Comme celle qui possède la dragonne blanche dort, celle-ci ne peut pas faire le sortilège pour la passation de sa dragonne si elle venait à mourir.
Attention, ici on lit l,histoire de Rachel.  Je dois te dire que plusieurs événements de cette histoire m'est déja arrivée à moi.     

Chapitre 91

    La magicienne ne trouva pas le sommeil et elle décida de marcher un peu dans le camp.  Essayant de ne pas réveiller personne dans la cabane silencieuse, elle se leva sans faire de bruits.  Ses pas la dirigèrent vers la tour de guet qui faisait face à l’armée adverse dont certains quittaient après le discours de cette jeune femme mais, elle regarda les étoiles et non ses ennemis.  Elle sourit en voyant la constellation du dragon.  Que de souvenirs reliés à ce groupement d’étoiles qui dessinaient la silhouette d’un dragon.
-Qu’est ce que te fais sourire ainsi mon amour? demanda l’ancien mercenaire en la rejoignant.
-Je t’ai réveillé?
-Non, je ne trouvais pas le sommeil.  Quand j’ai entendu que tu te levais, j’ai décidé de venir te tenir compagnie.
-Nous passerons notre dernière nuit ensemble.
-Tu penses que nous allons perdre?
-Non.  Ce que je veux dire c’est qu’après cette bataille, demain, nous allons tous être différents. 
-Cela revient à ma question principale, pourquoi souris-tu en regardant l’armée adverse? Leurs tentes brunes ne donnent pas un beau design.
-Je ne regarde pas ceux-là mais, les étoiles.  Je vous ai déjà raconté comment j’ai reçu mes pouvoirs mais, vous ne savez rien de moi avant ce jour.  Tu te sens près à vivre près d’une femme dont tu ne sais presque rien de son enfance.
-Cela ne me dérange pas de courir le risque.  Je sais que tu as vécu une vie tranquille auprès de tes parents qui t’aimaient et de ta sœur. De plus, une meute de chihuahuas vous tenait compagnie.
-Tu ne veux rien savoir de plus. Savoir ce qui a fait de moi ce que je suis?
-Oui mais, quand tu voudras me le raconter, tu le feras.
-Oui.  Je pense que si tu le veux bien et si le sommeil te fuit comme moi, je peux te raconter mon histoire magique.
-Je t’écoute ma mie.
-Voilà ma longue histoire.  Elle commence par une enfant.
-Je suis sûr qu’elle était très jolie!
-Pas vraiment.  Je possédais le don de lire l’avenir.  Je faisais des rêves prémonitoires et il se réalisait. Cependant, un rêve me terrassait, nuit après nuit.  Un monstre, ressemblant à un démon géant, me courait après.  Il portait deux cornes noires sur la tête et le reste ressemblait à un dragon rouge.  Il ne crachait pas le feu mais, il possédait de grandes dents de carnivores et me courait après.  Il mangeait mon père et ma mère et ensuite, il me suivait jusqu’à une crevasse où il me dévorait.  Cela dura cinq ans.  À chaque nuit, je faisais ce rêve de fou et cela finissait toujours pour le festin du monstre.  Je ne racontais ce cauchemar récurrent à personne et tremblait avant de m’endormir car, je savais que ce monstre m’attendait pour me manger.
    Cependant, ma mère tomba enceinte.  Quand ma sœur naquit, le monstre vint encore mais, je voulais sauver Zoé. 
    Alors, quand il vint pour me dévorer, je me relevai et lui fit face.  Je ne le craignais plus, je le défiai et il se sauva.  Je ne su jamais qui se trouvait sous les traits de ce monstre mais, j’en étais débarrassée.  Je m’endormais sans crainte de revoir ce démon.  Je ne comprenais pas, dans ce temps-là, que je venais de combattre un esprit qui voulait que jamais mes pouvoirs sortent au grand jour.  Maintenant, je le sais et j’en ris des fois.  Seulement, mon histoire de s’arrête pas là. 
-Déjà jeune, tu te battais contre des démons.
-Oui.  Eux savaient ce que j’allais devenir plus vieille.  Il me craignait déjà. 
-Wow!
-Jeune aussi je rêvais de l’avenir.  Un jour où j’étais en colère avec des enfants de mon école primaire, je rêvais que je devenais un puissant dragon d’or et que je détruisais leur construction de neige avec mon feu.
-Déjà, tu savais que tu allais pouvoir parler à Orée.
-À l’époque, je ne connaissais pas la prophétie, ni Orée, ni les dragons comme maintenant.  Cependant, ma première vraie bataille commence quand j’étais en sixième année primaire.  Dans ces temps-là, je possédais une fascination pour tout ce qui touchait le paranormal.  Mes amis me racontaient toutes les superstitions qu’ils connaissaient et je m’en souvenais de toutes.  Même qu’en les racontant, certains de mes amis avaient très peur, assez pour que leurs parents appellent les miens.
-Que les gens sont fous.
-À qui le dis-tu? Je ne craignais pas les esprits et toutes ses choses que les gens ne comprenaient pas.   Ma première bataille maintenant.  Elle semble bizarre mais, elle joue moitié rêve, moitié éveillé.  Le matin, avant que ma montre me réveille de son « bip, bip » infernal, je rêvais.  Dans mon rêve, je jouais avec mes amis aux policiers et aux voleurs.  Le jeu où ceux qui personnalisent les policiers doivent attraper ceux qui jouent les voleurs. Dans le jeu qu’on jouait, les voleurs se retrouvaient dans de vraie prison.   En tout cas, avant de me réveiller, celle qui jouait le policier avec moi se tourna vers moi et me dit : « J’ai un secret à te révéler. »
    Ma montre sonna et le rêve me tarauda tout l’avant-midi.  Je décidai de le poursuivre sur l’heure du midi.  Une personne m’avait appris que quand on continuait un rêve à midi, il se réalisait mais, cela ne me faisait pas peur.  Je possédais déjà une tête de cochon dans ce temps-là.
    Donc, je m’assis sur une balançoire avec, à mes côtés, une de mes amie du moment après le dîner.  Je me remémorai le rêve et il continua par lui-même comme s’il avait une conscience propre. Midi sonna lorsque je fermai les yeux pour reprendre mon rêve.
    Alors, quand la fille me dit qu’elle devait me révéler  son secret, elle s’arracha la peau et en-dessous apparut le diable.
-Satan?
-Oui.  Je me réveillai en sursaut et raconta à mon amie ce rêve surprenant.  Cependant, autour de moi, des mouches commençaient à virevolter en grand nombres et des araignées commençaient à apparaitre dans mon champ de vision.  Je réussis à tuer une mouche sur mon bras et une longue ligne rouge apparut comme du sang.  Tu dois savoir que le sang d’une mouche, qu’on appelle hémolymphe, est d’une couleur jaunâtre et non rouge.  Dans ce temps-là, je ne le savais pas.  Je ne te dis pas la peur que j’aurais eue si je l’avais su. Une araignée descendit sur ma jambe.  Elle aussi finit par mourir écrasée et une trainée rouge en résulta.
-Beurk!
-Je comprenais que ces évènements possédaient un rapport avec mon rêve étrange.  Je fermai les yeux et arriva nez-à-nez avec le diable qui riait de mon étonnement. 
    À ce moment, je me mis à crier après et à sortir tout les sacres de mon vocabulaire.  Son sourire disparut et lui aussi.  Quand j’ouvris les yeux, je racontai la suite à mon amie et remarqua que les trainées rouges avaient disparus.  Les mouches et les araignées aussi.
-Quoi?  À cet âge, les esprits s’attaquaient déjà à toi?
-Oui.  Cependant, plus aucun ne m’attaqua jusqu’aux jours où je décidai de m’immiscer dans leurs vies.  Cependant, avant de te parler de ce moment, je dois te parler d’un moment douloureux dans ma vie. 
    Je possédais un chien, un poo-poo-tzu noir et blanc que j’aimais beaucoup.  Peu après que je commence le secondaire, il est mort.  Je pleurais beaucoup et je semblais intarissable.  Cependant,  il vint me voir sous la forme d’un ange pour me dire d’arrêter de le pleurer.  Dans ce temps-là, je ne savais pas que ce qu’il portait n’était qu’un déguisement pour ne pas m’effrayer. 
-Un chien intelligent.
-Oui.  Il s’appelait Météo.  Un peu plus tard, je vis un nuage qui formait sa tête et je sus qu’il me protégerait toujours.

    Rachel soupira et regarda le ciel étoilé en pensant à tout ces évènements si loin dans le passé mais, qui lui semblait si proche.  Karl s’approcha d’elle. 
-Tu sembles songeuse, dit-il en la prenant dans ses bras.
-Cela remonte à des années pourtant, il me semble que cela c’est passé hier.  Cependant, mon histoire ne se termine pas là. 
    La magie et les esprits ne me dérangèrent plus jusqu’à mes 15 ans.  À la rentrée, je lisais les livres de la collection « Les royaumes oubliés ».  Je ne sais pas si tu en as lu mais moi, j’étais une vraie fan.  Je les lisais aussitôt que la bibliothèque en possédait un nouveau.  Je les connaissais presque par cœur.
    En tout cas, tout cela pour dire qu’au mois de septembre de cette année-là, je commençais le secondaire 3 et je lis dans ces pages que le solstice d’été était un moment de l’année très magique. Je décidai d’essayer de faire un rituel à cette date.  Je ne savais pas trop ce qu’était réellement un rituel mais, je décidai de devenir une sorcière.   Le délai long, je pouvais penser à ce que je voulais faire à cette journée.
    La même année, à l’Halloween, l’école projeta le film «Magie noire ».  L’histoire de trois adolescentes qui rencontrent une autre adolescente qui possède de grand pouvoirs et qui font de la magie ensemble.  Cependant, une d’entre elle tombe folle.  La magie n’est pas faite pour tous.  Je décidai de former un cercle comme dans le film.  Je ne te dirai pas toute la liste mais, plusieurs personnes entraient et sortaient de ce cercle que je nommai le cercle maitre.
    Pour le solstice d’été, malgré toutes les idées que j’avais, je décidai d’invoquer un élément.  Celui que j’allais personnaliser ensuite dans le cercle.  Tu sais que je suis un signe de feu mais, je me trouvai plus proche de l’élément eau.  Je dessinai une licorne sur un bout de papier construction vert et je lui dessinai des yeux bleus comme l’eau.  Je chantais « Rivière » de Johanne Blouin pour l’invoquer.  D’autres désirent dire le nom cinquante fois.  La journée du solstice, je descendis la colline derrière chez nous où une rivière coulait.  Je chantai « Rivière » et ensuite, je jetai le carton dans l’eau en chantant « Au-delà de la rivière » du film Pocahontas.  Quand on chante bien, on l’utilise.  Tu te souviens pour les autres éléments?
-Oui.  Pour la terre, il faut l’enterrer, pour l’air, il faut le déchirer en morceaux et le jeter dans le vent et pour le feu, il faut le brûler comme je l’ai fait moi-même.
-Tu as bien appris tes leçons.
-Je possède une professeure douée.
-Je ne te narrerai pas toutes mes autres années de magie mais, mon père détestait que je fasse de la magie.  Il disait que cela interférait dans mes notes scolaires.  Ma mère craignait les esprits alors, la magie, je ne te dis pas.  Ma sœur, Zoé, elle, pratiquait aussi la magie avec moi.  Je ne sais pas si elle pratique encore cependant.  Je dois te dire aussi que mon don de voir l’avenir a disparu le jour où j’ai commencé à lire l’avenir dans les cartes de tarot.
    En passant aussi, les dieux et déesses ne savaient pas où je me trouvais.  Ils savaient que je vivais dans un corps mais, ne savaient pas lequel.  Météo lui me reconnut et le dit aux dieux à sa mort.  Ils ne le crurent pas jusqu’aux jours où mes pouvoirs commencèrent à se manifester.  Là, ils vinrent me voir, je connu leur monde et je cru à leur existence. 
-Rachel, tu ne nous as jamais raconté ton périple.  Tu es la seule qui a grandit sous le signe de la magie.
-Cependant, ma mère et mon père vivent et m’aiment.  Je ne crois pas qu’un de vous a connu cela, une vie de famille normale. 
-Non.  Nous ne pouvons pas tous vivre la même vie.  Nos différences font de nous des gens particuliers.  Jeune, les esprits t’attaquaient déjà ce qui voulait dire que tu deviendrais une personne exceptionnelle.  Regarde-toi maintenant.  La plus puissante des magiciennes et la dragonne d’or.  La chef du camp des magiciens et demain, tu combattras à mes côtés. 
-Tant que je ne reçois pas un coup de ton épée, ria-t-elle.
-Je ferais attention à celle que j’aime, dit-il en l’enlaçant plus étroitement.
-Moi aussi, je t’aime, répondit la jeune femme en lui rendant son étreinte.
-Je me demandais, dit l’ancien mercenaire, pourquoi regardais-tu les étoiles qui t’ont donné tes pouvoirs?

    Rachel mit fin à l’étreinte et se tourna vers la constellation dont une des étoiles brillaient plus que les autres.
-Tu veux vraiment le savoir!
-Oui.
-Je ne sais pas si tu connais mon film fétiche?  C’est « Draco, la légende du dernier dragon ».
-Ce n’est pas le style de film que j’écoute.  J’aime mieux les films d’horreurs avec des femmes avec des poitrines plantureuses et … pardon.
-Pas de problème!  Un homme peut regarder les femmes, cela est  normal. 
Dans le temps où je possédais le pouvoir de voir l’avenir, je possédais aussi celui de voir le passé.  Je refis un tour dans le passé.  Pas le mien mais, celui de mes ancêtres.  Draco a vraiment existé et, à sa mort, ses œufs ont éclos.  Une dragonne qui pouvait prendre forme humaine, une or, avait rencontré le chevalier et elle avait fait un bout de chemin avec lui jusqu’au jour où ils rencontrèrent Draco.  Celui-ci la reconnut mais, elle ne voulait pas se montrer au tueur de dragon.  Cependant, quand ils partirent à la table ronde, la dragonne se montra au chevalier qui crut voir son monde s’écrouler.  Celle-ci partit avec Draco pour aider une adolescente qui voulait sauver son village de la tyrannie de son souverain. Cependant, elle ne put rien faire car, elle possédait des œufs et ils allaient bientôt éclore.  Draco était le père de ses œufs.  Ils se sont reconnus et se sont aimés sans que le chevalier le sache.  Quand le dragon trouva la mort et monta dans le paradis des dragons, les bébés dragons sortirent de leurs œufs en criant leurs premiers cris.  Une or, comme la mère qui s’appela Orchidée, un noir, Noiraud comme le tien et deux bruns comme le père :  Brunault et Bruflamme. Ces quatre dragons devaient donner naissance, beaucoup plus tard, à Orée, Noiraud, Éclair et Neige.
-Quoi on est parent?
-De très très très loin. Leur sang a fini par se mélanger et à la cinquantième génération, nous devions naitre. Les bébés dragons prirent forme humaine quand ils le purent et vécurent dans le village construit pas le chevalier et la jeune femme. Voilà la raison de la venue des âmes des dragons quand j’ai reçu le dernier pouvoir.  Il reste plusieurs dragons sur terre mais, depuis la disparition de Draco, ils se terrent un peu partout, dans des endroits très difficiles d’accès tels des cavernes de glace et des cratères de volcans éveillés.  Ils ne veulent pas que les hommes les trouvent pour leur donner la chasse.
-Et ils vivent dans de tels endroits?
-Oui.  Je regarde le ciel et je pense que si nous ne voulons pas tomber endormi sur le champ de bataille, on devrait aller dormir.
-Tu te sens capable de t’endormir?
-Non mais, je pense que je devrais essayer et toi aussi.

    Les deux descendirent de la tour de guet et  allèrent se coucher dans le même lit en essayant de ne pas réveiller ceux qui partageaient la cabane avec eux.  Ils entendaient encore des petits cris venant du lit d’Hélène qui souffrait encore le martyr après avoir ingurgité la potion. Rachel ferma les yeux et, couchée dans les bras de Karl, elle s’endormit.  La magicienne ressentait encore la douleur de son amie à moitié mais, cette souffrance s’atténuait rapidement.

pas super quand tu les vis pour vrai, je dois te le dire.  Rachel est mon personnage fétiche et je l'ai tiré de moi-même.  Je sais qu'on prend peu de nous habituellement mais, j'écris comme si Rachel serait moi et je pense à ce que je ferai dans telle situation avec ses pouvoirs magiques ainsi que ses forces et ses faiblesses.  On n'est pas parfait!!!!
Maintenant, BATAILLE!!!!!!!


Chapitre 92

    Le soleil commençait sa course dans le ciel quand des cris réveillèrent la magicienne et ses amis.  Rachel s’habilla grâce à sa magie, ce qu’elle ne faisait pas habituellement, et elle se rua vers la source des cris.
-Il arrive, cria un homme dans la tour où la jeune femme raconta son histoire à son ami de cœur durant la nuit.  Le pape a mis en branle ses soldats.
-Tout le monde à son poste, cria la chef.  Les archers sur la palissade.  Éric, continua-t-elle en voyant celui-ci arriver, tu t’occupes des archers, tiens, voici mon arc et mes flèches, tu ne manqueras jamais ta cible.
Elle donna un coup de talon sur le sol.  Ses armes et ses habits d’amazone apparurent sur la jeune femme.  Elle tendit son arc et son carquois au symboliste tout éberlué. 
-Je ne sais pas tirer avec cet objet, riposta-t-il.
-Pas besoin avec cet arc.  Enchante-le et il tirera tout seul.  Allez va, ils ont besoin de toi pour dire quand tirer.  Hier, Paul a placé un piquet jusqu’où vont les flèches,  Prends cette mesure et, quand nos ennemis franchiront la ligne, tirez. 
-Et toi?
-Je m’occupe des soldats de terrain, répondit-elle en sortant Excalibur et en la levant au-dessus de sa tête.  En passant, si une personne est blessée durant la bataille, je veux que vous reveniez au camp.  J’aime mieux une désertion qu’une mort, bien compris.
-Oui, crièrent les soldats derrière la jeune femme.

    Rachel monta sur la palissade, au côté d’Éric, pour voir la progression de son ennemi en remettant son épée dans son fourreau et en caressant son épée magique sur son côté gauche.
-Une protection entoure toutes les personnes qui sortiront alors, ne craint pas d’atteindre un des nôtres par inadvertance, dit la jeune femme à son ami qui tenant l’arc à s’en blanchir les jointures.  Tout ira bien.
-La dernière fois que nous avons eu une bataille ensemble, tu es morte!
-Je ne veux pas mourir.  En plus, nous ne prendrons la forme de dragon que si cela s’affaire nécessaire, sourit-elle.  Bonne chance!
-Toi aussi!

    La magicienne redescendit et parla à tout le camp devant et au-dessus d’elle.
-Aujourd’hui est une journée très importante pour tous, commença-t-elle.  Quand le soleil ira éclairer l’autre côté du globe, nous saurons si la magie restera ou non vivante.  N’oubliez pas que nous nous battons pour nos convictions et pour ce que nous croyons.  Je ne pensais pas qu’autant de gens me suivraient dans cette guerre causée par ceux qui ne veulent pas nous laisser en paix.  Alors, sortons d’ici et allons donner une raclée à ces personnes qui nous condamnent sans nous connaitre.  Nous sommes le dernier rempart de la magie et nous la protégerons.

    Alors, Rachel sortit Excalibur et son autre épée et rugit tel un dragon. 
-Mettez-vous deux pas deux.  Ne laissez pas votre dos à découvert ni celui avec qui vous vous mettez.  Nous  allons gagner cette bataille qui semble plus à une querelle dans une cour d’école, en plus sadique, qu’une vraie guerre.  Peut-être que notre sang coulera sur le sol mais, cet endroit sera gorgé de magie par notre sacrifice. À l’attaque!

    À ces mots, les arbres se tassèrent et la porte s’ouvrit.  Les hommes du pape se ruèrent vers cette porte d’entrée mais, l’équipe d’Éric lancèrent leurs flèches qui firent toutes mouches.  Plusieurs, prit de cours, reculèrent et écrasèrent leurs amis.  Devant cette confusion, les archers et ceux qui sortaient derrière la magicienne crièrent de joie.  La partie, malgré les chances inégales, ne semblaient pas perdue.  Suivit de Karl, qui protégeait ses arrières, elle poussa un cri de guerre et se rua vers les soldats ennemis qui courraient un peu partout.  Cependant, leur joie trouva une fin quand un grand homme, tout de noir habillé, arriva et cria un ordre à l’armée qui se remit en position de combat. 

    Alors, Rachel cria à tous de reprendre leurs positions dos-à dos.  Les soldats de l’armée adverse trouvèrent bizarre la façon dont leurs ennemis se placèrent et avancèrent.  Plusieurs pensèrent à des crabes.   Quand les guerriers arrivèrent sur eux, ils virent que leur manière les protégeait des coups dans le dos. La magicienne et l’ancien mercenaire, donnaient des coups d’épée dans la chair de leur ennemi mortel.  Autour des deux amoureux, un amas de corps morts s’entassèrent.  La jeune femme arrêtait les coups qui tueraient  Karl et celui-ci faisait la même chose. Plusieurs pensaient que les deux tourtereaux formaient une symbiose.  L’autre savait quelles gestes effectués pour que l’autre puise faire mouche.  Les soldats adverses craignaient d’approcher de ce tourbillon mortel.  La magicienne se battait avec ses deux épées tandis que l’ancien mercenaire empoissonnait le sang de ses victimes.

    Kevin prit le contrôle de son restant d’armée et trouva la manière de la jeune femme bonne et dit à ses guerriers de faire la même chose.  Eux aussi se battaient avec leurs cœurs et pensaient à tous ceux qui ne se trouvaient plus parmi eux.  Toutes leurs victimes vengeaient un peu plus leurs compagnons d’armes morts.

    Daymon conduisit ses soldats aguerris dans la mêlée.  Il chevauchait Ombre, sa licorne noire, qui pourfendait plusieurs ennemis grâce à sa corne torsadée et écrasait les téméraires avec ses sabots de feu. Le sorcier noir lançait des boules d’énergie sur les soldats du pape qui grillaient sur le coup.  Autour de cet homme, ses soldats transperçaient les ennemis comme s’ils coupaient du beurre.  Plusieurs trouvèrent la mort par ses hommes sans cœur.

    Jack, lui, chevauchait seul et tuait tous ceux qui se mettaient sur son chemin. . Le centaure ruait et donnait des coups d’épée à ceux qui l’approchaient.  Cependant,  Laïla sauva souvent son amant en lançant des flèches vers un ennemi trop près.

    Ariane et sa sœur, accompagné d’Antoine, tiraient des boules de feux sur l’ennemi durant que leur frère les protégeait à l’aide de sa fidèle épée.  Les autres soldats aussi ne laissaient pas leur place dans le combat.

    Crack pot et Médora couraient vers l’ennemi et, quand celui-ci les poursuivait pour les occire, elles les amenaient à porter des flèches.  Alors, un archer ou plusieurs lançaient des flèches qui transperçait les pauvres fous.  Ensuite, elles recommençaient le même manège. Cependant, les chihuahuas faisaient très attention et elles possédaient des protections très puissantes.

    Gustave courait vers les soldats et leur écrasait la tête avec sa force de titan et donnait des coups de poings.  Une femme, qui venait d’arrivée depuis peu au camp, courait avec lui.  De grande taille, elle possédait aussi une force quasi égale à l’homme mi-yéti.  Elle portait une hache à deux mains et traçait des sillons sanglants en coupant les hommes en deux.  Elle utilisait aussi de la magie sous forme de boule de feu. 

Hector portait Jellyfish sur son dos, qui ne portait pas ses boucles d’oreilles magiques pour l’occasion.  Le pégase avertissait son amie quand ouvrir les yeux pour transformer un ennemi en pierre.  Plusieurs statues entouraient les deux comparses.  Un musée de statues de guerre.

    Alors, derrière les ennemies, Ocypétès arriva.  Elle leur projeta plusieurs pierres sur la tête et elle plongea vers un soldat qu’elle élevait dans le ciel à l’aide de ses serres.  Elle le déchiquetait, ensuite, grâce à son bec acéré et une pluie de sang recouvrait ses compagnons impuissants.  Après cela, elle disparaissait et revenait avec d’autres pierres et s’attaquait à un autre soldat.

    Les flèches lancées par les archers continuaient de transpercer les soldats du pape qui décidèrent de battre en retraite.  Rachel cria de joie mais, quand elle les vit amener des catapultes et des canons, elle trouva cela moins drôle.  De plus, les hommes restants, mirent ses amis en joue et tirèrent.  La magicienne réussit à former un dôme de protection autour de tout le monde mais, cela lui coûta beaucoup d’énergie.  Elle savait qu’elle ne pourrait pas utiliser cette technique très souvent sans s’endormir sur le champ de bataille.
-Éric, cria Rachel à l’intention de celui-ci, je crois que nous allons avoir besoin des trois dragons.
-Trois, répondit une voix féminine que les trois autres reconnurent immédiatement, je croyais que nous étions quatre.
-Hélène, s’écria la jeune femme.
-Oui.  Je viens de reprendre mes esprits et je me sens d’attaque.
-Je sais pourquoi je ne sentais plus la douleur que tu émanais.  Alors, appelons nos dragons.  Leurs armes à feu ne peuvent pas transpercer la peau épaisse et écailleuse d’un dragon.

Je sais que tu dois aimer la bataille alors, voici deux chapitres sur la bataille qui se termine par ...  Je te laisse lire.     Tu liras aussi sur le pleutre pape cachée sous sa tente.

Chapitre 93

    Le pape, caché sous sa tente, écoutait les récits de ses généraux.  Cette tente, toute rouge et or, ne possédait qu’une grande table où des cartes étendues montraient les environs.  Aucune chaise ou fauteuil n’occupait l’espace pourtant vaste. Il rageait des pertes que lui infligeait cette bande de racailles.  Il ne pouvait pas perdre avec Dieu à ses côtés.  Cependant, il croyait se battre contre une poignée de personnes terrorisées et il se retrouvait devant une armée qui se battait avec leurs cœurs et leurs âmes.  Leurs croyances et leurs espoirs se trouvaient dans la femme à leur tête et ce gouvernail ne voulait pas mourir.  Pourtant, selon les dires de celui d’un soldat qui lui raconta la première bataille, cette femme devait se trouver six pieds sous terre.  Comment un tel miracle pouvait se produire?

    Alors, le pape entendit des cris venant de l’extérieur de sa tente et il sentit le sol tremblé sous ses pieds.  Il tomba sur le sol ainsi que tous ses généraux.  La table  en érable tomba et toutes les cartes s’éparpillèrent sur le sol.  Le vieil homme se releva péniblement et alla voir ce qui se passait.  Ce qu’il vit lui glaça le sang.  Comment gagner la guerre quand de tels événements se liguaient contre lui.  Il sentait qu’il perdrait cette foutue guerre.

Chapitre 94

    Rachel et Karl continuaient de se battre et arrêtaient les projectiles des armes à feu grâce à leurs épées.  Il mettait la lame sur la trajectoire de la douille qui tombait sur le sol en touchant le dur métal inconnu de ces armes incroyables.  Ariane, Anita et Daymon conjuguaient leurs forces pour arrêter les projectiles meurtriers qui passaient malgré toute l’attention des magiciens.  Crack pot et Médora aidaient aussi pour que les boulets des canons et les projectiles des catapultes ne tombent pas sur leurs amis.  Médora, réussit, grâce à sa maladresse, à transporter des ennemis parmi eux et le boulet tombait sur eux.  Plusieurs riaient devant ses folles prouesses. 

    Alors, le sol trembla et tous virent deux dragons, un blanc et un argent, s’envolés dans le ciel.  Ces grands reptiles mesurait 25 mètres chacun.  Au même moment, Rachel et Karl se transformèrent en dragon or et noir respectivement de 25 mètres aussi.  Ils s’envolèrent tout deux pour aller rejoindre les deux autres.  Leurs coups de pattes sur le sol firent trembler celui-ci pour une deuxième fois.
-Que faisons-nous? demanda Éric.
-On empêche ces hommes de nous jeté leurs poubelles à la figure.  Si on ne les arrête pas, les nôtres seront tués, répondit la dragonne d’or.  Ma promesse de tout faire pour les sauver de la mort tient toujours.
-Je ne pense pas que les dieux te donneront une troisième chance si tu venais à tomber au combat, rétorqua le dragon noir en s’approchant de son âme sœur.
-Non mon cher.  Cependant, mon idée nous empêchera de toucher ou de passer trop près de nos ennemis.  Nos vieilles écailles nous protègent contre les faibles projectiles mais, les boulets de canons ou les pierres des catapultes peuvent nous faire mal.  Écoutez-moi bien …
-Attends un peu Rachel avant de dire ton plan, je dois te demander quelques choses avant d’exécuter tes ordres.
-Je t’écoute mais, le temps est compté.  De plus, je ne donne pas des ordres mais des suggestions que tous suivent. 
-Rachel, je veux que tu saches que quoi qu’il arrive, je t’aimerais.  Je veux seulement te demander, tu comprends que c’est la première fois que je demande cette question à une personne.  Je ne pouvais pas aimer une femme et je ne voulais pas.  Cependant, tu es si importante dans ma vie et …
-Peux-tu abréger? rouspéta Éric en voyant que les protecteurs commençaient à faiblir.
-Rachel, je ne peux pas mettre un genou à terre pour te le demander mais, veux-tu devenir ma femme?    Je comprendrais que tu refuses, je ne te mérite pas, je …
-J’avoue que tu me prends de court mais, je veux bien.  Cependant, il faut détruire les armes de ces forbans avant, répondit la dragonne en s’approchant du dragon qu’elle aimait depuis tellement de jours. De plus, il faut rester en vie pour unir nos vies.
-Allons-y, cria Karl en tournant sur lui-même de joie.
-Nous allons combiner nos souffles! s’exclama la chef.
-Comment? demandèrent les trois autres.
-Hélène, Éric, soufflez vers nos ennemis aux armes à feu.  Ensuite, Karl soufflera son acide qui se combinera à vos flammes de glace et je finirai le mélange avec mes flammes.  Cela donnera une mixture assez … explosive.  Il faudra, ensuite, s’envoler le plus loin possible.
-Nos amis? demanda Hélène.
-Ils sont assez loin mais nous, nous devons nous approcher d’eux pour pouvoir mettre notre plan en action.  Pour l’instant, nous sommes trop loin.  Il faut se rapprocher et attaquer le plus rapidement possible avant qu’ils nous prennent comme cible.
-Rachel sais-tu que tu viens de dire oui à une demande de mariage provenant de Karl? rétorqua Éric.
-Je sais mais, pour l’instant, nous devons nous concentrer sur la bataille et, ensuite, tu me feras tes remontrances.


Alors, les dragons s’approchèrent.   Les dragons argent et blanc combinèrent leurs flammes de glace pour en donner une plus grande et cracha vers les ennemis qui tiraient sur leurs amis.  Karl arriva et cracha de l’acide qui pénétra la couche de glace et donna un agglomérat noir et blanc qui sifflait.  Ensuite, Rachel cracha le feu et le feu s’enroula autour de la glace et de l’acide qui se mit à brûler.  Quand cela arriva au-dessus des soldats du pape, la mixture explosa.  Ceux de l’autre côté poussèrent des cris d’effroi. 
-Les dragons, jappa Crack pot.  Où sont-ils?
-Je ne les vois pas, jappa Médora en essayant de regarder à travers la poussière crée par l’explosion.

    Devant l’armée des magiciens, il ne resta qu’un énorme cratère.  Personne ne pouvait survivre à une telle détonation, même pas les dragons.  Cependant, grâce aux protections magiques de ceux qui pouvaient en former, personne ne possédait de blessures dû à l’explosion.  Bien sûr, durant la bataille, quelques personnes regagnèrent  le camp à cause de blessures comme Rachel ordonna mais, personne ne trouva la mort sur son chemin.  Tous regardaient le ciel et personne ne voyait les quatre dragons.  Une victoire bien amère si le prix demandé égalait la vie de leurs quatre amis.

Merci pour la précision et jen ai pris note en changeant le mot douille pour balle.  J'aime buien quand je fais des erreurs que les gens me le disent.  Maintenant, voici ce qui se passe pour nos quatre drgons!!! 

Chapitre 95

    Le souffle de la puissante explosion souffla les dragons avant qu’ils puissent s’enfuir assez loin.  Les quatre amis  reprirent leur forme humaine avant de tomber rudement sur le sol.  Rachel reprit ses esprits en premier, Elle regarda magiquement son corps et vit qu’elle avait le bras droit cassé et une vilaine ecchymose sur presque la totalité du côté droit.  De plus, elle boitait de sa jambe droite.  Cependant, elle ne voulait pas se guérir si elle devait prendre sa magie pour un ami plus mal en point qu’elle.  Elle chercha autour d’elle.  Quelques arbres l’entouraient et elle trouva Éric dans un de ceux-ci.  Un grand érable soutenait son ami inconscient.  Elle ouvrit ses ailes mais, elle vit que son aile droite pendouillait et ne pouvait pas lui servir.  Elle décida d’escalader l’arbre mais, son côté droit l’en empêcha.  La magicienne ne savait pas trop comment aller voir l’état de son ami. 

    Alors, elle recula en voyant l’arbre se pencher vers elle pour déposer son ami sur le sol près d’elle.
-N’aie crainte, dit l’arbre dans l’esprit de la jeune femme, tous les arbres de cette forêt sont tes amis. Tu nous protèges de la destruction en sacrifiant beaucoup.  La moindre des choses est de t’aider en retour.  De plus, le Grand chêne t’aime bien.  Tu es sa championne après tout.
-Merci, répondit Rachel en se penchant sur Éric. 
Elle leva les mains au-dessus de son ami et elle remarqua une belle bosse sur sa tête.  Au moins, elle ne vit aucune séquelle.  En plus, le symboliste grogna et ouvrit les yeux.  Il se tenait la tête et tâta la bosse avec une grimace.
-Ce coup-ci, je ne suis pas morte, ria la jeune femme en voyant son ami qui la regardait.
-Tu sembles plus amoché que moi.  Où se trouve les deux autres? demanda le jeune homme. 
-Je n’ai vu que toi.  Je cherche les autres et je ne les trouve pas.
-Car, mon cœur, tu ne regardes pas au bon endroit, dit une voix grave derrière elle.
La magicienne se tourna vers la provenance de cette voix et vit Karl et Hélène qui se soutenaient.  Le jeune homme portait une grande blessure ouverte qui faisait toute sa jambe gauche et son bras gauche pendait sur son côté.  Pour la jeune femme, elle boitait de la jambe droite mais, elle ne semblait pas posséder d’autres blessures apparentes. 
-Je vois que tous ont pensé garder leurs magies pour les autres, bouffa Rachel en les voyant tous arborant leurs blessures de guerre.
-Même toi, rétorqua Karl en tendant sa main droite vers son âme-sœur qui fut entouré d’un halo rouge.
Toutes les blessures de la magicienne disparurent.  Elle pu bouger le côté droit de son corps.
-Karl, tu …
-Je ne veux pas que ma chère femme ne soit pas à son meilleur le jour de son mariage.
-Nous n’avons pas encore décidé de date mon chéri.
-Hé les amoureux, les héla Éric, d’autres auraient besoin de soin! 
-Comme Karl m’a soigné, je choisis qui je soigne, rétorqua Rachel en tendant les mains vers Éric qui se trouva entouré d’un halo bleu.
-Je me sens mieux.  À mon tour, dit-il en tendant ses mains vers sa femme qui se retrouva entouré d’un halo dorée.
-Je me retrouve avec aucun choix mais, je t’aurais choisi pareil mon cher Karl, ria Hélène en tendant ses mains vers l’ancien mercenaire qui fut entouré d’un halo gris.
-Comme nous sommes tous guéris, il faut retourner à la maison.  Les autres doivent nous rechercher.  De plus, je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes ici.
-Depuis deux jours, répondit une voix que Rachel connaissait bien.
-Célesta, s’exclama la jeune femme en se tournant vers la licorne blanche.  Deux jours?
-Oui et vous semblez moins mal en point que ce que vous ressembliez lors de votre réveil. 
-Que veux-tu dire?  Tu nous as guéris?
-Un peu.  Par exemple, toi Rachel, ton côté droit était tout brûlé au deuxième degré.  Ce n’était pas joli et, grâce à ma corne, j’ai pu cicatriser plus rapidement tes plaies.  Le jeune homme à tes côtés …
-Je me prénomme Éric.
-Donc, Éric avait les deux jambes brûlées au premier degré que j’ai guéris.  Pour les autres blessures, vos dragons m’ont empêché d’utiliser ma magie pour vous guérir.  Ils vous protègent bien mais, pas toujours contre la bonne personne.
-Merci Célesta. 
-Pour les deux autres, aucune brûlure ne marquait leurs peaux. En passant, je ne sais pas si tu le sais Rachel mais, tes amis recherchent activement vos corps en vie ou mort. 
- Allons-les rassurés.  Je ne t’oublierai jamais Célesta.
-Tu m’oublieras, crois moi, chuchota-t-elle durant que les quatre amis s’envolèrent en ouvrant leurs grandes ailes de dragons sans en prendre la forme.

oui, très chaceux.  Cependant, il ne faut pas oublier qu'ils se trouvaient sous leur forme de dragons lors de l'explosion ce qui les a sauvé grandement de blessure ou de perte de certaibes parties de leur corps à cause de l,explosion. 
Voici le dernoer chapitre du tome 2.  La prochaine fois, je commencerais les chapitres du livre suivant.  Le troisième qui se nomme "l'oubli". 

Chapitre 96

    Crack pot et Médora se mirent à japper de joie en voyant quatre ombres, qu’ils connaissaient bien, dans le ciel. Depuis la bataille, les chihuahuas guettaient le ciel durant que leurs amis cherchaient un peu partout dans les alentours de la forêt. Ils demandaient aux créatures vivant dans la forêt s’il savait où se trouvaient leurs amis mais, personne ne leur répondait.  Les habitants du bois grognaient encore contre le fait que Rachel ne voulu pas tuer Karl quand celui-ci tuait sans vergogne les leurs. Les gens du camp se ruèrent sur les nouveaux arrivants durant leur atterrissage.  Tous voulaient savoir où ils se trouvaient durant ces deux jours.  Durant qu’Éric racontait leur histoire commune, la magicienne se rendit derrière sa cabane, vers la boule blanche qui s’éclaira à son approche.
-Tu peux ouvrir un portail vers le village des elfes.  Les enfants peuvent revenir, le danger est écarté, dit télépathiquement la magicienne.
-Tu as raison Rachel.  Le pape est mort et tes ennemis te craignent.  Cependant la peur peut donner des idées bizarres à des extrémistes.
-Boule blanche, je me sens fatigué.  Je ne veux pas jouer aux devinettes avec toi.
La boule se tut et ouvrit le portail.  Les elfes qui se tenaient autour de l’endroit où s’ouvra le chemin vers le camp humain, se tassèrent et laissèrent passer la chef des magiciens.  La jeune femme se rendit, seule, vers un grand érable creux.  Les branches portaient des feuilles vertes et les autres arbres autour projetaient des lueurs vertes sur le sol de mousse.  Des fleurs multicolores coloraient les maisons des elfes tous construit dans des arbres dont ils creusaient l’intérieur pour établir leur chez soi.  Cependant, les nombreux arbres florissaient de santé malgré ce traitement.  Des papillons, de toutes les couleurs, voltigeaient de  fleurs en fleurs et certains, allaient toucher de leurs ailes douces comme de la soie, les bras nus de la magicienne toujours habillée en amazone.  Arrivée devant l’érable, elle entra à l’intérieur où elle sentit une température plus fraiche qu’à l’extérieur.  Les elfes demandèrent un jour à Célesta l’été éternel dans leur coin de forêt et elle leur donna.  Devant elle, la reine Cindy se tenait assise dans son trône de racines portant une couronne de trèfles dans les cheveux en guise de couronne.
-Rachel! s’exclama-t-elle.  Je suis tellement heureuse de te voir en vie.
-Moi aussi je suis contente de survivre à une bataille, dit-elle en exécutant une révérence devant sa deuxième épreuve du grand chêne qui consistait à conduire cette adolescente à l’époque à sa mère agonisante.
-Et vos ennemis?
-Morts ou, en tout cas, très mal en point.
-Je t’attendais plus tôt que cela.
-Un problème de logistique.  Mes amis et moi avons causé une explosion et le souffle de celle-ci nous a atteints. Célesta nous a soignés et nous sommes restés inconscients deux jours.  Je reviens pour ramener les enfants auprès de leurs parents.
-Tu me vois heureuse de savoir que tu es bien portante ma chère amie, dit la demi-elfe en se levant et en sautant dans les bras de la jeune femme.

    Alors, un autre elfe entra dans la pièce.  Des cheveux blonds coupé cour, lançait des reflets dorés dans la salle. Élancé et agile, il semblait à l’elfe type.  Il portait les mêmes vêtements que Cindy.  Une tunique et des pantalons de la même couleur que le miel et une ceinture blanche.  Des chaussures blanches finissaient ce tableau magnifique.
-Je te présente mon époux Rachel, dit la reine en présentant le nouveau venu, Vertprès.  De plus, nos deux enfants dorment dans notre maison en haut de la colline.
-Heureuse de faire votre connaissance, dit la magicienne en tendant la main vers le nouveau venu qui la prit dans la sienne.
-Moi aussi.  Grâce à vous, je possède une femme exemplaire que j’aime de tout mon cœur.  Je rêvais un jour de faire votre connaissance et de vous remercier pour ce cadeau.
-Cindy, recommença Rachel en se tournant vers la reine, où se trouvent les enfants?
-Derrière toi.  Durant que nous parlions, j’ai demandé qu’on les amène ici.

    À ce moment, la jeune femme se tourna et vit les enfants accoutrés avec des habits d’elfe.  Par leur mine, Rachel comprit que plusieurs n’aimaient pas ces vêtements.  Elle bouffa de rire mais, essaya de rester discrète pour ne vexer personne.
-Je vous remercie Cindy de vous en avoir occupé durant cette bataille.
-De rien. 
-Venez les enfants, dit la magicienne, on retourne à la maison.
Tous les enfants crièrent de joie ainsi que leur nounou.  Elle les amena jusqu’au portail où ils traversèrent pour se retrouver dans le camp.  Les enfants coururent vers leurs parents pour raconter leurs vacances chez les elfes.  La jeune femme ferma les yeux et soupira.  Elle sentit autour d’elle des bras puissants l’entourés et elle sut qu’elle pourrait toujours compter sur Karl et tout ceux vivants dans le camp des magiciens.  Elle pouvait enfin se reposer.  Il venait de vaincre leur ennemi.

Fin du tome 2
Suite dans le troisième tome : Le cycle des quatre dragons 3 : l’oubli

Le voici.  Je suis en train d'écrire le quatrième en ce moment et je suis rendue asez loin. 
J'ai eu une rencontre avec une personne qui éditerait le premier tome mais, cela me coûterait autour de 1600$ et je dois vendre moi-même au début et, s'il y a un engouement, tomber dans une autre maison d'édition.  La première ne demande rien que l'argent quand on veut imprimer plus de livres(mais je garde l'argent ensuite fait avec mes livres) et dans la deuxième maison d'édition(et j'ai de bonnes chances d'y être rapidement), je recevrais 40% des recettes. Dans le montant de tantôt cela comprend, la maquette, la correction(de mes nombreuses fautes) et le livre(96 au total).  Je ne sais si je devrais ou pas me lancer. Je demande autour de moi ce que pense les gens.  Je sais que ceux qui lisent ces lignes trouvent mon histoire peut-être endormante mais, je ne peux pas me lancer si tous me lancent desa choux.

Voici maintenant le début du troisième tome  :  l'oubli
Cela commence par un événement heureux après toutes les horreurs qu'ils ont eu. 

Chapitre 1
   
    Rachel regarda son reflet dans la glace.  Elle sentait un frisson parcourir son échine. Elle ressemblait à une reine.  Elle détestait porter des robes mais, elle ne pouvait pas faire autrement en cette journée.  Karl lui avait donné un choix de trois dates et elle se trouvait toutes très proches.  Au moins, il lui avait laissé du temps pour tout organiser.  Toute la famille de la magicienne se trouvait sur place et aidait pour finir les préparatifs de son mariage. 

    La jeune femme portait une robe bleue comme sa magie.     Les manches bouffantes donnaient de la place pour les bras musclée de Rachel.  Les mois de pratiques à l’épée entraînaient une musculature plus importante sur tout le corps, même les bras.  Sa robe longue bleue touchait le sol et une traîne, qu’elle devait tenir dans ses mais, finissait cette robe de princesse.  Elle portait, au cou, une chaîne en or, prêtée par sa mère, qui supportait son éternel dragon d’or qui ne la quittait jamais ainsi que sa bague en argent qui représentait aussi un dragon qu’elle portait à son majeur de la main gauche.  Sa robe étant bleu, elle ne cherchait rien de bleu.  Pour une chose de vieille, sa mère lui avait passé un parapluie de fantaisie blanc qu’elle portait elle-même à son mariage.  Il lui manquait quelques choses de donner.  Crack pot entra dans la cabane où la jeune femme se préparait et, Karl ne pouvait pas entrer grâce à ses chihuahuas de garde. 
-Il te manque quelque chose de donner je crois, jappa la chihuahua blonde.
-Oui.
Médora  suivit sa mère et elle portait une rose bleu dans sa gueule.
-D’où vient cette rose? demanda Rachel.
-Le Grand chêne a envoyé une fée pour te l’amener et te la donner, répondit la chihuahua grise et tan en tendant la fleur à la magicienne.  Quelque chose de donner.

    Alors, à l’extérieur, les amies entendirent les premières notes de la marche nuptiale.
-Il ne faudrait pas que tu sois en retard à ton propre mariage, ria Crack pot en regardant sa maitresse qui épingla, avec une pince à couche, la rose sur sa poitrine.

Wow!!  Cela pourrait.  Karl sait ne pas être patient en ce qui a attrait à son amour pour Rachel.  Surtout qu'ils peuvent commencer à dire "nous" après toutes ses aventures. 
Pour la correction, merci j'aimerais bien.  Cependant, j'aimerais savoir ton prix et comment te faire parvenir le texte en question.  Ce serait le premier tome du cycle des quatre dragons. 

Chapitre 2

    Karl attendait sa douce.  Il portait un smoking noir avec une chemise rouge.  Il détestait aussi se « déguiser » comme il disait mais, pour Rachel, il serait prêt à tout.  L’amour changeait un homme.  Il regardait en direction de la cabane de Rachel pour voir cette femme qui lui avait dérobé son cœur gangrené par le mal.  Ensuite, elle lui avait montré le chemin du bien et tout ce que cela comportait.  Maintenant, il comptait les créatures comme des amis. 

    À ce moment, il vit les chihuahuas sortirent de la cabane en tenant chacune un bout de traîne et Rachel sortit à la suite.  Le jeune homme ne pouvait détacher les yeux de celle qui deviendrait sa femme dans  quelques instants.  Elle ne portait pas de décolleté plongeant comme certaine mariée mais, il pouvait encore rêver des charmes que cachaient cette robe.  Elle avança vers son père.  Karl se tenait devant l’hôtel où présidait Éric.  Autour et devant l’hôtel des roses rouges entourait le tout.  Le tapis rouge où marchait présentement sa future, était recouvert de pétales de roses rose.  Les bancs, de chaque côté de la grande allée, portaient des roses blanches.  Il ne restait plus de place sur les bancs et, même, des gens restaient debout au côté des bancs.  Tous voulaient voir leur chef se marié avec son général, comme ils disaient. 

    Arrivé au bout de l’allée, le père de Rachel passa sa main dans celle de Karl.  La jeune femme sourit.  Elle ne portait pas de voile pour cacher son joli minois. 
-Tu es incorrigible mon amour, toutes les nouvelles mariées doivent porter un voile.
-Suis-je une mariée normale? rétorqua la magicienne.
-Non, bien sûr que non ma chérie.
-Je crois que je vais sauver Karl, commença Éric.  Je ne voudrais pas que votre vie conjugale commence par une dispute.
-Je ne suis pas si dure que cela à vivre.
-Je plaisante Rachel, répondit le symboliste.  Vous avez décidé de dire vos vœux aux yeux des dieux.  Commençons par le mâle.
-Le mâle, puf.  Je vais laisser parler mon esprit féminin.
-Rachel, on s’amuse,
-À mes dépends, ria-t-elle pour détendre l’atmosphère.
-Je commençais à penser que tu étais choquée.
-À mon mariage, le mâle.
-J’essaie de m’imaginer une vie avec toi et je crois que l’humour sera au rendez-vous.  Alors, devenons sérieux un peu.
-D’accord Karl, dit la jeune femme en prenant les mains de son homme.
-Cela aussi c’est l’homme qui … en tout cas, dit-il en voyant que la magicienne commençait à le regarder de travers.  Voici mes vœux.  Rachel, la première fois que je t’ai vu sous ta forme humaine, mon cœur a cessé de battre pour se mettre au diapason avec le tien.  Je ne peux pas croire que cela m’a pris une trentaine d’année pour enfin te trouver.  Je me sens enfin vivre auprès de toi.  Mes années de mécréants sont derrière moi et avec toi, le bien envahi mon cœur.  Je veux vivre tout le restant de mes jours avec toi et même plus si je le peux.  Je pense que je mourais si tu ne veux pas de moi.  Rachel, ma reine, veux-tu devenir ma femme?  Je sais que je ne te mérite pas mais, l’homme devant toi te donne tout ce qu’il est pour que tu veuilles vivre avec lui pour le reste de nos jours.
-Karl, commença la jeune femme, ne te déprécie pas ainsi. Tu es mon égal en tant que magicien, guerrier et dragon.  À notre première rencontre, je te détestais.  Je me demandais pourquoi les dieux avaient choisis un être aussi horrible pour être ma douce moitié.  Je vois maintenant pourquoi.  Comme disais mon père : « Entre la haine et l’amour, il y a un pas si infime qu’on ne peut les distinguer. »  Ma haine était peut-être de l’amour qui sait.  Cependant, depuis notre baiser rapide dans ma cabane, je ne pensais plus qu’à toi.  C’est à ce moment que j’ai compris que mon cœur t’appartenait.  Nous ne pouvions pas nous le dire car, nous pensions que l’autre ne ressentait pas les mêmes sentiments.  Aujourd’hui, je te vois devant moi et je veux devenir ta femme et porter tes enfants.  Cependant, il faut que tu veuilles devenir mon homme.
-Dieux et déesses, cria Éric, voulez-vous que ces deux êtres deviennent homme et femme?

    Alors, un vent fort s’éleva.  De plus, certains dieux et déesses descendirent félicités les nouveaux mariés.  Héra, Zeus, Athéna et certains autres.  Ensuite, il y eut une grande fête. Karl avait donné comme bague de mariage un jonc en or surmonté d’un diamant.  Rachel, pour sa part, lui donna une bague représentant un dragon d’or et noir entrelacé en or.  Ils dansèrent ensemble et avec d’autres durant toute la nuit

Pour l'envoi, le texte est un peu changé et il est en version words.  Je peux te l'envoyer par e-mail ou autre.  Mon e-mail est minuit50@hotmail.ca
Je ne sais si je peux l'écrire cela mais, cela ne me dérange pas que tous le sachent, ce n'est pas un secret de polichinelle. Tu peux m'écrire et je pourrais te l'envoyer par e-mail, il n'est pas trop gros si j'enlève la page titre.
Maintenant, retour sur l'histoire principale(je me penserais dans un cinéma, il écrive des fois"maintenant le film principale").  Le chapitre 3 ne parle pas des réjouissances de nos héros mais, de nouveaux méchants.

Chapitre 3

    Des hommes regardaient par-dessus la colline qui surplombait le camp.  Ils voyaient les réjouissances entourant le mariage des deux tourtereaux. Ils voulaient savoir qui attaquer pour mettre le moral de ces troupes à terre.  Il vit que la femme qui portait une robe bleue semblait la chef et qu’elle tenait les rênes de cette gang de fou. 

    Durant la bataille, ces cinq hommes avaient eu la vie sauf grâce à une blessure.  Un de leur ami, maintenant mort, avait eu une blessure mortelle.  Les cinq hommes l’avaient amené loin du champ de bataille pour qu’il meure en paix.  L’explosion ne leur avait envoyé que du vent.  Ils avaient accouru sur le lieu du drame et ne pouvant pas croire ce qu’ils virent, ils promirent de venger la mort de leurs compagnons d’armes. Depuis un mois, ils observaient leur ennemi pour savoir qui détenait le pouvoir.  Ils savaient que s’il tuait, celle qui s’appelait Rachel, il pourrait donner un coup terrible dans la fourmilière.  Ensuite, ils n’auraient qu’à tuer les trois autres qui se disaient dragons.  Si ces quatre têtes disparaissaient, les magiciens et les autres partiraient du camp et cette histoire ne servirait qu’à remplir les livres d’enfants de contes et de légendes.
-Il faut tuer cette fille qui devait déjà être morte selon notre pape, que Dieu est son âme, dit une des hommes.
-Oui Luigi mais, comment veux-tu approcher cette personne si affluente? Les gens vivants de ce camp ne te laisseront pas tuer leur leader si impunément et devant leurs yeux sans réagir.
-Je sais Gaétan mais, nous devrons trouver un moment et un endroit où ces amis ne pourront pas la protéger.
-Tu ne la connais pas, ria le plus jeune des cinq appelé Guy.  Cette fille possède plus de ressources que le diable lui-même. 
-Crois-moi, je sais ce dont elle est capable.  Personne ne peut prévoir une surprise, elle ne doit pas savoir d’où viendra la mort.
-Eh Gaétan, tu deviendras la main vengeresse de notre Dieu, ricana un homme que tous nommait Jo.
-Oui et toi, son instrument.
-Je sais où ils vont en lune de miel chef, continua Jo.  Je les ai espionnés et, grâce à mes capacités exceptionnelles, j’ai pu décrypter l’endroit où l’homme veut amener sa douce.
-Où? demanda Gaétan toute ouïe.

Un bon espion.  Personne ne la remarque et il possède quelques pouvoirs magiques.  J'ai déjà dit que des gens possédants des pouvoirs magiques se tenaient avec l'ennemi espérant pouvoir obtenir plus de pouvoirs en tuant les autres. 
J'ai reçu ton message et t'écrirait dans la journée.  Encore merci.

Chapitre 4

    Karl regardait sa bien-aimée se réveiller.  Rachel, exténuée, s’était endormie en touchant l’oreiller.  Cependant, l’ancien mercenaire voulait prendre son temps avec elle.  Il voulait attendre durant leur voyage de noce pour lui faire connaitre les plaisirs du mariage.
-Alors ma chérie, on sort des bras de Morphée, ria-t-il.
-Je …  Excuse moi de m’avoir endormi.  Je ne voulais pas …
-Chut!  Cela ne me dérange pas.  Cependant, si tu veux voir la journée passée, il va falloir que tu te lèves du lit.
-Quoi?  Il est quelle heure?
-Il faut dire que moi aussi je rêvasse aussi mais, je ne voudrais pas qu’on parte trop tard pour notre voyage de noce.
-Hein?
-Tu entends bien ma jolie, je veux aller en voyage de noce avec toi.  Oublions pour quelques jours la guerre et tout ce qui en découle.  Vivons quelques jours en couple normal qui s’aime et qui ne crains pas pour la vie de l’autre à chaque respiration.
-Tu veux vraiment faire un voyage avec tout ce qu’on doit …
-Arrête de parler, dit le jeune homme en embrassant Rachel sur la bouche pour la faire taire.  Je ne te demande pas de dire adieu à tout le monde mais, seulement, de passer quelques jours seul et loin de tout. 
-Je sais mais, je dois … je possède de grandes responsabilités.  Je dois dire …
-Crack pot saura quoi faire.  Tu ne peux pas dire non car, je lui ai déjà demandé.
-Tu quoi? s’étrangla la jeune femme.
-Tout est réglé.  Voilà ce que ça fait quand on joue à la belle au bois dormant.
-Karl, je ne sais pas pourquoi je t’aime autant.  Tu es le seul que je ne pourrais oublier.
-J’espère bien.
-Pourrais-je savoir où tu veux m’amener? demanda la magicienne en se levant du lit pour se changer de vêtements. 
Cela ne la dérangeait pas que son époux puisse la voir nue.
-Non.  Cela est une surprise.  De plus, je t’emmènerais.
-Que veux-tu dire?
-Notre destination est outremer donc, il faudra passer cette barrière.
-En volant, on peut arriver rapidement je …
-Tout aussi est arrangé.
-J’attends que tu me dises comment tu comptes faire cette distance.
-Je vais prendre ma forme de dragon et t’amener dans une nacelle que j’accrocherai à mon cou.  Tu pourras dormir durant le trajet.
-Et toi, tu ne seras plus capable de rien faire après notre arrivé.
-N’aie pas peur, les hommes ne sont pas fatigués quand vient le temps de …
-Je ne veux pas que tu te fatigues pour rien.  Je prendrais ma forme de dragonne et volerai à tes côtés.
-Tu ne sais même pas notre destination.
-Je m’arrangerais et te suivrais.  Tu ne peux pas aller plus loin que faire le tour de la terre.
-Rachel, je veux t’amener et sans que tu te fatigues.  C’est mieux que seulement un de nous fasses le trajet et que l’autre se repose.
-Qui fera le trajet du retour?
-Moi.
-Karl, tu me prends pour qui?  Je ne suis pas une petite fille fragile.  Mon âme a déjà eu une vie d’amazone et de guerrière.  Voilà quelques semaines, je tuais des hommes plus costauds et plus forts que moi.  Dis-moi franchement, est-ce que j’ai l’air d’une faible femme?
-Rachel écoute, je ne voulais pas que tu te fâches, je …
-Je sais ce que tu veux dire.  Tu ne veux pas que je fasse plus que ce que tu penses que je suis capable de faire.  Cependant, il faudra que tu penses que nous sommes deux maintenant et que tu dois me traiter comme ton égal.  Je ne veux pas être le maillon faible de la chaine que nous formons.  Je sais me battre aussi bien que toi et je peux faire autant de bien et de mal que toi. 
-Je ne pensais pas que tu …
- Promets-moi seulement que si tu fais le trajet de l’aller, je ferais le trajet du retour.
-D’accord.  C’est dur de faire des affaires avec toi.
-Il faudra que tu fasses plusieurs compromis pour réussir à me satisfaire.
-Alors, tu viens, demanda l’ancien mercenaire en sortant de la cabane qu’il ne partageait plus avec personne.

    La jeune femme suivit son compagnon de vie dehors.  Le mois de novembre commençait mais, les affres de l’hiver ne se ressentaient pas dans une forêt protégée par une licorne.  Le printemps, l’été et l’automne duraient éternellement.  Pas d’hiver et de neige.

    À ce moment, Karl l’entraina vers une nacelle fait de bois et de corde.  Cet engin se trouvait en dehors du camp, entouré d’arbres qui le cachaient des regards.  Rachel n’aimait pas trop la structure.
-Tu penses que cela me soutiendra dans le ciel.  Je crains un peu pour ma vie si j’embarque là-dedans sans prendre des précautions.
-Tu penses que je ne l’ai pas fait solide.  J’ai fait des essais et celles qui voulaient m’aider ne sont pas tombées.
-Celles?
-Sentirais-je un peu de jalousie dans ce mot?
-Cela ne faisait pas des jours que je dormais.
-Non, cependant, cela fait longtemps que je pense à cette façon de t’amener.
-Je ne crois pas t’avoir vu faire tes acrobaties avec cet engin.
-Je peux être très cachotiers quand je le veux.  Tu verras en vivant avec moi.
-D’accord, je vais monter dans ton … ta nacelle.   
-Tu m’en vois heureux que tu me fasses enfin confiance.

    Alors, devant la magicienne, son amoureux prit la forme d’un énorme dragon noir de 25 mètres de haut.
-Je me sens vraiment petite, ria la jeune femme.
-Je me sentirais comme toi moi aussi si je me trouvais dans la situation inverse, rugit le dragon en baissant sa tête pour passer la corde de la nacelle autour de son cou.

    Karl laissa la nacelle sur le sol pour que Rachel puisse monter plus facilement.
-Tu peux dormir durant le trajet, je prends les commandes.  Fais-moi confiance, j’aimerais mieux mourir que de te voir sombrer dans l’océan.
-Cela est pour me rassurer?

    La magicienne monta dans la nacelle et le dragon noir prit son envol vers la destination inconnue.  La jeune femme regarda le long cou reptilien de son époux et elle s’endormit.  Elle savait que cela venait du fait que son mari venait de lui lancer un sort de sommeil.

il faut bien que celui-ci donne du sommeil à sa douce !!!!     Rachel aurait plus le contrer si elle l'aurait voulu mais, elle laisse son homme tout faire!!!
Cependant, Karl cogne des clous ensuite!!!!

Chapitre 5

    Rachel se réveilla dans la nacelle.  Elle sentait encore le balancement dû au vent qui percutait son moyen de transport.  Elle regarda au-dessus d’elle et vit que le dragon noir peinait pour continuer sa route. 

    Alors, elle sentit une descente vers le sol. 
-On arrive ma chérie, gronda son époux.
-Tu sembles totalement épuisé mon amour, répondit la magicienne.
-Non, je vais bien.  Voici l’endroit où on passera quelques jours en amoureux.  La Grèce, le berceau des dieux et déesses.
-Quoi?  J’ai toujours rêvé d’y aller.
-Je sais et quel meilleur moment qu’une lune de miel pour accomplir nos vœux les plus fous.

    Quand les pattes arrière du dragon noir touchèrent le sol, ils entendirent des sirènes de police.
-Karl, dit la jeune femme en sortant de la nacelle que le grand reptile avait placé couché, as-tu pensé à te rendre invisible?
-Non.
-mercredi!  Reprends ta forme humaine et il va falloir qu’on se cache.  Au moins, tu as pensé à te poser dans un endroit rempli d’arbres. 
-D’accord, dit son mari en reprenant sa forme humaine et en suivant sa femme qui monta dans un arbre qui possédait encore ses feuilles en ce mois de novembre.
-Ne bouge pas et pas un bruit, chuchota Rachel en regardant vers le sol.

    Alors, sortit de derrière un buisson, des hommes en habits bleus et d’autres en armée.  Ils cherchaient partout mais, ne pensaient pas à regarder dans les arbres.  La magicienne commença à mieux respirer jusqu’au moment où un chien flaira le sol et jappa devant l’arbre où les deux fugitifs se cachaient.  Rachel poussa un cri d’écureuil.  Plusieurs petits rongeurs lui répondirent et elle expliqua qu’elle était une magicienne et que, bientôt, elle tomberait dans les mains de l’armée.

    Alors, ceux en bas, remarquèrent le chien qui grognait et jappait vers l’arbre.  Ils décidèrent d’y jeter un coup d’œil.  Un homme de l’armée, le plus corpulent et le plus fort, décida de grimper.  Arrivé sur la deuxième branche, il reçu un gland sur la tête.  Il se toucha le point d’impact et en reçu plusieurs autres.  Il tomba sur le sol et les autres, qui l’accompagnaient, commencèrent à recevoir un déluge de glands et d’autres sortes de graines que les écureuils recueillent  pour faire des réserves en prévision de l’hiver.  Les policiers et les soldats partirent en courant.  Ils se dirent qu’ils n’avaient rien vu d’inhabituel.

    Les écureuils s’approchèrent de celle qui les avaient appelé à l’aide.  Karl, dormait à ses côtés. 
-Merci amis rongeurs.  Sans vous, ils nous auraient fait du mal.  Je sais que vous avez perdu toutes vos récoltes mais, voici mon cadeau, dit-elle en faisant apparaitre un chêne mature devant eux remplit de glands succulent.

    Alors, les écureuils sautèrent dans ce festin durant que Rachel, ne pouvant plus se retenir, tomba de l’arbre.

Non bien sûr!!!  Ils veulent passer quelques jours à cet endroit.  Ils ne pensent pas partir rapidement.  ILs peuvent enfin respirere tranquillement et ne pas craindre les ennemis ... enfin ne pas penser à les craindre. 

Chapitre 6

    Rachel tomba et des bras l’attrapèrent.  Elle regarda dans l’arbre mais, Karl dormait encore sur la branche d’où elle était tombée.  Alors, elle regarda et vit qu’un homme la tenait.  Il portait des cheveux bruns courts et ses yeux noisette pétillaient de plaisir.  Elle sortit de cette inconfortable situation et se tourna vers son sauveur.
-Merci, dit-elle.  Sans vous je me serai certainement cassé quelques morceaux.
-Pas de quoi. J’aime bien attraper les jeunes femmes qui tombent des arbres quand je fais mon jogging, sourit l’inconnu.
-Vous pourriez m’aider encore.  Je sais que vous ne me connaissez pas mais, je pense que j’aurai de la difficulté à effectuer ce travail seul.
-Que voulez-vous que je fasse?
-M’aider à descendre mon époux qui se trouve endormi sur une branche de ce grand arbre devant nous.
-D’où vous venez de tomber?
-Exactement!
-Que faisiez-vous cacher dans un arbre, je … non, je ne veux pas vraiment le savoir.  Cela vous regarde.
-Nous ne faisions rien de répréhensible.  Voilà, mon mari est un pilote d’avion.  Après notre mariage, il a voulu m’amener en voyage ici  pour notre lune de miel.  Nous avons loué un petit avion et il a piloté jusqu’ici toute la nuit.  Cependant, il n’a pas dormi durant le voyage et moi, oui.  Ensuite, on a fait une petite marche ici et, des hommes louches nous suivaient.  On a monté dans cet arbre pour nous cacher de ces voyous et mon homme s’est endormi.
-Belle histoire.  Vous vivez de palpitantes aventures et vous commencez seulement votre vie ensemble.
-Oui.  Cependant, je ne peux pas le descendre seule maintenant.   Je manque de force.
-Et là on demande les gros muscles d’un inconnu pour nous aider.
-Je ne vois pas d’autres gros muscles dans le coin que je connais.
-En passant, je m’appelle Jocelyn.
-Moi c’est Rachel et l’endormi en haut s’appelle Karl.
Il aida la magicienne à sortir son époux de sa fâcheuse position et leur recommanda un bon hôtel. L’homme amena l’ancien mercenaire toujours endormi jusqu’à l’édifice dont la façade miroitait de nombreuses fenêtres.  Quand elle entra, le maître d’hôtel lui donna rapidement une chambre nuptiale.  Ensuite, suivit de son nouvel ami, elle plaça son mari dans le lit en lui enlevant ses bottes. 
-Vous ne possédez pas de valises? demanda Jocelyn.
-Oui mais, je dois aller les chercher dans notre avion.  Nous voulions trouver un endroit où passer nos nuits et on ne voulait pas s’encombrer de valises.
-Si vous ne trouvez pas le sommeil, vous pouvez venir avec moi, je pourrais vous faire visiter la ville.
- Prenez le « je » et j’aimerais bien.  Descendez et j’arrive dans quelques minutes.  Je dois aller me rafraichir un peu avant.
-D’accord madame, je vous attends au bord de la porte d’entrée.
-Je ne serais pas longue.

    Quand il fut parti, Rachel appela Minuit, sa panthère noire dont elle portait la statue d’onyx à sa taille qui contenait cet animal. 
-Minuit, dit-elle à celle-ci, je laisse Karl sous ta surveillance.  Si tu vois n’importe quoi qui pourrait lui faire du mal, tu élimines la menace.  Je garde Briza avec moi alors, tu pourras communiquer avec elle si tu as un problème que tu ne peux pas t’occuper toi-même.
    Karl, je te laisse seul.  Tu seras sous bonne garde, je ne te laisse pas vraiment seul.  Je pars avec un guide et je reviendrais pour passer la soirée et la nuit avec toi.

    Avant de partir, elle embrassa son homme sur la bouche et elle partit vers l’inconnu qui allait lui servir de guide pour la journée.

J'avoue.  Cependant, ils font trouver le temps pour faire ce qu'ils veulent faire.  Rachel fait du touriste durant que son homme récupère.     Au moins, elle lui a laissé une gardienne!!!!
Comment va Crack pot durant ce temps-là

Chapitre 7

    Crack pot ne savait plus où mettre la tête.  Comment faisait Rachel pour tout faire en même temps.  Les enfants avaient besoin d’un professeur pour apprendre comment lire et écrire.  Certains disaient de rentrer dans les fondements de l’Église durant que leur chef croupissaient sous leur pieds.  Médora et elle devaient se relocaliser ainsi qu’Hélène et Éric pour laisser de l’intimité aux nouveaux mariés à leur retour.  La chihuahua blonde se demandait si elle aurait bientôt des Rachel miniature dans ses pattes. 
-Crack pot, cria Jack en galopant vers elle.
-Oui, dit celle-ci en sortant de ses pensées.
-Nous devrions foncer vers Rome et détruire leurs royaumes.  Plusieurs pensent comme moi.  Ils sont à terre, il est temps de les écraser.
- Personne n’écrasera personne avant le retour des deux tourtereaux.
-Mais, c’est maintenant qu’il faut leur donner le coup fatal …
-Est-ce que tu m’écoutes quand je parle?  Attends le retour des vrais chefs.  Je ne suis qu’intérimaire ici.  Tu peux laisser passer deux jours avant de jouer le champ de la guerre. 
-Je pense que oui mais, penses-tu qu’ils penseront à la guerre quand ils reviendront de leur voyage d’amoureux.
-Écoute Jack.  Calme toi pour le moment et attends.  Tu sais que Karl refuse rarement une bataille qu’il sait gagnante.
-Oui.  J’en parlerai à mes amis et je pense qu’ils penseront dans la même direction que toi.
-Merci.

    Crack pot reprit ses pensées.  Que devait-elle encore faire aujourd’hui?  La liste semblait si longue pour une chienne si petite.