-Gabriel-

-Une folle, vous ? J'en doute, la rationnalité vous est bien trop précieuse pour que vous ne vous donnez la peine de laisser votre esprit divaguer un temps soit peu !

Pour une fois, il la narguait un peu, lui adressant quelques piques sans méchanceté, espérant qu'elle ne le prendrai pas au premier degrés. Puis, simplement, il ajouta avec une fausse innocence :

-Si je suis mangé par une belle femme telle que vous alors je n'y verrai aucun inconvénient, ce serait même un honneur !

Puis, elle enleva quelques bruns d'herbe, ce qui le fit sourire.

-J'avais oublié ce petit détail ... Mais c'était que votre cheminée n'était guère ramonée correctement, autrement je n'aurai laissé aucune trace ! Et vous vous inquiétez trop pour les autres, soyez un minimum égoïste, cela vous fera du bien, je vous l'assure !

-Gabriel-

-Et bien, si vous disjonctez, je resterai tout de même à vos côtés pour vous éviter de faire des choses regrettables et attendre patiemment votre retour ...

Oui, en bon ami ! Dans tous les cas, il ne se sentirait jamais le coeur à la repousser à l'abandonner ou la repousser, car quelque part il lui devait plus qu'elle ne le pensait. La fin de la solitude, une part honnête dans un destin incontournable où il se batterait pour une bonne cause, mais surtout de lui avoir permit de la connaître, elle, tout simplement ...

-Je suis d'accord avec vous pour les deux derniers sujets mais certainement pas pour le premier ! Vous êtes tout à fait ravissante, même dans une simple tenue de paysanne, et permettez-moi de vous dire que vous serez encore plus resplendissante dans une robe d'apparat ... Bien que la simplicité vous va le mieux ...

Enfin, le voleur rit à nouveau de bon coeur :

-Personne d'autre que moi n'a les idées saugrenues que je possède, il faut donc que je fasse honneur à ce fait ! Et ne vous en faîte pas, avec moi vous ne pourrez que l'être ! Comptez-sur moi pour vous apprendre à l'être sans que vous ne vous en rendez compte ...

-Gabriel-

-Si je vous abandonnez sous prétexte que vous devenez soudainement violente, je ne serai pas en mesure de pouvoir me regarder en face. Je suis sensé être votre ami maintenant, non ? Ce qui implique que je dois vous aider dans n'importe quelle situation, y compris quand vous n'êtes plus vraiment vous-même. Et puis je voudrai à tout prix vous revoir, alors je me battrai aussi pour vous faire revenir parmi nous ...

Gabriel appréciait la jeune femme, à vrai dire elle était vraiment ce qui lui restait aujourd'hui.
Qu'est-ce qu'il possédait outre les objets des autres ? Rien.

-Pour vous-même, mais sachez que je vous trouve hors-norme. Vous possèdez des qualités rares en ce monde, dont l'une de ne pas fuir des responsabilités que vous devez subir à la place des autres. Vous avez une beauté naturelle qui souligne votre élégance ... Quant à vous endoctrinez, sachez que pour tout ce qui vous concerne j'aurai assez de patience ...

-Gabriel-

-Finir ensembles dîtes-vous ?

Son visage s'assombrit un instant avant qu'un grand sourire ne se dessine sur son visage.

-Comptez sur moi pour vous pousser dans la lumière du bonheur ! A la fin de ce chemin, vous pourrez enfin vous reposer et vivre comme bon vous semble sans que vous n'ayez à craindre de votre vie, j'y veillerai !

Enfin, la tristesse voila un instant son regard avant qu'il ajoute, avec une expression tristement plus calme.

-Je ne suis pas aussi exceptionnel que vous semblez le penser. Je vais vous dire ce qui nous différencie, vous n'avez pas de sang sur les mains, vous êtes encore une personne de lumière. Pour ma part, je suis déjà voué aux ténèbres par mes actes passés. Cet incendit, la mort de ma soeur, c'est de ma faute ... Et ce n'était pas qu'un simple accident ...

-Gabriel-

-Vous êtes vraiment lumineuse vous savez ? Vous avez avec vous la lumière de l'espoir ...

Cette jeune femme avait beau porter un lourd poids sur ses épaules, cela ne l'empêchait pas de se montrer compréhensive envers les autres et de vouloir les aider.
De s'inquiéter pour eux ...
Mais à long terme, le voleur était sûr que ça la détruira.

-Vous devriez cesser de vous inquiéter pour les autres. A commencer par moi ... J'ai bien peur que cela ne vous mène à votre perte ...

Dit-il, passant une main sur la joue de Roxanne avant de l'abaisser, commençant à raconter son histoire.

-En vérité, je suis le premier héritier au trône d'Angleterre. Je ne m'appelle pas réellement Gabriel, mais je préfère taire le nom dont mon géniteur m'a affublé. Avant sa mort, c'était lui qui hériterait du trône d'Angleterre à la suite de mon grand-père.
Je suis né d'un mariage arrangé, mais mon père n'a jamais été un homme recommandable. Je ne suis pas vraiment né par amour, tout comme ma soeur, ma mère n'était pas vraiment consentante. Mais c'est le sort de nombreuses princesses malheureusement, de beaucoup de femmes même. Ma mère avait une sale vie, il la battait à chaque fois que quelque chose n'allait pas. Heureusement, elle trouvera la paix dans la mort à la naissance de ma soeur.
Pour ma part, j'ai été élevé comme étant le futur héritier. Mais à mes 14 ans, tout à basculé. Mon géniteur était saôul et voulu passer ses nerfs sur ma soeur, je l'ai poignardé gravement pour la protéger. Malheureusement il n'est pas mort sur le coup et parvint à s'en rétablir, loin de nous. Mais il voulut se venger et mit le feu à notre maison. C'est là que ma soeur est morte dans l'incendie ... N'ayant pa sput la sauver, et plein de haine, je suis retourné voir mon père avant de l'achever définitivement.

Une lueur de rage traversa alors son regard.

-Et encore aujourd'hui je ne regrette pas mon geste. Après ça, je n'ai plus voulu faire partie de la famille royale et je me suis envolé dans la nature, laissant le trône à la fille de mon oncle, Kayuki, qui est née suite à un mariage d'amour entre son père et une japonaise. Elle au moins vécu heureuse ... Enfin, je suis allé en France où j'ai commencé à vivre du vol en menant une vie en solitaire, vivant avec la pensée de ce que j'ai fait.

Il releva la tête et regarda la fugitive dans les yeux :

-Et je vivais ainsi jusqu'à vous rencontrer. En hors-la-loi ... Vous comprenez maintenant quand je vous dis que je suis maintenu dans les ténèbres par mes actes passés ?

up ^^

Roxane rougit légèrement devant tant de compliments. Elle n'avait vraiment pas l'habitude qu'on la voie si.... unique. Si lumineuse. C'était vraiment exceptionnel.

- Vraiment vous me flattez. Mais il y surement des personnes bien plus forte et déterminée que moi. C'est vrai que rester soi même est difficile, il est beaucoup plus facile de suivre l'avis des autres et de se décharger de toute responsabilité mais je suis restée trop longtemps passive et je ne peux plus fuir. Je le dois pour ma famille, et pour moi. Soyez rassurer, je ne pense pas changer. Surtout que vous serez là pour me le reprocher si c'est le cas, en tout cas, j'espère que vous le ferez.

La jeune femme n'avait pas l'impression que Gabriel lui devait quelque chose, mais si la suivre lui permettait de se pardonner à lui-même, alors elle ne pouvait être que contente qu'il l'accompagne. Quand il lui posa la question, elle se mit à sérieusement y réfléchir, elle ne voulait pas donner une réponse à la légère.

- C'est une question difficile, et même si je tente d'y répondre maintenant, je ne saurais pas comment je réagirais vraiment. Mais pardonner et épargner quelqu'un, je ne pense pas que ce soit la même chose. Elle a déjà tué un de mes frères. Et si elle tue les autres, je ne lui pardonnerait pas, parce que je ne pense pas que le meurtre est une chose qui mérite d'être pardonné en soi, dans le sens ou pardonner, c'est retirer ce poids qui pèse sur la personne et donc, c'est un peu le décharger de toute responsabilité. Je peux comprendre et accepter un meurtre, comme dans votre cas, ou la raison me parait bonne. Mais pardonner... je ne trouve pas ça juste et équitable. Mais pourtant, en ce qui vous concerne, je veux que vous vous sentiez mieux par rapport à ce poids... ce qui est assez paradoxal. Mais en même temps, le pardon est quelque chose de subjectif, que l'on peut accorder à l'un et pas à l'autre et puis, en ce qui vous concerne, je n'ai rien à vous pardonner puisque ce que vous avez fait est extérieure à moi. Il ne me touche pas de la même manière que les meurtres de Sofia. Le seul qui peut vous accordez le pardon, c'est vous. Mais je pense que je m'égare... je dois vous embrouiller sans le vouloir. Je pense que pardonner a Sofia est impossible, étant donné la douleur que cela m'infligera et que cela m'a déjà infligé, mais de là à la tuer.... ce n'est pas à moi de la juger pour ces crimes, mais à la justice. Décider de la vie ou de la mort de quelqu'un d'autre, c'est un lourd poids a porter et ... elle ne vaut pas la peine que je porte ce poids. Ou peut être que j'ai tout simplement peur d'aimer ce pouvoir que j'aurais sur elle. Mais je pense néanmoins que la vengeance n'apporte pas l'apaisement, juste une tristesse en plus à porter. N'en êtes vous pas la preuve vivante, que la vengeance n'apaise en rien, vous qui haïssez toujours ce père alors qu'il est mort depuis longtemps? C'est peut être aussi pour ça que je veux qu'elle reste en vie: peut être qu'au fond, je ne veux pas qu'elle s'en sorte aussi facilement, sans rien ressentir. Je veux peut être qu'elle voit ce qu'elle a fait, qu'elle ait des remords, et qu'elle vive avec ce poids toute sa vie. Qu'elle souffre. Je suis peut être la personne la plus sombre de nous deux, contrairement à ce que vous pensez....

( je suis encore partie dans mes délires XD)

Dernière modification par esperance96 (2015-12-22 16:56:31)

(Bien sûr que tu peux revenir, Met' ! Ça fait même plaisir de te revoir ! :-D
Change de persos si tu veux, c'est toi qui décide de garder Élise ou non ! ^^

Esp' : Je te réponds dès que j'aurai le temps de faire un gros pavé pour être a la hauteur de ton message *.* c'est presque mal d'écrire aussi bien T.T)

-Gabriel-

Le voleur sourit légèrement quand elle déclara qu'elle espérait qu'il réagisse et la rappel à l'ordre si son comportement venait à changer. Gabriel avait remarqué le léger rouge qui teintait discrètement ses joues et ne la trouva que plus mignonne.

-Je suis mal placé pour pouvoir vous reprendre si vous venez à changer. Je ne puis me le permettre, mais puisque c'est une demande directe, je ferai mon possible pour vous le signaler si un tel cas arrive. Mais vous avez prouvé que vous êtes une demoiselle têtue et peu influençable alors je ne crains pas que celle que vous êtes en ce moment disparaitra au pprofit d'une autre.

Son compagnon de voyage ne dit rien, ne l'interrompit dans ce discours aux paroles véridiques. Le pardon était une chose bien difficile à apporter que même ce petit ange ne pourrait sans doute donner à la reine qui la pourchassait. Malgré tout, cette demoiselle impressionnait l'ancien prince d'Angleterre par sa droiture et les valeurs qu'elle respectait naturellement. Malgré la haine qu'elle pourrait avoir, Roxanne ne se laissait pas consumer par cette dernière et cette innocence, en quelque sorte, soulignait le caractère exceptionnel de sa personne.

-Je ne vous vois pas comme une personne sombre, loin de là. Plutôt comme un être de justice. J'approuve vos propos qui sont justes et égaux, bien qu'il soit trop tard pour moi. Je vivrai à jamais avec les regrets et effectivement, la mort de mon père n'a rien changé. Ma sœur est morte et n'est pas revenue d'entre les défunts. Je ne pourrai jamais oublier ses cris alors qu'elle brûlait vive et que je n'ai rien pus faire au moins pour elle abréger ses souffrances.
Mais néanmoins, je suis trop rageux encore pour croire que cet homme aurait put regretter ses actes. Il était de ces gens égoïstes qui ne se laissent attendrir par rien et oublie rapidement le passé pour mieux appréhender le futur et se construire une vie parfaite. Ses enfants étaient une gène pour lui, alors que je lui apporte mon pardon ou non, cela n'aurait rien changé. Quand même bien l'aurait t-il payé par la loi qu'il de serait plaint de son sort et se serrait battu en usant de tous les coups, même les plus vils, pour s'en sortir et retrouver sa liberté d'antan. Croyez-vous que votre soeur sera amenée à réfléchir une fois emprisonnée ? Bien que je ne la connaisse pas, je la sens plus devenir folle qu'avoir un quelconque regret concernant ses actes. Et aussi longtemps qu'elle vivra, elle sera une source de douleur pour vous...

-Gabriel-

-Bâtarde ou non, vous restez une princesse, que vous soyez née légitimement ou hors mariage. Je n'ai point plus d'importance que vous. Au contraire. Vous n'avez pas renoncé à votre famille, vous essayez de vivre loyalement malgré les difficultés que vous avez vécu et sans aucun doute rencontré sur le chemin pour venir en France. Pour ma part, j'ai tourné le dos à tous mes titres et les membres de ma famille. Je suis un voleur et un tueur, j'ai sombré dans la décadence pour vivre quand vous, qui avez aussi connu la pauvreté durant votre fuite, avez sus restée digne.

Son ton était ferme, signe qu'on ne pourrait le faire changer d'avis sur ce fait. L'âme de cette jeune personne était encore pure comparée à la sienne qui été aujourd'hui salie par la haine et les bassesses qu'il avait commises pour survivre.
Gabriel ne se plaignait pas de sa condition, mais ne pouvait pas accepter la façon dont se voyait la jeune femme par rapport à lui. Dans son esprit, et sans aussi dans la réalité, elle valait beaucoup mieux que la manière dont elle se considérait et l'ancien prince voulait le lui démontrer.

-Une fille exilée qui a encore la volonté de bien faire. Vous ne vous laissez pas aller et vous courrez jusqu'au danger en ayant conscience de ce que vous encourrez. Vous pourrez très bien continuer de faire votre vie ici, de tout recommencer en ignorant votre passé. Vous n'aurez pas pus faire face à la justice seule, votre soeur a le contrôle de tout, elle vous aurez condamnée. Vous n'avez fuis que pour mieux revenir, ce n'est pas de la lâcheté comme vous le pensez.

Gabriel esquissa un demi-sourire, l'autre partie de son visage étant cachée par son semi-masque. Il se surprit à ébouriffer légèrement les cheuveux de la demoiselle, voulant alléger un peu l'atmosphère.

-Vous ne deviendrez pas une meurtrière, et même si la haine vous emporte, je vous en empêcherai.

-Gabriel-

La tâche n'allait pas être simple, Gabriel le savait, surtout qu'elle avait refusé qu'il demande l'aide de Kayuki. Néanmoins, l'ancien prince était prêt à réitérer sa proposition si ils n'arrivaient pas à trouver d'alliés concrets et réellement motivés. Mais pour cela, encore fallait-il arriver en Russie sains et sauf et dieu sait que le voyage allait être long...

-Et votre famille sera à jamais tout ce que vous aurez de plus précieux. Quoiqu'il se passe, il n'y a pas meilleur remède et soutient qu'une famille unie. Une fois votre soeur évincée, vous pourrez à nouveau goûter à la paix et au bonheur. Et c'est en cela que je vais vous aider du mieux que je le peux. Pour que vous puissiez gagner ce que vous méritez...

Puis le sujet des gardes venus pour la capturer fut à nouveau abordé. La prochaine fois, peut-être ne pourront-ils pas juste fuir et qu'ils devront prendre les armes. Du moins, Gabriel prendra la responsabilité de les blesser lui-même si la situation venait à dégénérer mais ne laissera pas la princesse en fuite se salir ainsi les mains et tâcher son âme.
La sienne était déjà sombre, de plus, outre désormais Anastasia, le voleur n'avait rien à perdre.

-Il nous faudra alors trouver un bâteau au plus vite. Le trajet est long, la tâche sera compliquée, mais à bord d'un navire nous arriverons assurément et sans trop d'encombres à la capitale. Du moins, avec moins de problèmes que si nous faisions le voyage à pieds. Le tout sera de trouver des alliés sur place qui se sentent réellement concernés par la situation...

Enfin, la nuit commençait à tomber et il leur faudrait gagner une auberge avant qu'il ne fasse totalement noire. Les tavernes étaient les lieux les moins fréquentables mais grâce à cela ils pourront avoir une chambre sans que les gardes n'aient l'idée que la princesse soit cachée dans l'un de ces lieux de populace.

-Je gagne une chance d'être utile et de peut-être permettre à des vies en restant à vos côtés, j'espère simplement que ma présence ne déteindra pas sur vous... Nous allons devoir nous arrêter dans une taverne pour la nuit. Peut-être que nous croiserons quelques hommes saouls et qui auront une attitude sans doute déplacée envers vous puisque vous êtes une femme mais ce sont ded adversaires que je peux facilement maitriser comparés aux gardes.

-Gabriel-

-Vous n'avez pas à me remercier. Mon unique famille était ma soeur puisque je n'ai connu ma mère que peu et que je ne suis pas proche de ma cousine. Je sais ce que c'est de perdre totalement tous ses repaires en se voyant arracher le dernier membre qui est cher à notre coeur. Je vous aiderai à ne pas ressentir cette horrible sensation. C'est la moindre des choses que je puisse faire de bien.

Sa soeur aurait sans doute aimé qu'il agisse ainsi. En aidant Anastasia, il avait le lointain sentiment de se racheter un peu auprès de sa cadette qu'il n'avait sut protéger.

-Ne vous posez pas de question en ce qui concerne les finances. J'en ai bien assez... Disons que je ne suis pas parti sans prendre l'héritage qui me revenait, de mon père du moins. Cet homme était tellement attaché à ses richesses que les arracher à son cadavre était une vengeance plus crue encore que de le tuer.

Gabriel savait que ses mots choqueraient certainement sa compagne de voyage mais ne pouvait contenir cette haine indélibile qui croissait encore dans son coeur après tant d'année.

-Je ne m'en suis jamais servi pour mon compte personnel. Je ne veux pas user de cet argent sale pour une cause égoïste. Mais la votre est honorable. Quant à la question de l'entrainement, je peux vous proposer d'être votre professeur si vous voulez vraiment apprendre. Je serai ravi d'avoir une élève comme vous.

Ces derniers mots furent accompagné d'un ton amicale qui contrastait pleinement avec ses propos précédents alors qu'il fit ralentir l'allure de son cheval.

-Nous le pourrions en effet mais il faudra faire attention aux brigands qui trainent dans les parages et surtout pas que vous vous éloignez...