- Roxane -

La jeune fille haussa les épaules. Peut être qu'elle essayerait, mais la solitude lui convenait très bien aussi, et surement qu'un voleur comme Gabriel devait comprendre cela.

- Je n'en doute pas, et c'est un bon conseil, mais j'aime autant le calme que l'aventure. Il y a un certain charme dans les petits traquas quotidiens.

Roxane accepta l'aide du jeune homme pour descendre du cheval, et puis eut un petit sourire.

- Vous devez vraiment aimer mes repas pour faire une telle proposition. Et si, plutôt, en échange de ces repas, je vous demandais quelques aventures? Et moi, je vous apporterais un peu de calme en retour. C'est un juste équilibre il me semble

- Roxane -

- Et bien, le confort amène de la sécurité, et comme vous l'avez dit, il est toujours agréable de pourvoir se relaxer en se sentant en sécurité. Surtout pour quelqu'un qui fait un métier dangereux, comme vous.

Ou lorsque quelqu'un se sentait en danger, aussi, mais elle n'allait pas tout énumérer. Elle eut un petit rire quand il l'a pris pour une fée.

- Je n'ai pas d'ailes, et encore moins de pouvoir magique, alors si je suis une fée, je ne suis pas très puissante. On pourrait même dire que je serais insignifiante.

- Roxane -

- Bien sur, même le vol est un métier, ou plutôt un art, je dirais. Mais un métier nous fait gagner de l'argent, non? Et c'est exactement ce que voler vous donne: de l'argent. Ce n'est pas légal, ni très correct, mais c'est un métier.

Elle-même n'avait pas de métier, mais elle aurait bien voulu en avoir un. Gagner son propre argent au prix d'un dur labeur, et pas grâce au travail de ses parents. C'était une des raisons pour laquelle elle s'occupait de la maison, elle voulait mériter son confort.

- Vous vous trompez. Peu importe la richesse du cœur, il y a toujours des gens qui sont prêt à tout briser pour être les plus fort, et souvent ces personnes sont bien moins insignifiante que les personnes qui respectent les autres. C'est la loi de la jungle.

Puis elle regarda les silhouettes de cavalier.

- Non. Je n'attend pas de visite.

Elle retient son angoisse. Que se passait-il? Allait-elle avoir des ennuis? Était-elle retrouvée?

- Roxane -

Dévorée? Peut être, mais jusqu'ici, elle avait réussit à survivre, comme elle le pouvait, et elle en était plutôt fière. La jeune fille hocha la tête quand il lui annonça son départ, et savoir qu'il ne serait pas loin la rassura. Alors elle regarda les cavaliers approcher en restant calme, et leur fit un sourire aimaible quand ils l'abordèrent.

- Que puis-je pour vous?

Elle regarda le portrait qu'ils lui présentèrent, et failli laisser échapper un cri qui l'auraient mit dans de beau drap. Elle espéra que sa soudaine pâleur passerait inaperçu et fit de son mieux pour ne montrer aucune émotion, bien que son cœur était affolé et qu'elle avait envie de fuir à toute jambe. Car la fille sur le portrait, elle la connaissait. Plus jeune, et dans des habits plus adapté à son rang, ainsi qu'avec une coiffure sophistiquée qui contrastait avec ses cheveux lâchés à la sauvage, mais c'était bien elle. Alors ils avaient retrouvés sa trace.
Roxane garda son calme, fit semblant de réfléchir, et puis secoua la tête

- Je suis navrée, mais elle ne me dit absolument rien. Pourquoi la rechercher vous?

Dernière modification par esperance96 (2014-06-30 20:01:10)

- Roxane -

Quelque chose lui disait que ces cavaliers ne la croyaient pas. Qu'allait-il lui arriver? Elle n'était plus en sécurité ici.
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Gabriel arriver à ses cotés, tout débraillée, sans son masque, et l'attirer à lui. En tout cas, il l'avait sorti d'un mauvais pas, alors la jeune femme joua le jeu et sourit.

- Ce n'est pas grave mon chéri, tu l'attraperas la prochaine fois.

Puis elle vit les cavaliers se préparer à partir, et elle en fut soulagée. Elle attendit qu'il soit hors de vue sans dire un mot, puis elle s'écarta de Gabriel, qui lui rappelait que maintenant qu'ils l'avaient repérés, c'était fini cette vie-ci.

- Merci mais il faut que... que je prépare mes affaires. Je...désolée, mais je ne veux pas vous impliquer alors...éloignez-vous de moi tant que vous le pouvez encore.

Et elle courut vers chez elle, monta dans sa chambre, ouvrit sa penderie, alla chercher une valise, et commença à tout fourré dedans, avec précipitation.

- Roxane -

Elle ne remarqua pas même pas qu'il l'avait suivie avant qu'il ne prenne la parole, et sursauta quand ce fut le cas. Mais la jeune femme ne s'arrêta pas de préparer ses valises pour autant, et ne prit pas la peine de répondre, trop angoissée. Elle qui d'habitude arrivait à prendre du recul devant chaque situation n'en était plus capable. Elle se sentait comme prise dans un étau qui se resserrait de plus en plus, et la peur lui donnait des ailes.
Elle ne s'arrêta que quand Gabriel lui attrapa le poignet.
Il avait raison bien sur mais...

- Hélas, c'est tout réfléchi. Si jamais ils m'attrapent... ça ne doit pas arriver. Vous ne savez pas ce qu'ils réservent à des personnes comme moi. D'ailleurs mieux vaut que vous ne sachiez pas. Je ne peux que fuir. Encore. Si je reste en France, ils me retrouveront vite. Dés qu'ils pistent une piste, ils ne s'arrêtent pas avant d'avoir trouver leur proie. Je ne peux pas me le permettre. Je dois mettre le plus de distance entre eux et moi.

Mais elle n'avait pas envie de quitter la France. Elle avait fini par s'attacher à ce pays, et pour une fois qu'elle s'était lié d'amitié avec quelqu'un... mais c'était dangereux pour lui aussi qu'elle reste trop longtemps. Il serait interrogé, peut être même suivi, ou brutalisé, et elle ne voulait pas ça.

- Je n'ai pas le choix... vous ne pouvez pas comprendre

- Roxane -

Il n'avait pas tout à fait tord. Il était impliqué désormais, et qu'elle le quitte maintenant ou plus tard, ça revenait au même, ils le retrouveraient. Le mieux était de l'emmener avec elle, mais il ne voudrait surement pas. Il avait une vie ici.

- Non, je..je n'ai aucun endroit ou aller, mais je me débrouillerais. Si jamais ils vous retrouvent, alors dites leur ce que vous savez. Ils verront vite que vous ne savez rien et vous laisserons, j'espère. Et puis, comme vous l'avez dit, vous ne me connaissez pas bien, et vous ne savez pas si je suis la gentille ou la méchante, alors pourquoi voudriez-vous m'aider?

Mais la vérité, c'est qu'elle avait besoin d'aide, de temps pour s'organiser, de compagnie pour ne pas avoir peur toute seule, chaque jour et nuit qui passait, qu'on l'attrape. Ce serait plus facile accompagné. Mais si elle choisissait cette solution là, elle lui devrait la vérité.

- Mais si vous êtes toujours déterminé à me venir en aide malgré mes avertissements, j'accepterais, parce que je n'ai pas de meilleure solution pour le moment

- Roxane -

La jeune femme avait quant à elle plus de regret à partir, mais elle le ferait quand même. Sa protection était plus importante que son confort.

- Je ne les connais pas vraiment non plus, j'ai juste entendu deux-trois choses sur eux, mais vous avez surement raison, vous n'êtes plus en sécurité...je suis désolée de vous avoir emmené la dedans...ce n'était pas volontaire.

Elle le remercia quand il l'aida à faire ses valises, et ça lui fit chaud au cœur qu'il pense qu'elle n'était pas une méchante personne. En effet elle n'en était pas une, mais beaucoup de monde aurait pu penser le contraire, vu les circonstances. Quand il parla de son estomac et de sa cuisine, elle ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire.

- Je vous ferais la cuisine autant de fois que vous le voulez, puisque nous sommes tous les deux en fuite, maintenant. Cela fait de nous des camarades.

Quand il lui dit qu'il connaissait personnellement la reine d'Angleterre, elle fut admirative, et un peu sceptique. Un voleur comme lui, connaitre une reine?

- Vous connaissez des amis puissants, Gabriel. Cela me fait un peu peur, mais ça nous sera utile. Par ailleurs, je vous dirais mon histoire pendant le voyage, je pense que c'est le moins que je puisse faire après vous avoir entrainé là-dedans et risquer votre vie... votre curiosité va être rassasiée.

La jeune femme prit en dernier la broche volée, qu'elle attacha sur la cape dont elle se vêtit, comme pour lui porter chance. Elle était prête

- Roxane -

- Je ne suis pas une femme manipulatrice, mais j'imagine que c'est ce que dirais une femme manipulatrice, alors je me contenterais de dire qu'il va falloir faire confiance à votre intuitions. Mon histoire vous aidera peut être a vous faire votre propre opinion.

Elle sortit de la maison préparer les cheveux, puis monta dessus.

- Je ne priverais pas de mes repas l'homme qui veux m'aider à sortir de ce pétrin. Quelle sorte de dame serais-je si je vous laissait dépérir?

Tout ce qu'elle voulait... elle lui en demandait déjà bien assez.

- Bien, je vais tout vous raconter. Vous ne croirez peut être rien de ce que je vais vous dire, après tout, moi même je trouve cela fou. Je ne sais même pas par ou commencer... Je vais commencer par mon vrai nom. Comme vous vous en doutez, Roxane n'est qu'un pseudonyme, comme tout fugitif digne de ce nom. Je m'appelle en réalité Anastasia Alexeievna Romanov, fille du tsar Alexis Ier de Russie, maintenant décédé. On peut donc dire que je suis une sorte de princesse, mais je suis une enfant illégitime, et donc je n'en suis pas vraiment une. Mon père a rencontré ma mère après le décès de sa première épouse, et avant son mariage avec la seconde. J'ai vécu les premières années de ma vie cachée du peuple pour ne pas causé d'éclat politique, et j'ai donc vécu comme comtesse. J'ai eu une éducation stricte, et je ne pouvais pas vraiment aller jouer avec les autres. Mon père me rendait de temps en temps visite, mais jamais bien longtemps. Finalement, lorsque j'ai eu 6 ans, mon père est mort, et c'est son fils ainée, Fédor, qui accède au pouvoir à 18 ans. Mais mon père avait bien d'autre enfants. Seize, pour être précise, en me comptant, mais beaucoup son mort pendant l'enfance. Et parmi ses enfants, il y avait Sophia, la préférée de sa défunt femme, chouchoutée comme personne, et qui a été éduquée comme une reine. Evidemment, ça lui a donné envie d'en être une.  Mais une femme ne peut être au pouvoir tant que des héritiers masculins sont présents, sauf si c'est héritier sont trop jeune. Fédor était donc le dernier obstacle.
Le nouveau roi avait appris par son père mourant mon existence, que certaines rumeurs avaient déjà remontée à la surface.
Le jour de l'enterement, je rencontrais pour la première fois la femille Romanov. On m'avait laissé venir, sous ordre de Fédor, car c'était aussi mon père, bien que je devais rester en retrait. Ce jour là, je me suis lié d'amitié avec les deux garçons restant de la famille après le nouveau roi: Ivan, et Pierre. Pierre était le fils de la deuxième épouse de mon père, qui n'était pas très appréciée par la haute bourgeoisie. Ivan, lui, était un enfant chétif et malade de l'esprit, mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi gentil et de bonne intuition que lui. Il c'est tout de suite approchée de moi, qui pleurait un père que je n'avais jamais bien connu, et m'avait tendu son mouchoir. Pierre la rejoint en courant. Bien que plus jeune que moi de deux ans, il prenait soin d'Ivan , bien plus âgé que nous deux. Sa mère, Nathalia,ne tarda pas à nous rejoindre, et elle fut d'une grande gentillesse envers moi, bien que je sois batarde. Ce n'était pas le cas des autres, surtout de la part de mes demi-sœurs. Mais c'était Sophia la pire. On s'est tous de suite entendu.
Quelques temps après mon père, ma mère mourut aussi, et Fédor décida de m'héberger au château, comme, jugeait-il, une fille de sang Romanov le devait, batarde ou non. J'étais heureuse, car je pouvais voir Pierre et ivan tous les jours, et nous devinrent très vite inséparables, à jouer partout, à inventer notre propre langage. Nous connaissions l'allemand, l'anglais, le français et le russe alors nous utilisons un mot de chaque dans le même ordre dans nos phrase. personne ne nous comprenait, c'était notre code secret. Sophia ne 'aimait pas, puisque j'étais illégitime, mais j'avais quand même droit au même enseignement qu'eux., et Nathalia était comme une deuxième mère pour moi.  Quand j'ai eu 12 ans, Fédor mourut, empoisonné. Les médecins étaient clair. Je n'ai pas de preuve, mais j'ai souvent vu Sophia roder autour des appartements de mon frère, et elle connaissait les herbes et plantes comme personne. Et il n'était pas rare qu'elle se vante plusieurs fois par jour de faire une tsarine bien meilleur que Fédor. Mais Sophia pris peur, quand l'empoisonnement dut déclaré, et elle m'accusa moi. J'étais la victime parfaite: batarde, incomprise, jalouse de son frère car elle ne pourrait jamais accéder au même rang que ses frères et sœurs, ni avoir accès au trône. Ses sœurs allèrent dans son sens. Seul Ivan, Pierre et Nathalia me soutenait, mais comme l'enquête n'était pas concluante, et qu'il leur fallait un coupable, ils ont acceptés la version de Sophia. Nathalia à préparer mes valises, elle m'a dit que je devais m'enfuir, que le meurtre d'un tsar était le pire crime que l'on pouvait commettre, surtout d'un parent, et qu'ils ne seraient pas compatissants parce que j'étais encore une enfant. Je ne voulais pas, bien sur, mais Pierre m'a supplié, et j'ai fini par plier. Ils m'ont fait embarqué dans un bateau le plus vite possible, parce que j'avais les soldats au trouve. J'avais une nouvelle identité, Roxane. Avant de partir, Pierre m'a donné sa broche, qui est celle que vous avez volé, mais on me l'a volé dans une ruelle sombre  quand je suis arrivée en Angleterre. J'avais tout juste assez d'argent pour vite monter dans un deuxième bateau, afin de brouiller les traces, et c'est ainsi que je suis arrivée en France, il y a quatre ans. Pendant des mois je n'ai pas mangé à ma faim, j'étais la pauvrette la plus pitoyable au monde, mais finalement, les Jasten m'ont trouvée, et depuis ils me traitent comme leur fille.

Elle eu un pauvre sourire.

- Voilà, vous savez tout...

Dernière modification par esperance96 (2014-07-07 00:48:37)

- Roxane/ Anastasia -

La jeune femme ne s'attendait pas à une réaction aussi violente de la part de Gabriel. Il était si en colère... ça lui rappelait sa propre rage de la première année de fuite, ce sentiment de douleur et d'impuissance que rien n'apaisait. Le fait qu'il lui dise que tout cela était injuste, et qu'il compatisse tant à son sort la fit craquer. Tous le poids de son enfance et des ces dernières années éclatèrent dans ces larmes, et elle ne pouvait pas s'arrêter, même si elle le voulait. Elle s'était retenue pendant tellement longtemps, essayant tant bien que mal de sourire et d'aller de l'avant, sans regarder en arrière. Mais elle ne pouvait pas ne pas regarder.

- Veu...veuillez m'excuser. Je n'ai pas l'habitude...snif...de pleurer. Vos mots me touchent plus que vous le pensez, mais vous avez tort, je n'ai pas l'étoffe du reine. Une tsarine serait restée en Russie, auprès de son peuple et se serait battue contre Sophia. Moi, tout ce que j'ai fait, c'est fuir la queue entre les jambes, comme une lâche.

C'était bien ainsi qu'elle se voyait: comme une misérable souris devant un gros serpent.

- Elle et sur le trône a présent, et c'est bien cela le problème. Le peuple de Russie à nommé Pierre tsar, parce qu'Ivan est trop simplet, d'après eux, pour assurer la gouvernance du pays. Mais Pierre n'avait que 10 ans a ce moment là, et en attendant, une régente devait être nommée. Ce ne fut pas Sophia, mais Natalia qui fut nommée. logique, c'est sa mère. Mais Sophia s'est mariée avec un adversaire de la famille de la nouvelle régente, et on commencer une révolution. Finalement, elle a réussi à obtenir la régence. J'ai encore quatre ans. Quatre petits années pour sauver Pierre. Parce qu'elle le tuera surement avant ses 18 ans, pour garder le trône pour toujours... mais je n'arrive même pas à me sauver moi-même...je suis pathétique

- Roxane/ Anastasia -

Elle ne comprit pas ce qu'il voulait faire quand Gabriel arrêta son cheval puis descendit du sien. Mais finalement, une fois dans ses bras, elle ne le repoussa pas. C'était si bon de pouvoir s'appuyer sur quelqu'un. Et même si Roxane savait que ce n'était pas bien de le mêler à cette histoire, elle resta là. être entourée ainsi était réconfortant, comme une douce chaleur. Néanmoins, elle se força à ne plus pleurer, et se calma. Elle ne voulait pas se décharger sur lui, ce n'était pas lui de porter ce fardeau.

- Vous avez raison, j'étais encore trop jeune pour affronter ma demi-sœur, mais je ne peux m'empêcher de m'en vouloir pour avoir abandonner mes deux frères à leur sort. Je ne suis plus qu'une fille sans royaume, sans même de pays, bannie du sien, vagabondant dans les autres. Même maintenant, je fais pale figure par rapport à elle. Mais comme vous le dites si bien, je ne dois pas perdre espoir. C'est mon combat de tous le jours: garder la foi, ne pas désespérée, se dire que demain sera un jour meilleur.

Elle ne parla plus de cette lâcheté qu'elle avait abordée, de peur de le fâché, mais elle n'en pensait pas moins. Certes, elle n'était pas souillée par le vice, note que la colère était considérée comme un péché.
Quand elle entendit qu'il voulait l'aider, elle le repoussa gentiment.

- Non! Je ne veux pas! Vous ne devez pas m'aider, c'est trop dangereux! Je ne laisserais plus personne souffrir à cause de moi, je ne pourrais pas le supporter. Vos intentions sont nobles, mais moi non plus je ne veux pas que vous soyez blessé, ou pire. Je ne peux pas accepter.

Et pourtant..." ne plus être seule"... son rêve depuis toujours.

- Roxane -

Une femme forte...oui, c'est ce qu'elle aimait montrer, pour ne pas inquièter les autres, et pour se sentir à elle même croire qu'elle était assez forte pour lutter toute seule, ou pour ne pas être déprimée, mais souvent à l'intérieur elle se sentait brisée, faible, insignifiante, comme une petite fille repliée sur elle même.

- Ce n'est qu'une façade. Je ne suis pas aussi forte que vous semblez le pensez. Je dois juste l'être pour pouvoir un jour sauver mes frères, alors je fais de mon mieux, mais je ne suis pas sure que ce soit suffisant.

Mais il avait raison sur un point: si, quoiqu'il fasse, il était traqué, alors autant qu'ils allient leurs forces. Après tout, l'union ne faisait-il pas la force?

- Vous semblez déterminé, aussi je ne vais plus tenter de vous arrêter. Faisons la route ensemble, surtout s'il cela vous aide. Vous dites que je dois sauver un royaume entier: ce n'est pas pour me rassurer, et cela me met bien plus de pression. Je n'ai pas droit à l'erreur. Je n'ai pas le droit à l'échec. Et cela m'effraie. J'ai les poings liés comme mes frères, mais pas par impuissance, par peur.

( Je l'adore aussi, elle est très humaine et j'aime ça. )

( je dois partir mais je répond dés que je reviens, vers 21h normalement, peut être un peu plus, mais j'espère que non. Pareil pour Kuro ^^)