Tristan hocha la tête. Pas besoin qu'elle lui rappelle qu'ils allaient devoir se marier. Mais peut être qu'au fil des jours il changeait d'avis sur elle.
Maintenant qu'il s'était présenté à elle comme il le fallait, il alla se présenter au parent, et aida la mère d'Aelide à descendre.

- Madame. Monsieur. Ravi de faire votre connaissance. Nous sommes enchantés de vous accueillir tous les trois ici. Si nous entrions? Nos palefreniers vont s'occuper de vos chevaux. C'est par ici.

Il se mit près d'Aelide, lui proposa son bras et se mit en route

-François-

Chercher à comprendre le roi de France se résolu fait toujours par un échec. Il était certes humain mais avait apprit avec des années d'entraînement à tenir ses émotions en laisse si ainsi puis-je dire. Il agissait par principe, se servant de la raison plutôt que les sentiments. Mais parfois il arrivant que ses émotions débordent et qu'il laisse échappe une ou deux expression faciale ou paroles personnelles. C'est cela qui le rendait complexe : ses changements ou débordement d'humeur.

-Ne vous obstinez pas à me fuir, je ne fais que vouloir vous épargner des douleurs demain. Si nous mettons juste pour une nuit nos différents et nous reposions plutôt que perdre du temps avec des débats qui n'ont aucune importance dans l'instant présent ? Vous perdzz du sommeil à me fuir alors que je ne cherche nullement à vous causer du tout pour le moment.

Dit-il, presque lasse visiblement, alors que la princesse anglaise ne se gêna nullement pour lui tordre le bras de façon bien désagréable et volontaire avant de se mettre à glisser sur le rebord. Pour l'empêcher de finir à terre, le souverain la tira vers lui par la taille sur quelques centimètres sans chercher à la rapprocher plus, pour ensuite la lâcher.


-Rosalya-

La jeune femme se détendit, soulagée qu'il ne cherche pas à savoir ce qu'elle lui "cachait". Cet instant rien qu'à deux ne sera ainsi pas gâcher par Jack et les traces indélébiles qu'il avait laissé derrière lui ... Il allant cesser de la hanter juste pour une nuit, puisqu'à présent elle était à Jamies, tout comme ce dernier était à elle.

Alors que son fiancé lui déposait de multiples baisers tout en lui retirant ses derniers vêtements, la jeune femme se mordit la lèvre de façon assez provocatrice. Puis, n'esquissant aucun mouvement, elle contempla un instant Jamies, un air faussement perplexe sur les traits. Puis, avec un sourire qui était la fois satisfait et carnassier, elle prit la parole, non sans dessiner de petits cercles invisibles sur le torse de son fiancé pour le narguer.

-Et bien, je ne serais nullement jalouse des autres femmes qui se vanteraient de leur homme ... Si j'avais su que j'aurai eus pareil mari, je n'aurai pas perdus autant de temps à vous tester ...


-Louis-

Le jeune homme haussa un sourcil surprit. Il savait que la demoiselle avait très peu de considération pour son géniteur, mais de là à ne point le défendre, cela le surprenait un peu. Mais ce n'était pas pour lui déplaire. La demoiselle avait du caractère au point de ne pas craindre de faire toute une scène devant son père, soit, cela rendait les choses encore plus intéressante. Ainsi, sa réputation de farouche était absolument méritée.

-Et vous possédez un incroyable sens de la répartie en plus de votre ténacité. Parfait, cela ne fait que me renforçait dans le choix de mon épouse.

Exactement ! Avec pareil furie à table, bon si déjà il parvenait à la ramener au dîner familiale, il était clair que son frère allait vraiment, mais alors vraiment pas apprécier son choix !

-Un point commun après quelques minutes de rencontre ? Et bien, notre future relation risque fortement d'être très prometteuse ! Je suis impatient de découvrir quels autres talents nous possédons tous les deux, savoir que vous n'êtes point une cruche me réjouit fortement !

Et lui ne se répartissait toujours pas de son grand sourire hypocrite, de quoi énerver la demoiselle. Bon, à première vue elle ne semblait pas décidée de quitter la pièce. Comment faire avancer cet âne, avec quelle carotte surtout ?

-Et bien, je suis certain que votre père va apprécier nos premiers mots en sa présence, n'est-ce pas, Seigneur ?

Demanda t-il en se tournant vers le père d'Annabelle.

Les parents d'Aelide acceptèrent la proposition du jeune homme qu'ils trouvaient tout à fait acceptable ce qui ne plaisait pas forcément à la principale concernée mais on ne lui demandait pas son avis de toute façon, si ça avait été le cas elle aurait dit non au mariage.

La jeune femme resta silencieuse, elle trouvait son futur époux très hypocrite, comme s'il voulait faire sa connaissance....

Coucou~

Désolée de ma looooooongue absence... Héhé. 8D
Vous pourriez me donnez les derniers messages à mon attention s'il vous plaît ? Je vais essayer d'y répondre sous peu... J'avais un peu abandonné les RPs ces temps-ci et puis, j'avais du mal avec mes devoirs =_='

Adam était tout aussi têtu qu'elle voir même plus, il ne lâcherait pas.

Quand cesserez-vous donc d'être une gamine? Devenez une adulte bon sang! dit-il agacé.

Vous verrez un médecin que ça vous plaise ou non. Vous avez besoin d'être soigné dit-il lui laissant comprendre qu'il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par une gamine.



Elvide regarda la main de Darren, la jeune femme n'avait pas vraiment besoin d'aide pour monter, elle préféra monter toute suele sans aide, après tout c'était une grande fille une femme indépendante, elle posa ses mains ensuite sur Darren, il fallait qu'elle agisse comme une femme de toute façon.

Vos désirs sont des ordres dit-il quand elle dit plutôt mourir que de devenir une adulte, il la porta sur son dos peu importe si elle risquait d'en mourir, après tout c'était son souhait mais il essaierait au moins de l'emmener voir un médecin, enfin du moins ce qui à cette époque correspondait à ce genre de chose.

Adam ne disait rien et se contentait d'avancer, il la posa sur sa monture avant d'y monter à son tour.



Elvide écouta Darren en train de briser le silence et brisa la glace à son tour.

Oui très belle, rien ne peut être aussi beau que cette journée dit-elle de façon anecdotique, après tout elle ne savait pas vraiment trop quoi dire. Cela commençait bien avec son futur, ils ne savaient déjà pas quoi se dire alors si leur vie matrimonial se résumait à ça, cela désespérait encore plus la demoiselle.

Keir aboya lorsque le jeune homme emporta sa maîtresse puis se mit à trottiner aux côtés de celui-ci, ce jeune chiot n'était vraiment d'aucune utilité, pensa Aliisa en le voyant tout joyeux, il ne lui venait pas en aide lorsqu'il le fallait…Elle lâcha un bruyant soupir qui n'était pas digne d'une lady avant de relever légèrement les tête vers Adam. Elle n'était pas de bonne humeur, et blessée comme elle l'était elle devenait plus agressive, elle perdait un peu la tête.
A: Laissez moi partir…
Lâcha-t-elle dans un souffle fatiguée.
A: Vous allez le regretter amèrement…
Arriva-t-elle à articuler d'une voix faible.


Darren guidait le cheval à travers la belle campagne, il n'avait pas de mal avec le cheval qui obéissait avec aisance. C'était agréable de monter, il espérait qu'Elvire appréciait la balade autant que lui, quoique ce devait être plus embêtant de ne pouvoir prendre les rennes en main, elle était contrainte de rester tranquille.
D: Mon travail risque de me retenir pendant quelques jours, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de ne pas pouvoir venir vous voir trop souvent.
S'excusa-t-il en se rappelant la mission qu'il devait effectuer dès son retour chez son laird.

Elle l'avait prévenu qu'il allait regretter de l'avoir aidé. Juste quelques minutes après l'avoir mis en garde la jeune femme tourna la tête sur le côté et une substance poisseuse et rouge légèrement noir bordeaux sortit de sa bouche. Il s'agissait du sang qui se répandait à présent dans son oesophage. Mais vu la texture de cette chose, le sang commençait à colmater ce qui d'une certaine manière était une bonne nouvelle.

Malheureusement pour le reste de la compagnie, et surtout le pauvre cheval ce n'était pas une nouvelle réjouissante. Aliisa était presque parvenue à éviter Adam, mais pour la pauvre bête, elle se trouvait maintenant colorée d'un rouge sang à vomir.
Après quelques toussement, et lorsqu'elle eut la certitude qu'elle en avait fini avec ça, la jeune fille releva la tête.
A: Je vous….avez prévenu.
Glissa-t-elle d'une voix toujours aussi faible.

Keir avait échappé de justesse à une douche affreuse, il se tenait à présent à l'écart sur ses gardes. Très peu pour lui ce genre d'évènement.

A: Je n'accepte l'aide de personne…pas ici…
Finir-elle par conclure avant de perdre connaissance.


Le château de la famille O'Brian commençait à réapparaître à travers les bosquets, ils seraient bientôt de retour de balade. Le cheval sembla vouloir accélérer, rentrer à l'écurie était une idée qui devait lui plaire, retrouver ses semblables aussi sûrement. Darren laissa l'animal faire, parfois il aimait se laisser guider par le monde, c'était une opportunité comme une autre.
D: Oui nous avons chacun des devoirs auxquels nous ne pouvons nous souscrire. J'espère cependant ne pas être absent trop longtemps, j'imagine qu'il est déjà suffisamment fâcheux d'être fiancé à quelqu'un que vous ne connaissez pas, sans que celui-ci ne soit jamais là.
Mais d'une autre manière, le soldat pensa que ça pouvait arranger la jeune femme qui serait alors bien plus libre, pas besoin de se forcer à faire la conversation avec un inconnu.

Son état c'était aggravé, du moins en apparence externe, car à l'intérieur d'elle le saignement commencé à s'arrêter. Mais Aliisa était physiquement épuisée et pâle comme un vampire. Elle restait sur le cheval d'Adam en équilibre précaire, oscillant légèrement comme si elle allait tombé à la moindre brise de vent.

Keir releva la tête vers l'humaine dont la tête pendait mollement comme un cadavre, cela ne lui plut guère, il interrogea alors le seul être humain conscient du regard. Ses yeux étaient inquiets, il était désireux de savoir ce qu'il en était de sa maîtresse. Etait-elle morte?...


Darren opinait d'un mouvement de tête à la réponse d'Elvire. Il ne répondit rien car son attention était rivée sur le cheval qui se trouvait plus loin devant lui. Il avait comme quelque chose de familier celui-là, pensa le soldat en plissant légèrement les yeux pour mieux voir tout ça.

Darren fit accélérer la monture pourrait aller à la rencontre du cheval blanc, mais quelque chose dans la phrase de sa fiancée l'avait perturbée: sa maîtresse. Donc elle connaissait le propriétaire de la bête et il s'agissait bien d'une cavalière, pas de doutes possibles il s'agissait de la monture de la voleuse qu'il avait laissé partir la veille. Il pouvait à présent reconnaître le cheval sans problème. Darren fit s'arrêter le cheval et tourna la tête un instant vers la monture seule avant de regarder Elvide curieusement.

Dernière modification par hikaru552 (2014-01-01 19:01:53)

Elle ne dormait pas, donc Adam aurait pu la secouer ou la frapper aussi fort qu'il le souhaitât cela n'aurait rien changé à l'état de la jeune femme. Elle était toujours aussi flageolante qu'avant qu'il ne la touche, voir même bien plus en déséquilibre que précédemment. Aliisa était d'ailleurs en train de glisser lentement de la selle.

Keir pencha la tête sur le côté et leva les oreilles sans comprendre ce qui se passait du côté des humains.


Darren avait sauté de la selle lui aussi assez rapidement, il ne demanderait rien à Elvide pour l'instant mais si jamais ses recherches stagnaient elle serait peut-être un élément clé puisqu'elle semblait connaître l'identité de la voleuse, ou bien au moins avoir été en contact avec elle. Mais il ne voulait pas l'utiliser pour les plans de son maître, surtout si cette voleuse était une amie de sa fiancée.

Lorsque le cheval fit un mouvement brusque pour se débarrasser de la jeune femme, il se précipita vers elle pour l'aider à se relever.
D: Vous….vous n'avez rien?
Demanda-t-il follement inquiet de l'avoir vu prendre un coup pareil.

(Ben ça lui donne un petit indice, une chose à laquelle s'accrocher mais le mystère n'est pas encore résolu xD)

Keir suivait Adam sans le lâcher, il voulait veiller sur sa maîtresse.
Quant à Aliisa elle était toujours dans les pommes, mais lorsque Adam la déplaça elle bredouilla quelques mots incompréhensible.


Darren l'observa de bas en haut, elle n'avait l'air d'avoir rien ce qui le rassura. Il l'aida à se relever et resta debout à côté d'elle dans l'éventualité où elle aurait besoin de lui pour se déplacer. On ne savait jamais comment quelqu'un allait réagir après un choc.
D: Je ne pense pas qu'il y ait de raison de s'inquiéter pour lui, il me semble en parfaite forme. Vous êtes plus fragile que lui ma chère.
Dit-il en levant les yeux pour essayer de suivre les déplacements du cheval.

Keir poussa un petit aboiement en entendant la voix de sa maîtresse mais elle semblait lointaine et perdue, il se demandait bien ce qui pouvait lui arriver.

Aliisa grimaça légèrement avant de serrer le poing puis de détendre ses doigts. Elle bougeait un peu plus ce qui signifiait qu'elle n'était pas perdu dans un coma dont elle ne se réveillerait pas. La jeune femme finit par lâcher quelques syllabes compréhensibles.
A: Ma…maman…


D: N'importe quel personne se ferait battre par un cheval. Ce sont des animaux dangereux et parfois sauvages. C'est pour cela que je les admire.
Il reposa finalement son regard sur Elvide car il avait complètement perdu de vu le cheval à présent.
D: Et oui vous pouvez vous casser, une monture pareille peut vous tuer alors vous briser une côte ou les membres ne serait qu'un jeu d'enfant.
Répondit-il sur un ton neutre pour ne pas montrer ce qu'il ressentait à la jeune femme.

Aliisa était allongée dans le lit, elle sentait son esprit revenir de plus en plus lentement, la jeune femme était actuellement perdue dans un tourbillon de souvenir dont seule quelques bribes de paroles s'échappaient de sa bouche pour témoigner de son état fiévreux.

Keir leva le museau en direction de l'humain qui se trouvait en face de lui. Il pencha la tête sur le côté avant de pousser un petit jappement. Il semblait communiquer avec Adam.


Darren la regarda quelques instants avant de détourner le regard, qu'il posa sur leur monture. Il resta silencieux avant de rattraper Elvide qui venait de perdre l'équilibre.
D: Nous ferrions mieux de rentrer.
Dit-il sans ajouter quoique se soit.
Son ton aurait pu être perçu comme froid et assez tranchant mais en réalité ce n'était pas le cas, sa façon de réagir le faisait simplement passer pour quelqu'un de cette nature.