Axel savait qu'il était le plus cool qu'Asrev ait jamais rencontré malgré ses dénégations, parce qu'aucun de ses camarades ne pouvaient être d'une personnalité cool étant donné la situation. C'était donc simple de savoir qu'il était le seul.

- Si tu n'arrêtes pas de te plaindre, je te laisse seulement trois jour, le menaça t'il.

Ensuite on toqua à la porte. Encore cette pompom girl. Il leva les yeux au ciel, elle n'abandonnait donc jamais. Il alla chercher un haut à Asrev dans l'armoire et l'entortilla pour boucher le bas de la porte. Aucun insecte n'irait par là. Il fit pareil avec la fenêtre.

- Qu'elle essaie seulement, murmura t'il à son ami.



Sharon choisit une classe qui était vide a cette heure-ci, personne ne viendrait les déranger dans une classe vide. La jeune fille avait jugé qu'aller dans les chambres étaient trop visibles, surtout si Atama était dans les parages. Elle le laissa s'installa, puis commença

-  Le stress peut être un bon déclencheur d’Alice, mais dans ton cas, je pense qu’il te bloque. Toutes les fois ou tu as fui devant les filles que ton pouvoir avait rendu folles, tu n’as pas su le contrôler. Je pense que tu es un utilisateur qui a des difficulté à utiliser ses pouvoirs de façon instinctive parce que tu réfléchis trop. On va donc trouver un mécanisme que tu devras suivre à chaque fois que tu voudras activer ou désactiver ton Alice, ce qui demande un certain calme intérieur. Je pense que c'est quand tu es dans la bibliothèque en train de lire que tu es le plus détendu. Donc, tu vas te voir comme une sorte de bibliothèque, et ton Alice est un certain livre fermé qui se situe bien en évidence au milieu. C’est un livre que tu as difficile à ouvrir parce que tu ne le connais pas assez bien. Avant de lire un livre, tu lis la quatrième de couverture n'est ce pas? Pour savoir de quoi est ce que ça parle. Décris-moi cette quatrième de couverture, décris moi comment tu perçois ton Alice.



Noah ne voulait pas que Tsuku s'en aille lui non plus, mais essayer de le retenir serait peut être encore pire pour elle parce qu'elle aurait encore plus le coeur déchiré en les voyant si triste. Noah avait donc décidé que quoi qu'il se passerait, il garderait son sourire et sa bonne humeur, afin de ne pas inquiéter la princesse des glaces. Elle semblait déjà si déprimée, il ne voulait pas lui donner de raison supplémentaire. Son principal objectif était de lui donner le sourire tant qu'elle était là.

- Je pense qu'il y a moyen que tu accomplisse ton destin tout en accomplissant ton rêve, il suffit de trouver le chemin qui combine les deux, ainsi tout le monde sera content. J'espère qu'un jour tu le trouveras, mais en attendant nous ferions mieux de profiter de notre jeunesse. L'avenir, ce n'est pas encore tout de suite. Quand on pense au futur, tout le monde est effrayé. Moi aussi, il me fait peur et je me pose plein de question. Mais je ne veux pas me tourner entièrement vers l'avenir en oubliant le présent. Pour le moment, nous sommes tous ici et nous avançons tous sur le même chemin alors serrons nous les coudes et entraidons-nous.

Bien sur il voulait aider Tsuku lui aussi, mais il le faisait à sa propre manière, moins radical qu'Eiro, certes.



Tristan aurait aimé pouvoir contrôler son Alice lui aussi mais au moins il état de base limité, ce qui faisait qu'il y avait plusieurs solutions pour l'empêcher de s'activer, mais il était également venu dans cette école dans le but de s'améliorer et de pouvoir vivre normalement sans faire du mal aux autres.

- Oui ici l'Académie t'aidera a contrôler ton Alice. Et bien sur qu'on peut faire de notre pouvoir notre profession, c'est même le but final de l'Académie. Certains Alices sont moins évident que d'autres a utilisé dans une profession mais pour certains, c'est assez facile de deviner a quoi est ce qu'ils pourraient être utile.

A part être sculpteur, Tristan ne voyait pas trop a quoi le sien servait.

Axel était sur que la pom pom girl essayerait de sauter sur Asrev durant cette heure. Et ce dernier étant assez innocent de ce coté là, il ne comprendrait pas à temps ces intentions et ne le repousserait que trop tard. Il attendit donc que la jeune fille s'éloigne de la porte pour s'adresser à Asrev :

- Je  crois qu'il est temps que je t'informe de certaines choses. Sais-tu ce qui se passe pars un baiser?



Sharon écouta sa quatrième de couverture. Comme elle le pensait, il ne voyait qu'une infime partie de son Alice. Elle prit donc une craie. La jeune fille allait utiliser le tableau.

- Tu ne me décris là qu'une facette de ton Alice. Certes , c'est la facette de base, celle sur qui toutes les autres facettes s'appuie. Tu peux comparer cette attirance que ton Alice provoque au papier de ton livre. S'il n'y pas de papier, il n'y a pas de mots, et pas de livre. Effectivement, ton Alice créer une attraction envers toi (elle écrivit donc attirance tout au dessus du tableau). Mais il fais bien plus que ça. La quatrième de couverture n'est qu'une mise en bouche, elle ne révèle pas tout. Voici par exemple un autre aspect de ton Alice: la personne que tu as captivée est aussi prête à tout pour toi, et a boire la moindre de tes paroles. C’est donc une personne très influençable et tu peux la manipuler. Voilà une deuxième facette de ton Alice, la manipulation (elle créa donc une flèche d' "attirance " qu'elle relia au nouveau mot qu'elle venait d'écrire : " manipulation ")  Ce n’est pas une facette forcément négative, tu peux l’utiliser de manière « politiquement correcte. En fait, si on observe bien, la manipulation est partout. Tout le monde l’utile, même sans s’en rendre compte. Ce n’est pas pour rien que les humains emploient très souvent les verbes « influencer », « causer », « provoquer ». Tout est influence. Influence politique, influence économique, influence social, influence monétaire. Et même quand quelqu’un dit : « je ne dis pas ça pour t’influencer », il influence. Chacun de nos mots est une manipulation. Ca ne veut pas dire que c’est mal. Un Alice peut être un poison ou un remède selon l’utilisateur. ( elle écrivit ensuite un nouveau mot qu'elle relia aussi à " attirance " qui était sa base : " modulation émotionnelle "). Tu peux également apaiser ou exciter l’autre, avec tes phéromones. Tu peux leur insuffler un peu plus de passion, ou au contraire calmer leur crise d’angoisse. Tu pourras même l’utiliser sur toi, pour te détendre ou te donner du courage quand tu en auras besoin. Tu vois, j'ai déjà trouvé d'autres facettes de ton Alice alors que je ne suis pas son utilisatrice. Vois ces facettes comme les chapitres de ton livre. Il y a surement d’autres facettes que tu découvriras au fur et a mesure que tu liras ce livre qu'est ton Alice.

Sharon espérait qu'elle arrivait à expliquer assez clairement ce qu'elle voulait dire, et surtout qu'elle utilisait les bonnes comparaisons qui parlerait à Nils. Elle ne voulait pas l'effrayer en lui parlant de manipulation, ou lui faire croire qu'il était quelqu'un de mauvais parce que ce n'était pas le cas.

- Ce qu'il faut retenir de ce que je viens de dire c'est que pour réussir à utiliser son Alice, il faut bien le connaitre. Tu devras donc apprendre à explorer les différents chapitres de ce livre, résuma t'elle tout en notant à coté du schéma qu'elle avait fait précédemment : " connaissance " , qu'elle entoura. Est ce que je suis assez claire jusqu'ici? Tu as des questions?

Son cours ne faisait que commencer, il y avait encore beaucoup de conditions a réunir pour bien maitriser son Alice, et celle-ci était sans doute la plus simple. Les prochaines seraient surement plus dur à supporter pour Nils, mais il allait falloir passer par là.

Dernière modification par esperance96 (2016-03-14 17:37:01)

Asrev le regarda alors , ces connaissances sur le sujet étant un peu préhistorique , dépassé et très tourné vers les relations hétérosexuelles , il haussa ses épaules , se décidant à répondre après avoir arrangé son col et tapoté du pied après une petite minute de réflexion .

- Je sais qu'il y a les baisers , ensuite les garçons décrivaient ça comme l'amusement . Je ne sais pas an quoi ça consiste , mais lorsqu'ils se trouvaient des filles , ils disaient toujours devoir aller s'amusé dans le dos du chef . Et puis dans 99% des cas , les filles tombaient enceinte , on leur disait d'être fier qu'elle portait les fils des héros de la nation Asrev regarda Axel Je ne suis pas fou , moi et la pompom nous ne ferons rien .

Déclara t-il en le regardant , il n'avait pas envie de lui parler alors de "s'amuser " serait encore bien plus dure " Et de plus , je saurais reconnaitre ce genre d'amusement ." en tout cas , c'est ce qu'il s'imaginait

- Et tu t'inquiètes trop . il retourna se coucher sur son lit .





Nils écoutait attentivement ce qu'elle disait . Son pouvoir était donc plus qu'un simple attire-mouche . Il pourrait ainsi influencer l'avis des autres ou leur humeur ainsi que la sienne . Cela paraissait si bien que ça en était iréel

- Vraiment ? Tu es sure ? Parce que jusque là , je n'ai jamais rien fait de bon avec eux

En tout cas ces cours avait le mérite d'être précis , détaillé et concis . Ce qui lui permis de vite comprendre que ce fardeau était peut-être un don . Un don qui lui ouvrirait de nouvelles portes et qui le menerait peut-être à gagner sa liberté .

- Tu es très clair . Mais , si j'influence autant le coté psy des personnes . Ce pouvoir ne devient pas un peu dangereux ?

Asrev ne pourrait pas décrire l'amusement . Axel décida de palier son manque de connaissance , ses mains passèrent sous le t-shirt d'Asrev , qui frémit au contact de la main d'Axel , qui en allant de haut en bas , dut avoir tout le loisir de sentir le coeur d'Asrev jouer à s'écraser et recommencer dans une cadence rapide .

- Je vois

Asrev faisait bien de son mieux pour paraitre calme , en sentant Axel bien plus près , lors d'une entreinte , il commença à sentir que ces forces faiblissaient . Pourtant ce n'était rien qu'une accolade . Pourtant rester ainsi collé à lui n'aidait pas le soldat . Il s'attendait à un après , mais il ne vint pas pour son plus grand soulagement . Mais les lèvres d'Axel se posèrent sur son cou , alors il tenu l'uniforme d'Axel , le rouge aux joues et les lèvres un peu entrouvertes

- Je ferais attention murmura t-il , reprenant contenance quand les lèvres d'Axel quittèrent son cou Mais de toute façon , je ne pense pas apprécier si elle s'approche trop , ça n'a pas le même effet . précisa t-il en relachant le vêtement d'Axel Mais je ferais attention , et je te dirais le lendemain ce qu'il s'est passé ou je te laisserai un mot , je le ferais glissé sous taporte





Nils acquiesça , c'est vrai que Tsuku maitrisait aussi bien la neige , que la glace ainsi que le verglas et toutes les formes bizarres qui touchait le froid . Et Asrev pouvait contruire tout ce qu'il voulait, que ça sois des armes ou encore des pingouins ou des coussins chauffant et Axel lui même avait une maitrise très bonne de son pouvoir , ralentissant le temps à son bon vouloir .

Elle semblait encore mieux connaitre son pouvoir que lui . Ça en était fou , et Nils écouté passioné , le conte d'un pouvoir aûil ne se connaissait pas ainsi que son mode d'emploie . Il hocha la tête à chaque fois curieux d'en apprendre plus et avec quelques questions en tête

- Tu parles d'une intention .  Alors toutes les personnes ici , utilisent leur pouvoir pour quelque chose de particulier . Et toi , pourauoi l'utilises-tu ? Maintenang je vais devoir réfléchir à pourquoi et pour qui je vais l'utiliser . Pour le bien , j'en suis sur . C'est un pouvoir utile qui seraittrès utile en faveur d'association , mais aiderait aussi à developper tout un paix et signer des traités

Voilà qu'il essayait de s'imaginer politicien

- Je ... J'ai l'impression que c'est irréalisable

Asrev était très surveillé par Axel . Il supposait que c'était sympathique , mais il se demandait bien s'il ennuyait pas Axel avec tout ces soucis . Asrev le regarda " Je ne crierai pas , c'est une fille pas un ak630 " puis Asrev le laissa se lever , il regarda son ami partir

- Vas t'en , je ne voulais plus te voir lança t-il alors en se mettant sur le ventre et en attrapant sa manette






Nils se demandait s'il trouverait une motivation . Bien qu'il fut curieux de savoir celle de Sharon , il ne la bouscula pas plus , et se reconcentra sur lui , sur ce qu'il voulait faire de ça . Il savait que ses intentions seraient bonnes , il était loin d'être un homme au fond mauvais ou qui avait comme passion d'escroquer les gens . Son pouvoir lui servirait soit pour lui , soit pour les autres ou les deux . Il n'avait pas envie de garder ce pouvoir rien que pour lui . Ça lui paraissait fou .

-Ce n'est pas grave , c'était une question indiscrète et je suis désolé de te l'avoir posé

Il la regarda marquer tout ces mots clefs au tableau et les relier . Elle pourrait avoir un avenir de professeur " L'accepter . C'est plus facile de parler de l'accepter que de le faire . Je ne doute pas de tes explications mais ce n'est pas du jour au lendemain , que je pourrais apprécier réellement ce pouvoir . Mais j'imagine que tu as aussi un plan pour ça " lui dit-il alors en continuant d'écouter

- Un leader ? Je n'en ai pas vraiment l'âme . J'ai toujours été un enfant qui évite d'être en groupe , qui va à la bibliothèque , fait ces exposé seul et mange seul . Toute cette popularité , c'est arrivé après ce pouvoir . De plus , un leader qui ne sait pas se défendre ou faire de discours . Ce pouvoir est un peu trop brillant pour moi . Je n'ai jamais demandé à avoir un truc pareille . il soupira Être trainé un peu partout parce que j'attire l'attention , être utilisé , perdre des amis parce que je suis trop voyant .

Puis elle l'écouta parler de son pouvoir , elle même n'appréciait pas tant son pouvoir , elle selblait triste mais l'avait accepté " Désolé de te contredire Sharon , mais le noir n'est pas vraiment une couleur scientifiquement parlant . Un objet noir contient toutes les couleurs en elle , mais n'emet aucune couleur . En faite , autant dire qu'à l'intérieur ton olbre a un peu d'arc en ciel "

- Sans vouloir te vexer .

Ne sachant trop comment réagir aux remarques de Tristan et de Calypso quant aux cours de maîtrise sur les Alices, Shirayuki se tut.
Puis la jeune fille lui posa une question qui la prit au dépourvu.

- Ce que je souhaite faire, hein ?

Elle hésita une instant, puis se décida.

- Depuis toute petite, j'ai un rêve qui n'a aucun rapport avec mon alice, dit-elle calmement. - Je voudrais réussir à prouver la théorie astrophysique du multivers. Enfant, j'assistais à des conférences de grands personnages de l'astrophysique et de la physique des particules de notre temps... Et ce que j'avais apprit m'avais passionnée, entre autre la plausible existence de dimensions parallèles. Cette théorie s'oppose à une autre, celle de la supersymétrie.

Puis, prenant conscience qu'elle entrait dans les détails d'un domaine qui n'intéressait peut-être qu'elle, elle se tut, penaude. Elle se pinça les lèvres timidement.

Puis elle remarqua que le temps tournait et que les cours reprenaient bientôt: la deuxième heure de trou qu'elle avait touchait à sa fin. Elle se leva.




Isuni dut s'asseoir. Elle était en sueur, à bout de souffle, les yeux écarquillés et la mâchoire tombante.
Elle s'effondra plus qu'elle ne s'assit, la fatigue la prenant soudain comme une marée noire qui surgit du néant. Elle posa sa main sur son front; sa main était gelée, son front, brûlant.

Elle regarda sa montre: elle s'était exercée pendant plus de deux heures. Et elle ne se sentait ni plus forte, ni plus compétente. Elle devait trouver un moyen de progresser. Qui pourrait l'aider ? Elle ne se releva pas tout de suite.




Ne voulant pas comprendre si accepter la vérité à laquelle la jeune femme et le majordome le confrontaient, il dut l'admettre à contre-cœur. Il baissa les yeux.

- Vous avez raison, dit-il. Je n'ai ni le droit de m'immiscer dans vos vies, ni le droit de prétendre que je comprends. Je quitterai cette Académie lorsque j'aurais 21 ans, et je pourrai faire ce que je veux... Alors je suis désolé.

Les paroles de Tsuku l'auraient vexé s'il n'avait pas été de nature optimiste et enthousiaste. Il s'empressa donc de rajouter, pour éviter de n'attirer l'attention sur lui:

- Quoi qu'il en soit, votre histoire semble incroyablement complexe !

Il était gêné. Ca ne lui était pas souvent arrivé. Plutôt que gêné, en fait, il était embêté, incertain... Il avait le sentiment que tout lui échappait.
Il avait l'habitude de satisfaire tout le monde, de trouver les mots réconfortants... et là, il avait rencontré trois personnes qui, en quelques brefs échanges, avait coupé court à son positivisme et à ses encouragements.
Il voulait se frapper.
En fait de cela, il sourit.

(Vous revenez ? Je ne peux pas répondre tant que Tristan, Tsuku et Nils n'auront pas répondu...)



Elle était sortie lâchement de la bibliothèque sans avoir adressé la parole aux adolescents qui y étaient. C'était tant pis pour elle. Et tant mieux. Elle n'aurait pas voulu dépendre de qui que ce soit... pour le moment du moins.
Cassiopée gagna les dortoirs, mais, ne sachant trop que faire, elle décida d'aller voir si elle pouvait retrouver un des garçons du premier jour, de préférence celui aux cheveux verts, qui lui avait paru plus militaire, plus sérieux, plus semblable à elle, mais aussi et surtout moins sévère quant à sa chute dans la chambre.

Asrev s'était levé , il allait s'aerer un peu en attendant ses prochains cours . De plus , ça lui permettrait peut-être de sortir et s'aerer . Il sortit le bout du nez , puis une fois sure qu'il n'y avait aucun danger , il sortit et referma la porte de la chambre . Il se mit à errer dans les couloirs .

Il remarqua un tignasse rouge . Ce n'était pas celle d'Axel , mais celle d'une fille . Les problèmes de mémoire d'Asrev lui avait déjà fait oublier ce visage . Qui était-elle ? Pourtant , il avait l'impression d'avoir été confronté à elle ou lui avoir parlé cette semaine .

- Toi , là . Ça te dit d'errer dans les couloirs de l'académie . Mon roux personnel est occupé , alors une crinière de feu serait la bienvenu elle refuserait certainement , la plupart des gens dans l'académie le pensait fou






Tsuku supposait que Noah avait raison . Elle devait tenter de peofiter du présent et se soucier de son futur plus tard . Elle essayait de s'ancrer dans cette positivité que tentait d'émaner les deux garçons , mais c'était dur . Néanmoins , elle sourit , elle avait toujours un sourire en stock ou sur le bord des lèvres , c'était presque devenu une mauvaise manie , comme des troublez obsessionnels du comportement

- Merci . Vos mots sont tous très bien choisis et réconfortant

Atama fut drôlement amusé de ce qui se passait au sein de sa chambre . Une menteuse qui détestait sourire mais n'arrêtait jamais  , un joyeux déprimé , et un rêveur réaliste . Il dut se retenir pour ne pas aggrandir son sourire quand Tsuku le regarda . Alors elle quitta la chambre sur ces mots avec Freeze



Nils essaya de penser à un leader . Sharon aurait pu l'être si elle parlait au gens , Noah était trop doux , Asrev trop fou . Axel avait le charisme du leader de troupe et le côté protecteur aussi . Il était populaire et quand il avait quelque chose à dire , il n'avait aucune crainte de l'exprimer et il faisait des choix judicieux .

- Axel et Tsuku proposa t-il alors .

C'est vrai que sa cousine reussisait à s'intégrer à tout les groupes . Elle agissait comme si elle les connaissait tous depuis longtemps , ils étaient tous son alliée et ce qui n'étaient pas ses amis la respectait et n'osait pas lever le ton devant elle .

Tout les deux avaient cette chose insaissable

- Et bien , bon retournement de situation mais un sachet de frite ne devient pas une frite parce qu'il a des frites à l'intérieur

Tenta t-il de plaisanter pour éviter un peu de reparler de son pouvoir et de son manque d'acceptation

Shirayuki fut ravie de voir qu'elle était parvenue à intéresser l'adolescente. Elle lui adressa une tentative de sourire, et expliqua:

- Les théories astrophysiques sont des conjectures ou des conceptions envisagées par des chercheurs pour expliquer et structurer notre univers. En effet, si nous vivons ici, maintenant... Qu'est-ce qui empêche qu'il y ait d'autres "hasards" ? J'ai parlé de théorie du multivers, pas de l'univers. Alors... Cette théorie, c'est un peu ce que tu as compris.

Elle réfléchit au moyen le plus simple d'expliquer, sans se laisser emporter.

- Tu peux t'imaginer un grand verre. Tu sais qu'il est composé de molécules d'eau, elle-mêmes composées d'atomes d'hydrogène et d'oxygène, eux-mêmes composés de particules: protons, neutrons, et électrons. Et bien l'univers pourrait être une molécule, un atome ou peut-être moins dans un tel verre. Et donc, il existerait des multitudes d'univers parallèles. D'autres explications pourraient laisser place à envisager d'autre dimensions: à chaque seconde, une microvariation dans l'espace-temps pourrait créer des branches. Ces branches, s'avèrent être deux possibilités de l'univers. Deux versions. Si je trouve ça aussi passionnant, c'est justement parce que ça semble inexplicable, que ça s'apparente à la science fiction. Où s'arrête l'univers ? Qu'y a-t-il au-delà ? Le sauront-nous de mon vivant ?

Puis elle réfléchit au sujet de la supersymétrie. Une explication plus rationnelle, plus explicable, peut-être. Mais qui laissait moins s'évader. Il y avait toutefois des mystères qui perduraient, même avec cette explication-là.

- La supersymétrie, quant à elle, est une conception géométrique de l'espace. Représentez-vous une ruche d'abeille. Chaque alvéole a une forme hexagonale. Maintenant, cette forme est une structure spatiale, qui est la base de la supersymétrie. Cet hexagone est composé de tous les éléments structurant l'espace. Au centre, quelque chose que nous n'avons pas encore découvert, mais que nous apparentons à la matière noire. Si nous parvenions à attribuer des propriétés à cette matière noire mystérieuse, la supersymétrie pourrait être vérifiée... ou éliminée. Tout tourne autour de ça. C'est la case manquante à cette immense puzzle qu'est la conception et la construction de l'univers.

Shira expira doucement, marquant une pause. Puis elle osa rajouter:

- C'est pour ça que je trouve ce sujet si captivant, et que je serait prête à en faire ma vie: il n'y aura jamais de confirmation de quoi que soit si l'on ne parvient pas à justifier l'univers. Ce n'est pas énorme, quant même ?

Elle sourit, d'un sourire réel. De ce sourire comme si elle se sentait au milieu d'une immensité infinie. De ce sourire de celle qui est au cœur du puzzle, la pièce impossible, de ce puzzle de plusieurs milliards de milliards d'année-lumières de long et de large, d'une structure inexplicable.
Ses yeux brillaient.
Et encore une fois, elle s'était laissée emporter.




Elle avançait en réfléchissant à toute allure sur les plausibles raisons qui faisaient qu'elle manquait à ses valeurs depuis quelques temps lorsque le garçon aux cheveux verts surgit dans le couloir où elle se trouvait et l'interpella.
Après le premier moment de surprise, elle réalisa comme un coup dans le ventre que c'était ce qu'elle souhaitait.

- Oui, dit-elle avant de ne trouver la volonté de refuser.

Elle rejoignit rapidement Asrev, et le questionna:

- Ton roux personnel, ce serait le garçon qui était dans la chambre où je suis tombée ? s'enquit-elle en espérant que son interlocuteur se montrerait disposé à l'aider, un fois qu'elle aurait exposé ses projets.

- Et toi, tu es... ?

Elle ne se souvenait pas de son nom. L'avait-il même prononcé ? Peu importe. Tout ce qui comptait, c'était que ce garçon à la carrure et l'allure de militaire accepte de l'aider à retrouver le réseau de personnes qui était parvenu à entrer dans l'Académie. Elle devait retrouver son frère, celui qui était peut-être encore en vie, et le meilleur moyen était de prendre contact avec l'extérieur.
Et puis, si au passage elle pouvait poser des questions sur la raison de la présence des hommes dans l'Académie, elle serait comblée.




Elle retourna vers les bâtiments. Son cours allait commencer, et elle ne pouvait pas se permettre d'être en retard. Même si elle ne voulait pas y aller.




Réalisant sans peine que le sourire de Tsuku était faux, il était rassuré de voir qu'elle était un peu réconfortée. Il vit sans peine au visage du jeune adolescent aux cheveux bleus qu'il pensait de même.
A la suggestion de Noah pour la danse, il éclata de rire.

- Pour sur ! dit-il avec un sourire.

Il pencha la tête en regardant Tsuku avec son sourire sincère mais discret, le seul qu'il ne distribuait pas à longueur de journée. L'adolescente semblait tellement débordée par sa vie, par ce qui l'attendait... Comment l'aider ?

- Et puis moi aussi, je veux bien voir. Je ne t'ai jamais vue danser non plus !

Dernière modification par emawan (2016-03-23 16:41:10)

Dis-moi, fit Cassiopée, se gardant de sourire, tu ne te souviens pas de ce qu'il s'est passé il y a quelques jours, n'est-ce pas ?

Elle hésita. Pourquoi parlait-elle à ce garçon ? Etait-ce son côté militaire qui l'attirait ? Elle le regarda de côté. Il était plutôt beau, et se tenait droit, sérieux. Il était l'inverse de ces garçon prétentieux et ignorants, faibles et incompétents qu'elle méprisait. Il pourrait sans doute l'aider.

- Mais tu te souviens de ce qu'il s'est passé il y a longtemps, non ? Sur le toit, tu as reconnu cet homme, Atama. Et tu as parlé de souvenirs de guerre.

Ca veut dire que sa perte de mémoire est un phénomène comme la maladie Alzheimer. Est-ce qu'il ne se souvient que de ce qu'il s'est passé avant l'"accident" ? Elle serra les dents pour éviter de trop parler.



Le garçon regarda avec attention Tsuku se placer devant eux dans la salle de danse. Il ne connaissait pas beaucoup de musiques, et ne voulait pas avoir l'air ridicule de proposer quelque chose d'inadapté. Mais il voulait redonner le sourire à Tsuku, et savait que seul son côté souriant et maladroit le pourrait, dans une situation pareille. Tant pis s'il était ensuite considéré comme un gamin dont il fallait s'occuper.

- Ca ! dit-il aléatoirement en pointant sur le nom d'une musique, inscrit sur un programme qui était affiché au mur.

Elle ne se tourna pas vers Asrev en l'écoutant parler. Sa voix suffisait. Elle n'avait besoin de rien d'autre pour établir le contact. Lui et elle avait suffisamment en commun pour se passer de superflu, à son avis.
Elle ne parlait pas beaucoup, et surtout pas si ce n'était pas nécessaire. Elle laissa donc le garçon lui parler, se contentant de caler son pas sur le sien.
Elle se sentait trembler en parlant du passé, même s'il ne s'agissait pas du sien. Des images furtives de ses frères qu'elle s'efforçait de surmonter s'imposèrent.

- Qui était son frère ? demanda soudain Cassiopée d'un ton qu'elle voulait indifférent.

Elle voulait comprendre Asrev, ce garçon si mystérieux. Elle vint à côté de lui, un peu en retrait, gardant un mètre la séparant de lui.

- Je ne sais pas vraiment. Je crois que vous m'intriguez beaucoup, pour commencer. Non seulement toi, mais tes amis aussi. Ensuite... L'instinct. Pour mes frères. Je dois comprendre ce que veulent les gens qui ont brisé la barrière de l'Académie, pour retrouver mes frères. J'y crois, et mon instinct m'a dit que vous pouviez m'aider.

Elle hésita, sans comprendre pourquoi elle parlait autant, pourquoi elle ne se contentait pas des réponses laconiques qu'elle servait d'habitude, lorsqu'elle prenait la peine de parler.

- J'ai besoin de votre aide.

(Oh non ! J'avais tout écrit et la session a expiré, puis pas moyen de retrouver le texte :'( )



Elle aimait la façon que Asrev avait de parler de tout équitablement, ce courage de faire face au passé, à l'amitié, à la famille avec autant de calme et d'honnêteté. Elle regarda son visage, ses traits tendus, et serra les lèvres. Il avait un allure de soldat. Avait-elle raison ? Asrev avait-il en effet été un militaire ? Sans doute. En tous les cas, il avait eu par le passé un lien proche avec la guerre et les soldats. Il en connaissait de nombreux. Elle ne releva pas sa nervosité lorsqu'il évoqua le frère d'Atama. Tout le monde a droit à un bout de passé douloureux. Elle-même savait de quoi il s'agissait. Et il semblait que comme ce garçon aux curieux cheveux verts, elle peinait à faire une croix dessus.

Elle faillit sourire lorsqu'il mentionna ses amis, pour intrigants qu'ils étaient. Sa franchise était troublante. Et admirable. Cassiopée fut frappée par la justesse de ses propos, mais ne dit rien. Il n'y avait rien à dire. Elle fit quelques pas vers la fenêtre et prenant appui sa main gauche, elle sauta pour s'asseoir, les jambes vers l'extérieur, le visage tourné vers l'adolescent.
Lorsqu'Asrev sortit un stylo, elle s'accroupit, les mains appuyées sur la margelle de la fenêtre, en alerte comme un loup menacé. Elle se crispa, attendant avec impatience de comprendre, mais lorsqu'il lui expliqua, elle s'autorisa à détendre les muscles de son visage pour la première fois depuis le début de leur conversation.

- D'accord.

Elle retint sa respiration quelques instants, puis, hésitante, elle ajouta d'un ton qu'elle voulait indifférent:

- Merci.

Elle avait espéré obtenir de l'aide, mais n'avait jamais cru que quelqu'un lui apporterait un soutien sincère. Elle lui en était reconnaissante, mais ne savait pas non plus comment exprimer sa gratitude.
Elle décida donc simplement d'agir plus librement avec lui.
Après quelques secondes de silence, elle demanda:

- As-tu de la famille ? Un objectif ?