Je ne vais pas vous abandonner comme ça. Contente de te revoir pensi ^^

Leana soutiendrait toujours Caeso peu importe ses choix. Cependant, la jeune femme ne le suivrait pas si ce dernier venait à changer brusquement de comportement et à devenir un être infâme avec son peuple. Elle n'avait pas à s'en faire, Caeso n'était pas comme ça et ne le deviendrait pas. Elle y veillerait.

Arrêtez Caeso. Vous avez le droit d'avoir peur, tout le monde a le droit d'avoir peur, ce n'est pas une question de dignité. Sachez seulement que la peur n'évite pas le danger. Si un jour vous ressentez cette peur, elle ne vous aidera pas à affronter les obstacles...Il faut faire face à ses peurs et à ses craintes. Vous n'en viendrez pas aux mains, je m'y engage, je veillerai à ce que cela ne se produise pas. Vous savez bien que je suis contre la violence.

Quand Caeso baissa légèrement la tête, Leana posa ses doigts sur son menton pour relever le visage de ce dernier.

Il ne sera pas votre ennemi...Faîtes-moi confiance...

La jeune femme retira ses mains du visage de Caeso et se compta d'esquisser un sourire.

Leana ignorait ce qui s'était passé ou avait failli se passer entre les deux hommes et sans doute était-il préférable qu'elle ne le sache pas mais dans son fort intérieur, elle sentait que Caeso cachait quelque chose et avait un poids lourd sur sa conscience.

Vous avez raison, concentrez alors votre attention sur des personnes qui le méritent et ayez des pensées agréables. Enfin c'est probablement ce que vous faîtes déjà.

Il refusa son aide, elle eut alors le regard dans le vague.

Qu'est-ce que je ne peux pas faire? Dîtes-le moi Caeso? Vous êtes une personne importante et vous avez parfaitement le droit de demander à vos serviteurs d'accomplir certaines tâches à votre place. Je peux faire bien des choses pour vous quitte à me mettre en danger et vous le savez. Tout est une question de fierté alors?

Puis il lui fit des compliments sur sa manière d'être en réponse à sa réflexion. Elle rougit légèrement face à tant de compliments. Au vu de sa condition, il n'était pas coutume de voir un fils de l'empereur lui faire des louanges.

Vous exagérer. Je suis sûr que vous avez rencontré des femmes bien plus belles que moi et je suis très loin d'être intelligente. Je n'ai reçu aucune éducation...Mais pour la franchise là vous avez raison. Et ma condition ne vous pose pas problème?

Leana menait son propre combat dans ce monde parfois cruel, surtout pour les gens de sa condition. Elle en avait vécu des moments difficiles depuis son enfance. A vrai dire, elle n'avait pas eu à proprement parler d'enfance digne de ce nom vu que dés son plus jeune âge, elle avait dû travailler en tant qu'esclave et n'avait reçu aucune éducation. Elle avait tout appris sur le tas. Si elle avait succombé à ses peurs, la jeune femme serait bien différente de ce qu'elle était aujourd'hui. Elle refusait de se laisser dévorer par ce monde rempli de noirceur.

Leana avait tout perdu: famille, vie, liberté et n'avait jamais rien gagné en retour jusqu'à l'arrivée de Caeso. C'était le seul qui lui accordait un peu de considération avec son frère Aulus, à la différence qu'Aulus préférait se servir d'elle pour embêter son frère, c'était puéril. Alors Leana avaitl'espoir et se battait en son nom en affrontant ses peurs les plus profondes.

Leana n'était pas d'accord avec Caeso. Le jeune homme avait été programmé dans ce sens, Leana avait bien la ferme attention de le rendre plus humain et de le défaire de toutes ces idées conçues et insensées.

Un homme qui affirme avoir peur et qui affronte ces dernières et d'autant plus courageux qu'un homme qui fait croire que rien ne l'atteint. Vos soldats s'identifieront bien plus à vous si vous partagez leur crainte que vous leur montrez l'exemple au combat. C'est ainsi que le respect se gagne Monsieur. J'ai bien peur de ne pas être d'accord avec vous. Voyez-vous je ne suis guère une dirigeante mais ma condition fait qu'oser tenir tête aux autres peut mener à de graves conséquences. Je vais être honnête avec vous. J'ai peur de mourir et pourtant je continue à tenir tête aux gens bien plus haut placé que moi en faisant entendre ma voix. J'ai bien conscience qu'un jour que cela me mènera à ma perte mais j'affronte ma peur car j'ai l'espoir qu'un jour les esclaves seront un peu mieux traités que maintenant. J'ai peur de votre réaction face à mes paroles et pourtant je vous le dis. Oui je ne suis pas une dirigeante mais je suis une esclave et la liberté n'existe pas vraiment pour les gens comme moi. Dois-je cacher ma peur pour vivre? J'ai peur de ne pouvoir vous faire changer d'avis ou vous changer tout court mais je tente quand même ma chance. Et enfin j'ai peur de vous perdre Caeso et je sais pertinemment que le fait d'avoir peur ne changera pas l'inévitable alors je vous le dis haut et fort...

Leana en avait des choses à dire mais elle préféra se taire ensuite.

Leurs regards se croisèrent ensuite puis la jeune femme regarda les lèvres de Caeso qu'elle désirait tant embrasser.

Elle approcha ses lèvres de Caeso avant de se stopper net et de détourner le visage. Son geste avait été stupide, elle fait comme si de rien était et reprit:

Je ne sais pas si c'est judicieux de m'accorder autant de confiance mais j'en suis flattée

Leana ne pouvait que penser sans cesse à sa condition et à celle de Caeso.

Pensez à moi alors à vos côtés, peut-être que cela vous aidera à affronter tout ça

Leana était innocente, loin de se douter des pensées qui occupaient l'esprit de Caeso.

Je vois... dit-elle sans s'étaler sur le sujet avant de prendre une profonde respiration. Elle resta silencieuse un moment, se sentant de plus en plus inutile.

Il glissa son bras sous le sien et l'entraîna vers le Colisée.

Elle l'écouta et se contenta d'un léger sourire sans apporter une quelconque réponse. Elle aimait cette proximité avec Caeso.

[Super, bon retour Transpa!
À part quelques jours de congé ici et par là, je devrai personnellement attendre le long congé de Noël pour mes vacances, moi! D: Repose-toi bien, j'ai hâte de lire tes réponses <3 ]



Quelque chose dans le discours de Leana le fit se crisper méchamment. Caeso fronça les sourcils.

-Tu n'es plus une esclave, rectifia-t-il fermement, frustré que Leana en arrive toujours à se considérer comme tel.
Il secoua la tête et, tout en entraînant la jeune fille vers le bûcher du jour, répondit à sa tirade enflammée par quelques phrases.
-Tout le monde ne pense pas comme toi, Leana, ou nous ne vivrions pas dans ce monde qui est nôtre. La confiance en soi joue un grand rôle dans toute les batailles ainsi que la peur de l'ennemi. Je sais comment un conseil de guerre fonctionne. La guerre n'est pas seulement ce qui se passe sur le champs de bataille ni le choix de ce ledit champs, mais aussi tout ce que nous mettrons en place pour que l'armée ennemie soit effrayée. Depuis des millénaires, on tente d'effrayer ses rivaux. Ce n'est pas pour rien que sur le chemin menant à Rome, des centaines de cadavres trônent sur des croix : Cela dissuade les criminels de venir commettre leurs méfaits dans la capitale, expliqua-t-il. Si je veux remporter des bataille, savoir me battre et être intelligent ne me suffira pas: Ma réputation devra être grande, effrayante.

Il ne voulait pas remettre en cause ce que la servante disait, mais elle n'avait jamais mis le pied dans un conseil militaire, elle ne pouvait donc pas savoir comment cela fonctionnait. Lui, il savait. Caeso savait aussi que lorsque son frère aîné accéderait au titre d'Empereur Romain, il cesserait certainement promu au titre de conseiller ou de chef militaire. Il devait y être préparé.

Ils arrivèrent dans l'enceinte où allait être brûlés les corps. Caeso monta avec Leana dans la grande loge accueillant les nobles et personnalités importantes où il constata que son frère n'était pas arrivé encore. Parmi les gens invités à siéger ici, il se mit à jeter des coups d'oeil furtif aux alentours pour apercevoir soit Lucius soit Maximus.

Leana écouta alors la réponse de Caeso. Il avait beau lui dire qu’elle n’était plus une esclave, Leana avait du mal à se faire à cette idée car elle n’avait jamais été autre chose qu’une simple esclave.

Leana ne dit rien et se laissa entraîner par Caeso pour assister au bûcher du jour bien que n’appréciant guère le spectacle mais bon Caeso avait des devoirs et elle estimait qu’elle devait être à ses côtés en toute circonstance.

Leana prêta attention au discours du jeune homme. C’est vrai, il détenait le savoir alors qu’elle non. C’est vrai, elle n’avait jamais assisté à un conseil militaire et au fond elle était bien contente.

Elle ne contredit pas Caeso et préféra ne plus rien ajouter à ce sujet. Elle se contenta d’être silencieuse, de prendre sur elle et de regarder ce qui se passait.

Elle observa les alentours, elle aperçut Emma qui avait finalement décidé de venir et qui était dans les gradins puis en avançant, elle vit Maximus mais ce dernier ne semblait pas seul car son frère lui adressait la parole. Lucius faisait parti d’une famille d’une grande influence et était donc à une bonne place pour cet événement. Ce dernier remarqua la présence de Caeso et eut un sourire amusé.

Améliorer en avait marre d'être prise pour une débile et être exclu de sa famille. Elle retourna vers caseo. Elle était énervé. Elle prit son cheval. Arriver là-ba, elle entra dans un long couloir. Au millieu de la salle, caseo et aulus discutait. Elle se mit a toussee pour les deranger

Dernière modification par mimi7418 (2016-02-16 09:52:11)

[Super, c'est génial! :D
Je commençais à désespérer de revoir un jour ce RPG reprendre du poil de la bête! ]

Bien sûr qu'il ne voulait pas que Leana sache! Il avait beaucoup être plus petit que bien des hommes, sa fierté n'en demeurait pas moins toute aussi grande. Il préférerait se tirer une flèche que d'avouer à Leana que son innocence était menacée par Lucius!

Face aux deux frères, Caeso carra les épaules pour se donner un peu de prestance.
-C'est dommage pour toi, alors, car il n'est pas à vendre, répliqua-t-il avec le plus de calme dont il fut capable. Si tu cherches un chien, tu auras plus de chance au marché.

Il agrippa le poignet de Maximus pour lui indiquer de se reculer. Il ne voulait rien avoir à faire avec Lucius qui lui occasionnait déjà bien des soucis ainsi.
-J'ai dis à Leana d'aller chercher à boire et à manger, viens nous allons la rejoindre, indiqua-t-il à son esclave.

[Prend ton temps ^-^]



Il voulait demeurer calme, se montrer digne de son père, mais chacun des mots de Lucius faisait bouillonner une colère sourde au creux de son ventre. Il crispa la mâchoire.

-Tu as raison: la valeur d'un guerrier ne se calcule par en pièces de monnaie.

Les paroles murmurées à son oreille terminèrent de l'achever. Il avait envie de frapper l'autre au visage, mais il savait se retenir. Il se contenta de serrer le poing le long de son corps tout en fusillant Lucius du regard.

-Cours toujours!
Puis il baissa le ton:
-De toute manière, je sais que je te fais bien plus envie que Leana...

C'était à son tour de le narguer! Il s'éloigna avec Maximus et attendit qu'ils soient suffisamment loin du frère de ce dernier pour parler et, finalement, relâcher la tension qu'il avait accumulé sur ses épaules.
-Moi non plus, avoua-t-il, ça m'a coupé l'appétit.

Il fit signe à Leana de les rejoindre.

-Bien sûr que si! s'était fortement exclamé avant d'entraîner Maximus plus oin.
Bien sûr que Leana l'attirait plus que Lucius! Il préférait cent fois sa jolie esclave au pervers et surtout homme qu'était Lucius! Quelle évidence c'était!

Il n'était pas fier de plaire au frère de Maximus, mais il n'en avait pas honte non plus. Il voyait davantage cela comme une arme, un point de pression contre Lucius. De plus, Leana lui avait promis de se défendre et de ne pas laisser Lucius la toucher; il n'avait donc plus peur de lui et de ce qu'l pourrait bien faire. Entourer de ses amis, il était bien plus fort que seul.

-Ça dépend de ce qu'il a dit, répliqua calmement Caeso au guerrier.

Leana arriva avec un plateau de fruits, de pain ainsi qu'une cruche de vin. Il lui indiqua de déposer tout cela sur la petite table près d'eaux, puis il passa un bras autour des hanches de la jeune femme, l'attirant à lui.
-Merci.

Caeso manqua de s'étouffer avec le raisin bien rouge qu'il venait tout juste de porter à sa bouche lorsque Maximus lui posa sa question.
-Finalement, répliqua-t-il, toi et ton frère êtes similaires sur bien des points: toujours à croire que le monde ne tourne qu'autour de vous! Je connais Leana depuis que je suis tout petit et je ne te connais que depuis peu de temps! En quoi être gentil avec elle pour tout ce qu'elle a apporté à ma vie pourrait-il être une quelconque façon tordue de me rapprocher de toi? Redescend sur Terre! De toute façon, n'avions-nous pas déjà eu cette conversation?
Il soupira. Il était en colère, mais il tentait de ne pas le montrer.
-Si tu es capable de croire pareille chose, je devrais peut-être accepter de te vendre à Lucius, parce que ça voudrait dire que tu ne vaux pas mieux que lui! Je suis certain que tu apprécierais de manger à quatre pattes au sol pendant qu'il te regardait avec son air hautain et supérieur! Je suis allé chez-lui, tu sais? J'ai vu la manière dont il traitait ses esclaves... À côté, je me trouve bon maître.

Maximus était jaloux de la complicité qu'il pouvait partager avec Leana, non? Alors, par les dieux, comment se rapprocher d'elle pouvait-il être vu comme un moyen de se rapprocher de lui? Caso avait plus l'impression de s'attirer sa haine!

Reprenant son souffle il s'occupa ensuite de Leana non sans fusiller le guerrier du regard une dernière fois.

-Merd*, jura-t-il, tu es venue ici accrochée à mon bras et maintenant tu t'étonnes que je te prenne la taille? Tu as survécu à tant de colère de ma part, il va falloir que tu apprennes à subir un peu de ma tendresse, maintenant.

-Je n'ai pas envie d'être un bon maître avec ceux qui ne sont pas de bons esclaves, se contenta-t-il de répondre, insinuant que si Maximus voulait peut-être un jour récupérer sa liberté, il allait devoir être plus docile. Et soyons francs: tu ne m'aurais pas tué, sûrement un peu amoché, mais pas tué. Puis, si tu l'avais fait, tu ne serais plus vivant à l'heure qui est pour en parler. Une dernière chose: ne vis pas dans le passé. Leana n'est pas ta femme, elle ne fait qu'y ressembler vaguement, ta femme est morte. Ne t'accroche pas à elle comme à une bouée parce qu'elle n'est pas elle.

Bon, tout avait été dit, croyait-il. Il resserra un peu sa prise sur Leana et lui offrit un sourire qui découvrait ses dents.

-Alors, ne résiste pas, succombe, on s'en fiche.

Personne ne les regardait. Ils étaient dans la loge privée de l'Empereur et tous les regards étaient rivé sur la cérémonie funèbre se déroulant dans l'arène.

Je ne serai pas pour longtemps ton esclave, je peux te l'assurer dit-il insolent. Maximus en avait marre de jouer les dociles, il était ici contre sa volonté après tout et le ferait toujours savoir. Il n'avait pas peur de Lucius alors de Caeso encore moins

Amoché? Tu es bien trop sûr de toi! Comment sais-tu qu'elle n'est pas comme elle? Tu ne connaissais pas ma femme aux dernières nouvelles!



Que je succombe? En êtes-vous certain? dit-elle en souriant. Elle n'avait jamais vu Caeso ainsi, si ce n'est ces derniers temps où ils s'étaient davantage rapprochés bien sûr. C'était une des rares fois où elle se sentait si importante à ses yeux, c'était agréable comme sensation elle devait se l'avouer. Qu'il lui prête autant d'attention lui faisait plaisir.

Et que se passera-t-il si j'y succombe? déclara-t-elle en soufflant sur le cou du jeune homme de manière sensuelle. Leana n'était pas d'une nature séductrice mais vu que Caeso l'encourageait à se laisser aller, elle faisait donc de son mieux pour être elle-même bien que ne pas très à l'aise.

A l'instant où Aulus s'avança dans la loge impériale de l'arène, suivi de près par Felix, les tambours retentirent et le public l'acclama. Cette soirée, illuminée d'étoiles, s'annonçait sous les meilleurs auspices. Elle signalait l'arrivée du printemps et la mort de ces gladiateurs, le triomphe des Dieux. Si solennelle, elle récompensait ces hommes morts au combat pour l'Empereur, rendant grâce en la personne sacrée de son fils héritier.

Au centre de l'arène, se trouvait 8 plans de marbre noir, extraits du Vésuve, entourés de paille et de bois pour le bûcher funéraire. La cérémonie s'annonçait grandiose.

Au son des tambours, les corps des gladiateurs furent amenés les uns après les autres. Le dernier, Milo, n'apparut pas cependant. La foule commença à s'agiter. Felix, debout derrière Aulus, fronça les sourcils.

Alors deux gardes traînant un homme, Milo, entrèrent en scène et jetèrent le jeune gladiateur face à Aulus. Il était vivant. Salement amoché mais vivant.

L'un des gardes annonça solennellement, comme s'il s'agissait d'une tirade théâtrale.
- Milo le Celte était annoncé mort. Il a trompé la justice des Dieux en s'en dissimulant. Son sort vous appartient, désormais.

(Je n'ai pas eu le cœur de laisser mourir complètement Milo. À voir la cruauté de ton personnage ! :D
Pompei, c'est vraiment incroyable à visiter :D)