je prféère l'iamge que j'ai mise, il fait plus viril ^^

Mélodie et Mathieu n'avaient décidément pas la même vision des choses. Mélodie était prête à accepter que Mathieu voit son amant mais ce qu'elle n'accepterait pas c'est qu'il la prenne pour le dindon de la farce en lui cachant la vérité et en lui donnant de faux espoirs. Elle ne voulait pas souffrir émotionnellement parlant.

Mélodie ne voulait pas être protégé via un mariage, la seule chose qu'elle réclamait c'était de l'honnêteté pour lui faire confiance. La jeune femme était bien trop loyale pour aller voir ailleurs et avoir un amant surtout si son mari décidait de la combler au lit.

Elle ne renierait pas cette alliance car elle ne voulait pas jeter le déshonneur sur sa famille mais Mathieu devrait s'attendre à ce qu'elle l'ignore en privé et à ce qu'il ne puisse plus la toucher ni même lui parler même si elle sauverait les apparences.

Je devrai me sentir rassurée alors. Le passé est le passé, ce qui compte c'est le présent. Tant que vous n'allez pas regarder sous les jupons des demoiselles en étant marié avec moi. Tout ira bien, je peux accepter bien des choses mais savoir que mon époux va voir ailleurs sans m'en faire part, je ne l'accepterai pas d'autant plus si tout le monde le sait sauf moi répondit-elle en souriait. Il savait à quoi s'attendre au moins.

Son regard s'obscurcit face à sa question:

Il a été piégé...Et il était condamné à avoir la tête tranchée...Ma famille l'ignore mais j'ai désobéis et je l'ai libéré...J'ignore ce qu'il est devenu, j'ai appris par la suite qu'il m'avait utilisé sur ordre de son père...N'en parlons plus svp... Mélodie était une fille sensible mais n'aimait pas le montrer. Alors elle cachait son mal être avec ses sourires.

Puis elle s'approcha de son futur époux.

Ai-je à ce point l'air si coincé? Je n'ai pas peur de me salir. Donnez-moi de la boue et je badigeonnerai votre beau visage avec... dit-elle amusée à son oreille avant de s'écarter, légèrement malicieuse.

Puis il posa une autre question:

Vous êtes bien curieux...Je devrai peut-être garder cela pour moi pour ainsi un jour vous surprendre non? Allez je ne vais pas vous torturer, vous me semblez pas fragile: je parle donc l'anglais, le français, l'espagnol, le portugais, l'italien, l'allemand...

Puis il parla de sa soirée.

Vous semblez être totalement dévoué à vos obligations de me plaire...Vous me plaisez énormément Mathieu sachez-le. Quant à cette soirée, je vous avouerai que j'aimerai simplement passer cette soirée avec vous mais j'ai conscience que cela est impossible...

Puis il répondit à sa remarque:

Vous l'êtes déjà sans poser cette question...J'espère pour vous que êtes sincère...Je peux être redoutable si je m' y met dit-elle en plaisantant.

Oui, je serai ravie de la rencontrer. Présentez-la moi...

(c'est clair)



Nathaniel était jaloux, il aurait tellement aimé être à la place du futur époux de Sarah. Oh que oui, il aurait bien voulu être l'heureux élu car il savait que son amie aurait été heureuse et que le père de cette dernière aurait accepté cette alliance. Mais malheureusement c'était un Gregory et sa lignée faisait que sa relation avec les Lowander était compliquée.

La seule préoccupation du jeune homme c'était de ne plus voir son amie car oui il tenait à Sarah, sans doute plus que ce qu'il laissait paraître. Le jeune homme voyait son amie comme un trésor qui devait être chéri. Il avait conscience qu'aux yeux de Sarah il était comme son ami ou comme un autre frère avec qui elle était proche.

Est-ce dû au fait que ton frère va épouser une princesse française? Ton père prévoit toujours tout pour convaincre son monde...Je veux bien me désaltérer en ta compagnie. Mais nous devons boire raisonnablement. Qui sait peut-être que ton futur époux est en route pour te voir? avait-il dit amusé.

Nathaniel vint s'asseoir à côté d'elle.

Disons que je pense le connaître suffisamment pour dire que c'est un homme bien si on est gentil avec lui. Un bon ami? Peut-être bien mais on se voit très peu malheureusement. Maintenant qu'il est décédé peut-être que ces femmes lui courent après mais je doute qu'il accepte qu'on veuille de lui que pour l'argent après s'être éperdument moqué de lui...Je réagirai ainsi à sa place.

Il but à son tour une gorgée.

Notre rencontre? Pourquoi ne lui demanderais-tu pas toi-même? Si je te raconte tout, vous n'aurez plus rien à vous dire non?



Vous vous moquez de moi en plus. Moi qui pensais qu'un futur époux respectait un minimum sa femme. Apparemment je me suis bien trompée. C'est sans doute votre côté écossais...Vous êtes bien différent des hommes irlandais, eux au moins respectent leur épouse. rétorqua-t-elle vexée alors qu'il avait envie de rire.

Je suis capable de bien des choses...Pensez-vous que je vous respecte à ce point? demanda-t-elle amusée alors que le cheval se mit en route.

Elle le regarda alors.

Oui dans un sens oui mais je ne l'estime pas beaucoup...J'aurai préféré que vous soyez promis à ma cousine, vous êtes écossais, elle est écossaise. Elle aime se battre, vous êtes garde, vous vous serez entendu à merveille...





Adam n'était donc pas inquiet étant donné qu'Aliisa avait l'air de se demander ce qu'elle pouvait bien lui faire. Donc si elle-même ne savait pas, c'était que c'était du bluff non?

Adam lui songeait maintenant à l'assassinat de son cher père. Si Adrian avait mis fin au jour de son oncle, lui pouvait faire de même car Adam n'était pas idiot Sir Robert était tombé malade du jour au lendemain et son état de santé s'était aggravé de jour en jour.

Qu'en savez-vous? répondit-il tout simplement face à sa pseudo moquerie qui ne l'atteignait pas.

C'est peut-être vous qui avait l'esprit mal placé très chère car vous imaginez ce que je peux sous-entendre alors que je ne sous-entendais rien de particulier. Je commence à me poser de nombreuses questions à votre sujet. Peut-être avez-vous l'esprit plus perverti que je ne l'imaginais... Bien sûr qu'il se jouait d'elle et la testait, c'était dans sa nature, le contraire aurait été surprenant.

Il avançait toujours avec elle jusqu'à trouver ce lieu plus tranquille pour discuter en toute intimité: les murs ont des oreilles.




Allez savoir si c'était ses gênes irlandais mais la jeune femme détestait qu'on se moque d'elle de la sorte. Oui elle prenait rapidement les choses mal et avait tendance à tout prendre de manière négative.

Elle était loin de se douter que Darren la trouvait mignonne lorsqu'elle se vexait.

Alors pourquoi rigoliez-vous? En quoi était-ce amusant? Vous me faîtes confiance? Moi qui change d'identité pour voler les familles fortunées dont votre maître? Que suis-je pour vous Darren? Juste une femme que vous allez épouser alors que cette idée ne vous enchante guère? Nous savons tous les deux que ce mariage vous déplaît et que je suis très loin d'être la fille idéale pouvant correspondre à vos attentes.

Puis il lui posa la fameuse question.

Un homme irlandais n'hésiterait pas à courtiser sa femme, à gagner sa confiance. Il préfère la tenir éloigner un moment de sa famille pour mieux la séduire et la charmer alors que vous, vous n'avez qu'une hâte: me rendre à ma famille pour mieux vous enfuir par la suite.

Elle hocha de la tête.

Bien sûr que je vous respecte, je n'ai guère d'autre choix de toute façon...

Elle plongea son regard dans le sien.

Vous voyez, vous acceptez, vous n'essayez même pas de vous défendre, vous ne vous battez pas un instant pour m'avoir à vos côtés...Cela me prouve à quel point je ne suis qu'un poids à vos yeux, qu'un mariage arrangé...

Elle lâcha un petit rire avant de croiser son regard. Adam était en train de la mettre à l'épreuve, ce qui ne changeait pas vraiment de l'habitude.
A: Possible. Qui sait? De toute façon ce n'est pas comme si vous étiez innocent vous non plus. Alors si j'ai l'esprit perverti comme vous le dite, ça devrait passer à vos côtés.
Répondit-elle toujours pour le taquiner.

Ils finirent par marquer un arrêt. Ce devait être un lieu où les murs n'avaient pas d'oreilles. La jeune femme reprit bien vite son sérieux.
A: Que fait-on pour votre soeur? Son nouveau fiancé est-il plus appréciable ou faut-il s'en charger nous-même?
Demanda-t-elle sans passer par quatre chemins.

Aliisa sourit avant de lui tourner le dos de nouveau. Elle tenait toujours le bras du garçon, marchant dans la direction du lieu plus tranquille dont ils avaient parlé précédemment.


Le soldat fit ralentir sa monture. Ils étaient au sommet d'une colline et en contrebas le paysage était fantastique. Le jeune homme se laissa aller à rêver un instant, transporté par la féérie du paysage. Elvide parlait constamment de ce qu'il pensait, voulait, aimait, ou n'aimait pas. Certes, il se montrait très discret, mais pour autant elle se lançait toujours dans des questionnements sans fin. Même s'il lui répondait, d'autres questions lui tomberait dessus. Il profita donc de ce bref instant pour s'isoler dans son monde. Le guerrier solitaire. Oui, cela lui correspondait plutôt bien.

Il finit par ressurgir et observa Elvide qui continuait à parler.
D: L'idée de me marier ne m'enchante pas, il est vrai. Cependant ce n'est nullement à cause de vous. Que ce soit avec vous ou  bien la reinde d'Angleterre, ma réaction serait la même. Donc, oui, je ne suis guère emballer par l'idée, cependant tout comme vous je n'ai pas le choix d'empêcher ça. Vous n'êtes pas une mauvaise personne, tout le contraire même, donc je suis prêt à faire des efforts pour vous, même si ce n'est pas la relation rêvée pour vous, je le sais bien.

Le garçon haussa les épaules, les irlandais n'étaient donc que des rustres, ou de sacrés charmeurs, allez savoir.
D: Priver quelqu'un de sa famille est la pire des tortures. Alors pardonnez-moi de vous permettre de rentrer chez vous sans vous séquestrer dans mes quartiers.
On pouvait sentir qu'il commençait à s'agacer. Déjà les problèmes s'annonçaient, et ils n'étaient même pas encore marié.
D: J'ai aussi des obligations à respecter, tout comme vous. Et mon laird ne sera pas clément si je ne respecte pas notre contrat, pour une partie au moins.

Darren remit son cheval en route, il descendait dans une forêt, un fois ce bosquet traversé, ils arriveraient sur les terres de la famille O'Brian.
D: Moi aussi je ne suis qu'un mariage arrangé pour vous aussi. Quoi d'autre? Ce n'est pas en une journée que l'on deviendra des amants passionnés, enfin, peut-être que vous y arrivez vous, mais, j'estime que les relations se construisent petit à petit, et nous venons tout juste de nous rencontrer, alors oui, je ne peux affirmer que je vous aime mais je peux au moins affirmer que vous m'êtes sympathique. Une femme intéressante.
Sur ce, il avait fini de parler et se tut rapidement.

A: Je n'attend qu'à être surprise dans ce cas.
Se contenta de répondre la jeune femme, mettant un point à cette conversation taquine.

Il y avait plus important à discuter à présent, le sort de Sarah était en jeu. Mais finalement l'entreprise du jeune homme était bien plus ambitieuse que ce qu'elle avait imaginé.
A: Tuer votre père?
Demanda-t-elle en plissant un sourcil.
Eliminer un sale prétendant pourquoi pas, mais le père de famille, qu'avait-il fait de mal à part forcer sa fille à se marier?
Elle croisa les bras devant elle et fixa Adam d'un oeil perçant.
A: Ce n'est pas lui qui me force à vous épouser, c'est vous.
Répondit-elle sans le quitter des yeux.
Il allait falloir de plus beaux arguments pour la convaincre.


D: Des erreurs diplomatiques? Je ne nous savais pas ici en temps que représentants de deux nations. Si je vous avais vu comme tel croyez moi que je me serais abstenu de semer le trouble dans des relations diplomatiques. D'ailleurs, c'est vous qui ne cessez de me comparer aux Irlandais. Je n'en serai jamais un, il est évident.
Une guerre à cause de ses paroles … Il n'y pouvait rien lui si les tudors gouvernaient l'Irlande. La politique ne le concernait pas. C'était son maître et le père de famille qui gérait ces affaires. Lui se contentait d'obéir aux ordres comme tout bon soldat.

Darren secoua vigoureusement la tête.
D: Non, pas vous, vous n'êtes pas un contrat. Mais j'ai un contrat avec mon maître stipulant que je travaille sous ses ordres, et jusqu'à preuve du contraire c'est toujours d'actualité, donc je dois m'en tenir à ses demandes, ce que je ne peux faire si je passe tout mon temps avec vous.
Dit-il d'un ton plus que neutre.

Le soldat voyait se dessiner au loin la silhouette de la résidence de la famille O'Brian.

Elle resta un instant dubitative en fixant Adam. Son père l'empêchait de mettre fin au mariage … vraiment? Parce que si c'était le cas, elle avait gagné. Car oui, la jeune femme comptait toujours prouver à Adam que leur union n'aurait pas lieu, tandis que lui s'obstinait du contraire. Alors si son père mourait elle serait de nouveau libre ? … La vie d'un homme, le prix de sa liberté.

A: Si votre père meurt, vous annulerez ce mariage?
Demanda-t-elle curieuse.


Le soldat observa sa jeune fiancée avant de secouer la tête.
D: Non je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pratiquement rien de vous. Mais j'en conclus d'après vos paroles que je suis face à une princesse. Cela cependant ne change pas grand chose, voyez-vous, les titres ne m'ont jamais fort convaincu. Vous impressionnerez peut-être un jeune homme irlandais, après tout c'est un homme comme ça qui vous conviendrez.
Dit-il avant de se taire.
Il avait peut-être un peu trop provoqué la demoiselle, il ferait mieux de garder le silence quelques temps. Et puis la résidence n'était plus très loin, mieux valait éviter qu'une dispute éclate maintenant.

D: Je doute que vous ne puissiez convaincre cette personne. Elle se fiche bien de votre avis comme du mien, ce sont des puissances qui nous dépasse. De plus, cette personne est en voyage pour une durée indéterminée, j'ai peur que votre audience ne soit que trop tardive pour empêcher notre union.
Répondit-il en faisant ralentir sa monture.
Il venait d'arriver face aux portes.

La jeune femme écouta le jeune laird avant de croiser les bras devant elle. Il était insupportable comme garçon.
A: Ah bon? Mais n'y aurait-il pas un autre moyen pour moi de retrouver ma liberté?
Demanda-t-elle en fixant Adam de ses yeux noisettes qui ressortait d'avantage par le contraste de sa robe sombre.
A: Par exemple, si je révélais vos plans à votre père, cela ne poserait-il pas de problèmes? Bien sûr qui me croirait moi une jeune fille naïve, mais s'il y avait des témoins de vos projets, n'auriez-vous pas quelques soucis?
Questionna-t-elle avant de regarder sa main, faisant mine de se désintéresser totalement de la réaction du jeune homme.
A: Mais je pourrais ne rien dire du tout, et vous me laissez ma liberté, mais je désire un contrat signé devant un notaire pour être sûre et certaine de votre bonne foi.
Dit-elle très sérieusement à son fiancé.
Elle se doutait que cela ne lui plairait vraiment pas, et qu'il refuserait bien sûr, mais elle pouvait toujours essayer. Et puis se serait toujours drôle de le voir se fâcher.


Le jeune homme arrêta sa monture juste devant les portes de la demeure de la famille O'Brian. Il ne tenait pas à prolonger leur entrevue plus longtemps, et visiblement Elvide non plus. Au moins ils partageaient le même avis sur certaines choses.

Le soldat mit pied à terre avant de relever la tête pour observer sa fiancée. Il se doutait qu'elle ne tiendrait sûrement pas à recevoir son aider pour descendre du cheval, mais en jeune homme galant il se devait de lui proposer son aide malgré le fait d'être pratiquement sûr de se heurter à un refus. Darren lui tendit donc une main cordiale.

D: C'est une question qui n'a à voir ni avec l'argent, ni avec quoi que se soit que vous avez à lui offrir. Mais je ne peux que vous souhaiter bonne chance pour le retrouver. Et même si malgré tout vos efforts vous le retrouviez, je doute fort qu'il vous accorde un entretien, à votre oncle peut-être, mais voyez-vous cette personne ne s'entretient pas avec les gens de "sexes faibles".
Finit-il par déclarer avant de tourner la tête vers sa monture qui commençait à s'agiter.
Il ne devait pas apprécier la dispute qui se déroulait autour de lui.

Dernière modification par hikaru552 (2014-10-30 18:29:36)

Pour le moment, Sarah n'avait bu qu'une seule gorgée de ce sublime vin français, à la couleur doréer, liquoreux. Son verre se trouvait là, posé sur la petite table basse. Ce n'était pas tant boire beaucoup d'alccol qui plaisait à la jeune femme - au contraire, à trop forte dose, celui-ci l'écoeurait - mais sentir le goût sucré dans son palais pendant quelques minutes. C'était une sensation étrange que de sentir l'alcool brûler doucement le fond de sa gorge et irradier sur sa langue.
- Tu le connais assez bien pour savoir ça, Nath'. Enfin, tout ce remue-ménage sera bientôt terminé..., dit-elle, dans un regard vague.
Ses sourcils se fronçèrent légèrement sur son front en entendant ensuite son ami. Pourtant, elle garda son sourire amusé.
- Ils ne sauront pas que tu es ici, de toute façon. Ne t'inquiète pas, je préfère être en pleine possession de mes moyens, je n'aime pas me sentir grisée, le rassura-t-elle, je ne tiens pas à énerver mon entourage, personne ne voudrait subir la colère d'Adam, et ça ne nous attirerait que des ennuis. Quand au fait que tu "pourrais abuser de moi", personne n'y croirait une seconde et moi la dernière. Tu n'es pas ce genre d'homme, Nath. J'ai pleine confiance en toi., termina-t-elle sur un sourire.

Se levant du sofa, la jeune femme fit quelques pas jusqu'aux balcons.
- Si tu avais été mon époux, j'aurai fait de ta vie un enfer si tu t'étais montré possessif.

Ella rentra alors dans la chambre, après avoir toqué discrètement. Faisant une très légère révérence, la jeune servante demanda d'une petite voix.
- Souhaitez-vous que j'apporte votre dîner à votre chambre? Ou peut-être que monsieur Nathaniel souhaite manger quelque chose?

(Pas de soucis, je pourrai te la faire ;)
Par contre, je ne serai pas jusqu'à Samedi soir, je pense, donc je ne répondrai pas avant dimanche matin. Je te la ferai à  ce moment là ;)
Bisous !

Math est trop gentil, ça va lui faire un choc d'être avec Adrian :')

Dernière modification par transparente (2014-10-30 22:26:41)

[Coucou Mimi' ^^ (même si je t'ai raté hier ><)
Cha va bien?]


Aliisa opina lentement d'un mouvement de tête. Alors l'issue était inévitable. Elle s'en doutait, plus encore, elle savait qu'Adam ne se laisserait en aucun cas piéger.
A: Voilà qui est fort fâcheux. En ce qui concerne son intérêt pour moi, j'ai bien peur de ne pas vous croire. Je n'ai rien à offrir à une famille de votre rang, et je suis une bien piètre jeune femme. Il aurait pu trouver mieux pour son fils tout de même.
Dit-elle en reconnaissant volontiers qu'elle n'avait rien de la femme idéale.
La demoiselle ne se trouvait ni particulièrement belle, ni douée pour les conversations banales qu'on confiait aux femmes. En somme elle était de très mauvaise compagnie, préférant la chasse au après-midi thé et pâtisserie.

A: J'ai mes raisons de n'avoir aucune confiance en vous. En retour, vous-même n'avez aucune confiance en moi. J'imagine que ce n'est que partie remise. En ce qui concerne vos affaires, ma simple liberté est loin d'être un argument assez convaincant pour me pousser à nuire à la santé de votre père de sang froid. Et je suis quasiment certaine que vous me ferez porter le chapeau, que j'agisse ou pas.
Répondit-elle d'un ton sérieux.
Elle se méfiait de ses projets.


Darren baissa bien vite son bras après s'être essuyé à un refus clair et net, il le savait d'avance ce qui ne le surpris pas spécialement. Il se doutait qu'avec un caractère de cette trempe, Elvide pourrait avoir ce genre de réaction.
D: Cette personne a peu de scrupules, peu d'égard pour les femmes. Mais vous nous rangez bien vite dans des cases, nous ne sommes pas tous comme lui.
Le soldat ne préféra pas rentrer dans une longue discussion avec la jeune demoiselle à propos de leur mariage. Alors il tint un discours assez bref, une fois qu'il se fut de nouveau hissé en selle.
D: Ne vous inquiétez pas. Une semaine. Il vous faut juste une semaine et vous serez veuve avant même d'être mariée. Si vous pouvez vous tenir tranquille jusque là vous retrouverez votre liberté.
Il la salua d'un signe de tête avant de faire décamper son cheval, Elvide n'avait plus aucune envie de le voir, ce qu'il concevait très bien. Et pour sa part il était loin de se montrer rebelle et de rester en place.

[Cha va aussi ^^ mais c'est presque la fin des vacances T.T]


Elle ne pouvait s'empêcher de rire en l'entendant parler de ce qu'elle avait à lui offrir. Ici, rien, absolument rien. La famille dans laquelle elle avait atterri avait certes, une petite fortune, mais cela n'avait sans doute rien à envier à celle que le jeune homme possédait déjà.
A: Vous êtes mignon à espérer une telle chose. Mais si déjà vous arrivez à m'éduquer pour réussir à me sortir en société ce sera quelque chose. En soit vous avez du pain sur la planche pour que ce mariage vous rapporte un temps soit peu. Tout de même, je n'y compterais pas trop.
Elle lui adressa alors un grand sourire amusé. Oui, Aliisa était loin de nier à quel point elle était un problème. Et puis évidemment, la jeune femme s'était abstenue d'évoquer un sujet plus "adulte", car sur ce plan là non plus elle n'avait sans doute rien à offrir au jeune homme qui devait s'y connaître fort mieux qu'elle.

A: Vous aussi vous êtes un menteur …
Marmonna-t-elle pour elle même.
A: Etre bien plus qu'une simple femme? Puisque vous m'avez relégué à un titre inférieur à celui de mon chien, j'imagine que cela sera tout aussi glorieux. Que de la joie et du bonheur qui m'attend en perspective. A quel chance d'avoir un fiancé aussi dévoué que vous l'êtes.
Rétorqua-t-elle avec sarcasme.


Le soldat ne se croyait pas mieux, il ne considérait juste pas les femmes comme des objets ou des êtres faibles et impuissant. Mais cela, il se passa de l'expliquer à Elvide, car oui, quelque part s'il était aussi poli avec elle c'était par acquis de conscience. Il ne voulait pas être comme ces hommes qui maltraitent les femmes, alors s'il se comportait plus tranquillement, cela le soulageait lui-même. Il n'était pas comme eux …

D: Vous ne souhaitez pas ma mort, je ne souhaite pas la votre non plus.
Mais c'était des paroles que la demoiselle n'entendrait probablement pas car il les évoquait dos à elle, face au vent qui venait caresser son visage tandis que son destrier l'emmenait au galop en direction de la demeure de son maître.

La jeune femme prit un instant pour examiner ses ongles, signe de total désintérêt pour Adam qui se trouvait face à elle. Elle finit par reposer les yeux sur lui et lui adresser un drôle de sourire.
A: Vous finirez par vous lasser. Quelqu'un comme vous aurez fort mieux à faire que de perdre son temps précieux. Je suis sûre que beaucoup de femmes bien plus intéressante vous convoite, vous avez le choix. Moi cela m'étonne que vous choisissiez du bas de gamme comme ça, peut-être avez-vous des problèmes de vue … je me le demande.

Aliisa restait distante, elle en avait assez d'être ici. Elle voulait rentrer chez elle, ne serait-ce que dans sa famille d'accueil en Ecosse, cela lui conviendrait parfaitement.
A: Il faut bien que je progresse quelque part en votre compagnie, même si ce ne sont pas forcément les meilleurs domaines.
Répondit-elle insolente.
Ils n'avaient pas fini de se chercher des noises tous les deux.

Peut-être qu'Adam parviendrait à la dompter comme il disait, mais seulement physiquement, car Aliisa était fière, et son esprit demeurerait libre à jamais. L'idée même d'être soumise à un type pareil la répugnait. Adam le savait, et il en jouait. Si seulement elle n'avait pas été si peste lorsqu'on lui avait présenté des hommes convenables, elle n'en serait pas là.
A: De votre point de vue toutes les femmes sont pathétiques, alors je doute que cela fasse une grande différence.
Elle fit une moue indéchiffrable avant de reprendre.
A: Sauvage et rebelle. C'est cela qui vous attire … ? Pourquoi vous n'épouseriez pas une jument sauvage, d'après vos critères de sélections elle conviendrait plus encore.
Pfff et les voilà qui repartaient dans de querelles infernales.