La jeune femme regarda autour d'elle quelques instants. Quels regards? Elle ne voyait pas qui pourrait perdre du temps à l'observer alors qu'il y avait de jolies demoiselles aux alentours, tenez, à quelques pas plus loin Sarah dansait avec son cavalier et elle devait attirer bien plus de regards.
A: Si les gens regardent dans cette direction à mon avis c'est pour vous admirer vous plutôt que moi, vous devez avoir un sacré nombre d'admirateurs très cher, et moi je leur brise le coeur.
Dit-elle en laissant échapper un petit rire machiavélique.

Adam était vraiment odieux quand il parlait de ces choses là, rien que l'idée qu'il soulage ses pulsions passionnels avec elle offusqua la jeune femme qui afficha une petite moue.
A: Vous pensez que je suis une femme aussi facile à dégrader?
Demanda-t-elle en le fixant droit dans les yeux.
Son regard noisette était très sérieux malgré le léger sourire qu'elle continuait d'arborer.
A: Hum … je préfère encore que vous alliez voir ailleurs, car je ne suis pas prête à dépenser de l'énergie pour me battre pour quelque chose d'aussi futile. Je peux me passer de votre compagnie, comme vous pouvez vous passer de la mienne.
Et les revoilà en train de se quereller, rien ne changeait entre ces deux là. Une petite étincelle suffisait à raviver la flamme de la dispute.

A: Je pense que vous avez tort, qui serait assez bête pour recommencer? Pas moi en tout cas.
Dit-elle en secouant doucement la tête.
Certes elle avait franchi certaines limites un peu plus tôt, mais elle avait appris de ses erreurs et mieux valait ne pas retourner immédiatement sur un terrain de jeu ou le laird Lowander avait tous les avantages. Et puis cela restait un domaine qui l'effrayait pour l'instant, le monde des adultes qu'elle ne tenait pas à connaître.
A: Ce sont des paroles en l'air qui ne me font pas peur. Avancez ce mariage, verra lequel aura annulé avant même d'avoir pu aller devant l'autel.
Répondit la jeune femme qui relevait le défi.
Elle parviendrait à tout faire annuler même avec un délais de temps plus court, oui elle y arriverait!




Il secoua aussitôt la tête regrettant ses paroles, non bien sûr que non il ne l'imaginait pas brusquer une dame, Adrian ne semblait pas être de ce genre là contrairement à d'autre.
D: Je ne sous-entendez nullement ce genre de chose, je pensais à d'autres hommes qui ne se gênent pas de le faire.

Il suivait l'ambassadeur dans le couloir en veillant à ce que l'entourage soit sûr, de toute façon il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, personne ne représentait une menace pour le jeune Pendragon à la soirée.
D: Si les femmes pensaient comme moi, je pense sincèrement qu'elles seraient bien moins attirantes qu'à l'heure actuelle.
Répondit-il en s'imaginant une demoiselle qui jugeait tout comme lui le ferait.

Darren pour sa part avait beaucoup de mal à faire la cour, il n'aimait pas jouer au jeu de la séduction lorsque son coeur n'était pas vrai. Il trouvait que cela sonnait plus comme de l'hypocrisie qu'autre chose. Le soldat arrivait à se montrer plus doux s'il ressentait quelque chose pour la personne en face de lui.
D: Je prend votre conseil en note.
Dit-il en hochant lentement la tête.

[Non non, c'est juste que j'ai l'habitude de voir des persos profiter de leur situation de pouvoir avec Pensi xD Du coup je me disais que Darren avait de la chance que Adrian ne soit pas comme ça ^^
Hum … je ne sais pas, je pense que ça permettrait de relancer l'histoire entre eux mais vu que Darren travail ça va sans doute l'aggraver xp]

Sarah ne semblait pas fusiller Hanna du regard pour avoir dansé avec lui, cela le rassura dans un sens. Il ne voulait pas que sa chère et tendre soit trop jalouse sinon il en paierait les frais.

Nathaniel tout comme Sarah remarqua qu'elle était partie avec Mathieu. Allez savoir ce qui se passait entre eux à cet instant. Enfin, ce n'était pas ses affaires.

Il fut entraîné sur la piste par Sarah mais assez éloigné de Adam et de Hanna, par chance!

Ils dansèrent alors comme si c'était la veille qu'ils s'étaient quittés.

Pourquoi cela ne m'étonne pas? Sa main doit étrangement lui démanger...

Puis elle parla d'Hanna.

Elle semble avoir des points communs avec Adam. Elle aime le taquiner donc j'espère que tout ira bien pour elle. Elle est fort sympathique.

Nathaniel fronça les sourcils lorsqu'il vit le père de Sarah s'en aller.



Mélodie se sentait un peu gênée d'avoir obligé Mathieu à s'éloigner des autres avec elle. Sans doute avait-il pris ça pour caprice. C'était probablement ce que tous les invités pensaient alors qu'elle ne voulait qu'une chose: être seule avec son futur époux, profiter de chaque instant pour se connaître et se plaire mutuellement.

Sa sortie avait été plus que remarquée vu que les invités s'étaient écartés pour les laisser passer. Elle suivait Mathiieu, sa main dans la sienne, elle monta les escaliers avec lui jusqu'à se retrouver sur la terrasse. La vue était si magnifique, c'était probablement désormais le lieu qu'elle préférait du domaine.

C'est magnifique...

Elle rejoignit Mathieu au balcon, regardant avec émerveillement le ciel ainsi que le paysage qui s'offrait à ses yeux.

Nous ne sommes pas encore mariés et pourtant je ressens déjà le besoin de vous avoir rien que pour moi, c'est idiot je sais. Nous avons toute la soirée pour danser et oui cet endroit me semble bien plus agréable pour danser avec vous car nous sommes seuls.

Mathieu répondit avec franchise à sa question, ce qui lui plut.

Votre regard se serait posé sur moi vraiment? Pourtant je ne me sens pas si attirante.

Elle le laissa parler.

Le contraire m'aurait étonné. Pour dire vrai, j'ai toujours espéré de pouvoir me marier par amour et non par obligation. Le mariage est pour moi une chose importante car cela scelle une union et j'avoue vouloir perdre mon innocence uniquement après le mariage.

Elle regarda la biche au loin et était émerveillée comme une petite fille qui venait de découvrir cela. Puis elle prit les mains de Mathieu forçant ce dernier à se retourner pour la regarder. Elle approcha ses lèvres de son oreille, murmura dans un souffle de manière sensuelle

comme ça je suis délicieuse?

Elle posa ses lèvres sur l'oreille de ce dernier comme pour le tenter, le charmer puis elle écarta son visage avant d'approcher ses lèvres dangereusement de celles de Mathieu. Elle ne l'embrassa pas, laissant ses lèvres à quelques millimètres de ce dernier.

Que pensez-vous à cet instant? Suis-je suffisamment à votre goût? Est-ce que je vous conviens. Dîtes-moi tout.

Puis, elle recula son visage pour voir la réaction de Mathieu serait-il frustré?

Pour finir, elle se retourna et se colla contre lui, lui tournant ainsi le dos, elle attrapa les mains de ce dernier qu'elle posa autour de sa taille (à elle), sa tête contre le torse du jeune homme.

Que ressentez-vous là maintenant? J'aime être contre vous, cela me rassure, je me sens en sécurité ainsi dans vos bras.



M'admirer moi? Que les femmes puissent le faire, je peux le concevoir mais de la part des hommes j'en doute. Briser leur coeur? Hmm c'est une idée qui me plait bien. Je ne vous savais pas aussi machiavélique. dit-il amusé.

Adam était odieux mais bon Aliisa ne devait plus être étonnée depuis le temps, il ne changerait pas et ne changerait jamais.

Qui a parlé de vous dégrader? Allez très chère, je suis sûr que vous apprécierez nos nuits ensemble sous la couche près d'un bon petit feu. J'arriverai à vous faire aimer les petits plaisirs charnels

Puis il murmura sensuellement.

Imaginez nos deux corps nus, mes mains caressant délicatement votre poitrine soyeuse avant de poser lentement mes lèvres sur vous pour vous mettre dans de bonnes dispositions.

Il rit face à sa remarque. C'était si facile de gagner avec elle sur ce terrain.

Je ne puis me passer de vous, vous égayez bien mes journées, sans cela je m'ennuirai ferme. Je ne vous crois pas...

Adam arriverait à la convaincre de sonner à lui. Elle finirait par le désirer après tout.

Vos désirs sont des ordres, je ferai donc avancer ce mariage avec un grand plaisir.



Face aux réponses de Darren voyant que ce dernier se sentait légèrement mal face à la situation. Il avait envie de le rassurer en lui disant qu'il n'y avait pas mort d'homme mais ne fit rien, la situation était assez amusante.

Vous m'en voyez rassurer.

L'ambassadeur le suivit. Un servant avait été prévenir le Laird Lowander, c'est à dire le père de famille, son beau-père de son arrivée. Ce dernier ne tarda pas à arriver à leur rencontre.

Pourquoi dîtes-vous cela? Les femmes belles ont-elles forcément de mauvaises pensées?

Voyant le père Lowander arriver. Il regarda Darren.

Allez voir si votre épouse est à cette fête. Vous avez besoin de vous racheter. dit-il bienveillant.

Adrian avait la sensation que son "beau-père" aimerait bien lui parler seul à seul pour arranger les derniers détails de leur accord.

(lol hika, tu as déjà bien à faire avec Adam, je ne vais pas en rajouter une couche quoique...  Bon on va dire qu'Elvide est présente à la fête. Je pense changer l'image d'Elvide par celle-là (total relooking) http://images.forwallpaper.com/files/th … cess_p.jpg Qu'en penses-tu hika?)

Le Laird Lowander n'était pas un homme violent, dans le cas général. De nature plutôt calme, l'homme préférait agir en silence, sans faire de bruits au sujet de sa maison et de sa lignée. Rare étaient ceux qui l'aient entendu dire un mot au-dessus de l'autre, hormis sa famille proche. Sarah devait même avouer qu'il ne s'était que très rarement énervé contre elle. Cela était arrivé deux fois par le passé. La première fois était quand elle avait piqué l'épée de son frère jumeau pour s'entraîner à son tour. La vielle Nan l'avait ainsi trouvée au fond du jardin, à effectuer des gestes de défense et d'attaque. Lorsque son père l'avait appris, la petite fille avait été sévèrement réprimandée. La seconde fois datait d'il y a deux ans et demi. Sarah et Nathaniel étaient allé faire une promenade en cheval et, après quelques incidents, étaient revenus peu après la tombée de la nuit. Face à cela et craignant pour leur réputation, le laird Lowander l'avait fait enfermée dans sa chambre, seule, pendant trois jours. Les seuls contacts qui lui avaient été permis étaient ses servantes, pour lui apporter à manger et de quoi se laver. Hormis ces deux évènements, Sarah avait été la petite princesse de son père, gâtée et aimée.

La jeune femme haussa les épaules.
- Ne faisons pas de vague, il ne fera rien ce soir, fit-elle d'une voix douce.
- Bien, j'espère que mon frère et Hanna seront heureux. Ils le méritent tous les deux, ajouta-t-elle, sans doute bien naïve.

Dansant contre Nathaniel, la jeune femme ne s'aperçut pas que son père quitta la salle de banquet. Loin de se douter de l'arrivée proche de son fiancé, elle sourit à son ami.
- Je suis vraiment heureuse de pouvoir être avec toi, Nath, murmura-t-elle doucement.




Le Laird Lowander s'approcha du nouvel arrivé, solennel. Voilà des années qu'il n'avait vu Adrian Pendragon, n'ayant rencontré que son oncle pour les dernières négociations de ce mariage. Cependant, la donne avait changé maintenant: Sir Robert était mort et le jeune homme allait prendre sa place en tant que futur époux de sa seule fille. Les conditions de cette union devaient donc être révisées. Le Laird exigerait des terres supplémentaires pour le préjudice de cette mort. Sans cela, le mariage serait caduque. Contrairement à Adrian, il n'aurait aucun mal à trouver un nouveau prétendant à sa dernière enfant. Le jeune homme ne pouvait pas se permettre de discuter cela.

Faisant une légère révérence, le laird Lowander serra la main d'Adrian.
- Adrian Pendragon, je suppose? Je suis le laird Lowander, père de votre fiancée. Suivez-moi, nous allons dans mes bureaux. Avant que vous ne rencontriez ma fille, il existe certains termes du contrat que j'ai à coeur de discuter avec vous., fit-il en prenant la direction inverse.

Après être rentré dans le domaine, le Laird se dirigea vers son bureau, qui se trouvait non loin de l'entrée, par chance. S'installant sur le fauteuil derrière le meuble, il invita le jeune homme à s'asseoir face à lui.
- Avez-vous fait bon voyage depuis Glasgow? Mes condoléances pour votre oncle., fit-il en sortant un dossier de l'un des tiroirs.
- Vos cousines se portent-elles bien? Elles doivent se trouver très affectées de la mort de leur père, ajouta-t-il.

Rangeant quelques feuilles devant lui, le laird les présenta à Adrian.
- Voilà les termes du contrat de mariage. Votre oncle me cédait donc l'équivalent de la moitié de la surface de l'Ecosse dans le Nouveau-Monde, en tant que terres cultivables et proches du littoral. Quant à Sarah, elle a une dot conséquente, représentant la valeur d'une année de subsistance, tant en vêtements qu'en pièce d'ors.

A: Si vous le dites, mais les êtres machiavélique sont aussi sauvages et cruels donc cela revient presque au même. En plus il faut bien que je ne dévoile pas tout mon jeu sinon il vous sera trop facile de contrecarrer mes plans mon cher.

Si elle avait pu réagir comme elle l'aurait voulu, la jeune femme aurait mordu la main que le laird posait son visage. Pas par méchanceté mais plutôt par réflexe car c'était de cette façon qu'elle répondait généralement aux hommes qui s'approchaient d'un peu trop près, ce qui était clairement le cas d'Adam ce soir.
A: Hu hu hum …
Toussota-t-elle tout en s'étranglant tandis que quelques brides d'images lui traversaient l'esprit.
Non pas ça, sortez de ma tête par pitié! pensa-t-elle. La jeune femme le regarda toujours rougissante.
A: Vous êtes vraiment … vraiment … rha arrêtez de dire n'importe quoi.
Marmonna-t-elle en commençant à se sentir vraiment gêné de discuter d'une chose pareille devant une foule même s'ils n'écoutaient pas forcément ils étaient présents.

A: Vous dites n'importe quoi. Vous devez être vraiment très frustré pour penser à cela en me regardant, regardez plutôt cette femme là-bas.
Dit-elle en indiquant une femme mondaine à peine un peu plus vieille qu'elle qui se trouvait devant le buffet.
Tout pour qu'il arrête de dire ce genre d'absurdité.

Elle sentit son coeur cessait de galoper lorsqu'il aborda un sujet plus sérieux, ouf elle pouvait penser à autre chose.
A: Vous aviez le choix de toutes les femmes du monde et vous n'êtes pas fichu d'en choisir une que vous aimez? Vous n'aviez pas d'amies qui vous tenait à coeur pour occuper ce rôle?
Demanda-t-elle surprise que le jeune homme choisisse de façon aussi peu conventionnelle.

Pfff évidemment, il s'en fichait éperdument. Il aimait se moquer d'elle tout autant qu'elle aimait le faire de lui.




Darren suivit le bruit qui le menait jusqu'à la pièce où la majorité des convives se trouvaient. Il était plutôt hésitant, l'appréhension de revoir Elvide, après s'être quitté en de si mauvais terme il avait du mal à voir comment leur relation pourrait s'améliorer.

Le soldat pénétra dans la pièce et se sentit bien vite ridicule comparé aux lairds et autres gens de l'aristocratie. Pour sa part il était seulement issu du milieu bourgeois et son alliance à sa belle famille lui avait permis de gagner un titre, mais tout le monde savait d'où il venait. Les réceptions n'étaient pas son fort, surtout lorsqu'il n'avait pas de maître sur qui veillait.

Son regard se posa sur une demoiselle esseulée qu'il reconnut bien vite: Elvide. Elle était là parmi les invités. Que lui dire, comment l'approcher? Darren ne savait pas où se mettre.

[Adam a un côté attachant, je sais pas pourquoi, il agace Aliisa mais en même temps elle adore le taquiner, paradoxal xD ]

[Elle s'est habituée à avoir un être à taquiner 24h sur 24 xD ]


La jeune femme sourit de façon machiavélique en le regardant de la même façon.
A: Mouhaha vous aimeriez le savoir? Je vous conseil en effet de préparer votre défense. Vous ne saurez ni quand ni comment mais quelque chose va arriver.
Le prévint-elle d'une voix menaçante exagéré dans le but de pousser la plaisanterie jusqu'au bout.
La vérité vrai était que la jeune femme n'avait rien prévu, mais c'était assez drôle de le sous-entendre, elle voulait voir la réaction de son fiancé.

A: Vos sentiments? Plutôt vos pulsions. Avoir envie de quelqu'un ce n'est pas un sentiment, c'est un besoin physique non émotionnel. Votre tête doit être bien petite si j'arrive à occuper toutes vos pensées.
Répondit-elle en le fixant d'un air peu amusé.
Il se fichaiti carrément d'elle et elle était consciente que c'était le résultat de son manque d'expérience dans certains domaines qui en était la cause. D'un autre côté, il n'avait pas tort, ces derniers temps il avait occupé toutes les pensées de la jeune femme qui ne voyait que ce fichu mariage.

A: Pauvre enfant. Vous pouvez avoir tout ce que vous désirez, si vous n'avez pas l'amour vous êtes plus pauvre et démuni qu'un vagabond qui le possède.
Soupira-t-elle en secouant la tête.
On pouvait avoir ce qu'on voulait et ne jamais être comblé, c'était bien le problème des biens matériels, ils ne représentaient vraiment pas grand chose.




Le jeune homme fut surpris de voir Elvide venir dans sa direction, il pensait qu'elle ne voulait plus jamais le revoir. Du moins c'est ce qu'il lui avait dit avant de le quitter plus tôt. Le soldat s'inclina respectueusement devant sa fiancée pour la saluer avant de lui tendre la main.
D: Je serai honoré d'être votre cavalier.
Dit-il en lui adressant un sourire discret.
D: Mais êtes vous sûre de ne pas souffrir de votre blessure?
Demanda-t-il inquiet en se penchant vers elle pour lui murmurer ces mots.
Les gens ne devaient pas savoir que la demoiselle se blessait gravement au cours de ces diverses expéditions. Il était inquiet pour elle.

[Ahah peut-être bien mais je prévois de venir semer la panique dans leur relation avant cela niark niark ]


Elle lui sourit sans rien dévoiler de plus. Même si elle ne faisait que plaisanter, semer le doute dans son esprit pouvait toujours avoir quelques côtés positifs. La jeune femme pourrait peut-être s'en servir à un moment ou à un autre dans leur relation.

Et c'est là qu'il avait tort car Aliisa, bien que n'ayant jamais rien pensé de bien beau sur les hommes écossais avait déjà pensé du bien pour un homme de son pays natal. Elle avait longuement refusé de l'admettre mais il fallait s'y résoudre, elle avait apprécié cet personne plus qu'elle ne l'aurait dû.
A: Vous ne savez rien de ce que je peux ressentir pour d'autre personne. Il y en a beaucoup pour qui j'ai de l'estime, c'est plus positif que ce que je peux penser de vous en l'heure actuelle.
Dit-elle en le regardant sérieusement.
Bien sûr elle s'abstiendrait tout commentaire à propos de cet homme, ce serait un petit secret bien gardé.

A: C'est faux. Je ne suis pas semblable à vous car je sais que je suis capable d'aimer.
Elle ne s'étala pas sur le sujet, au fond Aliisa savait que sa famille tenait à elle. Elle avait reçu énormément d'amour de ses parents et de son frère, même si parfois elle doutait de tout cela, pourquoi l'avait-il envoyé en Ecosse? Pourquoi … ?




Darren sentait bien qu'une tension régnait encore entre eux. Il se sentait coupable, et en même temps il n'était pas le seul responsable de cette histoire. Les deux jeunes gens avaient commis des erreurs.

Il posa une main dans son dos délicatement, avant de prendre place sur la piste de danse. Il n'était pas habitué à danser devant la foule, cela le gênait. Darren n'était pas vraiment fait pour être un homme de société.
D: Très bien mais faites attention, nous pourrons toujours nous arrêter si vous souffrez trop. Je suis inquiet pour votre santé mademoiselle que vous soyez proche ou loin de moi, la distance ni change rien. Mais j'ai aussi un devoir à accomplir.
Répondit-il d'une voix basse.

[Oui je sais mais c'est trop tentant de venir semer la panique ]


C'était assez surprenant lorsqu'on connaissait le personnage, mais oui elle avait bien un jour apprécié un homme. Peut-être que cela n'avait été qu'un amour enfantin et sans réel profondeur dû à la jeunesse de la demoiselle à l'époque, mais c'était un sentiment pur auquel elle refusait de toucher.
A: Qui serait assez bête pour vous donner des noms, dieu seul sait ce que vous seriez capable de faire. Que vous me maltraitiez c'est une chose, mais que vous faites subir la même chose à mes amis en est une autre. Il est hors de question de vous dire quoi que se soit.
Répondit-elle en refusant de s'approfondir sur le sujet.

A: On ne peut pas aimer un inconnu, il faut connaître une personne avant d'être en mesure de dire si on l'apprécie ou pas. Donc forcément qu'il y a une différence entre aimer sa famille et un inconnu. Et contrairement à vous je n'aime pas que des gens de ma famille, j'ai de l'empathie pour un peu plus de personnes.
Ajouta-t-elle sans pour autant donner de détails.
Elle ne souhaitait pas qu'il y ait de problème, Adam lui avait fait comprendre qu'il était possessif, alors ces révélations ne devaient pas bien lui plaire.




Le jeune homme avait du mal à ne pas laisser ses yeux vagabonder parmi la foule de gens qui les observaient de loin. Ils ne devaient même pas leur prêter attention, mais au centre de la pièce sur la piste de danse, Darren avait l'impression d'être à la risée de tous. Suivre une conversation et se convaincre dans sa tête que tout allait bien commençait à devenir difficile.

D: Je m'inquiètes pour vous non pas par devoir mais parce que vous êtes ma fiancée. Croyez-vous que je serai prêt à sacrifier ma vie pour que la votre soit sauve si je ne tenais pas un minimum à vous?
Demanda-t-il toujours à voix basse car personne ne devait être au courant de la mascarade.

Le Laird Lowander sortit alors un livre, protégé par une couverture de cuir. Sur celle-ci étaient incrustée en lettres d'or "Contrat de mariage entre Lady Sarah Elizabeth Mary Lowander et Sir Robert Pendragon". Le posant sur son bureau, il le plaça dans le sens d'Adrian, afin de lui montrer les différents termes qu'il comprenait. Les premières pages étaient réservées aux signatures des deux époux, à celle du cardinal qui les marierait ainsi qu'à sa propre signature. S'y trouvait écrites en manuscrites les paroles saintes de l'eglise catholique d'Ecosse que les fiancés seront tenus de prononcer face à l'autel.
Quant aux pages suivantes, elles décrivaient en long et en large tous les termes du contrat de mariage, afin qu'il n'y ait aucune ambiguité. Tout d'abord, la dot de Sarah y était entièrement décrite, des vêtements aux linges de maison, en passant par le coffre de pièces d'ors. L'attention du Laird Lowander se focalisa sur la seconde partie, celle qui contenait les échanges obtenus avec Sir Robert. Les propriétés obtenues en échanges s'y trouvait, avec leur emplacement exact et leur description, ainsi que leur valeur.
Levant les yeux vers Adrian, le père de Sarah prit la parole.
- Nous éditerons bientôt un nouveau contrat de mariage, à votre nom, avec les nouveaux termes de celui-ci, annonça-t-il.
- Mes respects à vos cousines, ajouta-t-il en sortant une carte.
Il acquiéça doucement aux réflections du jeune homme.
- Vous devinez bien. Le préjudice moral de la mort de votre oncle doit être réparé, tant bien même que vous preniez la charge de ce mariage. J'ai récemment découvert l'existence d'un petit lac, accolé aux nouvelles terres que Sir Robert me proposait. Sa propriété sera suffisante pour confirmer ce mariage, qui pourra ainsi se dérouler d'ici quelques semaines, fit-il en montrant l'emplacement du lac sur la carte.

Dernière modification par transparente (2015-05-08 11:54:10)

Adrian avait tout d'un jeune loup, aux yeux du Laird Lowander. Tant au niveau des affaires et que de la diplomatie, il tentait de gagner en autorité, comme le ferait un louveteau en grognant. Pourtant, il n'avait pas toutes les cartes en main, contrairement à son interlocuteur. Son oncle lui avait-il appris les rudiments des règles du pouvoir? Ce ne serait pas étonnant: si Sir Robert n'était pas parvenu à avoir un fils héritier avant de succomber, Adrian était son successeur, en tant qu'ambassadeur du Nouveau Monde. Il était nécessaire qu'il soit formé aux jeux de pouvoirs, puisqu'il en ferait lui-même partie intégrante. D'un certain côté, ce caractère de jeune loup était rassurant pour le Laird Lowander: sa fille ne manquerait ni de confort ni de richesses tant que son époux ne se brûlait pas les ailes en formant de mauvaises alliances.
- Vous vous trompez, jeune homme. Tout ce qui vous appartiendra, à tous les deux, appartiendra aux enfants que vous aurez, je l'espère bientôt. Je n'aurai aucun droit à ce sujet, lui fit-il remarquer.

La seule condition qu'avait posé Adrian l'étonna, cependant. Il s'attendait à ce que celui-ci lui réclame bien davanage qu'une simple avance sur la date du mariage. Un sourire étira ses lèvres, face à cela. Si ce n'est certains soucis logistiques, aucun problème ne s'opposait à cette union.
- Je suis heureux de voir votre désir de vous marier se manifester ainsi, répondit-il, cette union de nos deux familles pourra donc être conclue dans un délai minimal d'une semaine, le temps d'éditer de nouveau ce contrat, avec les nouvelles clauses que vous avez acceptées, et de préparer le mariage. De nombreux invités seront attendus, venant de toute l'Ecosse. Avez-vous une date particulière?, lui demanda-t-il en rangeant le livret dans un tiroir.
Levant les yeux vers lui, il mit quelques secondes avant de lui répondre.
- Sarah n'est nullement au courant de votre venue, Adrian. Elle a appris ce mariage il y a quelques heures seulement, alors qu'elle rentrait pour la première fois au château depuis deux années. Elle est cependant avertie de votre union proche.

Au moment où Nathaniel lui annonça que son père était parti, Sarah tourna la tête vers l'endroit où celui-ci se trouvait quelques instants plus tôt. Seuls ses amis, de vieux seigneurs des environs, s'y trouvaient, en pleine discussion. Elle haussa les épaules: son père était surement parti s'éclipser pour discuter, comme il le faisait toujours. Certaines affaires ne se négocient pas en public, après tout.

Dansant contre lui, la jeune femme sourit davantage à sa réponse. Ses doigts serrèrent doucement les siens, alors qu'ils naviguaient au milieu des autres danseurs.  Lorsqu'elle était avec, plus rien ne comptait, ni son père, ni ses frères, ni les observateurs qui les regardaient avec dédain, comme si leur amitié était un blasphème. Loin de se douter de la présence de son fiancé entre ces murs, Sarah profitait de cet instant passé avec son ami, qui serait peut-être l'un des derniers.
- Tu es le seul homme que mon coeur n'ait jamais aimé, Nath..., murmura-t-elle alors qu'ils tournoyaient.

Si le Laird Lowander ne savait pas qu'Adrian avait tué son oncle pour parvenir à cette position, il connaissait Sir Robert. Ce dernier avait été dur en affaires, à propos de son mariage. Par chance, il était prêt à tout pour une telle union, afin d'obtenir rapidement un héritier, et le Laird avait pu imposer pleinement ses conditions. Si son interlocuteur n'avait pas été dans une telle nécessité, face à la dégradation de son état de santé, jamais il n'aurait pu obtenir autant de terres sur le Nouveau-Monde. Sir Robert ne l'aurait jamais accepté.
Adrian, quant à lui, bénéficiait d'une marge de manoeuvre plus étroite encore que celle de son oncle. Tout d'abord, il ne s'était pas encore marié malgré qu'il ait passé la vingtaine d'années. Si une union n'était pas rapidement scellée, des rumeurs se propageraient. Puis, la cicatrice qui occupait son visage l'empêchait d'utiliser sa beauté pour nouer de superbes alliances. Ce mariage avec Sarah était pour lui sa seule possibilité d'épouser une jeune et jolie jeune femme de bonne famille. Sans cela, seules des veuves auraient accepté une telle union.

Le Laird Lowander se leva de son fauteuil. Se tournant vers lui, son expression resta ferme.
- En effet. D'ici quelques années, je souhaiterai me retirer de tous ces jeux de pouvoir pour me reposer dans un endroit calme.
Bien sur, avant cela, il faudra qu'il s'assure pouvoir surveiller ses deux fils, et notament Adam, son aîné.
- Bien. Samedi prochain me semble être une date raisonnable. Cela nous donne tout juste sept jours pour organiser votre mariage., ajouta-t-il, songeur. Sarah aurait donc quatre ans de différence avec son époux. C'était un écart d'âge raisonnable.
- Je vais faire appeler ma fille à mon bureau, afin que vous vous rencontriez ici. Vous y serez davantage à l'aise qu'au banquet, pour pouvoir apprendre à vous connaître., fit-il.

De ce fait, il appella un garde, lui demandant d'aller chercher sa fille dans la salle de banquet et de la mener à son bureau.
Puis, se retournant vers son futur gendre, il demanda à une servante d'apporter une bouteille de vin. Celle-ci s'optempéra rapidement. En donnant le verre à Adrian, il trinqua avec lui.
- A votre mariage. Puisse-t-il être heureux.



Loin de partager les doutes de Nathaniel, Sarah sourit encore davantage lorsqu'il posa son doigt sur ses lèvres. Un léger rouge apparut sous ses joues. Son regard chocolat se tourna brièvement vers l'assemblée autour d'eux. Par chance, nul ne semblait l'avoir entendue, puisqu'ils étaient tous en pleine discussion. Elle croisa simplement au loin le regard bienveillant d'Ella qui ramenait des friandises sur le banquet. Souriant à sa servante, elle se tourna de nouveau vers son cavalier. Ses joues rosirent d'autant plus lorsqu'il se pencha à son oreille pour lui déclarer son amour à son tour.
Alors qu'elle s'apprétait à lui répondre qu'elle l'aimait en retour, un garde fit irruption dans la salle et se dirigea vers eux. Le voyant arriver, la jeune femme fronça les sourcils et serra la main de l'homme qu'elle aimait, consciente qu'ils allaient devoir se séparer. Qu'est_ce que...?
Garde- Votre père vous attend dans son bureau, Lady Sarah.

Regardant Nathaniel, elle se pinça les lèvres. Ses lèvres formulèrent alors un "Je t'aime" silencieux et elle lâcha sa main, suivant le garde. Celui-ci la mena alors dans les bureaux du Laird Lowander, non loin de là. Il la fit annoncer et elle poussa la porte de la pièce. La fermant derrière elle, elle s'avança les sourcils fronçés. Sarah avait peur de comprendre qui était l'homme de dos, qui partageait un verre de vin avec son père.

Avant que l'homme inconnu ne se lève et ne se retourne vers elle, le regard de Sarah croisa celui de son père: ce dernier la regarda d'un air sévère, austère. Ses lèvres se pinçèrent. Pendant quelques secondes, le Laird Lowander et sa fille partagèrent un échange glacé. La jeune femme ne détourna pas le regard, ayant trop de fierté pour cela. Les deux Lowander se fixèrent ainsi jusqu'à ce qu'Adrian ne s'approche d'elle. Les yeux de Sarah exprimaient tout le dégoût qu'elle ressentait face à cette union avec un homme inconnu, alors que l'être aimé se trouvait à quelques dizaines de mètres seulement. Cependant, polie et respectueuse des coutumes, elle dessina un sourire sur ses lèvres rosées lorsque son futur époux vint lui baiser la main. Prenant les plis de sa robe, elle effectua une légère révérence à son encontre, avant de relever la tête.
- C'est un plaisir de faire votre connaissance, Sir Pendragon. Je ne m'attendais pas à votre venue, c'est une surprise, répondit-elle d'une voix douce, avec un regard entendu pour son père.

De ses yeux chocolat, elle observa alors le jeune Adrian. Celui-ci était bien plus grand qu'elle, la dominant d'une large tête. Ses sourcils se fronçèrent légèrement lorsqu'elle s'aperçut qu'il dissimulait son visage sous l'ombre d'un chapeau. Quelle malpolitesse! Cet examen rapide de l'attitude de son futur époux lui permit de gratter quelques détails: Nathaniel lui avait confirmé qu'il était tout juste plus âgé qu'elle, sa silhouette le confirmait. Contrairement à de nombreux nouveaux bourgeois, il n'avait pas développé de surchage pondérale, de ce qu'elle pouvait discerner. Il était également habillé d'habits de voyage: sans doute venait-il tout juste d'arriver au domaine. Une chose était certaine: elle n'avait aucun souvenir d'une rencontre antérieure. Si ce n'est son identité, Sarah ne le connaissait point.
Son père se leva alors de son fauteuil.
[Père]- Sarah, voici votre futur époux, Adrian Pendragon, ambassadeur du Nouveau Monde et neveu de feu-Sir Robert Pendragon. Nous venons tout juste de sceller les derniers termes de votre contrat de mariage. Par conséquent, votre union sera célébrée au plus tôt, pour l'anniversaire de votre fiancé, Samedi prochain.
Le visage de Sarah se ferma à cette annonce: elle ne s'était pas attendue à une union si rapide! Cependant, elle ne montra pas son désarroi et hocha simplement la tête.
[Père]- Je vais donc vous laisser faire connaissance, fit-il en quittant la pièce.

Un léger sourire étira ses lèvres en voyant l'émerveillement de sa jeune fiancée face au spectacle qui se déroulait sous ses yeux. La voûte étoilée offrait toutes ses lumières, cette nuit, sans aucun nuage à l'horizon. L'étoile polaire brillait plus fort que les autres, illuminant la contrée avec l'astre voisin. Au loin, on apercevait dans l'ombre le petit village de Hitsburgh, tapi dans le coteau. Des hauteurs du domaine Lowander, la vue était calme, reposante. Mathieu l'appréciait également. Cette petite terasse était un endroit où il aimait se ressourcer, lorsqu'il en ressentait le besoin.
- Vous me voyez heureux que cet endroit vous plaise, Madame, dit-il, doucement.

Il haussa un sourcil lorsqu'elle annonça qu'elle n'était pas attirante. Doucement, il secoua la tête, souriant, en se retournant vers le paysage, accoudé à la balustrade.
- Vous êtes la femme dont beaucoup d'hommes - dont moi - rêvent, ne laissez personne vous dire le contraire. J'espère vous rendre heureuse dans notre mariage, vous en avez ma parole, ajouta-t-il.

D'un regard doux, le jeune homme la laissa faire, prendre ses mains et approcher leurs deux visages. Que faisait-elle...? Ses lèvres se posèrent alors contre son oreille, il resta immobile, ne sachant que faire. Sans doute était-elle plus à l'aise s'il ne bougeait pas. Puis, leurs visages se rapprochèrent, son regard s'abaissa sur les lèvres de corail. Leurs souffles se mélangaient. Qu'allait-elle faire? Lorsqu'elle lui demanda si elle était à son goût, un léger sourire en coin étira ses lèvres. Il posa son front contre le sien.
- Seriez-vous en train de me séduire?, chuchota-t-il à quelques millimètres d'elle.

Alors, Mélodie vint se coller contre lui, à sa grande surprise, son dos contre son torse. Il la laissa poser ses mains sur sa taille, un sourire amusé aux lèvres, sans qu'elle puisse le voir. Ses mains se firent plus possessive, il la pressa doucement contre lui, bien que ce soit inconvenant. Personne ne les épiait après tout.
Les musiciens du banquet commençèrent alors à jouer l'ouverture de 1812 par Tchaikovski (Lien (Juste les 2 premières minutes)). Souriant, Mathieu commença à la faire danser contre lui, remuant doucement les hanches. Cette danse était très sensuelle: ses mains restaient toujours en contact avec la jeune femme.
Ses lèvres se posèrent contre la nuque de sa fiancée.
- Je suis très heureux, Mélodie, murmura-t-il avant de déposer un baiser sur la peau de son cou en dansant avec elle.

Pour accélérer un peu le Rp, on pourrait célébrer le mariage d'Adrian et Sarah le "lendemain" du banquet d'arrivée pour Mélodie, sinon, on y arrivera jamais!

Dernière modification par transparente (2015-05-09 18:29:01)