Charles sourit encore un peu, écrivant une dernière chose dans son carnet avant de le ranger de nouveau.
Une Bête? Et bien, c'était intéressant tout cela, pas prévu, mais intéressant.
-Allez savoir. Mais je suis comme vous, je ne suis pas triste de cela, je pourrais même en rire, allez savoir! Mais la véritable raison pour laquelle je ne pleure pas cette personne...
Il s'arrêta, plissant les yeux, amusé, avant de reprendre, jouant sur le faux espoir:
-C'est que je considère cela comme aussi lointain que quelqu'un qui mourrait en Chine. Tout est relatif, et j'ai décidé que je ne laisserais personne décider pour moi. Vous êtes aussi un peu comme ça vous, non?
Charles observait Thomas, le voyant réfléchir, essayer de déduire, de deviner qui il était, alors qu'il lui manquait seulement...
Toutes les pièces du Puzzle.
-"A ce que vous savez"? Et bien, c'est amusant ça! Que savez-vous de moi? Que je me fais appeler Charles, que je suis Musicien et que je possède depuis bien longtemps une boutique à l'abandon. Ah oui, que je suis incroyablement agaçant aussi! Mais que pensez-vous faire de ça? Moi, contrairement à vous, je pense savoir exactement qui vous êtes.
Bah oui, ne jamais donner d'informations qui pourraient dépasser le sous-entendu, c'était une règle de base pour perdre quelqu'un, ou simplement le laisser dans le brouillard.
-Et puis, vous ne trouvez pas que je serais parfait en journaliste? demanda-t-il alors, tout à fait détaché, se moquant presque de l'antiquaire.
Il avait plus d'un coup d'avance, alors autant en profiter! Thomas en était encore à décider dans quel sens jouer, essayant d’appâter la Reine du musicien, alors que lui, se servait déjà de son Fou et de son Cavalier pour amincir les possibilités de son "adversaire", tout en restant hors d'atteinte.
Pour l'instant.

(moi qui voulait dormir x) )


Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Charles ne s'arrêta pas de sourire, penchant légèrement la tête sur le côté en observant l'antiquaire.
-Est-ce la la seule chose que vous avez à me dire? Et bien, vous me décevez, Monsieur!
Le musicien leva légèrement le menton d'un air hautain mais amusé:
-Et vous êtes fou au passage, Hamelin n'existe pas, n'a jamais existé. Ce n'est qu'une légende! Et comme tous les gens autour de nous, nous savons que les légendes n'existent pas, n'est-ce pas? fit-il en observant les personnes autour d'eux en se tournant vers eux, comme pour demander leur avis.
Après tout, certains avaient déjà commencé à tourner la tête vers eux, intrigués, alors pourquoi ne pas leur demander l'avis directement?
Charles se tourna ensuite vers Thomas, avant de reprendre:
-Vous savez, il ne faut pas croire tout ce que les livres racontent. La réalité est souvent bien différente.
Le flûtiste s'arrêta un peu, observant Clara, comme une sorte d'avertissement envers l'antiquaire, avant de continuer un peu plus lentement cette fois:
-VOus êtes bien loin de la réalité, vous ne venez que de me manger une Tour, cette fois, c'est à moi de jouer, et croyez moi, je vais prendre tout mon temps, après tout, la partie n'est comptée que dans un sens?

Effectivement, Charles était plus du genre à utiliser ses pions comme appats, voir toutes ses pièces tel quel, mais il était confiant.
Pour bien des raisons d'ailleurs, que jamais il ne dirait d'ailleurs.
-Le mythe s'inspire que la réalité, et la réalité du mythe? C'est une bien étrange façon de voir les choses, ce qui n'est pas pour me déplaire. En ce qui concerne la scène de crime comme vous dites, crime il y a eut, il a aussi eut une pauvre victime innocente, et un provocateur qui doit d'ailleurs bien s'amuser à l'heure qu'il est. Pas autant que moi, il est vrai, mais quand même.
Charles plissa les yeux, Thomas se rapprochait dans la logique, c'était bien, mais saurait-il la transposer?
Evidement que oui, ce ne serai qu'une question de temps.
La vraie question était donc: serait-il dans les temps? Devinera-t-il assez tôt?
Le Musicien s'étira de tout son long, avant de reprendre sa valise qu'il avait posé par terre:
-Je me suis bien amusé avec vous, Monsieur. Vous êtes intéressant, et j'aurais volontier continué à parler si je n'avais pas un planning chargé. Au plaisir de ne pas vous revoir!
Il fit un rapide pas en avant, chuchotant quelques mots à l'oreille de Thomas, avant de s'éloigner et de partir en direction de l'ambulance ou il observa Alice, et la scène de plus près.
Quels furent les mots que ce charlatan avait murmuré?
Simplement un "conseil d'ami" comme il aurait dit: "Faites attention à votre "amie", il pourrait lui arriver malheur à son tour.".
Un simple conseil d'ami, oui...

La persane n'avait pas envie de répéter et de résumer davantage mais Baelfire voulait plus de détails, elle laissa donc le magicien se dépatouiller avec tout ça, ça lui fera les pieds.

Le magicien et ses contradictions: "tellement évident qu'on ne le voit pas", c'est sûr que c'est d'une logique imparable.

Elle écouta la comparaison du magicien, comparaison ridicule,  comment ne pouvons-nous pas reconnaître un livre?

Puis le magicien continua abordant enfin l'essentiel de leurs conclusions. Jusque là ça allait, elle n'avait pas besoin de le contredire. La jeune femme réagit quand il disait que ça lui coûtait de lui dire mais surtout du fait qu'elle avait besoin d'être protégée.

Je suis une grande fille, je n'ai pas besoin de beaucoup de nounous non plus soupira-t-elle.

Sheherazade écouta le magicien qui semblait avoir une révélation, c'était flippant.

Attention Magicien votre cerveau fume...

Elle écouta le magicien.

Merci magicien de remuer le couteau dans la plaie...toujours aussi gentil à ce que je vois et après on se demande pourquoi je veux vous étrangler...

Le magicien s'excusait, elle en avait que faire de ses excuses, ce qu'il avait dit l'avait blessé bien qu'étant la vérité.

Puis Baelfire tira ses propres conclusions au sujet de la persane.

Je suis narratrice et je donne vie à ce que je raconte, et si tous les narrateurs avaient cette faculté?

Même si Sheherazade était un narrateur et non un personnage quelqu'un avait bien dû la créer car rappelons-le que le narrateur n'est pas forcément l'auteur...



(je ne savais pas trop quoi faire vu qu'on la plus ou moins laissé en plan et qu'on n'a pas attendu ma réponse)

Le jeune homme avait avancé se trouvant à son tour sur les lieux mais avait été vite délaissé par l'autre individu qui s'était pressé d'aller parler à son ennemi juré. A partir du moment que quelqu'un avait une réputation semblable à la sienne et avait mis des batons dans les roues dans ses projets, Jafar le voyait comme un ennemi. Le jeune homme observa alors les gravats. C'était triste car il ne l'avait pas fait lui-même mais il tirerait son chapeau à la personne qui en était responsable.

J'attends la réponse de Shéhérazade pour le Magicien, j'ai envie de savoir ce qu'elle va répondre, et j'ai pas envie de casser donc je vais attendre un peu ^°^

Je sais, mais je veux savoir ce qu'elle répondra a Bae' sans tout casser ^^
Puis après je fais un beau pavé, promis =3

Dernière modification par dragonstjo (2014-07-19 14:58:45)

Je répondrais plus tard =/
Je réfléchis en attendais, mais un pavé vous attendra è-é

Nul sacrifice nulle victoire...Je pense que tu as été témoin de ça, tu es le mieux placé pour le savoir. Tu me donnes un ordre? La persane en avait assez de recevoir des ordres de toute sorte, ne pouvait-elle pas simplement faire ce qui lui plaisait, parce qu'elle en avait envie?

Il y aura certainement d'autres sacrifiés une fois cette histoire finie j'en suis consciente mais on ignore combien de tmeps il nous reste avant qu'on soit tous affectés.

La persane était une personne qui avait de profondes blessures et pas seulement physique, elle était souvent sur la défensive à cause de cela.

Ma particularité? Parfois je veux juste être normal magicien. Les gens normaux semblent être bien plus heureux que ce que je ne le suis...

Shéhérazade ne cachait rien d'autres, elle ignorait qui était son créateur et à vrai dire le fait qu'elle n'était pas née lui avait été révélée soudainement par la malédiction qui l'avait frappée, c'est alors qu'elle s'était aperçue qu'elle avait un nombril dans ses faux souvenir ce qui n'était pas le cas dans la réalité.

Shéhérazade sentit tous les regards accusateurs se plonger sur elle. Shéhérazade écouta Gretel.

Pense ce que tu veux mais pour moi ne pas avoir de nombril était dû à une malformation ou alors c'était normal, cela ne m'as pas mis la puce à l'oreille, j'ai appris la nouvelle qu'il y a peu. J'ai essayé de le dire au magicien et à baelfire mais il semblait trop préoccupé par autre chose pour avoir prêté attention à mes paroles...Je ne sais pas qui est mon créateur, je ne sais pas comment et quand je suis arrivée chez Jafar. Je ne sais pas quel âge j'ai ou quel âge je suis sensée avoir...

La jeune persane écouta le magicien qui reprit. Mais après tout n'était-ce pas Baelfire qui avait remis cette idée à l'esprit de la demoiselle en lui demandant si elle pouvait arrêter tout ça...mais bon elle ne dirait rien...

Un autre moyen? Ne pensez-vous pas que je représente un danger si la personne qui est responsable de ce sort est comme moi? Les gens qui tiennent à moi? Je vois bien. Enfin pour la personne c'était Fire et Baelfire car ce n'était pas sûr que Gretel et Hansel tiennent un temps soit peu à elle.

Shéhérazade avait du mal à s'ouvrir au monde et aux autres, peur de tout perdre du jour au lendemain.

La confiance, c'est si facile à dire pour vous magicien, mais il est difficile de faire confiance...Pourquoi dans mes faux souvenirs je revivais des contes que je n'ai pas crée? Notamment celui avec le pays des merveilles...Pourquoi ce conte et pas un autre? Croyez-vous vraiment que c'est lié avec votre Absolem?

Tout le monde s'acharnait à trouver réponse à ses questions, tant le magicien que Shéhérazade ou même Gretel ce qui avait pour conséquence de faire monter le ton et la pression. En somme pas une bonne ambiance pour réfléchir aux dites questions.

- Bon d'accord STOP !! On se pose et on réfléchit sans, je dis bien SANS, porter de jugement. Ce n'est pas en se bou***nt le bec qu'on va trouver une solution.

La persane n'avait pas de nombril ? Oui et bien quoi ? Hansel et Gretel avaient du sang de sorcière dans les veines non ?

- Shéhérazade notre temps est compté oui mais ce n'est pas une raison pour te jeter par la fenêtre même si ça peut sauver des vies. Gretel ai pitié l'obligeance de ne pas la chercher elle n'est pas la seule qui cache des choses involontairement. Ça vaut pour toi aussi Hans'. Magicien je pense que vous avez le même avis que moi sur la question du sacrifice. Pour en revenir à toi Shéhérazade je pense que tu te souvenait du Pays des merveilles parce que le lapin blanc a du pénétrer dans le palais de Jafar. Tu parlais de t'échapper avec lui dans ton...... on va appeler ça un délire même si ça ne me plait pas.

Encore une fois Baelfire prenait la place des chef de manoeuvre ce qui ne l'enchantait guère. Seule Fire était là à observer ainsi que Matthews qui semblait être aux aguets.

- Vous pensez beaucoup mais on ne vous entend guère Matthews, vous avez une idée à nous faire partager ?

Shéhérazade regarda  Baelfire qui semblait agir comme un leader, ce qui ne plaisait pas à la jeune femme. Elle n'aimait pas le voir ainsi en tant que donneur de leçon ou plutôt donneur d'ordre.

Elle l'écouta sans le regarder.

Tu m'as demandé si je pouvais arrêter tout ça et tu sais pourtant que j'en paie toujours le prix alors pourquoi m'avoir demandé pour ensuite me dire de ne pas me sacrifier, tu es très contradictoire parfois......Dans mon délire? Je ne pense pas que je délirais vraiment, je pense plutôt que j'ai eu un aperçu de qui la malédiction voulait toucher...Peut-être que je me trompe....

Shéhérazade soupira. On tournait en rond et on n'avançait pas. Parler devenait ennuyant.

La jeune femme écouta Matthiew, enfin quelqu'un qui la défendait, car elle non plus n'aimait pas le mot délire. Elle remercia le bibliothécaire mais quand elle écouta la suite, elle ne disait rien. Le Magicien semblait réfléchir aux paroles du bibliothécaire. L'idée qu'il avait soumis au magicien à propos d'une machine ou je ne sais quoi ne lui plaisait pas du tout.

Je pense que quelqu'un pourra répondre à nos questions, disons que depuis quelques minutes, j'ai la sensation d'être reliée à quelqu'un...

Tous semblaient d'accord pour réveiller les souvenirs enfouis dans la mémoire de la personne mais apparemment personne ne prenait la peine de demander à la principale intéressée si elle était d'accord. Allez savoir ce que ces souvenirs enfouis pouvaient réveiller d'autres en elle: d'autres personnalités, des choses encore pire dont elle ne voulait pas se souvenir? Hors de question, jamais elle n'accepterait une telle chose. Elle était peut-être têtue mais elle en avait marre d'être un rat de laboratoire sur qui on fait des expériences...

Elle écouta Baelfire.

Non je ne vois pas où tu veux en venir...Je ne veux pas faire l'objet d'une expérience, je ne veux pas être reliée à une machine, je refuse! Et la principale intéressée 'entend elle est là! grogna-t-elle Tu ne peux pas comprendre ce que c'est d'apprendre que toute ta vie n'est que mensonge, de ne plus savoir si tout était réel ou si tu faisais l'objet d'une histoire inventée...Et bien sûr, vous n'écoutez pas ce que je vous dis... Elle soupira. C'était agaçant d'être à moitié écouté...

La jeune femme commença alors à marmonner un texte qu'elle n'avait jamais écrit et encore moins lu: des poèmes parodiant des poèmes anglais de la composition d'un célèbre auteur...dont elle ne connaissait guère l'existence.

Notre barque glisse sur l’onde
Que dorent de brûlants rayons ;
Sa marche lente et vagabonde
Témoigne que des bras mignons,
Pleins d’ardeur, mais encore novices,
Tout fiers de ce nouveau travail,
Mènent au gré de leurs caprices
Les rames et le gouvernail.

Soudain trois cris se font entendre,
Cris funestes à la langueur
Dont je ne pouvais me défendre
Par ce temps chaud, qui rend rêveur.
« Un conte ! Un conte ! » disent-elles
Toutes d’une commune voix.
Il fallait céder aux cruelles ;
Que pouvais-je, hélas ! contre trois

La première, d’un ton suprême,
Donne l’ordre de commencer.
La seconde, la douceur même,
Se contente de demander
Des choses à ne pas y croire.
Nous ne fûmes interrompus
Par la troisième, c’est notoire,
Qu’une fois par minute, au plus.

Puis, muettes, prêtant l’oreille
Au conte de l’enfant rêveur,
Qui va de merveille en merveille
Causant avec l’oiseau causeur ;
Leur esprit suit la fantaisie.
Où se laisse aller le conteur,
Et la vérité tôt oublie
Pour se confier à l’erreur.

Le conteur (espoir chimérique !)
Cherche, se sentant épuisé,
À briser le pouvoir magique
Du charme qu’il a composé,
Et « Tantôt » voudrait de ce rêve
Finir le récit commencé :
« Non, non, c’est tantôt ! pas de trêve ! »
Est le jugement prononcé.

Ainsi du pays des merveilles
Se racontèrent lentement
Les aventures sans pareilles,
Incident après incident.
Alors vers le prochain rivage
Où nous devions tous débarquer
Rama le joyeux équipage ;
La nuit commençait à tomber.

Douce Alice, acceptez l’offrande
De ces gais récits enfantins,
Et tressez-en une guirlande,
Comme on voit faire aux pélerins
De ces fleurs qu’ils ont recueillies,
Et que plus tard, dans l’avenir,
Bien qu’elles soient, hélas ! flétries,
Ils chérissent en souvenir.

(je suis tombée sur ce poème donc traduit de l'anglais et je l'ai trouvé magnifique, je trouvais que ça allait bien pour le rp: pour le côté rame, le fait qu'ils sont 3 du même avis contre une, le sort à briser...  lol)