ! :p et Mirianne se trouva-t-elle un nouveau allié contre son fiancé ! ^^ )

Monsieur le roi était de mauvaise humeur ? Eh bien tant pis, il l'avait bien cherché, c'était bien fait pour lui ! Mirianne n'était pas que peu fière d'avoir réussit à, un minimum, frustré et énervé son ignoble fiancé. Lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce qui semblait être la chambre du souverain, la jeune fille sursauta quand un drap fut glissé entre elle et son futur époux et que des domestiques s'approchèrent pour la dévêtir et l'habillé en tenue de nuit. Elle en repoussa un ou deux assez brusquement et finit par s'habiller presque toute seule.¸

-Le sol me conviendra.

Quand bien même aurait-elle voulut dormir dans le lit, elle n'aurait pas pu sauf au prix d'un terrible effort.  François était couché dans le lit mais presque complètement sur le bord pour pouvoir, malgré la menotte, qu'elle puisse dormir sur le sol mais si elle aurait voulut aller s'installer de l'autre côté du lit, le plus loin possible du Français, elle n'aurait pu s'y rendre à cause de la longueur des chaînes qui la reliait à son fiancé et qui ne lui permettait pas de contourner le lit en son entier. La seule solution aurait été de se blottir contre François mais elle ne pouvait se permettre de se rabaisser à un tel point.

Tant pis pour les affreux mal de dos dont elle souffrira probablement le lendemain, elle s'allongea sur le sol, un de ses bras lever dans les airs à cause des menottes.



Jamies rigola.

-Non nous ne sommes plus très loin, ma mie, lui dit-il en poussant la porte de sa chambre et en se dirigeant vers le lit.

Si Rosalya était heureuse, il l'était aussi. Il l'a déposa doucement sur le lit et grimpa sur elle, embrassant son cou puis ses lèvres. Doucement, il délaça son corset et fit tomber ses jupes. Il l'embrassa du regard et fit courir ses doigts le long de son buste.

Le Roi ne tint aucun discours, aucun parole. Le dos tourné à sa fiancée, qui avait élu domicile sur le sol, il semblait attendre quelque chose. Ou alors il réfléchissait, enfin, tout cela pour dire qu'il ne dormait pas. Le bras presque retourné à cause des menottes, cette position était assez désagréable, mais il n'avait pas le choix.

-Venez dormir sur le lit, vous y serez en meilleure position.

Encore ce ton autoritaire, mais cette fois moins froid. Peut-être parce qu'il s'était un peu calmé. Ce n'était pas la jeune femme qui avait été à l'origine de sa mauvaise humeur, simplement son frère. La présence d'Aurore et de Louis dans le même pays n'envisageait rien de bon, il faudrait à tout prix que ces deux-là se tiennent à l'écart de Mirianne sous quoi ils risqueraient de l'influencer de la plus mauvaise des façons. Son frère, surtout, qui sait ce qu'il pourrait faire à sa fiancée ?
Non pas que le souverain tienne personnellement à Mirianne, mais simplement que la mauvaise influence de son cadet pourrait déteindre sur sa future femme et lui implanter bien de mauvaises idées en tête, ou alors la blesser, et il ne pouvait pas se permettre de faillir dans son devoir de mari.



Rosalya eut un sourire de satisfaction lorsqu'ils arrivèrent à la chambre, et elle se laissa dévétir sans broncher, ce qui était assez étonnant venant de sa part. Mais ce n'était pas de la docilité, plutôt de l'impatience. La jeune femme était en ce moment même comme une lionne tournée en cage, se redressant en embrassant son fiancé pour le défaire de sa veste. Cependant, elle se figea, une pensée lui traversant l'esprit.

-Mon dos, juste mon dos ... Ne le touchez pas, ne le regardez pas ... Ceci est ma seule requête ...

Murmura t-elle, la colère que même mort Jack venait encore troubler ses moments d'intimité. Car si le reste de son corps avait été épargné et partiellement guérit, son dos lui comportait encore des traces marquées de la période où Jack était encore en vie ...


-Louis-

-Allons, Seigneur, ceci n'est rien, je comprends parfaitement qu'elle puisse être intimidée par notre rencontre. Vous savez, bon nombre de jeunes filles sont impressionnées par notre rencontre, je suis sûr qu'il en est de même avec votre fille ...

Dit-il avec un sourire parfaitement aimable, presque rassurant, mais la moquerie brillait dans ses yeux. Le dédain aussi. Il savait très bien que son futur beau-père ne le contredirait pas, son ambition l'en empêchant, comprenez-le, il lui fallait être dans les bonnes grâces du prince pour qu'il n'aille pas voir ailleurs.
Oui, la modestie ne sit pas du tout à Louis.
Puis, se redressant, il se pencha pour murmurer à l'oreille de sa fiancée :

-Alors, parviendrez-vous à me faire fuir ?

-Louis-

-Mais ma chère, tous ceux qui vont entourent sont hypocrite. Je le suis, votre père, et sans vouloir vous vexer, c'est bien même un très bel exemple ... A combien d'hommes a t-il tenter de vous marier pour gravir les échelons ? Je n'ose point les compter, la liste est longue et je me fatiguerai ... N'ai-je point raison ?

Murmura t-il pour ne pas que son beau-père ne l'entende avant de reprendre à voix haute, cette fois de façon bien audible :

-Ne soyez point si catégorique, très chère, nous ne nous connaissions qu'à peine. Je suis certain que vous avez une certaine angoisse d'apprendre ainsi nos fiançailles, mais n'ayez crainte, vous aurez tout le temps nécessaire pour vous faire à cette idée ... Et pourquoi n'irons-nous pas faire un tour dans les jardins pour mieux apprendre à se connaître ?

Puis, un sourire de défi se dessina sur les lèvres du jeune homme. Un jeu ? C'est exactement pour ça qu'il avait proposé ces fiançailles, car la demoiselle était belle mais bien farouche. Une parfaite rose défendue par ses piquants qu'il lui faudrait cueillir avant qu'elle ne se fane ...

-Ne me sous-estimez pas, très chère, je ne suis pas si faible que j'en ai l'air. Je suis même décidé, et quand je veux quelque chose, je l'obtiens.

Ses pensées tournaient en ronds dans sa tête, la faisant tournée en bourrique puisqu'elle n'arrivait pas à comprendre quoique ce soit de la façon de penser de François. C'était un grand mystère de la vie pour elle, elle ne comprenait rien, absolument rien. Tout à coup, elle fut dérangée dans ses réflexions par la voix de son fiancé qui l'interpella ou plutôt lui ordonna de venir dormir dans le lit. Son premier réflexe fut de décliner l'offre, d'une voix sèche.

-Je suis très bien sur le sol, merci.

Mais, elle se rappela avoir dit se montrer docile juste pour ce soir. Alors, elle soupira puis se leva, tirant au passage "sans faire par exprès" sur la menotte pour tordre encore plus le bras de son affreux fiancé. La danseuse s'approcha du lit, il n'y avait pas beaucoup de place pour elle entre François et le rebord du lit. Mais bon,, que pouvait-elle faire d'autre ? Si elle ne s'allongeait pas sur le matelas, François allait sûrement l'obstiner jusqu'à temps qu'elle vienne se coucher et elle devait garder ses forces pour le lendemain. Elle crispa la mâchoire et s'installa tout près de François, trop près à son goût, dans le lit. Comme elle cherchait à s'éloigner le plus possible du Français dans cet petit espace réduit, elle se mit à glisser vers le sol...



Jamies trouva la requête de Rosalya un peu étrange mais il haussa les épaules et hocha la tête, compréhensif.

-D'accord, dit-il avec un petit froncement de sourcils avant d'embrasser la poitrine de la jeune femme et de remonter pour déposer une myriade de baisers dans le cou de la demoiselle.

Il l'embrassa sur les lèvres et glissa ses doigts pour finir de lui enlever tout ses sous-vêtements noirs. Ensuite, il retira ses pantalons et aida Rosalya à lui retirer son veston.

Dernière modification par pensina (2013-11-10 23:09:07)