C'était pas mon idée quand je l'ai écrit.  Cependant, en prenant du recul, c'est vrai que cela lui ressemble un peu!!! 

Une horreur n'arrive pas seule.  Une histoire et une catastrophe!!! Un chapitre pleins de rebondissements mais, sans suite.  Elle viendra plus tard dans le roman. 

Chapitre 37

    Aria chercha Flynn autour de la maison.  Daymon, Ombre et la femme de la maison aidaient pour les recherches. 
-FLYNN, FLYNN, VIENS ICI, MAMAN TE CHERCHE ET ELLE SENT L’INQUIÉTUDE MONTÉE  DE MINUTE EN MINUTE, cria la mère.
-Je ne pense pas que notre petit chenapan comprenne ton discours Aria, dit la licorne noire en approchant de son amie.
-Je sais mais, parlez me calme.

    Alors, ils entendirent tous un cri de souffrance venant de l’intérieur de la maison.  Tous se ruèrent vers ce bruit.  Ils passèrent rapidement devant la cuisine/salon et se rendirent dans une pièce sombre sans fenêtre.  Les trois amis comprirent que cette salle était une extension de la maison originale.  Ils virent une boule violet lumineuse qui entourait un adolescent de 16 ans et un bébé que tous reconnurent comme étant le disparu : Flynn.  Quand l’halo lumineux se dissipa, l’enfant se rendit à quatre pattes devant sa mère et tendit ses petits bras vers elle durant que le jeune homme dans la lit tomba sur ses oreillers.  Aria prit son bébé toujours sur le lit du malade.
-OLIVIER, cria la femme qui vivait dans cette maison.  Mon enfant, comment te sens-tu?  Qu’est-ce que cet enfant t’a fait?
-Rien de méchant mère, dit l’adolescent en ouvrant ses yeux.  Je me sens bien.  Je ne ressens plus cette douleur qui semblait vouloir m’ôter mon dernier souffle.
-Comment?  Le sortilège dont tu es victime?
-Envolé.

    Sur ces mots, l’adolescent se mit à tousser et un nuage vert maladif sortit de sa bouche et s’évapora rapidement dans l’air ambiant.
-Je crois que le sortilège est brisé madame, dit Daymon devant l’air ébahi de la mère d’Olivier.
-Un sort très puissant, renchérit la licorne noire qui avait prit apparence humaine avant d’entrer dans la maison et s’était enveloppé dans le manteau que son amant lui avait tendu à ce moment.
-Oui, répondit la femme penaude.  Je disais à tous que mon fils possédait une maladie incurable rare mais, ce sortilège naît de l’histoire de sa conception.
-Mère, tu devrais peut-être leur raconter.  Je vois que l’enfant qui les accompagne possède de grands pouvoirs magiques.  Il pourra nous aider à contrer cette sorcière qui nous empoissonne la vie.
-Flynn ne contrera personne, répondit Aria en serrant son fils sur sa poitrine.
-Je crains que cette maléfique magicienne connaisse déjà l’existence de votre fils madame, répondit la mère.  Elle vit dans ce pays depuis toujours et connait tout ce qui se passe entre ces frontières.
-Je ne veux pas de problèmes avec les gens qui sont sous la gouverne de la grand-mère de cet enfant.
-Vous parlez de qui? demanda Olivier en rebroussant un sourcil interrogatif.
-La grand-mère de mon enfant est Rachel, vous la connaissez?  La dragonne d’or.
-Nous connaissons son nom et elle a grandement aidé à l’avènement de la magie mais, nous détestons tout ce qui y touche, répondit la mère en aidant son fils aîné à se lever de son lit.
-Cependant, cet enfant vous a aidé grâce à la magie, rétorqua le sorcier noir.
-Vous comprendrez si je vous raconte notre histoire, répondit la maman qui maintenait Olivier et qui amena tout ce monde dans la cuisine qui occupait presque la totalité de la maison. Dans cette grande pièce qui servait autant de salle à manger que de salon, plusieurs chaises en bois d’érable, disposés autour d’une grande table fait du même bois, prenait la moitié de l’espace.  Cinq fauteuils berçants prenaient toute la place à gauche de cette pièce à côté de la porte qui fermait l’accès à la salle de bain.  Le reste de la salle contenait un grand foyer ou ronflait joyeusement le feu et on voyait derrière un corridor qui conduisait vers deux petites chambres où les enfants, dans une pièce et les parents dans l’autre dormaient.  Les trois invités s’assirent sur des fauteuils ainsi qu’Olivier et sa mère.  Le père et les deux enfants s’assirent  sur près du foyer.
-Voici l’histoire de la naissance de mon ainé, commença la mère, et celle aussi où la magie est devenue mon ennemi.
    Je venais de me marier et, comme vous remarquez, mon mari et moi avons presque 15 ans de différences.  Je voulais lui donner des enfants avant qu’ils ne puisent plus en concevoir.  Cependant, les années passèrent et je ne réussissais pas à engendrer un enfant. 
    Une de mes amie, voyant mon désespoir, me parla d’une vieille dame qui vivaient sur la colline et qui possédait de puissants pouvoirs magiques.  Elle pensa que cette personne pourrait m’aider.  Elle aidait tous ceux qui lui demandaient conseil. 
    Alors, je décidai de me rendre chez cette vieille dame.  Elle me reçu avec une tasse de thé.  Je lui confiai mon problème de fertilité et elle me dit que dans quelques semaines, je tomberai enceinte grâce à son thé.  Cependant, elle dit qu’elle demanderait un petit prix à son aide.  Je lui promis que ce qu’elle voudrait lui serait offert et je partis.  Je ne savais ce que je venais de lui promettre mais, la joie de savoir que je concevrai bientôt un petit être l’emporta sur la sagesse de demander ce qu’elle désirait et pourquoi elle attendait avant de me dire ce qu’elle voulait.
    Quand Olivier naquit, elle vint me voir ainsi que l’enfant.  Je lui demandai si elle voulait devenir sa marraine comme elle était la cause de sa venue au monde.  Elle acquiesça et elle me dit de me souvenir aussi de ma promesse.  Je lui demandai son « petit » prix en riant.  Elle me répondit qu’elle voulait mon enfant.  Je refusai net et arrêta de rire.  Je ne voulais pas me défaire de cet être si durement conçu.  Elle dit que l’avenir me donnerait deux autres enfants mais, je voulais seulement mon petit Olivier et rien d’autre.  Elle partit mais, elle me dit que mon refus serait funeste pour mon fils.  J’oubliai ses horribles paroles et continua à vivre tranquillement.  La vieille dame disparut même du village.  Personne ne savait où elle vivait mais, tous savaient qu’elle respirait encore.  À l’arrivée de mes autres enfants, ma joie ne trouva plus de limite. 
    Quand Olivier atteint ses dix ans, ils jouaient au soccer avec ses amis quand il tomba durement sur le sol.  Sans aucune blessure apparente, il commença à se tordre de douleur.  Un de ses ami vint m’avertir.  La magie, n’étant plus considérée comme un crime, plusieurs magiciens et guérisseurs essayèrent de comprendre la provenance de la maladie de mon fils mais, rien.  Plusieurs me dirent que le sortilège venait d’une personne possédant des pouvoirs magiques plus forts que les leurs et que, seulement Rachel, pouvait encore faire des prodiges pour mon enfant.  Au moins, ses hommes et femmes réussirent à diminuer les souffrances d’Olivier. 
    Ayant perdu confiance en la magie et ses bienfaits, je décidai de ne pas demander à cette femme d’aider mon enfant et de le guérir grâce à mon amour. 
-Cela ne fonctionna pas, répliqua Aria.
-Pas vraiment.  Mon mari fabriqua la grande chambre sans fenêtre et nous perdions espoir de trouver un jour des gens possédants des pouvoirs qui pouvaient aider mon fils à guérir.  Jusqu’à aujourd’hui.
-Savez-vous ce que voulais faire cette vieille dame de votre fils? demanda Daymon.
-Non.  Je ne voulais rien savoir.  Je voulais que mon fils vivent une enfance heureuse et, devenu adulte, fondent une famille et vit sa vie auprès de nous.
-Je me doute de ce qu’elle voulait en faire, dit Ombre toujours sous sa forme humaine.   Quand nous accouchons dans les forêts, nous devons combattre des chasseurs.  Ils viennent enlever nos enfants en tuant le père et la mère.  Des sorciers et sorcières payent cher pour ses bébés qui peuvent leur apporter la vie éternelle.
-C’est horrible! s’exclama la mère de Flynn en le serrant dans ses bras.  Cependant, je ne vois pas le rapport avec un bébé humain et un bébé licorne.
-J’y viens.  Une licorne vit éternellement si rien ne la tue.  C’est pourquoi nos bébés, tués d’une certaine manière, peuvent amener la vie éternelle à celui ou celle qui pratique cet enchantement.  Si ce sortilège est pratiqué sur un enfant humain, la vie de la personne allonge du temps de vie du sacrifié. 
-Enlevez la vie à un être innocent pour vivre quelques décennies de plus, dit la mère d’Olivier. 
-Oui mais, cela peut l’aider à ramasser son argent pour acheter les rares bébés licornes qui se vendent sur le marché noir. Peu de chasseurs survivent assez longtemps pour capturer qu’un bébé.

    Alors, la porte de la chaumière claqua.  Le vent froid s’engouffra par cet accès au dehors.  Une vieille dame qui marchait à l’aide d’un grand bâton noueux entra et fulmina.
-Qui a brisé mon sortilège?
Tous regardèrent la nouvelle arrivante.  De grands cheveux blancs sales et gras glissaient sur le sol.  Sa figure, remplis de rides, donnaient une difficulté à reconnaitre un visage humain.  On aurait dit une vieille pomme oubliée sur le bord d’un comptoir.  Elle portait une robe noire qui cachait sa silhouette rabougrie.  Le regard gris délavé de la femme regarda alors Ombre et sa bouche esquissa un sourire qui montra des moignons noirs éparses.  Sans que personne ne puisse faire un geste, cette vieille baissa le bout de son bâton vers l’humaine à la peau noire.  Une aura noire entoura Ombre et celle-ci reprit sa forme chevaline.  En voyant que ses sabots de feu pouvaient mettre le feu dans la chaumière de leur hébergeuse, elle galopa vers l’extérieur poursuivit par la sorcière. 

    Revenus de leur étonnement, les deux amis de la licorne décidèrent de courir à la poursuite de leur amie et de la vieille dame.  Aria confia Flynn à la mère d’Olivier et suivit Daymon à l’extérieur.  Le froid mordant les prit rapidement malgré les chauds manteaux passés par leurs hébergeurs. 

    Alors, les nuages semblèrent crevés et une tempête de neige tomba sur eux. Le vent mêlé à cette abondante chute de neige  empêcha bientôt les deux amis à avancer dans cette poudrerie.  Aucune chance de pouvoir retrouver leurs amie dans un tel déchainement des éléments.  Le sorcier noir et Aria revient sur leurs pas.  L’amant de la licorne alla s’assoir dans le fauteuil le plus éloigné et se mit à ronchonner. 
-Daymon, dit Aria en s’approchant de son ami. 
-Que veux-tu?
-Nous la retrouverons!
-En combien de morceaux?
-La seule chose que je me demande est pourquoi la sorcière voulait capturer Ombre?
-Je n’en sais pas plus que toi, répondit le sorcier noir radoucit.  Je veux tellement la retrouver vivante que je ne pense pas que toi aussi tu tiens à elle.
-Nous ferons tout pour la retrouver, je te le promets, dit la jeune femme en s’assoyant dans le fauteuil à côté de son ami. 
La mère d’Olivier dut mettre Flynn sur le sol tant il bougeait et celui-ci marcha sur quatre pattes pour tirer sur le pantalon de Daymon.  Il semblait dire que lui aussi aiderait pour les recherches.
-Je crois qu’à nous trois nous pourrons retrouver notre ami, dit le sorcier noire en prenant l’enfant dans ses bras et en souriant.

Il faut bien qu'il peine pour avoir ce qu`'ils veulent. 

Retournons voir les trois dragons avec leur nouveua maître. 


Chapitre 38

    Éric et Hélène allaient chercher Karl. Ils trouvèrent celui-ci dans sa chambre, seul.  Pedros voulait les voir tout les trois.  L’ancien mercenaire regardait par la fenêtre qui donnait directement sur la forêt où les trois amis avaient perdu la trace de sa femme. Voila moins d’un an, il partageait cette pièce avec l’élue de son cœur.  Le roi regardait le soleil décliné vers la montagne où résidaient les nains.  Il ne se tourna même pas pour accueillir les nouveaux arrivants.  Il pensait à sa vie avant la terrible malédiction qui semblait peser sur eux.  Cette potion agissait toujours et son pouvoir semblait toujours aussi efficace.  Il finit par se tourner vers la porte en chêne mais, il ne fit que regarder la richesse du décor qui l’étouffait sans son amour.  Tout lui faisait penser à Rachel.  Le lit de baldaquin, prenait tout l’espace du mur disponible où se trouvait la porte ainsi que la moitié de la pièce.   Le couvre-lit montrait un ours polaire avec trois petits entre ses pattes avant.  Le tissu bleu nuit, qui couvrait les colonnes de bois de chêne qui représentait chacune un dragon, était constellé de points qui représentait, avec exactitude, les constellations.  Sur chaque coin, le tissu formait un triangle et, selon le point cardinal de chaque dragon, celui-ci se trouvait dessiné.  Le dragon d’or à l’ouest, le dragon d’argent au sud, le dragon blanc au nord et le dragon noir à l’est.  De chaque côté du lit se trouvait une petite table qui servait de table de nuit.  Dans celle de droite, on voyait encore des effets qui appartenaient à la reine.  Sur les deux côtés de la fenêtre, on voyait deux commodes de cinq étages de tiroirs qui contenaient les effets du couple. 

    Éric et Hélène décidèrent d’entrer ce qui brisa les pensées sombres de cet homme qui brouillait du noir. 
-Karl, commença son amie, Pedros nous demande.
-Il veut encore nous traiter de tous les noms et ensuite, allez faire dodo.  Tous les jours, depuis le départ de Rachel, il fait le même manège.  Il veut qu’on la retrouve.  Je voudrais aussi la retrouver car, je m’ennuie d’elle mais, je ne le veux pas non plus car, je sais que je devrais la tuer.  Quand je pense à elle, je sens que rien ne pourra jamais bien aller tant que je ne pourrais pas la serrer dans mes bras.  De plus, nous ne savons pas si elle n’est pas morte.
-Tu le saurais si elle ne se trouvait plus dans ce monde.  Vous possédez un lien fort qui vous avertirait si un d’entre vous mourait, répondit Éric.
-Qu’en sais-tu?
-Je ressens ce que ressent Hélène.  Alors, cela doit être pareil entre Rachel et toi.
-Oui, je sais qu’elle vit quelque part mais, je ne sais pas où. 

    Alors, Karl entendit une voix qu’il lui rappelait pleins de souvenirs. Cette voix chantait une chanson qu’il connaissait et il se mit à chanter la suite.  À ce moment, il vit le visage de  son aimée, celui qu’il se souvenait, dans la lune qui commençait son ascension.  La chanson venait d’elle.
-Rachel, quoi qu’il se passe, et même si cette potion agit toujours, je te retrouverais.  Je sais que tu es la seule qui possède les connaissances et la force de caractère pour trouver le contre poison.  De plus, les êtres magiques commencent à vouloir se soulever sous mon règne.  Ils veulent te voir à nouveau assit à mes côtés.  Tu es leur reine et moi, je ne suis que celui que tu as choisi pour t’aider dans cette tâche.  Je t’aime et je pense à toi tout les jours, dit l’ancien mercenaire en regardant cette boule lumineuse s’élevé dans le ciel qui noircissait à vue d’œil.

    Il ne savait  pas si celle à qui il parlait entendrait son message mais, il l’espérait de tout cœur.  Il se tourna ensuite pour prendre les devants de ses amis.  Ils allaient voir leur maitre et savaient déjà les paroles qu’ils vociféreraient contre les trois amis.

Oui.  Il sert à ... rien!!!  Il ne fait que tenir les dragons pour que la guerre éclate.  Vraiment sympa comme avenir   

Maitenant, Pierre se rapproche de sa servante sans qu'il sache qui se cache sous ses traits inconnus.

Chapitre 39

    Pierre dormait quand il entendit une pure merveille en termes de bruit.  Cette voix, venue d’un lointain passé, le réveilla totalement.  Il voulait savoir qui chantait aussi bien que sa mère.  Il traversa l’Église et monta les marches qui se rendaient à l’orgue.  Il vit alors Maggie qui chantait en regardant la lune et les étoiles par une petite fenêtre percé à cet endroit.   Personne ne savait vraiment pourquoi une ouverture se trouvait là mais, elle rendait une femme heureuse.  La chanson chantée par la chanteuse improvisée était tellement triste qu’elle faisait monter les larmes aux yeux Pierre écouta et ne la dérangeait pas tant qu’elle n’eut pas fini cette jolie chanson.  Il s’approcha alors pour qu’elle remarque sa présence.
-Pierre, s’exclama-t-elle en mettant sa main sur son cœur.  Que voulez-vous?
-Rien.  Vous chantez très bien.  Votre voix habituelle ne prétextait pas une aussi belle voix en chant.

    Quand Rachel avait métamorphosé son corps, elle avait aussi transformé sa voix.  Cependant, elle ne pensait pas à transformer sa voix de chant en plus.  Cela pouvait-elle la trahir?  Elle regarda son enfant qui ne savait rien de son terrible secret.  Elle espérait que cela resterait longtemps ainsi même si elle se mordait les lèvres pour ne pas tout y avoué.
-Merci, répondit Maggie sur la défensive.  J’aime bien chanter et cela a amélioré ma voix. 
-Votre voix me transporte dans un lointain passé où j’étais heureux sans le savoir. 
-Vous voulez m’en parler? demanda la femme de ménage en s’assoyant sur son matelas qui lui servait de lit.
-Je ne sais pas.
-Cela vous libérerait du poids du passé.
-Probablement, dit-il en rejoignant Maggie sur le matelas.  Je ne sais pas votre parcours mais, nous nous sommes peut-être déjà croisé.  Ma vie semblait tracée vers un tout autre destin que celui que je revêts aujourd’hui. 
-Vous ne vouliez pas devenir curé?
-Je devenais cela ou je mourrais de faim.  Chez les Prieurs, il y a deux classes d’hommes.  Les hommes de Dieu qui vivent dans la richesse et les autres qui ne servent qu’à donner des enfants à leur femme. 
-Alors, vous avez choisi l’option la moins horrible de votre point de vue?
-Oui.  Cependant, avant de parler de cet enfer, j’aimerais vous parlez de ma brève jeunesse.  Vous devez savoir que ce que je m’apprête à vous dire doit rester entre nous.  Je renierais la totalité de tout ce que vous divulguerez.   
-Je ne suis pas contre vous mon petit mais avec vous.
-Mon petit?
-Oui, vous êtes plus jeune que moi.
-D’accord, dit-il en se posant des questions sur ses simples mots qui pouvaient englober beaucoup pour lui.  Je dois vous dire que ma famille est connue par tous ceux qui pratiquent la magie.  Même certains qui détestent la magie les connaissent mais, pour l’autre côté de la médaille.  Mon père se nomme …
-…Karl le roi.
-Comment?
-Vous lui ressemblez.
-Quoi?  Il possède des cheveux noirs et les miens sont blonds.
-Je connais Karl depuis longtemps.  Depuis le premier camp à vrai dire.  Je me trouvais parmi les magiciens quand il fut capturé par Rachel.  Avant qu’il ne se transforme en dragon, il possédait des cheveux blonds comme vous.
-Alors, je tiens mes cheveux de mon père?
-Oui.  Cependant si votre père est le terrible dragon noir, votre mère doit être la reine Rachel, la dragonne d’or.  Ainsi Raistlin et Morgane deviennent votre frère et sœur.
-Vous connaissez tout le monde de ma famille.
-Oui.  Savez-vous que votre frère, à ses 18 ans, est devenu celui qui règnera à la mort de vos parents?
-Non, je ne le savais pas.  Depuis mon enlèvement, je … je ne sais plus rien du village qui a vu ma jeunesse.  Plutôt une partie de ma jeunesse car, je vivais en dehors du village quand mes parents ne savaient plus rien sur la magie. 
-Oui, je me souviens de ce moment.  La vie a changé et plusieurs furent détruites à cause d’une folie passagère.  Ta mère voulait vivre une vie normale mais, après mûre réflexion, elle ne voulait plus.  Cependant, en donnant sa parole, elle ne pouvait décliner sa promesse.
-Tu en sais beaucoup sur le sujet?
-N’oublie pas que je connaissais ta mère bien avant ta naissance.
-Vous connaissez mes origines et cela fut un sujet d’insulte pour moi quand je me trouvais parmi les Prieurs.

    Alors, Pierre déballa tout.  Il parla de sa jeunesse auprès de sa mère et de son père sans et avec magie ensuite.  Son enlèvement, son arrivée et ses années d’apprentissage chez les Prieurs.  Il parla un peu d’Aria mais, ne dit que le principal.  Cependant, Maggie remarqua que quand il disait son nom, son regard s’illuminait.  Elle comprit que Pierre aimait cette jeune femme.  Elle le laissa continuer son récit malgré tout et ne coupa pas.  Elle voulait tout savoir de son calvaire qu’il vivait auprès de ses amis Prieurs qui riaient de son pouvoir minable et de ses origines maléfiques.  Au moins, Aria et Alphonse le protégeaient des autres qui auraient voulu du mal à son fils.  Il parla aussi du moment où il dû tout quitter pour se rendre ici et de ces premiers temps jusqu’au moment où il la trouva sur le sol de la forêt.
-Pour le reste, nos vies se sont emmêlées et vous en savez autant que moi, finit Pierre durant que le soleil commençait son ascension à l’horizon. 
-Je voulais te demander une question.
-Laquelle?
-J’ai remarqué qu’à chaque fois que tu évoquais Aria, tes yeux brillaient d’une lueur peu habituelle.  Seriez-vous amoureux?
-Je ne pourrais pas blasphémer en disant que oui, je l’aimais.
-Aimais?
-Oui, un des prêtre est venu pour me demander des comptes et il m’a dit qu’Aria était morte.
-De quoi?
-Un peu après mon départ, elle a décidé de se sauver et …le désert entoure la cachette des Prieurs.  Il a dit qu’elle devait avoir trouvé la mort dans cette chaleur.  Personne ne sort vivant de cet endroit sans prendre des réserves d’eau et de nourriture au préalable.
-Si elle t’aime autant que tu l’aimes, tu peux garder espoir de la voir un jour revenir vers toi.  L’amour est un sentiment très fort qui permet de déplacer des montagnes.
-J’aimerais tellement que vos paroles soient vraies.
En disant ces mots, un terrible fracas se vit entendre et la terre trembla.

Non!!!  Tu liras plus loin!!!  Tu vas être étonnée de ce qui fait trembler le sol.  De plus, qu'un événement comme celui-là arrive très rarement!!! Je n'en dis pas plus.  On retourne avec Daymon. 

Chapitre 40
La neige ne tombait plus mais, sa hauteur empêchait une progression rapide.  Pas moins de 80 centimètres de blancheur immaculée recouvrait le sol.  Daymon prit une pelle pour se frayer un chemin parmi cette belle poudreuse qui faisait la joie des enfants qui jouaient à côté de lui.  Il se donnait complètement, il voulait tellement retrouver Ombre.  Aria le vit, elle mit son vieux manteau de fourrure et décida d’aller parler à cet homme ténébreux.  Elle regarda Flynn et sut qu’elle pouvait le laisser seul sans problème.
-Daymon, dit la jeune mère en s’approchant du sorcier noir.
-Je ne sais quoi penser.  Ma chère magie ne me sert à rien.  Je ne ressens pas Ombre. Pourtant, avant, je n’avais aucun problème pour la localiser.
- Daymon, écoute-moi.
-Je ne sais même pas si la mort ne l’a pas emporté. 
-DAYMON, CELA SUFFIT, cria Aria au désespoir.
-Je ne sais pas ce que je dois faire.  Je veux la retrouver.  Cela fait plusieurs années que nous comptons l’un sur l’autre et …  je me sens démuni sans elle.
-Parles-tu d’amitié ou d’amour?
-Je … de quoi tu parles?  Ombre est une très bonne amie et je ne veux pas la perdre.
-Ton discours sonne faux.
-Je …
-Avoue, cela ne te fera pas de mal!
-Avouez quoi?
-Qu’entre Ombre et toi, l’amitié s’est mué en amour.
-Aria, plus de film de Disney pour toi!  Je ne peux pas aimer une jument.
-Ombre est une licorne noire qui peut prendre la forme d’une fort jolie jeune femme.  Je sais que tu n’es pas insensible à ses charmes.
-Je …  Arrête tes folies, répondit le sorcier noir en se remettant à pelleter.
-Ombre ne voudrait pas te voir te démener pour rien.  Je sens que nous possédons plusieurs mois devant nous.
-Sais-tu quelques choses que je ne sais pas?, demanda Daymon en arrêtant de pelleter et en regardant la jeune mère dans ses yeux noisette.
-Non mais, j’y vais pour supposition.  Ombre parlait que les enfants des licornes pouvaient donner une vie éternelle à une personne si celle-ci faisait bien un certain rituel.
-Oui et?
-Ensuite, la folle arrive et fait tout pour qu’Ombre parte et elle se lance à sa poursuite.  Tu ne fais pas le lien?
-Non.
-Je pense que notre amie attend un enfant!
-Quoi?  Aucun n’étalon …  Attends un peu.  Cela ne se peut pas voyons.
-Un cheval non mais, un humain oui. 
-Tu ne penses pas que …
-Que notre amie attend un petit de toi?   Je ne suis certaine de rien mais, je serais prête à prendre un pari sur cette histoire. 
-Bonjour, dit Olivier en les rejoignant.
-Bonjour, répondit Aria, vous semblez en pleine forme.
-Oui.  Si vous voulez, après que le déblayement de la neige, je vous amènerais vers la maison de la sorcière.  Peut-être que votre amie se trouve à cet endroit?
-Je ne pense pas, rétorqua Daymon, mais nous pourrons trouver des indices pour trouver sa nouvelle cachette.

    À ce moment, les deux adultes, l’adolescent et les deux enfants, virent une vague blanche qui tassait la neige sur le bord de la route.  En passant devant eux, ils virent qu’un homme, derrière cette vague, utilisait sa magie pour déplacer cette poudreuse vers le bas côté de la route.
-Je crois qu’on pourra se rendre sans problème vers la maison de celle qui doit détenir votre amie, sourit Olivier devant l’air étonné de ses amis.

Il suffisait d,attendre la charrue magique(lol)     Ce serait pratique de tasser la neige de cette manière après une tempête de neige!!! 

Revoyons comment se porte notre chère Ombre!
Avant de mettre le chapitre, j'aimerais savoir quel est ton personnage préféré!!!  Tout ceux qui me lisent peuvent répondre.  J'aimerais savoir qui est le ou la préférée.  Moi c'est Rachel mais, je pense que tous le savait déjà. 

Chapitre 41

    Ombre se réveilla tranquillement.  Elle ne se souvenait plus de grand chose.  Elle pensa et se souvint.  Elle se trouvait avec ses amis en train de parler quand une vieille femme arriva et, à l’aide de son bâton, lui avait redonné sa forme première.  Ensuite, elle s’était sauvée pour ne pas enflammer la maison à cause de ses sabots de feu.  La sorcière la suivait de proche mais, ne la rejoignait pas.  Une licorne file très vite au galop, aussi vite que le vent de la tempête.  Cependant, la magie peut aider pour arrêter une telle course.  Ombre avait senti un rayon l’atteindre et après, le noir.  Couchée, elle se leva et regarda autour d’elle.  Elle ne pu croire ce que ses yeux lui révélaient de son environnement.  Autour d’elle, la paille recouvrait le sol et un abreuvoir rempli d’eau occupait tout le côté droit de la petite pièce où elle se trouvait.  Devant elle, et tout autour, des planches de bois qui se rejoignait haut au-dessus de sa tête formait les murs de  sa prison.  Un box de cheval!  Comment une  licorne pouvait se retrouver dans un tel endroit?

    Alors, elle entendit un déclic sur une des planche de bois qui semblait servir de porte.  Un homme maigre et petit de taille entra.  Il portait une balle de foin dans ses bras et fut étonnée de la voir éveillé.
-Allo ma belle, dit-il, ta maitresse me disait que ton somnifère te ferait dormir longtemps.  Elle voulait te ménager après tes épreuves. 
Ombre voulut tout lui raconter mais, de sa gueule, seulement un hennissement sortit.  Elle s’en étonna et se demanda pourquoi elle ne pouvait plus parler aux hommes comme avant.
-Ta maitresse sera heureuse de savoir que tu t’es réveillée.  Elle craignait que le somnifère te tue. 
Elle hennit à nouveau.
-De plus, continua l’homme, tu vivras parmi les tiens.  Je possède plusieurs chevaux et j’ai un grand nombre de pensionnaire aussi.  Tu ne manqueras pas de compagnie.  Quand tu iras mieux, je t’amènerai dans un enclos plus près des autres. Vous pourrez bavarder entre vous.

    Alors, Ombre entendit des bruits de pas qui approchait.  L’homme se tourna vers la nouvelle arrivée qui entra dans l’étroit box.   La femme devant la licorne noire portait une robe bouffante rose avec des fleurs bleues sur le bas.  Sa chevelure, couleur d’or, descendant jusqu’au creux de ses reins.  Elle possédait des mains blanches et délicates.  Ses souliers noirs, augmentait la taille de celle qui les portait de quelques centimètres.  Qui était cette jeune femme devant elle?
-Que faites-vous là?, demanda l’apparition.
-Je la nourris et je change son eau comme je le fais à tous les jours.  Je viens de voir qu’elle ne dormait plus.  J’allais vous appeler après.  Je ne pensais pas que vous viendrez si vite la voir.
-Je …  Je pensais que je devrais venir la voir avant son réveil.  Vous me voyez heureuse de la voir debout et en santé, souria-t-elle.
-Je vous laisse avec votre jument.  Elle possède une telle beauté.  Vous savez que si vous voulez vous en départir, je l’achèterais le prix que vous voulez.
-Je la garde.  Dans son état, je ne pense pas que cela serait judicieux de la vendre.
-Oui.  Je vous laisse, répondit-il en plaçant la balle de foin en face de l’abreuvoir.

    Quand la femme n’entendit plus les pas du propriétaire de l’endroit, elle se tourna vers la licorne noire.
-Alors ma jolie, comment trouves-tu mon déguisement?  Mon corps reste vieux mais, tous le voit jeune et en santé.
-La sorcière, hennit Ombre.
-Je vois que tu te souviens de notre course effrénée.  Tu sais que tu cours très vite.  Je ne pensais pas qu’une licorne possédait une telle vitesse de fuite.
-Vous me comprenez?
-Bien sûr!  De plus, je suis la seule.  Le licou que tu portes au cou est en cuivre.  Cela t’empêche d’utiliser tes pouvoirs et donc, de parler à d’autres animaux que ceux de ton espèce. 
-Pourtant nous parlons ensemble en ce moment?
-Avant de te mettre ce joli collier, je t’ai jeté un sort pour que tu ne puise communiquer qu’avec moi.
-Je ne vaux pas plus qu’une jument noire!
-Tu dois te demander pourquoi j’ai utilisé tant de magie et d’argent pour te capturer et te garder en vie?
-Je crois que c’est la seule pièce du puzzle qui me manque pour l’instant pour tout comprendre de cette histoire de fou.
-Je croyais que les licornes possédaient un grand sens de la déduction.  Je crois que je me suis trompée.
-Je peux comprendre beaucoup mais, il faut me donner les indices pour que je puise faire les liens et je ne possède rien de concret.
-Tu possèdes tout mais, tu ne comprends pas.  Je parlais de ton état ma belle. 
-Et …  Attendez un peu!  Cela ne se peut pas, je …
-Tu commences à comprendre ce que je voulais et que j’attends.
-Mais je …
-Quand tu accoucheras, je te tuerais et ton bébé te suivra assez rapidement.  Je possèderais enfin la vie éternelle que je veux depuis tellement longtemps.  Ton enfant perdra sa vie pour que moi, je puise l’utiliser.
-Je ne vous laisserai pas faire!
-Que peux-tu faire petite?  Tu le dis toi-même, qu’avec ce petit joujou, tu ne vaux pas plus qu’une jument noire.
Ombre savait que ce que disait cette sorcière était la vérité. 
-Alors, utilise ce temps pour faire ton testament, finit par dire la femme en sortant du box laissant la licorne noire seule et au désespoir. 
Ombre savait que seulement le père de l’enfant pouvait la sauver car, le seul homme qui l’ai touché était Daymon.  Dans un coin de son box, elle se mit à pleurer sans que personne ne s’en aperçoive.

J'aurais dû m'en douter.  J'attends toujours le dessin que tu voulais faire de cet homme!!!  Un de mes ami déteste Karl car, il représente le mal.  Cependant, iln'est pas si vilain.  Il voudrait que je laisse plus de place à Éric et il n'a pas réussi à lire le deuxième tome à cause de la folie qui touche Éric.  Il ne sait pas ce qu,il manque 

Tu vas enfin savoir ce qui fait trembler le sol au village chrétien!!!  Tu n'en croiras pas tes yeux en lisant.  Je suis folle!!! 

Chapitre 42

-Que se passe-t-il ? demanda Pierre en se levant et en se dirigeant vers la porte de l’église.
Maggie le suivit et, dehors, le curé rencontra une petite fille qui courait vers leur lieu de culte.
-Monsieur le curé! s’exclama-t-elle à bout de souffle.
-Prends un bon respire et dis moi ce que tu veux m’apprendre.
-Le terrible bruit et le tremblement qui s’en suivit, commença-t-elle.
-Oui.
-La maison de M. Boulanger est tombée.  Il travaillait sur sa toiture qui coulait et sa femme, ainsi que leur enfant, se trouvait à l’intérieur au moment du drame.
-Ils n’ont pas sorti avant? demanda Maggie en s’approchant de la petite fille.
-Non.  Qu’allons-nous faire?
-Nous allons nous rendre devant la maison et prier pour leurs âmes, répondit Pierre en se rendant vers les débris qu’on voyait au loin. 
Cette maison se trouvait un peu en retrait, près de la forêt où vivaient les créatures fantastiques.  Maggie se rendit aussi vers les décombres et sentit sa rage montée en voyant tout les villageois agenouillés et priant.  Surtout que rien ne disait que l’enfant et que Mme Boulanger avaient péri. 
-QUE FAITES-VOUS? cria-t-elle hors d’elle.
-Nous prions pour leurs âmes, répondit un villageois.
-Rien ne dit qu’ils sont morts.
-Que pouvons-nous faire?  Même s’ils ne sont pas morts, cela ne sauraient tarder, répondit une villageoise.
-Est-ce qu’une personne pourrait me passer une pelle?
-Bien sûr, dit un homme en lui passant la sienne.

    Maggie se rendit sur les décombres et, en entendant les « notre père », elle commença à pelleter.  Plusieurs arrêtèrent de psalmodier en voyant cette femme trimée fort pour sauver des gens qu’elle connaissait peu.

    Alors, quelques villageois partirent et revinrent avec des pelles et commencèrent à aider cette femme. 
-On va commencer à manquer d’espace pour jeter les débris, dit un homme musclé.
-Si d’autres gens voudraient aider, vous pourriez aller chercher des seaux et des brouettes pour amener les débris plus loin, répliqua Maggie en continuant à pelleter.

    Alors, plusieurs personnes allèrent chercher ces outils et d’autres hommes montèrent avec des pelles et des pioches.  Les enfants et les femmes prenaient les brouettes et les seaux pleins et allaient les jeter dans un trou qui se trouvait à l’autre bout du village.  Pierre regarda sa femme de ménage commandée les gens du village et aider ceux qui demandaient son aide.  Elle ressemblait à une vraie reine qui met la main à la pâte et qui se bat pour la survie de tous.  Il retrouva un peu de sa mère dans cette femme à qui il avait raconté sa vie.  Elle n’arrêta pas même si les gens se succédaient sur les débris. 

    Quand le soleil commença à décliner, un homme poussa un cri.
-Je pense que je viens de trouver leur cachette, dit-il.
Tous se dirigèrent vers cet endroit et ils virent Mme Boulanger qui tenait son bébé dans ses bras.  Poussiéreux tout deux mais, en vie.  Maggie les aida à sortir du trou et tous poussèrent des exclamations de joie.  Une vieille femme arriva.  Celle qui prédisait le malheur si Maggie restait au village.
-Je vois que je me suis trompée sur vous, dit-elle de sa voix grinçante.  Vous n’avez rien du démon, vous venez de sauver la vie de ma seule fille et je ne saurai pas comment payer une telle dette.
-En serrant ma main, dit Maggie en tendant sa main droite.
La vieille femme lui serra la main.
-Bientôt, vous devrez nous quitter pour sauver une personne très chère à votre cœur ainsi que tous ceux qui croient en vous, dit-elle.
-Vous savez lire l’avenir?
-Un peu.  Cependant, avant de devoir faire ce voyage, vous vivrez encore quelques mois parmi nous et vous nous apporterez beaucoup.

-Ils sont de retour, cria un homme qui servait de sentinelle.
Pierre, ainsi que Maggie, se ruèrent vers la sortie du village.
-VOUS? hurla le curé.

J'ai de la difficulté à faire un bonhomme allumette qui reseemble à un bonhomme allumette alors ...     Depuis longtemps, je sais que le dessin n'est pas ma branche.  J'avais commencé, avant d'écrire des romans, une bande dessinée mais, voyant que mes personnages faisaient bizarres, j'ai décidé de me mettre à écrire au lieu de dessiner.  Chacun sa branche artistique(lol) 

Chapitre 43

    Daymon et Aria suivirent Olivier jusqu’à la maison de la sorcière.  Comme s’y attendait le sorcier noir, plus personne n’habitait cet endroit depuis plusieurs années.  Une cabane en bois rond qui ressemblait à s’y méprendre au cabane où vivait les magiciens dans le camp au moment de la guerre se dressait devant les trois compagnons. 
-Voici la maison de la sorcière, dit l’adolescent en tremblant.  Je ne peux pas entrer, ma mère me le défend.  Je vous laisse ici.  Vous pouvez faire ce que vous voulez, personne n’en prendra ombrage.
-Je savais que personne ne se trouverait à l’intérieur, bougonna Daymon.
-Cependant, nous pourrions trouver des indices sur l’endroit où elle se cache.  Étant la dernière à avoir vu notre amie, elle pourra nous dire où elle se trouve, répliqua Aria.
-Tu crois vraiment tes paroles.  Je ne pense pas, avec la noirceur qui l’entourait, qu’elle nous dira gentiment où elle a caché Ombre.  Je pense même que c’est elle la cause de la disparition de notre licorne noire.
-Daymon, je ne suis pas folle!  Je sais qu’elle a enlevé notre amie et qu’elle la cache.  Je me doute aussi pourquoi mais, je veux maintenant savoir où elle l’a caché.  Entrons et nous pourrons chercher sans que personne ne nous dérange.

    Les deux amis entrèrent.  L’intérieur, remplis d’étagères couvertes de poussières et de plusieurs toiles d’araignées, semblait inhabité depuis plusieurs années.
-Visiblement, la place est vide depuis des années, maugréa le sorcier noir.
-Je vois autant que toi.  Cependant, on devrait y trouver un indice.  La sorcière et Ombre ne peuvent pas avoir disparu ainsi.
-Bienvenu dans le monde de la magie.  On peut disparaitre sans laisser de traces et cela est très facile. 
-Je sais que ce monde défie les lois de la physique normale mais, connaissant Ombre, elle voudra nous revoir et elle fera tout pour y arriver.
-Je le souhaite ardemment.
-Puis-je te demander quelques questions Daymon?
-Je répondrai si je juge que tu dois connaitre les réponses.
-Verses-tu vraiment dans la magie noire?
-Pas totalement.  Ma spécialité réside dans la magie maléfique mais, j’use de magie blanche aussi parfois.  Rachel a été ma première professeure et mon premier amour.  Cependant, cet amour était unilatéral.  L’amitié vivait mais, pas l’amour.  Quand mon cœur se brisa et que je dus déménager loin de celle qui me montrait les bases de la magie, je commençai à chercher dans les livres ce qui me manquait.  À cause de ma haine contre celle qui m’avait refusé son cœur, je versai rapidement dans les arts occultes maléfiques.  J’essayai de détruire aussi le royaume de cette femme mais, quand je la revis, je compris que l’amour ne vivait plus dans mon cœur pour elle.  Je commençai aussi à comprendre qu’en nous liant nous réussirons à détruire la menace plutôt que de se battre un contre l’autre.  Je me ralliai à sa cause.  Ombre me suivit aussi dans cette entreprise.  Une bonne guerrière cette licorne noire!
-L’aimes-tu?
-Qui?
-Ombre.
-La version humaine est très belle.  Comprends que quand je l’ai rencontré, je venais de partir de chez moi et de commencer mon chemin solitaire.  Je voulais me venger et je ne connaissais pas la forêt où je savais que se cachait Rachel.  La seule chose que je ne savais pas c’est qu’elle ne vivait plus sous sa forme humaine.
-Que veux-tu dire?
-Rachel est morte et, les dieux et déesses, lui ont donné une deuxième vie sous la forme d’une grande louve blanche.  Ses amis devaient la reconnaitre pour qu’elle reprenne sa forme première. 
-Elle a ressuscité?
-Oui.  Enfin, on peut dire cela comme cela.  Je sais que tu vas me dire que Jésus, le fils de Dieu, a fait la même chose. Sauf que Rachel est morte plus que trois jours avant de reprendre sa vie.  Elle ne possédait plus de magie non plus.  De plus, avant qu’elle reprenne sa forme humaine, je voulais tuer cet être hors du commun pour devenir le maitre de la dragonne blanche.
-Cela ne répond pas à ma question première.  Aimes-tu Ombre?
-Si je ne te réponds pas, c’est que je pense que tu es une jeune femme indiscrète.
-Je prends cela pour un oui.
-Je crains que nous ne trouverons rien ici, soupira le sorcier noir en sachant que son amie ne lâcherait pas tant qu’il ne répondrait pas honnêtement.  Je pense que nous perdons notre temps ici.
-Attends, l’arrêta Aria, viens voir.
Daymon se rapprocha de celle qui le questionnait naguère.  Il vit alors un indice.  Devant lui se trouva une carte de la ville bâtit par sa bonne amie.  Les plans de la ville Orée s’ouvrait devant lui.  De plus, un rond encerclait un endroit appelé « Au ranch des poneys magiques».  Le sorcier noir se souvenait de cet endroit où les gens pouvaient amener leurs chevaux pour que le propriétaire de la place les garde en pension. 
-Tu crois qu’Ombre se trouve à cet endroit? demanda la jeune mère.
-Il n’y a qu’une façon de le savoir.
-Tu sais que je ne peux pas partir avec toi, le petit.
-Nous attendrons ce printemps.  Je continuerai les recherches et j’essayerai de faire marcher mes relations qui sont restées dans la ville.
-Gardons espoir, nous devrons la retrouver avant que la sorcière décide de lui donner la mort si c’est ce qu’elle projette.
-Je crains que si tes soupçons se révèlent exactes, cette mégère attendra qu’elle mette l’enfant au monde avant de la tuer et ensuite, le bébé suivra le même chemin que sa mère.  Elle voudra s’emparer de la vie de cet enfant.
-Me répondras-tu correctement si je te demande si tu l’aimes?
-Je ne sais pas ce que je ressens réellement pour notre amie.  Je sais que nous ne pouvons pas vivre une vraie vie de couple car, nous ne sommes pas de la même espèce …
-Cette barrière ne fonctionne plus si un enfant nait de cette union.
-Tu ne me lâcheras pas!
-Je veux une réponse et sache que je suis très obstinée quand je veux la vérité.
-D’accord.  J’admets que je la trouve attirante et je l’aime bien.  Cependant, je ne sais pas si c’est  le grand Amour que je ressens pour elle ou qu’un béguin.  Cela te va comme réponse.
-Je crois que tu ne me donneras pas plus que cela. 
-Sortons d’ici et retournons vers ton fils.  Je reviendrai quelques fois voir si d’autres indices se trouvent cacher sous la poussière et je demanderai à mes anciens espions d’ouvrir l’œil.  Comme ils connaissent tous Ombre, je ne devrais pas leur donner une description de celle qu’il connaisse comme mon bras droit.

Mais là, il va falloir qu'il utilise son premier cerveau pour la trouver et la sauver. 

Voici encore une conversation entre Dieu et la profiteur!!!!

Chapitre 44

-Cette femme va détruire un de mes derniers villages qui résistent à son régime, fulmina Dieu en voyant, à travers le miroir, ce qu’accomplissait son ennemie avec les villageois. 
-Tant qu’elle vivra, elle pourra détruire tout ce que tu construis.  Je ne sais même pas si après sa mort, elle ne continuera pas son œuvre de destruction, répondit franchement le diable.
-Il n’y a qu’une chose que je vois que nous devons accomplir pour détruire cette fille et son venin.
-Tu ne parles pas de la dernière phase.  Nous devions laisser le temps à nos troupes de se reformer.  Même si cela prendra quelques générations et que nous ne tuerons pas Rachel, nous pourrons reprendre le contrôle de cette minable planète. 
-JE VEUX TUER CETTE FEMME, JE VEUX MA VEANGEANCE SUR ELLE.  MON COURROUX NE SAURAIT QUE TOMBER SUR CETTE ENGEANCE DÉMONIAQUE.  LES DIEUX ET DÉESSES SE METTRONT À GENOUX DEVANT MA MAGNIFICIENCE QUAND J’AURAI DÉTRUIT LEUR JOUET PRÉFÉRÉ.
- Calme-toi!  Tu sais que si nous agissons trop vite, nous perdrons toute chance de revenir ensuite. 
-Ton fils a divisé les dragons.  Leur chef se trouve loin d’eux et ne peut rien contre nous.  Les créatures fantastiques fulminent contre leur nouveau roi.  La division les tuera.  Je crois aussi que j’ai une idée pour que la guerre éclate entre nos opposants.  Viens ici que je te dise mon idée génial.
-Attends!  Nous ne possédons pas d’espion auprès de nos ennemis.  Mon fils ne peut pas tout faire.  De plus, il pense que je ne sais pas ce qu’il fait avec les magiciens.  Mon apparition prématurée pourrait briser sa confiance en lui.
-Je crois connaitre une personne qui pourra m’aider.
-Qui?
- Aide-moi.  Le chef des Prieurs doit rêver à moi et le fils d’un vieil ami aussi. Cependant, tu devras me cacher aux yeux de ceux qui me pourchassent.
-Cela prendra beaucoup d’énergie.
-Il faut commencer à préparer le terrain pour la dernière guerre.  La bataille entre eux diminuera leur nombre et ensuite, on les finit.  Je retrouverai mon ancienne place dans le cœur des hommes.

Meilleur que mes propres dessins(lol). 
Moi aussi je fais un saut vite fait et je m'en vais me coucher.  Je dois aller border les chiots dans ma chambre avant d'aller me mettre sous les couvertures à mon tour.     Je suis un peu bizarre mais, j'aime bien m'occuper des chiots de mes chiennes avant de me coucher.  Je ne les aurai plus pour longtemps et je devrais, ensuite, attendre jusqu,à la fin mai pour avoir ceux de Mina.  Vive les naissances canines!!!   J'arrête ici.

Voici un chpaitre parlant de Rita et de Séraphin.  Il faut bien les remettre dans l,histoire de temps en temps. 

Chapitre 45

    Séraphin et Rita vivaient ensemble depuis plusieurs années.  Quand l’aspirante druidesse atteignit ses 18 ans, soit deux ans après la guerre qui bouleversa le destin de la planète, la jeune femme devint druidesse  et décida d’unir sa vie avec son protecteur.  Rachel présida leur mariage.  L’adolescente gênée devint une jeune femme aimante et une douce mère.  Deux ans après leur mariage, Rita annonça à son époux qu’elle attendait un enfant.  L’ange ne pensait pas qu’il pourrait devenir père un jour.  La reine, comme cadeau de mariage, lui avait donné ce dont il avait besoin pour être un vrai homme mais, pas de là à concevoir une nouvelle vie.  Un garçon naquit.  Cependant, ils durent demander de l’aide à Rachel car, l’enfant possédait des ailes blanches comme son père et cette particularité empêchait l’enfant de sortir sans casser les ailes friables.  Cependant, il possédait une chevelure rousse comme sa mère et de beaux yeux verts comme la forêt amazonienne.  Deux ans plus tard, une fille vint agrandir leur famille.  Les parents se sentaient très choyés par la nature.  Elle possédait une chevelure brune et les yeux gris de son père mais, sans les ailes.  Les années passèrent et les parents découvrirent que le jeune garçon, prénommé Philippe, possédait des pouvoirs célestes.  Séraphin commença à montrer à son fils comment utiliser ses pouvoirs quand, ils découvrirent que leur fille, Lucinda, possédait les mêmes pouvoirs que sa mère.  Alors, Rita commença l’apprentissage de sa fille qui se sentait jalouse de son frère qui pouvait voler avec les oiseaux mais, pas elle. 

    Les années passèrent et les enfants vieillirent mais, Lucinda portait toujours une jalousie, presque maladive, envers son frère ailé.  Philippe atteignit ses 14 ans et sa sœur, ses 12 quand Rachel dut s’enfuir pour sauver sa peau.  Dieu savait que ces enfants pouvaient lui apporter leur aide.  Cependant, il ne devait pas savoir qui il était réellement car, il se doutait bien que Séraphin devait leur avoir parlé de son ancien patron céleste et de la demande de celui-ci à propos de leur mère.  Il sonda le cœur des deux adolescents qui s’étaient couchés avant le coucher de soleil tant leurs parents leur avaient demandé une grand dépense d’énergie pour des sorts de protection et d’attaque.  Dieu sourit car, il fit la victime idéale pour son forfait.  Il pénétra dans le rêve de l’adolescent qui semblait le plus faible. 

    Alors, il arriva sur un champ de bataille où Rachel se tenait, conquérante, avec son épée d’amazone levé.  Lucinda courait après elle et son frère que la reine tenait auprès d’elle comme si elle venait de gagner la guerre grâce à lui.  Ils s’éloignaient  durant que la folle le suivait et laissait la jeune femme seule.   L’adolescente pleurait à chaude larme.  Le décor se transforma en un désert chaud et aride.
-Cela continuera tant que tu ne posséderas pas ce qui rend ton frère si spécial, rétorqua Dieu en approchant de la fille qui pleurait à chaude larme.
-La génétique semble avoir choisi mon frère pour tout lui donner.  Il possède des ailes et la magie céleste.  En plus, il a le physique de maman.  Ce qu’il me reste …snif … rien.
-Que dirais-tu si je te disais que tu pourrais posséder des ailes comme ton frère ainsi que des pouvoirs célestes?
-Je dirais que je ne vous crois pas.
-Tu devrais me croire car, j’ai ce pouvoir.  Je peux t’exaucer un vœu.
-Vous dites vrai?
-Oui. 
-Cependant, tous les souhaits possèdent un prix élevé, on paie toujours la note ensuite.
-Tu n’as pas tort.  Cependant, je te donne ce souhait et tu me paies plus tard.
-Pourrais-je savoir le prix d’une telle transaction?, demanda Lucinda suspicieuse.
-Bien sûr!  Je te demanderai un service.
-Quel style de service?
-Pas sexuel, je peux te la garantir.  Ne pense pas à cela et pense à la satisfaction que tu auras de montrer tes ailes et tes nouveaux pouvoirs à ta famille.
-Ma mère me dit toujours de faire attention à ceux qui ne veulent pas t’en dire plus sur ce qu’il exige pour un service.
- Crois-moi, tu ne perdras rien à m’aider quand je te le demanderai.  De plus, tu deviendras aussi populaire que ton frère.  Pense aux hommes qui voudront te tenir la main pour caresser tes grandes ailes blanches.  Tu deviendras aussi intéressante que ton ainé.  Les gens te remarqueront enfin.
-Je ne veux pas attirer les hommes!  Je veux seulement voler comme un oiseau et … faire comme mon frère.  Une pauvre druidesse ne possède pas de pouvoirs aussi fantastiques que les magiciens.  Alors, avec des pouvoirs célestes, je pourrais affronter des truands qui pensent que leur magie les protégera de moi.  Je trouve humiliant de toujours demander de l’aide à mon frère qui possède tout ce que je voudrais.

    Alors, dans le rêve de l’adolescente, l’orage commença à se faire entendre.   Le désert avait laissé la place à une prairie verdoyante où le vent, soufflant sur les fleurs et l’herbe, laissait voir des vagues de végétaux. 
- Calme-toi et écoute-moi.  Je te donne ce souhait et tu n’auras qu’à signer ce contrat. 
-Je ne sais pas si …
-Tu pourras épater ton père et rendre ton frère jaloux.  Je sais que c’est ce que tu veux.  Tu détestes le fait que Philippe ait tout reçu et que toi, tu ne reçois que les miettes qu’il veut bien te laisser.  Il possède les ailes et les pouvoirs de ton père et la beauté de ta mère.  Tu veux montrer à tous que tu n’es pas une perdante et que tu sauras réussir malgré tes débuts défaillants. 
-Oui.  Je me fous du prix!  Je pourrais faire comme mon frère et épater mon père, le seul ange restant.  Ma jalousie disparaitra et je me sentirai mieux sans ce sentiment horrible. 
-Oui, dit Dieu en approchant un stylo et le papier où le contrat se trouvait imprimé.  Ce contrat stipule que tu recevras les pouvoirs célestes ainsi que les ailes s’y rattachant et que je te demanderai un service en échange et seulement un. 
-Oui, répondit Lucinda en signant son nom à l’endroit prévu. Quand les aurais-je?
-Bientôt!

    Dieu partit du rêve orageux en souriant.  Il ne possédait pas le pouvoir de lui donner ce qu’il lui avait promis mais, il savait que plusieurs anges obtenaient leurs pouvoirs célestes et leurs ailes plus tard dans leur développement que d’autres.  Cette adolescente les aurait bientôt.  De plus, il voyait bien les petites protubérances à la hauteur des épaules qui deviendraient de grandes ailes blanches ailées.  Les pouvoirs viendraient avec et il remplirait sa part du contrat sans rien faire.  Maintenant, il détenait une protection pour la guerre qu’il préparait.  Il lui restait un endroit à visiter.  Bientôt, tous ses blocs se trouveraient à leur place pour lui donner la victoire sur son ennemie.

Tu en as?????  Pas moi mais, j'essais d'imaginer avec mes romans!!! 

Dans ce chapitre, Pierre se réveille enfin!!!  Tu comprendras mes écrits en lisant.  Maggie, alias Rachel, fait toujours des folies avec sa vie!!!!

Chapitre 46

    Maggie regarda les vingt guerriers, assit tous sur un cheval différent, qui se tenaient devant Pierre et elle.  Le curé semblait bien les connaitre.  Un des homme s’approcha. Il se tenait sur un grand cheval noir et portait aussi un costume noir qui semblait avoir connu de meilleur jour.  Si on regardait trop vite, on pouvait croire qu’on se trouvait devant un centaure tant le noir s’harmonisait bien avec la robe de son destrier.  De plus, sa peau et ses cheveux aussi portait la même couleur que le ciel la nuit.  Il s’avançait, droit et fier de son rang.
-Alors curé! dit-il quand il se sentait assez prêt pour commencer la discussion.
-Cela fait moins d’un an que vous êtes venus.  Vous disiez que vous viendriez à tous les ans et demi.
-Oui.  Simplement si vous nous donniez tout ce que nous vous demandons.  Cependant, il manquait une chose dans le chargement et c’est ce que nous voulions le plus.  La nourriture est une chose mais rien, si on ne peut pas la partager en bonne compagnie.
-Vous … savez-vous que le pêcher de la chair est un des pire?
-Ils sont tous aussi pire les uns que les autres,  cher curé.  Si nous recevons une fille ou une femme, ainsi que des denrées pour passer l’hiver, nous reviendrons vous voir que dans un an et demi.

Maggie resta interdite devant cette demande.  Une femme avec autant d’homme ne passerait pas l’hiver.  Elle pensa à une stratégie.  Cependant, dans son plan insensé, elle risquait gros mais, elle pourrait aider ce village en les débarrassant de ces parasites pour toujours.  Elle s’avança devant l’homme à cheval qui la détailla de la tête au pied et souri.
-Messieurs, commença la femme, je viendrais avec vous pour que ce village trouve la paix.  Cependant, je vous demande une chose en échange.
-Intéressant!  Que demandes-tu?
-Un défi.
-Un défi?  Quelle sorte?
-Une sorte qui ressemble aussi à un pari.  Chaque parti met quelques choses en jeu et le gagnant rafle tout.
-Je t’écoute.
-Voici le défi.  Vous ou votre champion se battra contre moi.  Ce sera un combat au premier sang.  Le premier qui saigne perd.
-Pas trop compliqué pour l’instant.  Je dois dire que mon champion possède des muscles aussi gros que ta personne, ria le chef des mécréants.
-Si votre champion gagne, je viendrais avec vous ainsi que les denrées demandées et vous pourrez revenir toute les années et demie. 
-Jolie mais, je pense que tu veux aussi quelques choses de moi si tu gagnes.
-Bien sûr!  S’il advenait que je fasse saigné votre homme en premier, je voudrais votre parole d’honneur que vous ne viendrez plus jamais demander des denrées et des femmes dans ce village.  Continuez votre virée mais, rayé cet endroit de votre itinéraire.
-D’accord, répondit l’homme sur le cheval noir après un moment de réflexion. 
-Je me battrais à l’épée, répondit Maggie.
-Et moi à la hache, répondit un homme qui sortit de la garnison derrière le chef.  Tiens-tu toujours ton pari?
Cet homme mesurait deux fois la hauteur de la femme qui le regardait de bas.  Malgré la fraicheur du temps, il marchait  torse nu où une pilosité fourni lui servait de coupe froid.  Il ne portait qu’un pagne pour cacher le plus important.  Il tenait une hache dans ses deux mains qui couperait un arbre centenaire d’un coup.  Il gonflait ses biceps pour montrer à  cette femme quel adversaire elle combattrait.  Tous les poils qui couvraient son corps et sa tête montraient toutes les teintes de brun possibles ainsi que sa barbe.  Du sale ou propre.  David contre Goliath, pensa la servante de Pierre.
-Je tiens le pari, répondit l’intéressée.
-Alors, répondit le chef des guerriers, nous t’attendons demain à l’aube.  Cela fait longtemps que mes hommes n’ont pas vu un bon combat.
-J’y serais, répondit Maggie en se retournant et en entrant dans le village suivit du curé horrifié.
-VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT FOLLE! s’écria celui-ci.
-J’essaie d’aider les villageois.  Il ne suffit pas de courber l’échine et de donner ce que les gens veulent dans la vie.  Il faut parfois se lever et combattre l’adversaire.
-Votre ennemi est un géant et vous ne mesurez pas … en tout cas, vous me comprenez.
Ils ne remarquèrent pas que tout les villageois écoutaient leur discussion animée.  Personne ne se souvenait d’une seule fois où celle qui servait Pierre avait discuté les paroles de son patron.  De plus, on sentait la flamme qui couvait dans cette femme.  Plusieurs félicitaient son courage mais d’autres, se reliaient au propos de leur curé. 
-Écoute, je vais aller chercher mon épée dans ma chambre et ensuite on parlera de ce problème de taille.
-Vous … personne ne possède d’arme dans ce village et vous me dites que vous avez une épée dans votre chambre. 
-Je commence à trouver que vous me tapez un peu sur les nerfs, répondit Maggie en pénétrant dans l’église suivit toujours du curé.
-Je trouve insensé votre idée.  Si vous m’en auriez parlé, je vous aurai interdit de la divulgué. 
-Je demande au plan astral;
De me redonner mon arme;
Sans que ma magie soit utilisée;
Pour les protéger.

    Alors, une épée apparut dans les mains de la femme.  Un pommeau vert représentait la tête d’un dragon la gueule ouverte.  Maggie sortit l’arme de son fourreau vert aussi et la lame argenté chatoya dans la chambre.  Une aura bleue entourait l’épée magique.  Pierre s’étrangla en reconnaissant l’arme. 

    À ce moment, il pensa à celle qu’il avait sauvée voilà quelques mois.  Elle possédait des pouvoirs magiques, elle déclamait des vers venus de nulle part comme si elle récitait une formule, elle prenait les rênes du pouvoir quand elle sentait qu’une vie pouvait être sauvée et elle savait comment commander les gens sans qu’ils se sentent contraints.   De plus, elle ne craignait pas l’adversité même si les chances qu’elle gagne semblaient nulle.  Il se souvenait de l’histoire que son père lui avait raconté quand sa mère se tenait entre l’armée de Dieu et lui.  Se pourrait-il que …
-Maggie, dit-il radoucit, puis-je vous posez quelques questions?
Elle savait que le moment était enfin venu.  L’épée lui rappelait trop de souvenir.  Combien de fois l’avait-il vu brandir cette arme pour leur montrer comment ce battre? 
-Demandez.  Je vous répondrais du mieux de ma connaissance.
-Vous possédez des pouvoirs magiques et vous venez de la ville Orée.  Je ne me trompe pas?
-Aucune erreur. 
-Votre voix quand vous chantez rivalise celle de ma maman.  Vous savez commander les humains et ils ne remarquent pas que c’est une femme qui détient les règnes du pouvoir. 
-Oui. 
-Je possédais, depuis quelques temps des doutes mais, votre dévouement envers nous.  Je ne connais personne qui donne sans rien demander d’autre que l’amitié.  Vous allez perdre votre liberté et votre âme demain si je vous laisse faire.  Cependant, vous connaissant, rien ne vous fera changer d’idée.  Je ne me trompe pas?
-Votre raisonnement tient toujours la route.
-Maintenant cette épée.  Elle recèle tellement de beau souvenir provenant de ma jeunesse. 
-Je l’aime bien et elle détient, pour moi aussi, tellement de souvenirs.
-Personne ne sait votre vrai nom.  Vous ne vous appelez pas réellement Maggie?
-Tu approches de la vérité.  Sauras-tu faire le pas pour la faire sortir totalement?
-Votre voix de chant, vos manières d’aider, votre … je ne pourrais pas tout dire ce qui m’a mis la puce à l’oreille mais, je suis certain de ce que je pense.
-Dites-le.
- Votre vrai nom est Rachel et vous êtes la reine des magiciens et des créatures magiques.  Cela ferait en sorte que … que … maman, dit-il en sautant dans les bras de sa mère retrouvée.
-J’espérais tellement ce moment, pleura la femme démasquée. 
-Pourquoi n’es-tu pas venue pour me secourir?  Je pensais que tu ne m’aimais pas.  De plus, pourquoi ne pas me l’avoir dit quand tu m’as reconnu?
-Quand ils t’ont enlevé … je suis devenue complètement folle de douleur.  Draco est venu dans mon rêve.  Il m’a fait promettre d’arrêter mes recherches et ainsi, un jour, nous nous reverrions.  Une prophétie nous liait : «Un jour tu retrouveras ton fils disparu;
Cependant tu perdras un élément  encore plus cher à ton cœur;
Tu devras combattre des forces maléfiques;
Pour ramener la paix dans le  monde magique. »
Voilà pourquoi je ne suis pas partie à ta recherche.  Je pense que je dois te raconter les événements qui ont eu lieu depuis ta disparition.  Mon silence est dû au fait que tu devais tout découvrir tout seul.  Si je t’avais dit la vérité tout de suite, tu aurais pu t’échapper avant que je trouve un moyen de guérir les trois autres.   Tu connais maintenant un nom d’emprunt et, grâce à l’habitude, je pense que ce nom me restera longtemps. 
-Je pense que nous ne dormirons pas encore ce soir, répondit Pierre en sortant des bras de sa mère pour s’assoir sur le matelas sur le sol qui servait de lit à Rachel.
-Je te demande qu’une seule chose, dit-elle en levant le doigt, ne dis à personne la vérité.  Les trois autres dragons veulent ma mort et, s’ils me trouvaient ici, ils pourraient bien détruire le village pour me tuer.  Je ne veux pas que personne meurt pour me protéger. De plus, Crack pot me disait qu’il pensait trouver un antidote bientôt.
-Tu parles encore avec ta chihuahua?
-Mon seul lien avec mon ancienne vie.  Elle me dit tout ce que je dois savoir.  Si je dois intervenir, je reviendrais malgré le prix de ma tête.  Je ne peux laisser le royaume sans protection.
-Demain, tu risqueras gros pour sauver des gens qui te détestaient voilà quelques temps.  Tu ne pourras plus protéger personne.
-Tu me connais.  Je ne peux pas rester à rien faire quand je possède la solution.

    Rachel s’assit à côté de Pierre, plaça son épée sur ses genoux et commença son histoire par le commencement.
-Tu venais de disparaitre quand …

J'ai gardé beaucoup d'enfants et j'ai remarqué aussi ce côté :"si l'a je le veux aussi".  J'ai utilisé cette idée pour manipuler la pauvre Lucinda qui est tombé dans le panneau.     Pauvre elle, elle ne connait pas encore le prix élevé de sa bêtise!!! 

La guerre commence à prendre forme!!!  Ils reussissent à se faire entredéchiré les dragons et ensuite les créatures.  Ils finiront le reste des survivants!!! 

Chapitre 47

    Le chef des Prieurs venait de finir sa messe d’avant le coucher.  Il se sentait heureux de sa vie.  Les autres vivaient misérablement mais, lui, vivait dans le luxe.  Il entra dans la seule pièce de sa maison de pierre placé à côté de la grande église.  Il possédait un grand lit baldaquin dont les colonnes sculptées représentaient des scènes de la crucifixion de Jésus.  En haut à droite, on voyait  le moment où Jésus rencontre sa mère sur le chemin qui l’amenait vers la mort. En haut à gauche, on voyait le moment où sainte-Véronique essuie le visage du Christ.  En bas à droite, on voyait Jésus qui tombait pour la troisième fois et en bas à gauche, la croix avec Jésus qui se mourrait.  Un voile de soie blanc servait de tissu pour recouvrir le haut d’un tel lit.  Le matelas, fait de plume d’oie ainsi que l’oreiller, coutait un prix de fou mais, ces paroissiens lui avaient confectionnés sans rien demandés.  Des draps, au nombre de quatre, fait de la plus pure soie, recouvraient ce lit que le chef ne partagerait jamais.  Autour de ce lit riche, des commodes remplis de tenus de prêtre et de chemises de nuit remplissaient le reste de l’espace.  Tous en bois, il en possédait quatre en tout. De chef des prêtres, les paroissiens l’avaient acclamé et, maintenant, tous l’appelaient roi.  Personne ne pouvait le regarder dans les yeux sans se faire tuer immédiatement.  Son régime soutenait la torture et la peur pour que les gens ne se rebelles pas.  Il regardait son royaume de ses yeux noirs.  Sa peau noire ne dérangeait personne. Ses cheveux tondus ne formaient qu’un mince duvet noir sur sa tête.  Son seul frère parcourait les chemins et demandaient payement pour ficher la paix au village chrétien.  Il se dirigea vers son lieu de repos.   Personne n’oserait le déranger jusqu’à son réveil.  Il n’enviait pas la vie de ceux qui survivait en dehors de cette grotte humide.  Il enfila une chemise de nuit et se coucha dans son lit en priant Dieu avant de s’endormir. Celui-ci vint à lui durant son sommeil.
-Geoffrey, dit-il.
-Seigneur, répondit-il, suis-je mort?
De nombreux nuages supportaient le poids des deux hommes.  Il voyait le ciel au-dessus de sa tête d’un bleu céleste.
-Non mon cher enfant, je t’ai amené auprès de moi, dans mon royaume céleste, pour te parler de quelque chose de très important. 
-Je vous écoute.
-La guerre.
-Contre qui?
-Contre nos ennemis!
-Les magiciens?
-Oui.
-Je crains que notre nombre ne soit pas suffisant pour une telle entreprise.
-Plusieurs événements m’amènent à te demander de te préparer pour l’assaut final.
-Vous savez que si nous perdons nous ne pourrons plus jamais espérer renverser cette monarchie.
-Je sais mon fils mais, nous ne pouvons pas laisser ces êtres tout saccagés.
-Quel événement vous amène à croire à notre victoire?
-Les trois dragons veulent tuer le quatrième.
-Comment et qui?
-Rachel est la proie de ces anciens amis.
-Est-elle morte?
-Non.
-Sans sa mort je crains qu’elle revienne.  Elle s’est tenue sans peur devant une armée composée d’anges, de mercenaires, de magiciens et de guerriers aguerris.  Les chars d’assaut et les avions de combat ne l’ont pas fait broncher. 
-Veux-tu devenir le roi du monde?
-Bien sûr seigneur!
-Alors, prépare tes guerriers et partez le plus rapidement possible vers nos ennemis.  Des êtres démoniaques vous aideront. 
-Des démons?
-Oui et ils seront de notre côté ce coup-ci.  Ne crains rien mon fils, tu es sous ma protection.
-Je ferais comme vous le voulez!
-Bien, dit Dieu en souriant.
Geoffrey disparu pour retourner dans ses rêves de victoire. 
-Alors, tout va comme tu veux Dieu, dit le diable en apparaissant à ses côtés.
-Oui.  Bientôt la guerre sera déclarée et les êtres magiques disparaitront sur la terre et je reprendrais ma place.

Dieu n'aime pas que ces disciples pensent qu'il est en train de tout perdre à cause d'une humaine qui lui met des barreaux dans les roues. 

Maintenant, bataille!!!!!   

Chapitre 48

    Le ciel commençait à se colorer de rose-orangé quand Maggie sortit de l’église pour se rendre au lieu de rendez-vous. Elle ne voulait pas être en retard.  Elle portait un justaucorps vert qui épousait ses formes plates.  Elle détestait un peu plus le corps qu’elle avait adopté le jour de sa fuite.  À sa taille, son épée dormait dans son fourreau qu’elle avait accroché à une ceinture.  Elle marchait droite sans regarder en arrière.  Elle ressemblait à une  reine. Les villageois se réveillaient à son passage et suivait cette femme qu’il connaissait peu.  Ils savaient que la malédiction qui se renouvelait à chaque année sous forme de mercenaire pourrait prendre fin si elle réussissait à gagner le défi qu’elle avait lancé la veille.   Personne ne parlait mais, tous marchaient dans ses pas. 
-Ma … ggie, cria Pierre en sortant de l’église au pas de course. 
Le curé, après avoir entendu le récit de Rachel, avait trouvé le sommeil dans les bras de sa mère retrouvée.  La servante du jeune homme se félicita d’avoir trouvé un nom d’emprunt commençant comme le mot « maman ».
-Que voulez-vous? demanda-t-elle en se retournant.  Votre déjeuner se trouve sur la table de la cuisine. Je ne possède pas beaucoup de temps avant que le soleil ne montre ses rayons hivernaux.
-Je sais ma chère amie mais, je veux vous dire que mes pensées vous accompagnent.  À chaque coup de votre épée sur l’adversaire, je serai à vos côtés.
-Merci, dit-elle en se retournant pour sortir du village suivit de tous les villageois et du curé. 

-Tiens, dit le chef en voyant s’avancer leur tribut, je pensais que tu n’oserais pas te montrer pour défier notre géant.
-Quand je dis que je me trouverai à un endroit à tel moment, je m’y trouve. 
-J’aime bien les gens qui s’engage et qui respecte leur parole.  C’est tellement rare de nos jours avec ces … en tout cas, je m’arrête ici, je pourrais offenser de pauvres oreilles. 
-Je devine qui vous blâmez de tels atrocités mais, les hommes font leur monde et non ceux qui le dirigent.
-Tiens une chrétienne qui prend pour le camp adverse!  Cela est une première.
-Vous verrez bien d’autres choses qui vous choqueront, vous offenseront et vous surprendrons.
-Je trouve que pour une femme vous parlez bien et sans retenue. 
-Alors arrêtons de parler pour rien et limitons le terrain pour que le défi puisse avoir lieu à l’heure dites.

    Alors, à l’aide d’une craie, un cercle blanc fut tracé sur le sol.  À cause du froid qui régnait en ce solstice d’hiver, l’herbe ne poussait plus et on voyait bien le sol rocheux.  Les deux adversaires se placèrent dans le cercle un en face de l’autre.  Maggie semblait une naine comparé au géant du camp adverse qui portait le même linge que la veille.
-Comme dit avant, commença à édicter la servante de Pierre, nous nous battrons dix minutes et nous nous reposerons ensuite durant quinze minutes.  Cela correspondra à une ronde.  Celui ou celle qui gagnera sera celui ou celle qui aura fait couler le sang de son adversaire en premier.  Aucune règle sauf de ne pas dépasser ce cercle pour ne pas blesser ceux qui observent notre bataille.  Je ne te laisserai pas de chance et j’escompte que tu feras de même de ton côté.
-Bien sûr, répondit-il en tendant la main droite vers la femme qui lui serra la main.
Les deux adversaires commencèrent cette bataille en se mettant en position de combat  après cette brève poignée de main.   Ils sortirent leurs armes respectives et se regardèrent dans les yeux en espérant ainsi savoir le mouvement que fera l’autre.  Le géant décida de se ruer sur sa victime.  Celle-ci se tassa et laissa passer son adversaire qui en faisant volte-face, donna un coup de hache.  Maggie sauta au-dessus de l’arme tranchante et contre attaqua.  Elle monta sur la montagne de muscle et planta son épée dans la peau du dos du colosse qui la déstabilisa en bougea.  La femme s’agrippa à son arme qui s’arracha de la peau en entrainant un bout avec elle.  Quelle ne fut pas la surprise de Maggie en voyant la blessure se refermer sans qu’aucune goutte de sang ne tombe sur le sol.  Elle ne pourrait jamais gagner avec ce handicap.  Elle trouva risible de penser que sa meilleure alliée devenait, en ce jour, sa pire ennemie.  Elle remarqua le magicien du camp adverse qui la regarda se battre pour sa liberté.  Elle sentait que sa magie ne dépassait pas celui de l’apprenti doué.  Durant tout le reste du temps, elle ne fit que se défendre.  Cependant, le géant rusa et la cloua au sol avec un croche-pied et il descendit sa hache vers elle.  Maggie réussit à placer son épée entre elle et l’arme de l’adversaire.  Malgré sa vitesse, elle ne pouvait rivaliser avec la force du géant et elle sentait ses bras s’engourdir.  Dans quelques instants, elle perdrait la partie en se faisant couper un membre pour la hache meurtrière. 

    Alors, Maggie pensa à son épée d’amazone qui contenait de la magie venant du ciel d’où venait le métal qui constituait la lame.  En ce moment, l’halo bleu qui entourait toujours l’arme devint plus intense mais, invisible pour des yeux peu expérimentés.  Le magicien, cependant, lui vit cette lumière et comprit que cette épée détenait de la magie et voulu posséder cette arme.  Il en toucha un mot au chef des mercenaires durant que la force revint dans les bras de la femme.  Celle-ci réussit à repousser pour un instant le chemin de la hache et de se pousser de sa trajectoire pour que celle-ci finisse sa course sur le sol.

    À ce moment, le chef adverse siffla la fin du premier round.  Maggie sortit rapidement du cercle et se dirigea à grand pas vers l’église pour réfléchir à son avenir.  Elle savait qu’elle ne pouvait pas gagner contre la magie et qu’elle ne pouvait pas l’utiliser sinon les autres dragons la sentiraient et elle mettrait tous les villageois en danger.    Que faire?  Elle pensait que la vie d’esclave ne devait pas être si dure.  Elle vivait déjà un avant goût auprès de son fils.

Dernière modification par morgane81 (2014-05-01 00:29:38)